Ostervald 1877VplToZefaniaXML.ps1bibleLa Bible Ostervald a été une référence et largement utilisée pendant 150 ans, jusqu’à la fin du 19ème siècle. Mais elle reprit de la popularité vers la fin du 20ème siècle avec l’édition 1996. Toutefois cette dernière manque de précision et de fidélité au Texte Original du Nouveau Testament ou Texte Reçu, c’est pourquoi nous avons trouvé bon de mettre enligne ici l’édition 1877 original de la Bible Ostervald afin de donner aux fidèles un outil de comparaison grandement nécessaire. Vous allez trouver que l’édition 1877 de l’Ostervald est vastement supérieure à l’édition 1996, et si vous devez absolument utiliser l’Ostervald pour vos études nous vous conseillons fortement celle de 1877.FehltFehlt2013-04-19textZefania XML Bible Markup LanguageBO1877FREprovide the bible to the nations of the worldFehltLa généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.Abraham fut père d’Isaac. Isaac fut père de Jacob. Jacob fut père de Juda et de ses frères.Juda eut de Thamar Pharez et Zara. Pharez fut père d’Esrom. Esrom fut père d’Aram.Aram fut père d’Aminadab. Aminadab fut père de Naasson. Naasson fut père de Salmon.Salmon eut Booz de Rahab. Booz eut Obed de Ruth. Obed fut père de Jessé.Jessé fut père du roi David. Le roi David eut Salomon, de celle d’Urie.Salomon fut père de Roboam. Roboam fut père d’Abia. Abia fut père d’Asa.Asa fut père de Josaphat. Josaphat fut père de Joram. Joram fut père d’Hosias.Hosias fut père de Joatham. Joatham fut père d’Achas. Achas fut père d’Ezéchias.Ezéchias fut père de Manassé. Manassé fut père d’Amon. Amon fut père de Josias.Josias fut père de Joakim. Joakim fut père de Jéchonias et de ses frères, vers le temps qu’ils furent transportés à Babylone.Et après qu’ils eurent été transportés à Babylone, Jéchonias fut père de Salathiel. Salathiel fut père de Zorobabel.Zorobabel fut père d’Abiud. Abiud fut père d’Eliakim. Eliakim fut père d’Azor,Azor fut père de Sadoc. Sadoc fut père d’Achim, Achim fut père d’Eliud.Eliud fut père d’Eléazar. Eléazar fut père de Matthan. Matthan fut père de Jacob;Et Jacob fut père de Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.Ainsi toutes les générations depuis Abraham jusqu’à David sont quatorze générations; et depuis David jusqu’au temps qu’ils furent emmenés à Babylone, quatorze générations; et depuis qu’ils eurent été emmenés à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie sa mère ayant été fiancée à Joseph, elle se trouva enceinte du Saint-Esprit, avant qu’ils fussent ensemble.Alors Joseph son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la quitter secrètement.Mais comme il pensait à cela, un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme, car ce qu’elle a conçu est du Saint-Esprit;Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés.Or, tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit par le prophète:Voici, une vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS.Joseph donc étant réveillé de son sommeil, fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme.Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de Jésus.Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des Mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem,Et dirent: Où est le roi des Juifs qui est né? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer.Le roi Hérode l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les Scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître.Et ils lui dirent: C’est à Bethléhem, de Judée; car c’est ainsi que l’a écrit un prophète:Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales de Juda, car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple.Alors Hérode ayant appelé en secret les Mages, il s’informa d’eux exactement du temps auquel ils avaient vu l’étoile;Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit: Allez, et informez-vous exactement de ce petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore.Eux donc, ayant ouï le roi, s’en allèrent; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu ou était le petit enfant, elle s’y arrêta.Et quand ils virent l’étoile , ils eurent une fort grande joie.Et étant entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant, avec Marie sa mère, lequel ils adorèrent en se prosternant; et après avoir ouvert leurs trésors, ils lui présentèrent des dons, de l’or, de l’encens et de la myrrhe.Et ayant été divinement avertis par un songe de ne pas retourner vers Hérode, ils se retirèrent en leur pays par un autre chemin.Après qu’ils furent partis, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit: Lève-toi; prends le petit enfant et sa mère, et t’enfuis en Egypte, et te tiens là jusqu’à ce que je te le dise; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire mourir.Joseph donc étant réveillé, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte.Et il y demeura jusqu’à la mort d’Hérode. C’est ainsi que s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par un prophète: J’ai appelé mon fils hors d’Egypte.Alors Hérode voyant que les Mages s’étaient moqués de lui, fut fort en colère; et ayant envoyé , il mit à mort tous les enfants qui étaient dans Bethléhem et dans tout son territoire, depuis ceux de deux ans et au-dessous, selon le temps dont il s’était exactement informé des Mages.Alors s’accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète:On a ouï dans Rama des cris, des lamentations, des pleurs et de grands gémissements, Rachel pleurant ses enfants; et elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus.Mais après qu’Hérode fut mort, l’ange du Seigneur apparut à Joseph en songe en Egypte.Et il lui dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et retourne au pays d’Israël; car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.Joseph donc s’étant levé, prit le petit enfant et sa mère, et s’en vint au pays d’Israël.Mais ayant appris qu’Archélaüs régnait en Judée en la place d’Hérode son père, il craignit d’y aller, et ayant été averti divinement en songe, il se retira dans les quartiers de la Galilée,Et alla demeurer dans une ville appelée Nazareth, de sorte que fut accompli ce qui avait été dit par les prophètes: Il sera appelé Nazarien.En ce temps-là Jean-Baptiste vint, prêchant dans le désert de Judée,Et disant: Amendez-vous, car le royaume des cieux est proche;Car c’est celui dont Esaïe le prophète a parlé, en disant: La voix de celui qui crie dans le désert, : Préparez le chemin du Seigneur, dressez ses sentiers.Or ce Jean avait un habit de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour de ses reins, et sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage.Alors ceux de Jérusalem, et de toute la Judée, et de tout le pays des environs du Jourdain venaient à lui;Et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, confessant leurs péchés.Lui donc voyant plusieurs des Pharisiens et des Sadducéens venir à son baptême, leur dit: Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir?Faites donc des fruits convenables à la repentance.Et n’allez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père; car je vous dis que, même de ces pierres, Dieu peut faire naître des enfants à Abraham.Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit va être coupé et jeté au feu.Pour moi, je vous baptise d’eau, à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.Il a son van dans ses mains, et il nettoiera parfaitement son aire, et amassera son froment dans le grenier; mais il brûlera la balle au feu qui ne s’éteint point.Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.Mais Jean s’y opposait, disant: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi!Et Jésus répondant, lui dit: Ne t’y oppose pas pour le présent; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus.Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit incontinent de l’eau, et à l’instant les cieux s’ouvrirent sur lui, et vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui.En même temps une voix des cieux, qui dit: C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans un désert pour être tenté par le diable.Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.Et le tentateur s’étant approché de lui, lui dit: Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains.Mais répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.Alors le diable le mena dans la ville sainte et le mit sur le haut du temple.Et il lui dit: Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges de toi; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre quelque pierre.Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu.Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire;Et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si, en te prosternant, tu m’adores.Alors Jésus lui dit: Retire-toi, Satan; car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.Alors le diable le laissa; et aussitôt les anges vinrent et le servirent.Or, Jésus ayant appris que Jean avait été mis en prison, se retira dans la Galilée.Et ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali.En sorte que ce qui avait été dit par Esaïe le prophète fut accompli:Le pays de Zabulon et de Nephthali, le chemin de la mer, au delà du Jourdain, la Galilée des Gentils,Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort.Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire: Amendez-vous; car le royaume des cieux est proche.Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer; car ils étaient pêcheurs.Et il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.Et eux, laissant incontinent leurs filets, le suivirent.De là, étant passé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans une barque, avec Zébédée leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela.Et eux, laissant incontinent leur barque et leur père, le suivirent.Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du règne , et guérissant toutes sortes de maladies et de langueurs parmi le peuple.Et sa renommée se répandit par toute la Syrie; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades et détenus de divers maux et tourments, les démoniaques, les lunatiques, les paralytiques; et il les guérissait.Et une grande multitude le suivit de Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de Judée, et de delà le Jourdain.Or, Jésus, voyant le peuple, monta sur une montagne, et s’étant assis, ses disciples s’approchèrent de lui.Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant:Heureux les pauvres en esprit; car le royaume des cieux est à eux.Heureux ceux qui sont dans l’affliction; car ils seront consolés.Heureux les débonnaires; car ils hériteront de la terre.Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice; car ils seront rassasiés.Heureux les miséricordieux; car ils obtiendront miséricorde.Heureux ceux qui ont le cœur pur; car ils verront Dieu.Heureux ceux qui procurent la paix; car ils seront appelés enfants de Dieu.Heureux ceux qui seront persécutés pour la justice; car le royaume des cieux est à eux.Vous serez heureux, lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal.Réjouissez-vous , et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous.Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes.Vous êtes la lumière du monde; une ville située sur une montagne ne peut être cachée;Et on n’allume point une chandelle pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier, et elle éclaire tous ceux qui dans la maison.Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui dans les cieux.Ne pensez point que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour les abolir, mais pour les accomplir;Car je vous dis en vérité que, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, il n’y aura rien dans la loi qui ne s’accomplisse, jusqu’à un seul iota, et à un seul trait de lettre.Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux.Car je vous dis, que si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; et celui qui tuera sera punissable par les juges.Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, sans cause, sera puni par le jugement; et celui qui dira à son frère, Raca, sera puni par le conseil, et celui qui lui dira, fou, sera puni par la géhenne du feu.Si donc tu apportes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,Laisse là ton offrande devant l’autel, et va-t’en premièrement te réconcilier avec ton frère; et après cela viens et offre ton offrande.Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison.Je te dis en vérité, que tu ne sortiras pas de là, jusqu’à ce que tu aies payé le dernier quadrain.Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne commettras point adultère.Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, il a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.Que si ton œil droit te fait tomber , arrache-le, et jette-le loin de toi; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne.Et si ta main droite te fait tomber , coupe-la, et jette-la loin de toi; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne.Il a été dit aussi: Si quelqu’un répudie sa femme, qu’il lui donne la lettre de divorce.Mais moi je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, il l’expose à devenir adultère; et que quiconque se mariera à la femme qui aura été répudiée, commet un adultère.Vous avez encore entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu auras promis avec serment.Mais moi je vous dis: Ne jurez du tout point; ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu;Ni par la terre, car c’est son marchepied; ni par Jérusalem, car c’est la ville du grand Roi.Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux faire devenir un seul cheveu blanc ou noir.Mais que votre parole, soit, oui, oui, non, non; ce qu’on dit de plus, vient du malin.Vous avez entendu qu’il a été dit: Œil pour œil, et dent pour dent.Mais moi je vous dis de ne pas résister à celui qui vous fait du mal; mais si quelqu’un te frappe à la joue droite, présente-lui aussi l’autre;Et si quelqu’un veut plaider contre toi et t’ôter ta robe, laisse-lui encore l’habit;Et si quelqu’un te veut contraindre d’aller une lieue avec lui, vas-en deux.Donne à celui qui te demande, et ne te détourne point de celui qui veut emprunter de toi.Vous avez entendu qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.Mais moi je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent;Afin que vous soyez enfants de votre Père qui dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous? Les péagers même n’en font-ils pas autant?Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les péagers même n’en font-ils pas autant?Soyez donc parfaits, comme votre Père, qui dans les cieux, est parfait.Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui aux cieux.Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense.Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite;Afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra publiquement.Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense.Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé la porte, prie ton Père qui dans ce secret; et ton Père qui te voit dans le secret, te le rendra publiquement.Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup.Ne leur ressemblez donc pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.Vous donc priez ainsi: Notre Père qui aux cieux, ton nom soit sanctifié;Ton règne vienne; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel;Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien;Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;Et ne nous induis point dans la tentation; mais délivre-nous du malin; car à toi appartient le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen.Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi .Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne vous pardonnera pas non plus les vôtres.Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense.Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage;Afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui en secret; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera publiquement.Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent;Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point.Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur.L’œil est la lumière du corps. Si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé;Mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!Nul ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.C’est pourquoi, je vous dis: Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?Regardez les oiseaux de l’air; car ils ne sèment ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus excellents qu’eux?Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille?Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci? Apprenez comment les lis des champs croissent; ils ne travaillent ni ne filent.Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux.Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous -- pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi?Ne soyez donc point en souci, disant: Que mangerons-nous? que boirons-nous? ou de quoi serons-nous vêtus?Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses, et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là.Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.Ne soyez donc point en souci pour le lendemain; car le lendemain aura soin de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine.Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés;Car on vous jugera du même jugement que vous aurez jugé; et on vous mesurera de la même mesure que vous aurez mesuré .Et pourquoi regardes-tu une paille qui dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas une poutre qui dans ton œil?Ou, comment dis-tu à ton frère: Permets que j’ôte cette paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien?Hypocrite! ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu penseras à ôter la paille hors de l’œil de ton frère.Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que se tournant ils ne vous déchirent.Demandez, et on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; heurtez, et on vous ouvrira.Car quiconque demande, reçoit; et qui cherche, trouve; et l’on ouvre à celui qui heurte.Et qui sera même l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain?Et s’il lui demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent?Si donc vous, qui êtes mauvais, savez bien donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il des biens à ceux qui lui demandent?Toutes les choses que vous voulez que les hommes vous fassent, faites--leur aussi de même; car c’est là la loi et les prophètes.Entrez par la porte étroite; car la porte large et le chemin spacieux mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent;Mais la porte étroite et le chemin étroit mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent.Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravissants.Vous les reconnaîtrez à leurs fruits; cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits; mais un mauvais arbre porte de mauvais fruits.Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu.Vous les connaîtrez donc à leurs fruits.Tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous au royaume des cieux; mais celui-là seulement qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom? Et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom? Et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom?Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité.Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc;Et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et sont venus fondre sur cette maison-là; elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc.Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable;Et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé, et sont venus fondre sur cette maison-là; elle est tombée, et sa ruine a été grande.Et quand Jésus eut achevé ces discours, le peuple fut étonné de sa doctrine;Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les Scribes.Quand Jésus fut descendu de la montagne, une grande multitude de peuple le suivit.Et voici, un lépreux vint se prosterner devant lui et lui dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer.Et Jésus étendant la main, le toucha et lui dit: Je veux: soit nettoyé; et incontinent il fut nettoyé de sa lèpre.Puis Jésus lui dit: Garde-toi de le dire à personne; mais va-t’en, montre-toi au sacrificateur, et offre le don que Moïse a ordonné, afin que cela leur serve de témoignage.Et Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant,Et lui disant: Seigneur, mon serviteur est au lit dans la maison, malade de paralysie, et fort tourmenté.Et Jésus lui dit: J’irai, et je le guérirai.Et le centenier répondit et lui dit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres chez moi; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri.Car quoique je ne sois qu’un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un: Va, et il va; et à l’autre: Viens, et il vient; et à mon serviteur: Fais cela, et il le fait.Ce que Jésus ayant ouï, il en fut étonné, et dit à ceux qui le suivaient: Je vous dis en vérité que je n’ai point trouvé une si grande foi, pas même en Israël.Aussi je vous dis que plusieurs viendront d’Orient et d’Occident, et seront à table au royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob;Et les enfants du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors; il y aura là des pleurs et des grincements de dents.Alors Jésus dit au centenier: Va, et qu’il te soit fait selon que tu as cru; et à, l’heure même son serviteur fut guéri.Puis Jésus étant venu à la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée au lit et ayant la fièvre.Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva et les servit.Sur le soir on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par parole; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades;Afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Esaïe le prophète: Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies.Or, Jésus voyant une grande foule de peuple autour de lui, ordonna qu’on passât à l’autre bord .Alors un Scribe s’étant approché lui dit: Maître, je te suivrai partout où tu iras.Et Jésus lui dit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.Et un autre de ses disciples lui dit: Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père.Mais Jésus lui dit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.Ensuite il entra dans la barque, et ses disciples le suivirent.Et il s’éleva tout à coup une grande tourmente sur la mer, en sorte que la barque était couverte des flots; mais il dormait.Et ses disciples, s’approchant de lui, le réveillèrent et lui dirent: Seigneur, sauve-nous; nous périssons.Et il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer; et il se fit un grand calme.Et ces gens-là furent dans l’admiration, et ils disaient: Quel est cet homme à qui les vents mêmes et la mer obéissent?Quand il fut arrivé à l’autre bord, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, étant sortis des sépulcres, vinrent à lui; ils si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là.Et ils se mirent à crier: Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps?Or, il y avait assez loin d’eux un grand troupeau de pourceaux qui paissait.Et les démons le prièrent et lui dirent: Si tu nous chasses, permets-nous d’entrer dans ce troupeau de pourceaux.Et il leur dit: Allez. Et étant sortis, ils allèrent dans ce troupeau de pourceaux; et aussitôt tout ce troupeau de pourceaux se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils moururent dans les eaux.Alors ceux qui les paissaient s’enfuirent, et étant venus dans la ville, ils y racontèrent tout , et ce qui était arrivé aux démoniaques.Aussitôt toute la ville sortit au-devant de Jésus, et dès qu’ils le virent, ils le prièrent de se retirer de leurs quartiers.Jésus étant entré dans une barque, repassa , et vint en sa ville.Et on lui présenta un paralytique couché sur un lit; et Jésus voyant la foi de ces gens-là, dit au paralytique: Prends courage, fils, tes péchés te sont pardonnés.Là-dessus quelques Scribes disaient en eux-mêmes: Cet homme blasphème.Mais Jésus connaissant leurs pensées, leur dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs?Car lequel est le plus aisé de dire: Tes péchés te sont pardonnés; ou de dire: Lève-toi, et marche?Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il alors au paralytique, charge-toi de ton lit, et t’en va dans ta maison.Et il se leva, et s’en alla dans sa maison.Ce que le peuple ayant vu, il fut rempli d’admiration, et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes.Et Jésus étant parti de là, vit un homme assis au bureau des impôts, nommé Matthieu; et il lui dit: Suis-moi; et lui se levant, le suivit.Et un jour Jésus étant à table dans la maison , beaucoup de péagers et de gens de mauvaise vie y vinrent et se mirent à table avec Jésus et ses disciples.Les Pharisiens, voyant cela, dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec des péagers et des gens de mauvaise vie?Et Jésus ayant entendu , leur dit: Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, ce sont ceux qui se portent mal.Mais allez et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice; car ce ne sont pas les justes que je suis venu appeler à la repentance, mais ce sont les pécheurs.Alors les disciples de Jean vinrent à , et lui dirent: D’où vient que les Pharisiens et nous jeûnons souvent, et que tes disciples ne jeûnent point?Et Jésus leur répondit: Les amis de l’époux peuvent-ils s’affliger, pendant que l’époux est avec eux? mais le temps viendra que l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront.Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; parce que la pièce emporterait une partie de l’habit, et la déchirure en serait pire.On ne met pas non plus le vin nouveau dans de vieux vaisseaux; autrement les vaisseaux se rompent, le vin se répand, et les vaisseaux sont perdus; mais on met le vin nouveau dans des vaisseau neufs, et l’un et l’autre se conservent.Comme il leur disait ces choses, un des chefs vint, qui se prosterna devant lui et lui dit: Ma fille vient de mourir; mais viens lui imposer les mains, et elle vivra.Et Jésus, s’étant levé, le suivit avec ses disciples.Et une femme, qui était malade d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha par derrière et toucha le bord de son habit.Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son habit, je serai guérie.Jésus s’étant retourné et la regardant lui dit: Prends courage, fille, ta foi t’a guérie; et cette femme fut guérie dès cette heure-là.Quand Jésus fut arrivé à la maison du chef , et qu’il eut vu les joueurs de flûte et une troupe de gens qui faisait grand bruit,Il leur dit: Retirez-vous; car cette jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui.Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva.Et le bruit s’en répandit par tout ce quartier-là.Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant: Fils de David, aie pitié de nous.Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Ils lui répondirent: Oui, Seigneur.Alors il leur toucha les yeux, en leur disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi.Et leurs yeux furent ouverts; et Jésus leur défendit fortement , en leur disant: Prenez garde que personne ne le sache.Mais étant sortis, ils répandirent sa réputation dans tout ce quartier-là.Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque.Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait: Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël.Mais les Pharisiens disaient: Il chasse les démons par le prince des démons.Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du règne , et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple.Et voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient dispersés et errants comme des brebis qui n’ont point de berger.Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits immondes et de guérir toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités.Or, voici les noms des douze apôtres: Le premier est Simon, nommé Pierre, et André son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère;Philippe et Barthélemi, Thomas, et Matthieu le péager, Jacques, fils d’Alphée, et Lebbée surnommé Thaddée;Simon le Cananite, et Judas Iscariot, qui même trahit .Jésus envoya ces douze-là, et il leur donna ses ordres, en disant: N’allez point vers les Gentils, et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.Mais allez plutôt aux brebis de la maison d’Israël qui sont perdues.Et quand vous serez partis, prêchez et dites: Que le royaume des cieux approche.Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons; vous l’avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement.Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures;Ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton; car l’ouvrier est digne de sa nourriture.Et dans quelque ville ou bourgade que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez-y jusqu’à ce que vous partiez -.Et quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la.Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous.Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.Je vous dis en vérité que Sodome et Gomorre seront traitées moins rigoureusement au jour du jugement que cette ville-là.Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; soyez donc prudents comme des serpents, et simples comme des colombes.Mais donnez-vous de garde des hommes; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous feront fouetter dans les synagogues;Et vous serez menés devant les gouverneurs, et devant les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux et devant les nations.Mais quand on vous livrera à eux, ne soyez point en peine, ni de ce que vous direz, ni comment vous parlerez; car ce que vous aurez à dire vous sera inspiré à l’heure même.Car ce n’est pas vous qui parlerez, mais c’est l’Esprit de votre Père qui parlera par vous.Or, le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant, et les enfants se soulèveront contre leurs pères et leurs mères, et les feront mourir.Et vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé.Or, quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre; je vous dis en vérité que vous n’aurez pas achevé d’aller par toutes les villes d’Israël, que le Fils de l’homme ne soit venu.Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur.Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont appelé le père de famille Béelzébul, combien plus - ses domestiques?Ne les craignez donc point; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu.Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière; et ce que je vous à l’oreille, prêchez-le sur le haut des maisons.Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme; mais craignez plutôt celui qui peut perdre et l’âme et le corps dans la géhenne.Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite? Et néanmoins il n’en tombera pas un seul à terre sans la votre Père.Les cheveux même de votre tête sont tous comptés.Ne craignez donc rien; vous valez mieux que beaucoup de passereaux.Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux.Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je suis venu apporter, non la paix, mais l’épée.Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère.Et on aura pour ennemis ses propres domestiques.Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi; et qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi;Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.Celui qui aura conservé sa vie la perdra; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera.Celui qui vous reçoit me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé.Celui qui reçoit un prophète, en qualité de prophète, recevra une récompense de prophète; et qui reçoit un juste, en qualité de juste, recevra une récompense de juste.Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, je vous dis en vérité qu’il ne perdra point sa récompense.Après que Jésus eut achevé de donner ordres à ses douze disciples, il partit de là pour aller enseigner et prêcher dans leurs villes.Or, Jean ayant ouï parler dans la prison de ce que Jésus-Christ faisait, il envoya deux de ses disciples pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?Et Jésus répondant leur dit: Allez et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez:Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres.Heureux celui qui ne se scandalisera pas de moi.Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à parler de Jean au peuple, et dit: Qu’êtes-vous allés voir au désert? - un roseau agité du vent?Mais , qu’êtes-vous allés voir? - un homme vêtu d’habits précieux? Voilà, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.Qu’êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.Car c’est celui-ci de qui il est écrit: Voici, j’envoie mon ange devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi.Je vous dis en vérité qu’entre ceux qui sont nés de femme il n’en a été suscité aucun plus grand que Jean-Baptiste; toutefois, celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.Mais depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à maintenant le royaume des cieux est forcé, et les violents le ravissent.Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean.Et si vous voulez recevoir ce , il est Elie qui devait venir.Que celui qui a des oreilles pour ouïr, entende.Mais à qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble aux petits enfants qui sont assis dans les places publiques, et qui crient à leurs compagnons,Et disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez point dansé; nous avons chanté des plaintes devant vous, et vous n’avez point pleuré.Car Jean est venu ne mangeant ni ne buvant; et ils disent: Il a un démon.Le fils de l’homme est venu mangeant et buvant; et ils disent: Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des gens de mauvaise vie; mais la sagesse a été justifiée par ses enfants.Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait plusieurs de ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point amendées.Malheur à toi, Corazin! Malheur à toi, Bethsaïda! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre.C’est pourquoi je vous dis que Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement au jour du jugement que vous.Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui.C’est pourquoi je te dis que ceux de Sodome seront traités moins rigoureusement au jour du jugement que toi.En ce temps-là, Jésus, prenant la parole, dit: Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants.Oui, mon Père, cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon.Toutes choses m’ont été données par mon Père; et nul ne connaît le Fils que le Père, et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai.Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes;Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger.En ce temps-là, Jésus passait par des blés un jour de sabbat; et ses disciples ayant faim se mirent à arracher épis et à en manger.Les Pharisiens voyant cela lui dirent: Voilà tes disciples qui font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat.Mais il leur dit: N’avez-vous pas lu ce que fit David, ayant faim, tant lui que ceux qui avec lui;Comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, dont il n’était pas permis de manger, ni à lui, ni à ceux qui avec lui, mais aux seuls sacrificateurs?Ou n’avez vous pas lu dans la loi, que les sacrificateurs, au jour du sabbat, violent le sabbat dans le temple, sans être coupables ?Or, je vous dis qu’il y a ici quelqu’un qui est plus grand que le temple.Que si vous saviez ce que signifie ceci: Je veux la miséricorde et non pas le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui ne sont point coupables;Car le fils de l’homme est maître même du sabbat.Etant parti de là, il vint dans leur synagogue;Et il y trouva un homme qui avait une main sèche; et ils lui demandèrent, pour avoir lieu de l’accuser: Est-il permis de guérir dans les jours de sabbat?Et il leur dit: Qui sera celui d’entre vous, qui ayant une brebis, si elle tombe au jour du sabbat dans une fosse, ne la prenne et ne l’en retire?Et combien un homme ne vaut-il pas mieux qu’une brebis? Il est donc permis de faire du bien dans les jours de sabbat.Alors il dit à cet homme: Etends ta main. Et il l’étendit; et elle devint saine comme l’autre.Là-dessus les Pharisiens, étant sortis, délibérèrent entre eux, comment ils le feraient périr.Mais Jésus, connaissant , partit de là; et une grande multitude le suivit, et il les guérit tous.Et il leur défendit fortement de le faire connaître.De sorte que ce qui avait été dit par Esaïe le prophète, fut accompli:Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a mis toute son affection; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations;Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places;Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume , jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse.Et les nations espéreront en son nom.Alors on présenta à Jésus un démoniaque aveugle et muet, lequel il guérit, de sorte que celui qui avait été aveugle et muet, parlait et voyait.De quoi tout le peuple fut étonné, et ils disaient: Cet homme ne serait-il point le fils de David?Mais les Pharisiens entendant cela disaient: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons.Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert; et toute ville ou toute maison divisée contre elle-même ne subsistera point.Si donc Satan chasse Satan, il est divisé contre-lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?Que si je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront - vos juges.Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, il est donc vrai que le règne de Dieu est venu à vous.Et comment quelqu’un pourrait-il entrer dans la maison d’un homme fort, et piller son bien, s’il n’avait auparavant lié cet homme fort? Après quoi il pourrait piller sa maison.Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné.Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il pourra lui être pardonné; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir.Ou dites que l’arbre est bon, et son fruit bon; ou dites que l’arbre est mauvais, et que son fruit est mauvais aussi; car on connaît l’arbre par le fruit.Race de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor .Or, je vous dis que les hommes rendront compte au jour du jugement de toutes les paroles vaines qu’ils auront dites;Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné.Alors quelques-uns des Scribes et des Pharisiens lui dirent: Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle.Mais lui, répondant, leur dit: La race méchante et adultère demande un miracle; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas.Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits.Les Ninivites s’élèveront au jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils s’amendèrent à la prédication de Jonas; et ici plus que JonasLa reine du Midi s’élèvera au jugement contre cette nation, et la condamnera; car elle vint d’un pays éloigné pour entendre la sagesse de Salomon; et ici plus que Salomon.Lorsqu’un esprit immonde est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point.Alors il dit: Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti; et étant revenu, il la trouve vide, balayée et ornée.Alors il s’en va et prend avec soi sept autres esprits plus méchants que lui, lesquels, y étant entrés, habitent là; et la dernière condition de cet homme-là est pire que la première. Il en arrivera ainsi à cette méchante race.Et comme parlait encore au peuple, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, demandèrent à lui parler.Et quelqu’un lui dit: Voilà, ta mère et tes frères sont là dehors qui demandent à te parler.Mais il répondit à celui qui lui avait dit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères?Et étendant sa main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères.Car quiconque fera la volonté de mon Père qui aux cieux, c’est celui-là qui est mon frère et ma sœur et ma mère.Ce même jour, Jésus étant sorti de la maison, s’assit au bord de la mer.Et une grande foule de peuple s’assembla vers lui, en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage.Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes; et il leur parla ainsi: Un semeur sortit pour semer;Et comme il semait, une partie tomba le long du chemin, et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute.L’autre partie tomba sur des endroits pierreux où elle n’avait que peu de terre, et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre.Mais le soleil étant levé, elle fut brûlée; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha.L’autre partie tomba parmi des épines, et les épines crûrent et l’étouffèrent.Et l’autre partie tomba dans une bonne terre, et rapporta du fruit; un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente.Que celui qui a des oreilles pour ouïr, entende.Alors les disciples s’étant approchés, lui dirent: Pourquoi leur parles-tu par des similitudes?Il répondit et leur dit: Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux, mais cela ne leur est point donné.Car on donnera à celui qui a déjà, et il aura encore davantage; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a.C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point.Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Esaïe qui dit: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous verrez de vos yeux, et vous n’apercevrez point.Car le cœur de ce peuple est appesanti; ils ont ouï dur de leurs oreilles, ils ont fermé les yeux, afin qu’ils ne perçoivent pas de leurs yeux, et qu’ils n’entendent pas de leurs oreilles, et qu’ils ne comprennent pas du cœur, et qu’ils ne se convertissent pas, et que je ne les guérisse pas.Mais vous, vous êtes heureux d’avoir des yeux qui voient et des oreilles qui entendent.Car je vous dis en vérité que plusieurs prophètes et justes ont désiré de voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.Vous donc, écoutez la similitude du semeur.Lorsqu’un homme entend la parole du royaume , et qu’il ne la comprend point, le malin vient et ravit ce qui est semé dans le cœur; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin.Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit d’abord avec joie;Mais il n’a point de racine en lui-même; c’est pourquoi il n’est que pour un temps; et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt.Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse.Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole et qui la comprend, et qui porte du fruit, en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente.
leur proposa une autre similitude, en disant: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé de bonne semence en son champ.Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.Et après que la semence eut poussé, et qu’elle eut produit du fruit, l’ivraie parut aussi.Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire: Seigneur, n’as-tu pas semé de bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie?Et il leur dit: C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent: Veux-tu donc que nous allions la cueillir?Et il leur dit: Non, de peur qu’il n’arrive qu’en cueillant l’ivraie vous n’arrachiez le froment en même temps.Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson; et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs: Cueillez premièrement l’ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler; mais assemblez le froment dans mon grenier.Il leur proposa une autre similitude, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu’un prend et sème dans son champ;Ce grain est la plus petite de toutes les semences; mais quand il est crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre, tellement que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches.Il leur dit une autre similitude: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme prend et qu’elle met parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.Jésus dit toutes ces choses au peuple en similitudes, et il ne leur parlait point sans similitudes.De sorte que ce qui avait été dit par le prophète fut accompli: J’ouvrirai ma bouche en similitudes, j’annoncerai les choses qui ont été cachées depuis la création du monde.Alors , ayant renvoyé le peuple, s’en alla à la maison; et ses disciples, étant venus vers lui, lui dirent: Explique-nous la similitude de l’ivraie du champ.Il leur répondit et leur dit: Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme;Le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume; l’ivraie, ce sont les enfants du malin;L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde; et les moissonneurs sont les anges.Comme donc on amasse l’ivraie et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde.Le fils de l’homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui font l’iniquité;Et ils les jetteront dans la fournaise ardente; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour ouïr, entende.Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme a trouvé, et qu’il cache; et de la joie qu’il en a, il s’en va, et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là.Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles,Et qui ayant trouvé une perle de grand prix, s’en va et vend tout ce qu’il a, et l’achète.Le royaume des cieux est encore semblable à un filet qui, étant jeté dans la mer, ramasse toutes sortes de choses;Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent sur le rivage; et s’étant assis, ils mettent ce qu’il y a de bon à part dans vaisseaux, et ils jettent ce qui ne vaut rien.Il en sera de même à la fin du monde; les anges viendront, et sépareront les méchants du milieu des justes;Et ils jetteront les dans la fournaise ardente; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.Et Jésus dit : Avez-vous compris toutes ces choses? Ils lui répondirent: Oui, Seigneur.Et il leur dit: C’est pour cela que tout docteur qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles.Et il arriva que quand Jésus eut achevé ces similitudes, il se retira de -là.Et étant venu en sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue; de sorte qu’ils étaient étonnés, et qu’ils disaient: D’où viennent à cet homme cette sagesse et ces miracles?N’est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude?Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D’où lui viennent donc toutes ces choses?De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison.Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité.En ce temps-là, Hérode le Tétrarque entendit ce qu’on publiait de Jésus;Et il dit à ses serviteurs: C’est Jean-Baptiste; il est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait des miracles par lui.Car Hérode avait fait prendre Jean, et l’avait fait lier et mettre en prison, au sujet d’Hérodias, femme de Philippe son frère.Parce que Jean disait : Il ne t’est pas permis de l’avoir .Et il aurait bien voulu le faire mourir; mais il craignait le peuple, parce qu’on regardait Jean comme un prophète.Or, comme on célébrait le jour de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu de l’assemblée, et plut à Hérode.De sorte qu’il lui promit avec serment de lui donner tout ce qu’elle demanderait.Elle donc, étant poussée par sa mère, lui dit: Donne-moi ici dans un plat la tête de Jean-Baptiste.Et le roi en fut fâché; mais à cause du serment qu’il avait fait, et de ceux qui étaient à table avec lui, il commanda qu’on la lui donnât.Et il envoya couper la tête à Jean dans la prison.Et on apporta sa tête dans un plat, et on la donna à la fille, et elle la présenta à sa mère.Puis ses disciples vinrent, et emportèrent son corps et l’ensevelirent, et ils vinrent l’annoncer à Jésus.Et Jésus ayant appris , se retira de là dans une barque, en un lieu écarté, à part. Et quand le peuple le sut, il des villes et le suivit à pied.Et Jésus étant sorti de la barque, vit une grande multitude, et il fut ému de compassion envers eux, et guérit leurs malades.Et comme il se faisait tard, ses disciples vinrent à lui et lui dirent: Ce lieu est désert, et l’heure est déjà passée; renvoie ce peuple, afin qu’ils aillent dans les bourgades, et qu’ils y achètent des vivres.Mais Jésus leur dit: Il n’est pas nécessaire qu’ils y aillent; donnez-leur vous-mêmes à manger.Et ils lui dirent. Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons.Et il leur dit: Apportez-les-moi ici.Et après avoir commandé que le peuple s’assit sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces; et ayant rompu les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent au peuple.Tous en mangèrent et furent rassasiés; et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restèrent.Et ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les petits enfants.Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples d’entrer dans la barque et de passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait le peuple.Et après qu’il l’eut renvoyé, il monta sur une montagne, pour être à part, afin de prier; et la nuit étant venue, il était là seul.Cependant la barque était déjà au milieu de la mer, battue des flots; car le vent était contraire.Et, à la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.Et ses disciples le voyant marcher sur la mer, furent troublés et ils dirent: C’est un fantôme; et de la frayeur qu’ils eurent ils s’écrièrent.Mais aussitôt Jésus leur parla et leur dit: Rassurez-vous; c’est moi, n’ayez point de peur.Et Pierre, répondant, lui dit: Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux.
lui dit: Viens. Et Pierre étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus.Mais voyant que le vent était fort, il eut peur, et comme il commençait à enfoncer, il s’écria et dit: Seigneur, sauve-moi.Et incontinent Jésus étendit la main et le prit, lui disant: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa.Alors ceux qui dans la barque vinrent et l’adorèrent, disant: Tu es véritablement le Fils de Dieu.Et ayant passé , ils vinrent dans le pays de Génézareth.Et quand les gens de ce lieu-là l’eurent reconnu, ils envoyèrent par toute la contrée d’alentour, et ils lui présentèrent tous les malades.Et ils le priaient qu’ils pussent seulement toucher le bord de son habit; et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.Alors des Scribes et des Pharisiens vinrent de Jérusalem à Jésus, et lui dirent:Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? car ils ne se lavent point les mains lorsqu’ils prennent leurs repas.Mais il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition?Car Dieu a donné ce commandement: Honore ton père et ta mère; et que celui qui maudira père ou mère soit puni de mort.Mais vous, vous dites: Celui qui aura dit à père ou à mère: Tout ce dont je pourrais t’assister, est un don consacré à Dieu, , quoiqu’il n’honore pas son père ou sa mère.Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition.Hypocrites! Esaïe a bien prophétisé de vous, lorsqu’il a dit:Ce peuple s’approche de moi de sa bouche et m’honore de lèvres; mais leur cœur est bien éloigné de moi.Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines des commandements d’hommes.Et ayant appelé le peuple, il leur dit: Ecoutez, et comprenez ceci:Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche, qui souille l’homme; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme.Alors ses disciples s’approchant, lui dirent: N’as-tu pas remarqué que les Pharisiens ont été scandalisés quand ils ont ouï ce discours?Mais il leur répondit: Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée sera déracinée.Laissez-les; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; que si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse.Alors Pierre, prenant la parole, lui dit: Explique-nous cette parabole.Et Jésus dit: Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence?Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche s’en va dans le ventre et est jeté aux lieux secrets?Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur; c’est là ce qui souille l’homme.Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes.Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.Et Jésus, partant de là, se retira aux quartiers de Tyr et de Sidon.Et une femme Cananéenne, qui venait de ces quartiers-là, s’écria et lui dit: Seigneur, fils de David, aie pitié de moi; ma fille est misérablement tourmentée par le démon.Mais il ne lui répondit rien. Sur quoi ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, disant: Renvoie-la; car elle crie après nous.Et il répondit: Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.Et elle vint et se prosterna, en disant: Seigneur, aide-moi.Il lui répondit: Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants, pour le jeter aux petits chiens.Mais elle dit: Il est vrai, Seigneur; cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.Alors Jésus, répondant, lui dit: O femme, ta foi grande; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie.Jésus, partant de là, vint près de la mer de Galilée, et étant monté sur une montagne, il s’y assit.Alors une grande multitude de peuple vint à lui, ayant avec eux des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et plusieurs autres qu’ils mirent aux pieds de Jésus; et il les guérit.De sorte que le peuple était dans l’admiration, voyant que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient, et ils glorifiaient le Dieu d’Israël.Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit: J’ai pitié de cette multitude; car il y a déjà trois jours qu’ils ne me quittent point, et ils n’ont rien à manger; et je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin.Et ses disciples lui dirent: D’où pourrions-nous avoir, dans ce lieu désert, assez de pain pour rassasier une telle multitude?Et Jésus leur dit: Combien avez-vous de pains? Ils lui dirent: sept et quelque peu de petits poissons.Alors il commanda aux troupes de s’asseoir à terre.Et ayant pris les sept pains et les poissons, et ayant rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples au peuple.Et tous en mangèrent et furent rassasiés; et on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restèrent.Or, ceux qui en avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans les femmes et les petits enfants.Alors Jésus ayant renvoyé le peuple, entra dans une barque, et il vint au territoire de Magdala.Alors des Pharisiens et des Sadducéens vinrent à lui, et ils lui demandèrent en le tentant, qu’il leur fît voir quelque miracle du ciel.Mais il leur répondit: Quand le soir est venu, vous dites: Il fera beau temps, car le ciel est rouge.Et le matin : Il y aura aujourd’hui de l’orage, car le ciel est sombre et rouge. Hypocrites! vous savez bien discerner l’apparence du ciel, et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps.Cette race méchante et adultère demande un miracle, mais on ne lui en accordera aucun autre que celui du prophète Jonas. Et, les laissant, il s’en alla.Et ses disciples, qui étaient allés à l’autre bord, avaient oublié de prendre des pains.Et Jésus leur dit: Gardez-vous avec soin du levain des Pharisiens et des Sadducéens.Sur quoi ils pensaient en eux-mêmes, et disaient: C’est parce que nous n’avons point pris de pains.Et Jésus, connaissant cela, leur dit: Gens de peu de foi, pourquoi pensez-vous en vous-mêmes, ce que vous n’avez point pris de pains?N’avez-vous point encore d’intelligence et ne vous souvenez-vous plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien vous en remportâtes de paniers?Ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien vous en remportâtes de corbeilles?Comment ne comprenez-vous pas que je ne vous parlais pas du pain, lorsque je vous ai dit de vous garder du levain des Pharisiens et des Sadducéens?Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais que c’était de la doctrine des Pharisiens et des Sadducéens qu’il leur avait dit de se garder.Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme?Et ils lui répondirent: Les uns Jean-Baptiste; les autres, Elie, et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes.Il leur dit: Et vous, qui dites-vous que je suis?Simon Pierre, prenant la parole, dit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.Et Jésus lui répondit: Tu es heureux, Simon, fils de Jona; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.Et moi je te dis aussi, que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.Alors il défendit à ses disciples de dire à personne que lui Jésus fût le Christ.Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des Scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour.Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire: A Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t’arrivera point.Mais , se tournant, dit à Pierre: Retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale; car tu ne comprends point les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, et qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra, et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi la trouvera;Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme?Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.Je vous dis en vérité qu’il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir en son règne.Six jours après, Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère, et les mena sur une haute montagne, à part.Et il fut transfiguré en leur présence; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatante comme la lumière.En même temps, Moïse et Elie apparurent, qui s’entretenaient avec lui.Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous demeurions ici; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie.Comme il parlait encore, une nuée resplendissante les couvrit; et tout d’un coup une voix sortit de la nuée, qui dit: C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection; écoutez-le.Ce que les disciples ayant entendu, ils tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte.Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit: Levez-vous, et n’ayez point de peur.Alors élevant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul.Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense: Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts.Et ses disciples l’interrogèrent, disant: Pourquoi donc les Scribes disent-ils qu’il faut qu’Elie vienne premièrement?Et Jésus leur répondit: Il est vrai qu’Elie devait venir premièrement, et rétablir toutes choses.Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, et ils ne l’ont point reconnu, mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu; c’est ainsi aussi qu’ils feront souffrir le Fils de l’homme.Alors les disciples comprirent que c’était de Jean-Baptiste qu’il leur avait parlé.Et lorsqu’ils furent venus vers le peuple, un homme vint à lui, qui se jeta à genoux devant lui,Et lui dit: Seigneur, aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté, et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau.Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir.Et Jésus, répondant, dit: O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous? jusqu’à quand vous supporterai-je? Amenez-le-moi ici.Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet ; et dès cette heure-là l’enfant fut guéri.Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent: Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon?Et Jésus leur répondit: à cause de votre incrédulité; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi, aussi gros qu’un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible.Mais cette sorte ne sort que par la prière et par le jeûne.Et comme ils étaient dans la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes;Et ils le feront mourir; mais il ressuscitera le troisième jour. Et en furent fort attristés.Et quand ils furent arrivés à Capernaüm, ceux qui recevaient les didrachmes s’adressèrent à Pierre, et lui dirent: Votre maître ne paie-t-il pas les didrachmes?Il dit: Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint et lui dit: Que t’en semble, Simon? Les rois de la terre, de qui tirent-ils des tributs ou des impôts? Est-ce de leurs enfants, ou des étrangers?Pierre dit: C’est des étrangers. Jésus lui répondit: Les enfants en sont donc exempts.Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t’en à la mer, jette l’hameçon, et tire le premier poisson qui se prendra; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi.En cette même heure-là, les disciples vinrent à Jésus et lui dirent: Qui est le plus grand dans le royaume des cieux?Et Jésus ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux,Et dit: Je vous le dis en vérité, que si vous ne changez et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.C’est pourquoi, quiconque s’humiliera soi-même, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux.Et quiconque reçoit un tel enfant à cause de mon nom, il me reçoit.Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou une meule, et qu’on le jetât au fond de la mer.Malheur au monde à cause des scandales; car il est nécessaire qu’il arrive des scandales; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive.Que si ta main ou ton pied te fait tomber , coupe-les, et jette-les loin de toi; car il vaut mieux que tu entres boiteux ou manchot dans la vie, que d’avoir deux pieds ou deux mains, et d’être jeté dans le feu éternel.Et si ton œil te fait tomber , arrache-le, et jette-le loin de toi; car il vaut mieux que tu entres dans la vie n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne du feu.Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits; car je vous dis que leurs anges voient sans cesse dans les cieux la face de mon Père qui est aux cieux.Car le Fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu.Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et qu’il y en ait une égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf, pour s’en aller par les montagnes chercher celle qui s’est égarée?Et s’il arrive qu’il la trouve, je vous dis en vérité qu’il en a plus de joie que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont point égarées.Ainsi la volonté de votre Père qui est aux cieux n’est pas qu’aucun de ces petits périsse.Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul; s’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux , afin que tout soit confirmé sur la parole de deux ou trois témoins.Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le a l’Eglise; et s’il ne daigne pas écouter l’Eglise, regarde-le comme un païen et un péager.Je vous dis en vérité, que tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel; et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre , tout ce qu’ils demanderont leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux.Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, j’y suis au milieu d’elles.Alors Pierre, s’étant approché, lui dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il m’aura offensé? - jusqu’à sept fois?Jésus lui répondit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois.C’est pourquoi le royaume des cieux est comparé à un roi qui voulut faire compte avec ses serviteurs.Quand il eut commencé à compter, on lui en présenta un qui devait dix mille talents.Et parce qu’il n’avait pas de quoi payer, son maître commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu’il avait, afin que la dette fût payée.Et ce serviteur, se jetant à terre, le suppliait en lui disant: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.Alors le maître de ce serviteur, ému de compassion, le laissa aller et lui quitta la dette.Mais ce serviteur étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers; et l’ayant saisi, il l’étranglait en lui disant: Paie-moi ce que tu me dois.Et son compagnon de service se jetant à ses pieds, le suppliait en lui disant: Aie patience envers moi, et je te paierai tout.Mais il n’en voulut rien faire, et s’en étant allé, il le fit mettre en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé la dette.Ses autres compagnons de service, voyant ce qui s’était passé, en furent fort indignés, et ils vinrent rapporter à leur maître tout ce qui était arrivé.Alors son maître le fit venir et lui dit: Méchant serviteur, je t’avais quitté toute cette dette, parce que tu m’en avais prié;Ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi?Et son maître, étant irrité, le livra aux sergents, jusqu’à ce qu’il lui eût payé tout ce qu’il lui devait.C’est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas chacun de vous, de son cœur, à son frère ses fautes.Quand Jésus eut achevé ces discours, il partit de Galilée, et s’en alla dans les quartiers de la Judée, au delà du Jourdain.Et beaucoup de peuple l’y suivit, et il guérit là .Des Pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent: Est-il permis à un homme de répudier sa femme, pour quelque sujet que ce soit?Et il leur répondit: N’avez-vous pas lu que celui qui créa , au commencement , fit un homme et une femme;Et qu’il est dit: C’est à cause de cela que l’homme quittera père et mère, et qu’il s’attachera à sa femme, et les deux ne seront qu’une seule chair?Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni.Ils lui dirent: Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner la lettre de divorce, quand on veut répudier sa femme?Il leur dit: C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; mais il n’en était pas ainsi au commencement.Mais je vous dis, moi, que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère.Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l’homme avec la femme, il ne convient pas de se marier.Mais il leur dit: Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné.Car il y a des eunuques qui sont nés tels, dès le ventre de mère; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes, et il y en a qui se sont faits eunuques eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre , le comprenne.Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains, et qu’il priât ; mais les disciples reprenaient .Mais Jésus dit: Laissez ces petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.Et leur ayant imposé les mains, il partit de là.Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit: Mon bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle?Il lui répondit: Pourquoi m’appelles-tu bon? il n’y a qu’un seul bon: Dieu. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements.Il lui dit: Quels ? Et Jésus lui répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage;Honore ton père et ta mère; et tu aimeras ton prochain comme toi-même.Le jeune homme lui dit: J’ai observé toutes ces choses-là dès ma jeunesse; que me manque-t-il encore?Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, vends ce que tu as, et donne aux pauvres; et tu auras un trésor dans le ciel: après cela viens et suis-moi.Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla tout triste; car il possédait de grands biens.Alors Jésus dit à ses disciples: Je vous dis en vérité, qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.Et je vous dis encore: Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu.Ses disciples, ayant entendu cela, furent fort étonnés, et ils disaient: Qui peut donc être sauvé?Et Jésus, les regardant, leur dit: Quant aux hommes, cela est impossible; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles.Alors Pierre, prenant la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; que nous arrivera-t-il donc?Et Jésus leur dit: Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement , vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël.Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, il en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle.Mais plusieurs les premiers seront les derniers; et les derniers les premiers.Car le royaume des cieux est semblable à un père de famille, qui sortit dès la pointe du jour, afin de louer des ouvriers pour à sa vigne.Et ayant accordé avec les ouvriers à un denier par jour, il les envoya à sa vigne.Il sortit encore environ la troisième heure , et il en vit d’autres qui étaient dans la place sans rien faire,Auxquels il dit: Allez-vous-en aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.Et ils y allèrent. Il sortit encore environ la sixième et la neuvième heure, et il fit la même chose.Et vers la onzième heure, il sortit, et il en trouva d’autres qui étaient sans rien faire, auxquels il dit: Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire?Et ils lui répondirent: Parce que personne ne nous a loués. Et il leur dit: Allez-vous-en aussi à ma vigne, et vous recevrez ce qui sera raisonnable.Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à celui qui avait le soin de ses affaires: Appelle les ouvriers, et leur paie salaire, en commençant depuis les derniers jusqu’aux premiers.Et ceux sur la onzième heure étant venus, ils reçurent chacun un denier.Or, quand les premiers furent venus, ils s’attendaient à recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.Et l’ayant reçu, ils murmuraient contre le père de famille,Disant: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as égalés à nous qui avons supporté la fatigue de jour et la chaleur.Mais il répondit à l’un d’eux et lui dit: Mon ami, je ne te fais point de tort; n’as-tu pas accordé avec moi à un denier ?Prends ce qui est à toi, et t’en va; mais je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est à moi? Ton œil est-il malin de ce que je suis bon?Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.Et Jésus montant à Jérusalem, prit à part sur le chemin ses douze disciples, et leur dit:Nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux Scribes, et ils le condamneront à la mort.Et ils le livreront aux Gentils, pour être exposé à la moquerie, et pour être fouetté et crucifié; mais il ressuscitera le troisième jour.Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de lui avec ses fils, et se prosterna pour lui demander quelque chose.Et il lui dit: Que veux-tu? Elle lui dit: Ordonne que mes deux fils, qui sont ici, soient assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton royaume.Mais Jésus, répondant, leur dit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? Ils lui dirent: Nous le pouvons.Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez baptisés du même baptême dont je serai baptisé; mais d’être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder; cela ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a destiné.Les dix ayant ouï , furent indignés contre ces deux frères.Et Jésus les ayant appelés, dit: Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité.Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur;Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave;Comme le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la rançon de plusieurs.Et comme ils partaient de Jérico, une grande foule le suivit.Et deux aveugles qui étaient assis près du chemin, ayant entendu que Jésus passait, crièrent en disant: Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous.Et le peuple les reprit pour les faire taire; mais ils criaient encore plus fort: Seigneur, Fils de David, aie pitié de nous.Et Jésus, s’arrêtant, les appela et leur dit: Que voulez-vous que je vous fasse?Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux soient ouverts.Et Jésus, étant ému de compassion, toucha leurs yeux, et aussitôt ils virent, et ils le suivirent.Comme ils approchaient de Jérusalem, et qu’ils étaient déjà à Bethphagé, près du mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples,Leur disant: Allez à la bourgade qui est devant vous; vous y trouverez d’abord une ânesse attachée, et ânon avec elle; détachez-les et amenez-les moi.Et si quelqu’un vous dit quelque chose, vous direz que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il les enverra.Or, tout cela se fit afin que ces paroles du prophète fussent accomplies:Dites à la fille de Sion: Voici ton roi qui vient à toi, débonnaire et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug.Les disciples s’en allèrent donc, et firent comme Jésus leur avait ordonné;Et ils amenèrent l’ânesse et l’ânon; et ayant mis leurs vêtements dessus, ils l’y firent asseoir.Alors des gens, en grand nombre, étendaient leurs vêtements par le chemin; et d’autres coupaient des branches d’arbres, et les étendaient par le chemin;Et ceux qui allaient devant, et ceux qui suivaient, criaient, disant: Hosanna au Fils de David! Béni celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les très hauts!Et quand il fut entré dans Jérusalem, toute la ville fut émue, et on disait: Qui est celui-ci?Et le peuple disait: C’est Jésus le prophète, de Nazareth de Galilée.Et Jésus entra dans le temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons.Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière; mais vous en avez fait une caverne de voleurs.Alors des aveugles et des boiteux vinrent à lui dans le temple, et il les guérit.Mais les principaux sacrificateurs et les Scribes, voyant les merveilles qu’il avait faites, et que les enfants criaient dans le temple et disaient: Hosanna au Fils de David! ils en furent fort indignés;Et ils lui dirent: Entends-tu ce que ces disent? Et Jésus leur dit: Oui. N’avez-vous jamais lu : Tu as tiré une parfaite louange de la bouche des enfants et de ceux qui tettent?Et les ayant laissés, il sortit de la ville, et s’en alla à Béthanie, où il passa la nuit.Le matin, comme il retournait à la ville, il eut faim;Et voyant un figuier sur le chemin, il y alla, mais il n’y trouva que des feuilles, et il lui dit: Qu’il ne naisse à jamais aucun fruit de toi; et incontinent le figuier sécha.Les disciples ayant vu cela, s’étonnèrent et dirent: Comment est-ce que ce figuier est devenu sec à l’instant?Jésus, répondant, leur dit: Je vous dis en vérité que si vous aviez la foi, et que vous ne doutassiez point, non-seulement vous feriez ce qui a été fait au figuier; mais aussi si vous disiez à cette montagne: Ote-toi de là, et te jette dans la mer, se ferait.Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez.Quand fut venu dans le temple, les principaux sacrificateurs et les sénateurs du peuple vinrent à lui, comme il enseignait, et lui dirent: Par quelle autorité fais-tu ces choses? Et qui est-ce qui t’a donné cette autorité?Jésus, répondant, leur dit: Je vous ferai aussi une question, et si vous m’y répondez, je vous dirai aussi par quelle autorité je fais ces choses.Le baptême de Jean, d’où venait-il? du ciel ou des hommes? Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes: Si nous disons, du ciel, il nous dira: Pourquoi donc n’y avez-vous pas cru?Et si nous disons, des hommes, nous craignons le peuple; car tous regardent Jean comme un prophète.Ainsi ils répondirent à Jésus: Nous n’en savons rien. Et moi, leur dit-il, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.Mais que vous semble-t-il de ceci. Un homme avait deux fils, et, s’adressant au premier, il dit: fils, va, et travaille aujourd’hui dans ma vigne.Mais il répondit: Je n’y veux point ; cependant, s’étant repenti ensuite, il y alla.Puis il vint à l’autre, et lui dit la même chose. Celui-ci répondit: J’y , Seigneur; mais il n’y alla pas.Lequel des deux fit la volonté de père? Ils lui dirent: C’est le premier. Jésus leur dit: Je vous dis en vérité, que les péagers et les femmes de mauvaise vie vous devancent au royaume de Dieu.Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous ne l’avez point cru; mais les péagers et les femmes de mauvaise vie l’ont cru; et vous, ayant vu , vous ne vous êtes point repentis ensuite pour le croire.Ecoutez une autre similitude: Il y avait un père de famille qui planta une vigne; il l’environna d’une haie, il y creusa un pressoir et il y bâtit une tour, puis il la loua à des vignerons, et s’en alla faire un voyage.La saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir les fruits .Mais les vignerons s’étant saisis des serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et en lapidèrent un autre.Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.Enfin il envoya vers eux son fils, disant: Ils auront du respect pour mon fils.Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux: C’est ici l’héritier; venez, tuons-le, et nous saisissons de son héritage.Et, l’ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent.Quand donc le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons?Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces méchants et il louera sa vigne à d’autres vignerons qui lui en rendront les fruits en leur saison.Et Jésus leur dit: N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux?C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits.Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé; et celui sur qui elle tombera sera écrasé.Et quand les principaux sacrificateurs et les Pharisiens eurent entendu ces similitudes, ils reconnurent qu’il parlait d’eux.Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignirent le peuple, parce qu’il regardait comme un prophète.Jésus, prenant la parole, continua à leur parler en paraboles et leur dit:Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils;Et il envoya ses serviteurs pour appeler ceux qui avaient été invités aux noces; mais ils n’y voulurent point venir.Il envoya encore d’autres serviteurs avec cet ordre: Dites à ceux qui ont été invités: J’ai fait préparer mon dîner; mes taureaux et mes bêtes grasses sont tués, et tout est prêt; venez aux noces.Mais eux, n’en tenant compte, s’en allèrent, l’un à sa métairie, et l’autre à son trafic.Et les autres prirent ses serviteurs, et les outragèrent, et les tuèrent.Le roi, l’ayant appris, se mit en colère, et y ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers et brûla leur ville.Alors il dit à ses serviteurs: Le festin des noces est prêt, mais ceux qui y étaient invités n’en étaient pas dignes.Allez donc dans les carrefours des chemins, et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez.Et ses serviteurs étant allés dans les chemins, assemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, tant mauvais que bons, en sorte que la salle de noces fut remplie de gens qui étaient à table.Et le roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut un homme qui n’avait pas un habit de noces.Et il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Et il eut la bouche fermée.Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.Car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.Alors les Pharisiens s’étant retirés, consultèrent pour le surprendre dans ses discours.Et ils lui envoyèrent de leurs disciples, avec des Hérodiens, qui lui dirent: Maître, nous savons que tu es sincère, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans avoir égard à qui que ce soit; car tu ne regardes point l’apparence des hommes.Dis-nous donc ce qui te semble : Est-il permis de payer le tribut à César, ou non?Mais Jésus, connaissant leur malice, leur dit: Hypocrites, pourquoi me tentez-vous?Montrez-moi la monnaie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier.Et il leur dit: De qui est cette image et cette inscription?Ils lui dirent: De César. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu.Et ayant entendu , ils l’admirèrent; et le laissant, ils s’en allèrent.Ce jour-là les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à , et lui firent cette question:Maître, Moïse a dit: Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère.Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s’étant marié, mourut; et n’ayant point eu d’enfants, il laissa sa femme à son frère.De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième.Or, après eux tous la femme mourut aussi.Duquel donc des sept sera-t-elle femme dans la résurrection? Car tous les l’ont eue.Mais Jésus, répondant, leur dit: Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu.Car après la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris; mais ils seront comme les anges de Dieu qui sont dans le ciel.Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit:Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts; mais des vivants.Et le peuple, entendant , admirait sa doctrine.Les Pharisiens, ayant appris qu’il avait fermé la bouche aux Sadducéens, ils s’assemblèrent.Et l’un d’entre eux, qui était docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit:Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?Jésus lui dit: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.C’est là le premier et le grand commandement.Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.Toute la loi et les prophètes se rapportent à ces deux commandements.Et les Pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea,Et leur dit: Que vous semble-t-il du Christ? De qui doit-il être fils? Ils lui répondirent: De David.Et il leur dit: Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant:Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour te servir de marchepied?Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils?Et personne ne put lui répondre un mot; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger.Alors Jésus parla au peuple et à ses disciples,Et leur dit: Les Scribes et les Pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse.Observez donc et faites tout ce qu’ils vous diront d’observer; mais ne faites pas comme ils font, parce qu’ils disent et ne font pas.Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes; mais ils ne voudraient pas les remuer du doigt.Et ils font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient; car ils portent de larges phylactères, et ils ont de plus longues franges à leurs habits.Ils aiment à avoir les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues,Et à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes, maître, maître.Mais vous, ne vous faites point appeler maître; car vous n’avez qu’un Maître, qui est le Christ; et pour vous, vous êtes tous frères.Et n’appelez personne sur la terre père; car vous n’avez qu’un seul Père, , celui qui dans les cieux.Et ne vous faites point appeler docteurs; car vous n’avez qu’un seul Docteur, qui est le Christ.Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur.Car quiconque s’élèvera sera abaissé; et quiconque s’abaissera sera élevé.Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez point, et vous n’y laissez point entrer ceux qui voudraient y entrer.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous dévorez les maisons des veuves, en affectant de faire de longues prières; à cause de cela vous serez punis d’autant plus sévèrement.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et quand il l’est devenu, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous.Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites: Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est obligé .Insensés et aveugles! car lequel est le plus considérable, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré?Et si quelqu’un, -, jure par l’autel, cela n’est rien; mais celui qui aura juré par le don qui est sur l’autel, est obligé .Insensés et aveugles! car lequel est le plus grand, le don, ou l’autel qui rend ce don sacré?Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par ce qui est dessus;Et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite;Et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par celui qui est assis dessus.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont là les choses qu’il fallait faire, sans néanmoins omettre les autres.Conducteurs aveugles, qui coulez un moucheron et qui avalez un chameau.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, pendant qu’au dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance.Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que ce qui est dehors devienne aussi net.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture.De même aussi, au dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous bâtissez les tombeaux des prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes;Et vous dites: Si nous eussions été du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes.Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes.Vous aussi, vous achevez de combler la mesure de vos pères.Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le jugement de la géhenne?C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns; vous ferez fouetter les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville;Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel.Je vous dis en vérité, que toutes ces choses viendront sur cette génération.Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes; et vous ne l’avez pas voulu!Voici, votre demeure va devenir déserte.Car je vous dis que désormais vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez: Béni celui qui vient au nom du Seigneur.Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple.Et Jésus leur dit: Ne voyez-vous pas tout cela? Je vous dis en vérité, qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent: Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde.Et Jésus, répondant, leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise.Car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le Christ; et ils séduiront beaucoup de gens.Vous entendrez parler de guerres et le bruits de guerres; prenez garde de ne vous pas troubler; car il faut que toutes ces choses arrivent; mais ce ne sera pas encore la fin.Car une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux.Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs.Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres.Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens.Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira.Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé.Et cet évangile du royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations; et alors la fin arrivera.Quand donc vous verrez dans le lieu saint l’abomination qui cause la désolation, et dont le prophète Daniel a parlé; (que celui qui le lit y fasse attention;)Alors que ceux qui seront dans la Judée s’enfuient aux montagnes;Que celui qui sera au haut de la maison ne descende point pour s’arrêtera à emporter quoi que ce soit de sa maison;Et que celui qui est aux champs ne retourne point en arrière pour emporter ses habits.Malheur aux femmes qui seront enceintes, et à celles qui allaiteront en ces jours-là!Priez que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat;Car il y aura une grande affliction; telle que depuis le commencement du monde jusqu’à présent il n’y en a point eu, et qu’il n’y en aura jamais de semblable.Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, personne n’échapperait; mais ils seront abrégés à cause des élus.Alors si quelqu’un vous dit: Le Christ est ici, ou: Il est là; ne le croyez point.Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus même, s’il était possible.Voilà, je vous l’ai prédit.Si donc on vous dit: Le voici dans le désert; n’y allez point: Le voici dans des lieux retirés; ne le croyez point.Car, comme un éclair sort de l’Orient et se fait voir jusqu’à l’Occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme.Car où sera le corps mort, les aigles s’y assembleront.Et aussitôt après l’affliction de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire;Il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout.Apprenez ceci par la similitude du figuier: Quand ses branches commencent à être tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche.Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que est proche et à la porte.Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point que toutes ces choses n’arrivent.Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul.Mais comme il en était dans les jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme;Car, comme dans les jours avant le déluge mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche;Et qu’ils ne pensèrent au déluge que lorsqu’il vint et qu’il les emporta tous; il en sera aussi de même à l’avènement du Fils de l’homme.Alors, de deux qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé;De deux qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée.Veillez donc; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur doit venir.Vous savez que si un père de famille était averti à quelle veille un larron doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas.Qui est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture dans le temps ?Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi quand il arrivera.Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens.Mais si c’est un méchant serviteur, qui dise en lui-même: Mon maître tarde à venir;Et qu’il se mette à battre ses compagnons de service, et à manger et à boire avec des ivrognes;Le maître de ce serviteur-là viendra le jour qu’il ne l’attend pas, et à l’heure qu’il ne sait pas;Et il le séparera, et il lui donnera sa portion avec les hypocrites: c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent au-devant de l’époux.Or, il y en avait cinq d’entre elles sages, et cinq folles.Celles qui folles, en prenant leurs lampes, n’avaient point pris d’huile avec elles.Mais les sages avaient pris de l’huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lampes.Et comme l’époux tardait à venir, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.Et sur le minuit on entendit crier: Voici l’époux qui vient, sortez au-devant de lui.Alors ces vierges se levèrent toutes et préparèrent leurs lampes.Et les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.Mais les sages répondirent: , de peur que nous n’en ayons pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et en achetez pour vous.Mais pendant qu’elles en allaient acheter, l’époux vint; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée.Après cela, les autres vierges vinrent aussi et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!Mais il leur répondit: Je vous dis en vérité, que je ne vous connais point.Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure à laquelle le Fils de l’homme viendra.Car il en comme d’un homme qui, s’en allant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens.Et il donna cinq talents à l’un, à l’autre deux, et à l’autre un; à chacun selon ses forces; et il partit aussitôt.Or, celui qui avait reçu cinq talents s’en alla et en trafiqua; et il gagna cinq autres talents.De même, celui qui en deux en gagna deux autres.Mais celui qui n’en avait reçu qu’un s’en alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître.Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et il leur fit rendre compte.Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit: Seigneur, tu m’avais remis cinq talents; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus.Et son maître lui dit: Cela va bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.Et celui qui avait reçu deux talents, vint et dit: Seigneur, tu m’avais remis deux talents; en voici deux autres que j’ai gagnés de plus.Et son maître lui dit: Cela va bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent, vint et dit: Seigneur, je savais que tu étais un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui recueilles où tu n’as pas répandu;C’est pourquoi, craignant, je suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre; voici, tu as ce qui est à toi.Et son maître lui répondit: Méchant et paresseux serviteur, tu savais que je moissonnais où je n’ai pas semé, et que je recueillais où je n’ai pas répandu;Il te fallait donc donner mon argent aux banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec l’intérêt.Otez-lui donc le talent, et le donnez à celui qui a dix talents.Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage; mais à celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a.Jetez donc le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.Or, quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les saints anges, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire.Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs.Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la création du monde;Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli;J’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous m’êtes venus voir.Alors les justes lui répondront: Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire?Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli; ou nu, et que nous t’avons vêtu?Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir?Et le roi, répondant, leur dira: Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites.Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits, et dans le feu éternel, qui est préparé au Diable et à ses anges;Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire;J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; nu, et vous ne m’avez pas vêtu; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.Et ceux-là lui répondront aussi: Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté?Et il leur répondra: Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez pas fait .Et ceux-ci s’en iront aux peines éternelles; mais les justes à la vie éternelle.Quand Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples:Vous savez que la Pâque se fera dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.Alors les principaux sacrificateurs, les scribes et les sénateurs du peuple s’assemblèrent dans la salle du souverain sacrificateur nommé Caïphe,Et délibérèrent ensemble de se saisir de Jésus par adresse et de le faire mourir.Mais ils disaient: Il ne faut pas que ce soit pendant la fête, de peur qu’il ne se fasse quelque tumulte parmi le peuple.Et Jésus étant à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux,Une femme était venue vers lui, ayant un vase d’albâtre d’un parfum de grand prix, et elle le lui avait répandu sur la tête lorsqu’il était à table.Et ses disciples, voyant cela, en furent indignés et dirent: A quoi sert cette perte?Car on pouvait vendre bien cher ce parfum, et en donner aux pauvres.Mais Jésus, connaissant cela, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? car elle a fait une bonne action à mon égard;Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; mais vous ne m’aurez pas toujours;Et si elle a répandu ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture.Je vous dis en vérité, que dans tous les endroits du monde où cet évangile sera prêché, ce qu’elle a fait sera aussi raconté en mémoire d’elle.Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, s’en alla vers les principaux sacrificateurs,Et leur dit: Que voulez-vous me donner et je vous le livrerai? Et ils convinrent de lui donner trente pièces d’argent.Et depuis ce temps-là il cherchait une occasion propre pour le livrer.Or, le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent à Jésus et lui dirent: Où veux-tu que nous préparions pour manger la Pâque?Et il leur répondit: Allez dans la ville chez un tel et lui dites: Le Maître dit: Mon temps est proche; je ferai la Pâque chez toi avec mes disciples.Et les disciples firent comme Jésus leur avait ordonné, et préparèrent la Pâque.Quand le soir fut venu, il se mit à table avec les douze .Et comme ils mangeaient, il dit: Je vous dis en vérité que l’un de vous me trahira.Et ils furent fort affligés, et chacun d’eux se mit à lui dire: Seigneur, est-ce moi?Mais il répondit: Celui qui met la main dans le plat avec moi, celui qui me trahira.Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon ce qui a été écrit de lui; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est trahi; il eût mieux valu pour cet homme-là de n’être jamais né.Et Judas, qui le trahissait, répondit: Maître, est-ce moi? lui dit: Tu l’as dit.Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps.Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, disant: Buvez-en tous;Car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, lequel est répandu pour plusieurs, en rémission des péchés.Or, je vous dis que désormais je ne boirai point de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour auquel je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils sortirent pour aller à la montagne des Oliviers.Alors Jésus leur dit: Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.Mais après que je serai ressuscité, j’irai devant vous en Galilée.Et Pierre, prenant la parole, lui dit: Quand même tous se scandaliseraient en toi, je ne serai jamais scandalisé.Jésus lui dit: Je te dis en vérité, que cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois.Pierre lui dit: Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous les disciples dirent la même chose.Alors Jésus s’en alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané; et il dit à ses disciples: Asseyez-vous ici pendant que je m’en irai là pour prier.Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être fort triste et dans une amère douleur.Et il leur dit: Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort; demeurez ici et veillez avec moi.Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant: Mon Père, que cette coupe passe loin de moi, s’il est possible! Toutefois, non comme je le voudrais, mais comme tu le veux.Puis il vint vers ses disciples et les trouva endormis; et il dit à Pierre: Est-il possible que vous n’ayez pu veiller une heure avec moi?Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation; car l’esprit prompt, mais la chair faible.Il s’en alla encore pour la seconde fois et pria, disant: Mon père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite.Et revenant il les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis.Et les ayant laissés, il s’en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles.Alors il vint vers ses disciples et leur dit: Vous dormez encore et vous vous reposez? Voici, l’heure est venue, et le Fils de l’homme va être livré entre les mains des méchants.Levez-vous, allons; voici, celui qui me trahit s’approche.Et comme il parlait encore, voici Judas, l’un des douze, qui vint, et avec lui une grande troupe d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs et des sénateurs du peuple.Et celui qui le trahissait leur avait donné ce signal: Celui que je baiserai, c’est lui, saisissez-le.Et aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit: Maître, je te salue; et il le baisa.Jésus lui dit: Mon ami, pour quel sujet es-tu ici? Alors ils s’approchèrent, et jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent.En même temps un de ceux qui avec Jésus, portant la main à l’épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta une oreille.Alors Jésus lui dit: Remets ton épée dans le fourreau; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée.Penses-tu que je ne pusse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait aussitôt plus de douze légions d’anges?Comment donc s’accompliraient les Ecritures qu’il faut que arrive ainsi?En même temps, Jésus dit à cette troupe: Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand pour me prendre; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi.Mais tout ceci est arrivé, afin que ce qui est écrit dans les prophètes fût accompli. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.Mais ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le souverain sacrificateur, où les scribes et les sénateurs étaient assemblés.Et Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du souverain sacrificateur, et, y étant entré, il s’assit avec les officiers pour voir quelle en serait la fin.Or, les principaux sacrificateurs, et les sénateurs, et tout le conseil cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, pour le faire mourir.Mais ils n’en trouvaient point, et bien que plusieurs faux témoins se fussent présentés, ils n’en trouvaient point . Enfin deux faux témoins s’approchèrent,Qui dirent: Cet homme a dit: Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir dans trois jours.Alors le souverain sacrificateur se leva et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi?Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu?Jésus lui répondit: Tu l’as dit; et même je vous dis que vous verrez ci-après le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance , et venant sur les nuées du ciel.Alors le souverain sacrificateur déchira ses habits, disant: Il a blasphémé; qu’avons-nous plus besoin de témoins? Vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble?Ils répondirent: Il a mérité la mort.Alors ils lui crachèrent au visage, et ils lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons,Disant: Christ, devine qui est celui qui t’a frappé?Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour; et une servante s’approcha de lui, et lui dit: Tu étais aussi avec Jésus le Galiléen.Et il nia devant tous, disant: Je ne sais ce que tu dis.Et comme il sortit au vestibule, une autre le vit, et dit à ceux qui là: Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth.Et il nia encore avec serment, : Je ne connais point cet homme-là.Et un peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre: Assurément tu es aussi de ces gens-là; car ton langage te fait connaître.Alors il se mit à faire des imprécations contre soi-même et à jurer, : Je ne connais point cet homme-là; et incontinent le coq chanta.Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus qui lui avait dit: Avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les sénateurs du peuple tinrent conseil pour faire mourir .Et l’ayant fait lier, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Ponce-Pilate, gouverneur.Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux sénateurs,Disant: J’ai péché en trahissant le sang innocent. Mais ils dirent: Que nous importe? tu y pourvoiras.Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en alla, et s’étrangla.Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent: Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor ; car c’est le prix du sang.Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers.C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le champ du sang.Alors s’accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète: Ils ont pris trente pièces d’argent, le prix de celui qui a été apprécié, et que les enfants d’Israël ont mis à prix;Et ils les ont données pour le champ d’un potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.Or, Jésus parut devant le gouverneur, et le gouverneur l’interrogea, disant: Es-tu le roi des Juifs? Et Jésus lui dit: Tu le dis.Et comme il était accusé par les principaux sacrificateurs et les sénateurs, il ne répondait rien.Alors Pilate lui dit: N’entends-tu pas combien de choses ils déposent contre toi?Mais il ne lui répondit quoi que ce soit; de sorte que le gouverneur en était fort surpris.Or, le gouverneur avait accoutumé à chaque fête , de relâcher au peuple celui des prisonniers qu’ils voulaient.Et il y avait alors un prisonnier insigne, nommé Barabbas.Comme ils étaient donc assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qu’on appelle Christ?Car il savait bien que c’était par envie qu’ils l’avaient livré.Et pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire: N’aie rien à faire avec cet homme de bien; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe à son sujet.Alors les principaux sacrificateurs et les sénateurs persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.Et le gouverneur, prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Et ils dirent: Barabbas.Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Christ? Tous lui dirent: Qu’il soit crucifié.Et le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Alors ils crièrent encore plus fort: Qu’il soit crucifié.Pilate donc, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte s’augmentait de plus en plus, prit de l’eau et lava les mains devant le peuple, disant: Je suis innocent du sang de ce juste; c’est à vous d’y penser.Et tout le peuple répondit: Que son sang sur nous et sur nos enfants.Alors il leur relâcha Barabbas; et après avoir fait fouetter Jésus, il le leur livra pour être crucifié.Et les soldats du gouverneur amenèrent Jésus au prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la compagnie .Et l’ayant dépouillé, ils le revêtirent d’un manteau d’écarlate.Puis ayant fait une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, et ils lui mirent un roseau à la droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en disant: Je te salue, roi des juifs.Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau, et ils lui en donnaient des coups sur la tête.Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau et lui remirent ses habits, et ils l’emmenèrent pour le crucifier.Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Sirène, nommé Simon, qu’ils contraignirent de porter la croix de Jésus.Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire la place du crâne,Ils lui présentèrent à boire du vinaigre mêlé avec du fiel; mais quand il en eut goûté, il n’en voulut pas boire.Et après l’avoir crucifié ils partagèrent ses habits, en jetant le sort; afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplît: Ils se sont partagé mes habits, et ils ont jeté le sort sur ma robe.Et s’étant assis, ils le gardaient là.Ils mirent aussi au-dessus de sa tête cet écriteau, pour marquer le sujet de ; CELUI-CI EST JESUS, LE ROI DES JUIFS.On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, branlant la tête,Et disant: Toi, qui détruis le temple, et qui rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.De même aussi, les principaux sacrificateurs, avec les Scribes et les sénateurs, disaient en se moquant:Il a sauvé les autres, et il ne se peut sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui.Il se confie en Dieu, que le délivre maintenant, s’il lui est agréable; car il a dit: Je suis le Fils de Dieu.Les brigands qui étaient crucifiés avec lui, lui faisaient les mêmes reproches.Or depuis la sixième heure il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à la neuvième heure.Et environ la neuvième heure, Jésus s’écria à haute voix, disant: Eli, Eli, lamina sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, ayant ouï cela, disaient: Il appelle Elie.Et aussitôt quelqu’un d’entre eux courut, et prit une éponge, et l’ayant remplie de vinaigre, il la mit au bout d’une canne, et lui en donna à boire.Et les autres disaient: Attendez, voyons si Elie viendra le délivrer.Et Jésus ayant encore crié à haute voix, rendit l’esprit.En même temps le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, des rochers se fendirent;Des sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent;Et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes.Et le centenier et ceux qui gardaient Jésus avec lui, ayant vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, furent fort effrayés, et dirent: Véritablement, cet homme était le Fils de Dieu.Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant;Entre lesquelles étaient Marie Magdeleine, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée.Et le soir étant venu, un homme riche, nommé Joseph, qui était d’Arimathée, et qui avait aussi été disciple de Jésus,Vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus; et Pilate commanda qu’on le donnât.Ainsi Joseph prit le corps et l’enveloppa dans un linceul blanc,Et le mit dans son sépulcre, qui était neuf et qu’il avait fait tailler - dans le roc; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla.Et Marie Magdeleine et l’autre Marie étaient là assises vis-à-vis du sépulcre.Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation , les principaux sacrificateurs et les Pharisiens allèrent ensemble vers Pilate,Et lui dirent: Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait: Je ressusciterai dans trois jours.Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière séduction serait pire que la première.Pilate leur dit: Vous avez la garde; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez.Ils s’en allèrent donc, et ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant des gardes.Après que le sabbat fut passé, comme le premier jour de la semaine commençait à luire, Marie Magdeleine et l’autre Marie vinrent pour voir le sépulcre.Et il se fit un grand tremblement de terre, car un ange du Seigneur descendit du ciel, et vint rouler la pierre de devant l’entrée , et s’assit dessus.Son visage était comme un éclair, et son vêtement était blanc comme la neige.Et de la frayeur que les gardes en eurent, ils furent tout émus, et ils devinrent comme morts.Mais l’ange, prenant la parole, dit aux femmes: Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché;Et allez-vous-en promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts; et voilà qu’il s’en va devant vous en Galilée; vous le verrez là; je vous l’ai dit.Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à ses disciples.Mais comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, et qui leur dit: Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds et l’adorèrent.Alors Jésus leur dit: Ne craignez point; allez et dites à mes frères de se rendre en Galilée, et que c’est là qu’ils me verront.Quand elles furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé.Alors ils s’assemblèrent avec les sénateurs et, après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats,Et ils dirent: Dites: Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé pendant que nous dormions;Et si ceci vient à la connaissance du gouverneur, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine.Et ayant pris l’argent, firent comme ils avaient été instruits; et ce bruit a été divulgué parmi les Juifs, jusqu’à aujourd’hui.Mais les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait ordonné .Et quand ils le virent, ils l’adorèrent, même ceux qui avaient douté.Et Jésus s’approchant, leur parla et leur dit: Toute puissance m’est donnée dans le ciel et sur la terre;Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit;Et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé; et voici, je suis toujours avec vous jusqu’à la fin du monde. Amen!Le commencement de l’évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu,Conformément à ce qui est écrit dans les prophètes: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi;La voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur; aplanissez ses sentiers.Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.Et toute la Judée et ceux de Jérusalem allaient à lui, et ils étaient tous baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant leurs péchés.Jean était vêtu de poils de chameau, il une ceinture de cuir autour de ses reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.Et il prêchait en disant: Il en vient un après moi, qui est plus puissant que moi, et dont je ne suis pas digne, en me baissant, de délier la courroie des souliers.Il est vrai que je vous ai baptisés d’eau; mais il vous baptisera du Saint-Esprit.Il arriva, en ce temps-là, que Jésus vint de Nazareth, de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.Et comme sortait de l’eau, vit tout d’un coup les cieux se fendre et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe.Et on entendit une voix qui venait des cieux et qui dit: Tu es mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.Et incontinent l’Esprit le poussa au désert.Et il fut là au désert quarante jours étant tenté par Satan; et il était parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du règne de Dieu,Et disant: Le temps est accompli, et le règne de Dieu approche. Amendez-vous et croyez à l’évangile.Et comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère qui jetaient leurs filets dans la mer; car ils étaient pêcheurs.Alors Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.Et de là passant un peu plus loin, il vit dans une barque Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère qui raccommodaient leurs filets.Au même instant il les appela; et eux, laissant Zébédée leur père dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent.Ensuite ils entrèrent à Capernaüm; et étant d’abord entré dans la synagogue le jour du sabbat, il y enseignait.Et ils étaient étonnés de sa doctrine; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les Scribes.Or, il se trouva dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit immonde, qui s’écria,Et dit: Ah! qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus Nazarien? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais qui tu es; le Saint de Dieu.Mais Jésus, le menaçant, lui dit: Tais-toi, et sors de lui.Alors l’esprit immonde, l’agitant avec violence et jetant un cri, sortit de lui.Et ils furent tous étonnés, de sorte qu’ils se demandaient entre eux: Qu’est-ce que ceci? Quelle est cette nouvelle doctrine, qu’il commande avec autorité même aux esprits immondes, et qu’ils lui obéissent?Et sa réputation se répandit incontinent par toute la contrée des environs de la Galilée.Aussitôt après, étant sortis de la synagogue, ils vinrent avec Jacques et Jean dans la maison de Simon et d’André.Or, la belle-mère de Simon était au lit, malade de la fièvre; et d’abord ils lui parlèrent d’elle.Alors s’approchant, il la fit lever en la prenant par la main; et au même instant la fièvre la quitta et elle les servit.Et le soir étant venu, après le coucher du soleil, ils lui amenèrent tous ceux qui étaient malades, et les démoniaques.Et toute la ville était assemblée à la porte .Et il guérit plusieurs malades de diverses maladies, et chassa plusieurs démons, ne permettant pas de dire qu’ils le connaissaient.Le lendemain matin, comme il faisait encore fort obscur, s’étant levé, il sortit et s’en alla dans un lieu écarté, et il y priait.Et Simon, et ceux qui avec lui le suivirent.Et l’ayant trouvé, ils lui dirent: Tous te cherchent.Et il leur dit: Allons-nous-en aux bourgs des environs, afin que j’y prêche aussi, car c’est pour cela que je suis venu.Et il prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons.Et un lépreux vint à lui, qui, s’étant jeté à genoux, le pria et lui dit: Si tu veux, tu peux me nettoyer.Et Jésus, ému de compassion, étendit la main, et le toucha, et lui dit: Je le veux, sois nettoyé.Et dès qu’il eut dit cela, la lèpre quitta aussitôt , et il fut nettoyé.Et Jésus lui ayant défendu sévèrement , le renvoya incontinent.Et il lui dit: Garde toi d’en rien dire à personne; mais va-t’en et montre-toi au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a commandé, afin que cela leur serve de témoignage.Mais , étant sorti, se mit à publier hautement la chose et à la divulguer, en sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans la ville; mais il se tenait dehors dans des lieux écartés, et de toutes parts on venait à lui.Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm, et on ouï dire qu’il était dans la maison.Et aussitôt tant de gens s’y assemblèrent, que l’espace qui était devant la porte ne les pouvait contenir; et il leur annonçait la parole .Alors il vint à lui des gens qui lui présentèrent un paralytique, porté par quatre .Mais ne pouvant approcher de lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit où il était, et l’ayant percé, ils descendirent le lit où le paralytique était couché.Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: fils, tes péchés te sont pardonnés.Et quelques Scribes, qui étaient là assis, raisonnaient ainsi en eux-mêmes:Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul?Et Jésus, ayant connu d’abord, par son esprit, qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit: Pourquoi avez-vous ces pensées dans vos cœurs?Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique: Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire: Lève-toi, et emporte ton lit, et marche?Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre l’autorité de pardonner les péchés, il dit au paralytique:Je te dis: Lève-toi, et emporte ton lit, et t’en va en ta maison.Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant: Nous ne vîmes jamais rien de pareil.Alors Jésus retourna du côté de la mer; et tout le peuple venait à lui, et il les enseignait.Et en passant, il vit Lévi, d’Alphée, assis au bureau des impôts; et il lui dit: Suis-moi. Et lui, s’étant levé, le suivit.Jésus étant à table dans la maison , plusieurs péagers et gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec Jésus et ses disciples; car il y en avait beaucoup qui l’avaient suivi.Et les Scribes et les Pharisiens, voyant qu’il mangeait avec des péagers et des gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples: Pourquoi votre Maître mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie?Et Jésus, ayant ouï , leur dit: Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ce sont ceux qui se portent mal; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs.Or, les disciples de Jean et des Pharisiens jeûnaient souvent; et ils vinrent et lui dirent: D’où vient que les disciples de Jean et des Pharisiens jeûnent, et que tes disciples ne jeûnent point?Et Jésus leur dit: Les amis de l’époux peuvent-ils jeûner pendant que l’époux est avec eux? Tout le temps qu’ils ont l’époux avec eux, ils ne peuvent jeûner.Mais les jours viendront que l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront.Personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieux habit; autrement la pièce de drap neuf, qui aurait été mise, emporterait une pièce du vieux drap et la déchirure en serait pire.De même, personne ne met le vin nouveau dans de vieux vaisseaux; autrement le vin nouveau rompt les vaisseaux, et le vin se répand, et les vaisseaux se perdent; mais le vin nouveau doit être mis dans des vaisseaux neufs.Et il arriva, comme il passait par les blés un jour de sabbat, que ses disciples, en marchant, se mirent à arracher des épis.Et les Pharisiens lui dirent: Regarde, pourquoi font-ils ce qui n’est pas permis dans les jours de sabbat?Mais il leur dit: N’avez-vous jamais lu ce que fit David, quand il fut dans la nécessité et qu’il eut faim, lui et ceux qui avec lui?Comment il entra dans la maison de Dieu, du temps d’Abiathar, souverain sacrificateur, et mangea les pains de proposition, qu’il n’était permis de manger qu’aux sacrificateurs, et en donna même à ceux qui avec lui?Puis il leur dit: Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat.Jésus entra une autre fois dans la synagogue, et il y avait là un homme qui avait une main sèche.Et ils l’observaient, s’il le guérirait au jour du sabbat, afin de l’accuser.Alors il dit à l’homme qui avait la main sèche: Lève-toi et tiens-toi là au milieu.Puis il leur dit: Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal? de sauver une personne ou de la laisser périr? Et ils se turentAlors les regardant tous avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à homme: Etends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre.Alors les Pharisiens, étant sortis, tinrent d’abord conseil avec les Hérodiens contre lui, pour le faire périr.Alors Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée,De Jérusalem, de l’Idumée et de delà le Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu’il faisait, vinrent à lui en grand nombre.Et il dit à ses disciples qu’il y eût une petite barque prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu’elle ne le pressât trop.Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui étaient affligés , se jetaient sur lui pour le toucher.Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui, et s’écriaient: Tu es le Fils de Dieu!Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître.Il monta ensuite sur une montagne, et appela ceux qu’il jugea à propos, et ils vinrent à lui.Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher,Et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons.Le premier fut Simon, à qui il donna le nom de Pierre;Puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire enfants du tonnerre;Et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Cananite,Et Judas Iscariot, qui fut celui qui le trahit.Puis ils retournèrent à la maison; et une multitude s’y assembla encore, de sorte qu’ils ne pouvaient pas même prendre leur repas.Et quand ses parents eurent appris , ils sortirent pour le prendre; car on disait qu’il tombait en défaillance.Et les Scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient: Il de Béelzébul, et il chasse les démons par le prince des démons.Mais Jésus, les ayant appelés, leur dit par des similitudes: Comment Satan peut-il chasser Satan?Car si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume-là ne saurait subsister;Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison-là ne saurait subsister;De même, si Satan s’élève contre lui-même et est divisé, il ne peut subsister; mais il est près de sa fin.Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller son bien, s’il n’a auparavant lié cet homme fort; et alors il pillera sa maison.Je vous dis en vérité, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, et de blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé;Mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il n’en obtiendra jamais le pardon; mais il sera sujet à une condamnation éternelle.
, parce qu’ils disaient: Il est possédé d’un esprit immonde.Ses frères et sa mère arrivèrent donc, et se tenant dehors, ils l’envoyèrent appeler; et la multitude était assise autour de lui.Et on lui dit: Voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui te demandent.Mais il répondit: Qui est ma mère, ou qui sont mes frères?Et jetant les yeux sur ceux qui étaient autour de lui, il dit: Voici ma mère et mes frères.Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère.Jésus se mit encore à enseigner près de la mer, et une grande multitude s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque où il s’assit, et tout le peuple était à terre sur le rivage.Il leur enseignait beaucoup de choses par des similitudes, et il leur disait dans ses instructions:Ecoutez: un semeur s’en alla pour semer;Et il arriva qu’en semant, une partie tomba le long du chemin, et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute;Une autre partie tomba sur des endroits pierreux, où elle avait peu de terre; et elle leva d’abord, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre;mais quand le soleil fut levé, elle fut brûlée, et parce qu’elle n’avait pas de racine, elle sécha;Une autre partie tomba parmi les épines; et les épines crûrent et l’étouffèrent, et elle ne rapporta point de fruit;Et une autre partie tomba dans une bonne terre et rendit du fruit, qui monta et crût, en sorte qu’un en rapporta trente, un autre soixante, et un autre cent.Et il leur dit: Que celui qui a des oreilles pour ouïr, entende.Et quand il fut en particulier, ceux qui autour de lui, avec les douze , l’interrogèrent touchant cette parabole.Et il leur dit: Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu, mais pour ceux qui sont de dehors, tout se traite par des paraboles;De sorte qu’en voyant, ils voient et n’aperçoivent point; et qu’en entendant, ils entendent et ne comprennent point; de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés.Et il leur dit: N’entendez-vous pas cette similitude? Et comment entendrez-vous les autres?Le semeur, sème la Parole;Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux en qui la Parole est semée; mais aussitôt qu’ils l’ont ouïe, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs;De même, ceux qui reçoivent la semence dans des endroits pierreux, sont ceux qui, ayant ouï la Parole, la reçoivent d’abord avec joie;Mais ils n’ont point de racine en eux-mêmes, et ils ne sont que pour un temps, de sorte que l’affliction ou la persécution survenant pour la Parole, ils sont aussitôt scandalisés.Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui, , écoutent la Parole;Mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse;Mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent, et qui portent du fruit, un trente, un autre soixante, et un autre cent.Il leur disait encore: Apporte-t-on une chandelle pour la mettre sous un boisseau, ou sous un lit? N’est-ce pas pour la mettre sur un chandelier?Car il n’y a rien de secret qui ne doive être manifesté, et il n’y a rien de caché qui ne doive venir en évidence.Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.Il leur dit encore: Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera de la même mesure dont vous aurez mesuré, et on y ajoutera encore davantage pour vous qui écoutez.Car on donnera à celui qui a; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a.Il dit encore: Il en est du royaume de Dieu comme si un homme avait jeté de la semence en terre;Soit qu’il dorme ou qu’il se lève, la nuit ou le jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment.Car la terre produit d’elle-même, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, et puis le grain tout formé dans l’épi.Et quand le fruit est dans sa maturité, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est prête.Il disait encore: A quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle similitude le représenterons-nous?
comme du grain de moutarde, lequel, lorsqu’on le sème, est la plus petite de toutes les semences en terre;Mais après qu’on l’a semé, il monte et devient plus grand que tous les légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent demeurer sous son ombre.Il leur annonçait ainsi la Parole par plusieurs similitudes de cette sorte, selon qu’ils étaient capables de l’entendre.Et il ne leur parlait point sans similitude; mais lorsqu’il était en particulier, il expliquait tout à ses disciples.Ce jour-là, quand le soir fut venu, il leur dit: Passons de l’autre côté de l’eau.Et après avoir renvoyé le peuple, ils emmenèrent avec eux dans la barque où il était, et il y avait aussi d’autres petites barques qui l’accompagnaient.Alors un grand tourbillon de vent s’éleva, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir.Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller; et ils le réveillèrent et lui dirent: Maître, ne te soucies-tu point que nous périssions?Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer: Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme.Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous peur? Comment n’avez-vous point de foi?Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre: Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent?Ils arrivèrent de l’autre côté de la mer, dans la contrée des Gadaréniens.Et aussitôt que fut descendu de la barque, un homme qui était possédé d’un esprit immonde, des sépulcres et vint au-devant de lui.Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne le pouvait tenir lié, pas même avec des chaînes;Car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers; et personne ne le pouvait dompter.Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres.Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui.Et il dit, criant à haute voix: Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très haut? Je te conjure par Dieu de ne me point tourmenter.Car lui disait: Esprit immonde, sors de cet homme.Et lui demanda: Comment t’appelles-tu? Et il répondit: Je m’appelle Légion; car nous sommes plusieurs.Et il le priait fort de ne le pas envoyer hors de cette contrée.Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait.Et tous ces démons le priaient en disant: Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus leur permit.Alors ces esprits immondes, étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer; or, il y en avait environ deux mille.Et ceux qui paissaient les pourceaux s’enfuirent, et en portèrent les nouvelles dans la ville et par la campagne.Alors le peuple sortit pour voir ce qui était arrivé; et ils vinrent vers Jésus, et virent celui qui avait été possédé , assis, habillé et dans son bon sens; et ils furent remplis de crainte.Et ceux qui avaient vu , leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux.Alors ils se mirent à le prier de se retirer de leurs quartiers.Et quand il fut entré dans la barque, celui qui avait été possédé le pria de lui permettre d’être avec lui.Mais Jésus ne lui permit pas, il lui dit: Va-t’en dans ta maison vers tes parents, et raconte-leur les grandes choses que le Seigneur t’a faites, et il a eu pitié de toi.Et il s’en alla, et se mit à publier dans Décapolis les grandes choses que Jésus lui avait faites; et ils étaient tous dans l’admiration.Jésus étant repassé dans la barque à l’autre bord, une grande foule de peuple s’assembla auprès de lui, et il était près de la mer.Et un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, vint, et l’ayant vu, il se jeta à ses pieds.Et il le pria instamment, disant: Ma petite fille est à l’extrémité; de venir lui imposer les mains, et elle sera guérie, et elle vivra.Et s’en alla avec lui; et il fut suivi d’une grande foule qui le pressait.Alors une femme, malade d’une perte de sang, douze ans,Qui avait beaucoup souffert de plusieurs médecins, et qui avait dépensé tout son bien sans en avoir reçu aucun soulagement, et qui était plutôt allée en empirant,Ayant ouï parler de Jésus, vint dans la foule par derrière, et toucha son habit.Car elle disait: Si je touche seulement ses habits, je serai guérie.Et au même instant la perte de sang s’arrêta; et elle sentit en son corps qu’elle était guérie de son mal.Aussitôt Jésus, connaissant en soi-même la vertu qui était sortie de lui, se tourna vers la foule, disant: Qui a touché mon habit?Et ses disciples lui dirent: Tu vois que la foule te presse, et tu dis: Qui est-ce qui m’a touché?Et il regardait tout autour, pour découvrir celle qui avait fait cela.Alors la femme effrayée et tremblante, sachant ce qui avait été fait en sa personne, vint et se jeta à ses pieds, et lui dit toute la vérité.Et Jésus lui dit: fille, ta foi t’a sauvée; va-t’en en paix et sois guérie de ta maladie.Comme il parlait encore, des gens du chef de la synagogue vinrent lui dire: Ta fille est morte; ne donne pas davantage de peine au Maître.Aussitôt que Jésus eut ouï cela, il dit au chef de la synagogue: Ne crains point, crois seulement.Et il ne permit à personne de le suivre, sinon à Pierre, à Jacques et à Jean, frère de Jacques.Etant arrivé à la maison du chef de la synagogue, il vit qu’on y faisait un grand bruit, et des gens qui pleuraient et qui jetaient de grands cris.Et étant entré, il leur dit: Pourquoi faites-vous ce bruit, et pourquoi pleurez-vous? Cette petite fille n’est pas morte, mais elle dort.Et ils se moquaient de lui; mais les ayant tous fait sortir, il prit le père et la mère de la jeune fille, et ceux qui avec lui, et il entra dans le lieu où elle était couchée.Et l’ayant prise par la main il lui dit: Talitha cumi; c’est-à-dire: Petite fille, lève-toi, je te le dis.Incontinent la petite fille se leva et se mit à marcher, car elle était âgée de douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.Et il leur commanda fortement que personne ne le sût; et il dit qu’on donnât; à manger .Jésus étant parti de là, vint en sa patrie, et ses disciples le suivirent.Et quand le sabbat fut venu, il commença à enseigner dans la synagogue; et plusieurs de ceux qui l’entendaient, s’étonnaient et disaient: D’où viennent toutes ces choses à cet homme? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et que de si grands miracles se font par ses mains?N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? Ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et ils se scandalisaient à son sujet.Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille.Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelque peu de malades, en leur imposant les mains.Et il s’étonnait de leur incrédulité; et il parcourut les bourgades des envions en enseignant.Alors il appela les douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes.Et il leur ordonna de ne rien prendre pour le chemin, sinon un bâton; ni sac ni pain, ni monnaie dans leur ceinture;Ni d’autres souliers que ceux qu’ils avaient aux pieds, et de ne porter pas deux habits.Il leur dit aussi: En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous sortiez de ce lieu-là.Et lorsqu’il se trouvera des gens qui ne vous recevront pas, et qui ne vous écouteront pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. Je vous dis en vérité, que ceux de Sodome et de Gomorre seront traités moins rigoureusement au jour du jugement que cette ville-là.Etant donc partis, ils prêchèrent qu’on s’amendât;Et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent.Or, le roi Hérode entendit parler , car son nom était fort célèbre, et il dit: Ce Jean qui baptisait, est ressuscité d’entre les morts; c’est pour cela que les puissances agissent en lui.D’autres disaient: C’est Elie; et d’autres disaient: C’est un prophète, ou un homme semblable aux prophètes.Mais Hérode en ayant ouï parler, dit: C’est ce Jean que j’ai décapiter; il est ressuscité d’entre les morts.Car Hérode avait envoyé prendre Jean, et l’avait fait lier dans la prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée.Car Jean disait à Hérode: Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère.C’est pourquoi Hérodias lui en voulait, et elle désirait de le faire mourir, mais elle ne pouvait ;Parce qu’Hérode craignait Jean, sachant que c’était un homme juste et saint; il le considérait; il faisait même beaucoup de choses selon ses avis, et il l’écoutait avec plaisir.Mais un jour vint à propos, auquel Hérode faisait le festin du jour de sa naissance aux grands de sa cour, aux officiers de ses troupes et aux principaux de la Galilée.La fille d’Hérodias étant entrée et ayant dansé, et ayant plu à Hérode et à ceux qui étaient à table , le roi dit à la jeune fille: Demande-moi ce que tu voudras, et je te donnerai.Et il le lui jura, : Tout ce que tu me demanderas, je te donnerai, jusqu’à la moitié de mon royaume.Et étant sortie, elle dit à sa mère: Que demanderai-je? Et lui dit: la tête de Jean-Baptiste.Et étant incontinent rentrée avec empressement vers le roi, elle lui fit sa demande, et lui dit: Je voudrais que tout à l’heure tu me donnasses, dans un bassin, la tête de Jean-Baptiste.Et le roi en fut fort triste; cependant, à cause du serment , et de ceux qui étaient à table , il ne voulut pas la refuser.Et il envoya incontinent un de ses gardes, et lui commanda d’apporter la tête de .
y alla et lui coupa la tête dans la prison; et l’ayant apportée dans un bassin, il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la présenta à sa mère.Et les disciples l’ayant appris, vinrent et emportèrent son corps, et le mirent dans un sépulcre.Et les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus, et lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné.Et il leur dit: Venez-vous-en à l’écart, dans un lieu retiré, et prenez un peu de repos. Car il allait et venait tant de monde qu’ils n’avaient pas même le temps de manger.Ils s’en allèrent donc dans une barque, à l’écart et dans un lieu retiré.Mais le peuple les ayant vus partir, plusieurs le reconnurent; et ils y accoururent par terre, de toutes les villes, et ils arrivèrent avant eux, et s’assemblèrent auprès de lui.Alors Jésus étant sorti, vit une grande multitude; et il fut touché de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner plusieurs choses.Et comme il était déjà tard, ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent: Ce lieu est désert, et il est déjà tard;Renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les villages et dans les bourgs des environs, et qu’ils s’achètent du pain; car ils n’ont rien à manger.Et il leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui répondirent: Irions-nous acheter pour deux cents deniers de pain, afin de leur donner à manger?Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez et regardez. Et l’ayant vu, ils dirent: cinq et deux poissons.Alors il leur commanda de les faire tous asseoir, en diverses troupes, sur l’herbe verte.Et ils s’assirent par rangées, par centaines et par cinquantaines.Et Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces, et rompit les pains, et il les donna à ses disciples, afin qu’ils les missent devant eux; il leur distribua aussi à tous les deux poissons.Et tous mangèrent et furent rassasiés;Et on emporta douze paniers pleins des morceaux de pain, et des poissons.Or, ceux qui avaient mangé de ces pains étaient environ cinq mille hommes.Aussitôt après il obligea ses disciples d’entrer dans la barque, et de passer avant lui de l’autre côté , vers Bethsaïde, pendant qu’il congédierait le peuple.Et quand il l’eut congédié, il s’en alla sur la montagne pour prier.Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et seul à terre.Et il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer, parce que le vent leur était contraire; et environ la quatrième veille de la nuit il vint à eux, marchant sur la mer; et il voulait les devancer.Mais quand ils le virent marchant sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme et ils s’écrièrent.Car ils le voyaient tous, et ils furent troublés; mais aussitôt il leur parla et leur dit: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez point de peur.Alors il monta dans la barque vers eux, et le vent cessa; et ils furent encore plus dans l’étonnement et dans l’admiration.Car ils n’avaient pas fait assez d’attention au des pains, parce que leur esprit était appesanti.Et quand ils eurent traversé , ils vinrent en la contrée de Génézareth; et ils abordèrent.Et dès qu’ils furent sortis de la barque, le reconnurent.Et ils coururent dans toute cette contrée, et apportèrent de tous côtés sur de petits lits ceux qui étaient malades, partout où ils entendaient dire qu’il était.Et en quelque lieu qu’il entrât, dans les bourgs ou dans les villes, ou dans les villages, on mettait les malades dans les places publiques, et on le priait qu’au moins ils pussent toucher le bord de son habit; et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.Alors des Pharisiens et quelques Scribes, qui étaient venus de Jérusalem, s’assemblèrent vers ;Et voyant que quelques-uns de ses disciples prenaient leur repas avec des mains souillées, c’est-à-dire qui n’avaient pas été lavées, ils les en blâmaient.Car les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu’au coude, gardant en cela la tradition des anciens;Et lorsqu’ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s’être lavés. Il y a aussi beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain et les lits.Là-dessus les Pharisiens et les Scribes lui demandèrent: D’où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu’ils prennent leurs repas sans se laver les mains?Il leur répondit: Hypocrites, c’est de vous qu’Esaïe a prophétisé, quand il a dit: Ce peuple m’honore des lèvres; mais leur cœur est bien éloigné de moi.Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines que des commandements d’hommes.Car en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables.Il leur dit aussi: Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition.Car Moïse a dit: Honore ton père et ta mère; et que celui qui maudira père ou mère soit puni de mort.Mais vous, vous dites: Si quelqu’un dit à père ou à mère: Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu,Vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère;Et vous anéantissez ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que avez établie; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables.Alors ayant appelé toute la multitude, il leur dit: Ecoutez-moi tous, et comprenez ceci:Rien de ce qui est hors de l’homme et qui entre dans lui, ne le peut souiller; mais ce qui sort de lui, voilà ce qui souille l’homme.Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.Quand il fut entré dans la maison, d’avec la multitude, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.Et il leur dit: Etes-vous aussi sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre de dehors dans homme, ne le peut souiller?Parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais qu’il va au ventre, et qu’il sort aux lieux secrets avec tout ce que les aliments ont d’impur.Il leur disait donc: Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme.Car du dedans, --, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres,Les larcins, les mauvais moyens pour avoir le bien d’autrui, les méchancetés, la fraude, l’impudicité, l’œil envieux, la médisance, la fierté, la folie.Tous ces vices sortent du dedans, et souillent l’homme.Puis étant parti de là, il s’en alla aux frontières de Tyr et de Sidon; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût; mais il ne put être caché.Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit immonde, ayant ouï parler de lui, vint et se jeta à ses pieds.Cette femme était Grecque, Syrophénicienne de nation; et elle le pria de chasser le démon hors de sa fille.Et Jésus lui dit: Laisse premièrement rassasier les enfants; car il n’est pas juste de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.Mais elle répondit et lui dit: Il est vrai, Seigneur; cependant les petits chiens mangent, sous la table, des miettes des enfants.Alors il lui dit: A cause de cette parole, va-t’en; le démon est sorti de ta fille.Et étant de retour dans sa maison, elle trouva que le démon était sorti de sa fille, et qu’elle était couchée sur le lit.Et Jésus, étant parti des quartiers de Tyr et de Sidon, vint près de la mer de Galilée, traversant le pays de Décapolis.Et on lui amena un sourd, qui avait la parole empêchée; et on le pria de lui imposer les mains.Et l’ayant tiré de la foule à part, il lui mit les doigts dans les oreilles; et ayant pris de sa salive, il lui en toucha la langue.Puis levant les yeux au ciel, il soupira et dit: Ephphatah, c’est-à-dire, ouvre-toi.Aussitôt ses oreilles furent ouvertes, et sa langue fut déliée, et il parlait sans peine.Et Jésus leur défendit de dire à qui que ce fût; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient.Et frappés d’étonnement ils disaient: Tout ce qu’il fait est admirable; il fait ouïr les sourds et parler les muets.En ces jours-là, il y avait avec Jésus une grande multitude de gens, et comme ils n’avaient rien à manger, il appela ses disciples et leur dit:J’ai compassion de ce peuple; car il y a déjà trois jours qu’ils ne me quittent point, et ils n’ont rien à manger.Et si je les renvoie à jeun en leurs maisons, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns sont venus de loin.Et ses disciples lui répondirent: D’où pourrait-on avoir des pains pour les rassasier dans ce désert?Et il leur demanda: Combien avez-vous de pains? Et ils dirent: Nous en avons sept.Alors il commanda aux troupes de s’asseoir à terre; et ayant pris les sept pains, et rendu grâces, il rompit et donna à ses disciples pour distribuer; et ils distribuèrent au peuple.Ils avaient aussi quelques petits poissons; et Jésus ayant rendu grâces, il ordonna qu’on les présentât aussi.Ils en mangèrent donc et furent rassasiés; et on remporta sept corbeilles pleines des morceaux qui étaient restés.Or, ceux qui mangèrent étaient environ quatre mille; après quoi il les renvoya.Aussitôt il entra dans une barque avec ses disciples, et alla aux quartiers de Dalmanutha.Et il vint là des Pharisiens qui se mirent à disputer avec lui, lui demandant, en le tentant, quelque miracle du ciel.Et Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit: Pourquoi cette race demande-t-elle un miracle? Je vous dis en vérité, qu’il ne lui en sera donné aucun.Et les ayant laissés, il rentra dans la barque, et passa à l’autre bord.Or, ils avaient oublié de prendre des pains, et n’en avaient qu’un avec eux dans la barque.Et il leur fit cette défense: Gardez-vous avec soin du levain des Pharisiens, et du levain d’Hérode.Sur quoi ils se disaient entre eux: parce que nous n’avons point de pains.Et Jésus, connaissant , leur dit: Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n’avez point de pains? N’entendez-vous et ne comprenez-vous point encore? Avez-vous toujours un cœur stupide?Ayant des yeux, ne voyez-vous point? Ayant des oreilles, n’entendez-vous point? Et n’avez-vous point de mémoire?Lorsque je distribuai les cinq pains aux cinq mille , combien remportâtes-vous de paniers pleins des morceaux qui étaient restés? Ils lui dirent: Douze.Et lorsque je distribuai les sept pains aux quatre mille , combien remportâtes-vous de corbeilles pleines des morceaux qui étaient restés? Ils lui dirent: Sept.Et il leur dit: Comment donc ne comprenez-vous point ?Et Jésus étant venu à Bethsaïde, on lui présenta un aveugle qu’on le pria de toucher.Alors il prit l’aveugle par la main, et l’ayant mené hors du bourg, il lui mit de la salive sur les yeux, et lui ayant imposé les mains, il lui demanda s’il voyait quelque chose.Et , ayant regardé, dit: Je vois marcher des hommes qui me paraissent comme des arbres.
lui mit encore les mains sur les yeux, et lui dit de regarder; et il fut guéri, et il voyait tous distinctement.Et il le renvoya dans sa maison, et lui dit: Ne rentre pas dans le bourg, et ne dis à personne du bourg.Et Jésus étant parti avec ses disciples, ils vinrent dans les bourgs de Césarée de Philippe; et sur le chemin il demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis?Ils répondirent: Jean-Baptiste; et les autres, Elie, et les autres, quelqu’un des prophètes.Et il leur dit: Et vous, qui dites-vous que je suis? Pierre, répondant, lui dit: Tu es le Christ.Et il leur défendit très sévèrement de dire de lui à personne.Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, et qu’il fût rejeté par les sénateurs, par les principaux sacrificateurs, et par les Scribes, et qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât trois jours après.Et il leur tenait ces discours tout ouvertement. Alors Pierre, l’embrassant, se mit à le reprendre.Mais , se tournant et regardant ses disciples, censura Pierre et lui dit: Retire-toi de moi, Satan; car tu ne comprends point les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.Et ayant appelé le peuple avec ses disciples, il leur dit: Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive.Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi et de l’Evangile, il la sauvera.Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme?Ou que donnerait l’homme en échange de son âme?Car quiconque aura eu honte de moi et de mes paroles, parmi cette race adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges.Il leur dit aussi: Je vous dis en vérité, qu’il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu’ils n’aient vu le règne de Dieu venir avec puissance.Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les mena seuls à part sur une haute montagne; et il fut transfiguré en leur présence.Ses vêtements devinrent resplendissants et blancs comme la neige, et tels qu’il n’y a point de foulon sur la terre qui pût ainsi blanchir.Et ils virent paraître Moïse et Elie, qui s’entretenaient avec Jésus.Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Maître, il est bon que nous demeurions ici; faisons-y donc trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie.Car il ne savait pas bien ce qu’il disait, parce qu’ils étaient effrayés.Et il vint une nuée qui les couvrit; et une voix sortit de la nuée, qui dit: C’est ici mon Fils bien-aimé, écoutez-le.Et aussitôt , ayant regardé tout autour, ne virent plus personne que Jésus, seul avec eux.Et comme ils descendaient de la montagne, il leur défendit de dire à personne ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme fût ressuscité des morts.Ils retinrent donc cette parole en eux-mêmes, se demandant les uns aux autres ce que cela voulait dire, ressusciter des morts.Et ils l’interrogèrent, en disant: Pourquoi les Scribes disent-ils qu’il faut qu’Elie vienne auparavant?Il leur répondit: Il est vrai qu’Elie devait venir premièrement et rétablir toutes choses; et comme du Fils de l’homme, duquel il est écrit qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit méprisé.Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, comme il est écrit de lui, et qu’ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu.Et étant venu vers les disciples, il vit une grande foule autour d’eux, et des Scribes qui disputaient avec eux.Et dès que toute cette foule le vit, elle fut saisie d’étonnement, et tous, étant accourus, le saluèrent.Alors il demanda aux Scribes: De quoi disputez-vous avec eux?Et un homme de la troupe, prenant la parole, dit: Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet,Qui l’agite par des convulsions partout où il le saisit; il écume, grince les dents, et devient tout sec, et j’ai prié tes disciples de le chasser; mais ils n’ont pu le faire.Alors Jésus leur répondit: O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous? jusqu’à quand vous supporterai-je? Amenez-le-moi.Ils le lui amenèrent donc; et dès qu’il vit , l’esprit l’agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant.Alors demanda à son père: Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive? Le père dit: Dès son enfance.Et l’a souvent jeté dans le feu et dans l’eau, pour le faire périr; mais si tu y peux quelque chose, aide-nous et aie compassion de nous.Jésus lui dit: Si tu le peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit.Aussitôt le père de l’enfant, s’écriant, dit avec larmes: Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité.Et quand Jésus vit que le peuple y accourait en foule, il reprit sévèrement l’esprit immonde et lui dit: Esprit muet et sourd, je te commande, moi, sors de lui, et ne rentre plus en lui.Alors sortit en jetant un grand cri et en l’agitant avec violence; et devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient: Il est mort.Mais Jésus l’ayant pris par la main, le fit lever; et il se leva.Lorsque fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier: Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser ce démon?Et il leur répondit: Cette espèce ne peut sortir que par la prière et par le jeûne.Puis étant partis de là, ils traversèrent la Galilée; et Jésus ne voulut pas que personne le sût.Cependant il instruisait ses disciples, et il leur disait: Le Fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir; mais après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour.Mais ils ne comprenaient point ce discours; et ils craignaient de l’interroger.Il vint ensuite à Capernaüm, et étant dans la maison, il leur demanda: De quoi discouriez-vous ensemble en chemin?Et ils se turent; car ils avaient disputé en chemin, qui d’entre eux serait le plus grand.Et s’étant assis, il appela les douze et leur dit: Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.Et ayant pris un petit enfant, il le mit au milieu d’eux; et le tenant entre ses bras, il leur dit:Quiconque reçoit un de ces petits enfants à cause de mon nom, il me reçoit; et quiconque me reçoit, ce n’est pas moi qu’il reçoit, mais celui qui m’a envoyé.Alors Jean, prenant la parole, lui dit: Maître, nous avons vu quelqu’un chasser les démons en ton nom, et qui ne nous suit pas; et nous nous y sommes opposés, parce qu’il ne nous suit pas.Et Jésus dit: Ne vous y opposez pas, car il n’y a personne qui fasse des miracles en mon nom, et qui puisse en même temps parler mal de moi.Car qui n’est pas contre nous est pour nous.Et quiconque vous donnera un verre d’eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense;Mais quiconque scandalisera l’un de petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît une meule au cou, et qu’on le jetât dans la mer.Que si ta main te fait tomber , coupe-la; il vaut mieux pour toi que tu entres dans la vie, n’ayant qu’une main, que d’avoir deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point,Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.Et si ton pied te fait tomber , coupe-le; il vaut mieux pour toi que tu entres dans la vie, n’ayant qu’un pied, que d’avoir deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point,Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.Et si ton œil te fait tomber , arrache-le; il vaut mieux pour toi que tu entres au royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne du feu,Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.Car chacun sera salé de feu; et toute oblation sera salée.C’est une bonne chose que le sel; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on?Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous.
étant parti de là, vint aux confins de la Judée, le long du Jourdain, et le peuple s’assembla encore vers lui, et il continua à les instruire, comme il avait accoutumé.Alors les Pharisiens vinrent et lui demandèrent pour l’éprouver: Est-il permis à un homme de quitter sa femme?Il répondit et leur dit: Qu’est-ce que Moïse vous a commandé?Ils dirent: Moïse a permis d’écrire la lettre de divorce, et de la répudier.Et Jésus, répondant, leur dit: Il vous a laissé cette loi par écrit, à cause de la dureté de votre cœur.Mais au commencement de la création, Dieu fit qu’un homme et qu’une femme.C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme;Et les deux seront une seule chair; ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni.Et les disciples l’interrogèrent encore sur ce sujet dans la maison;Et il leur dit: Quiconque quittera sa femme et en épousera une autre, commet adultère à l’égard d’elle;Et si la femme quitte son mari, et en épouse un autre, elle commet adultère.Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu’il les touchât; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient.Et Jésus voyant , il fut indigné, et il leur dit: Laissez venir à moi ces petits enfants, et ne les empêchez point; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point.Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit.Et comme il sortait en chemin, un homme accourut, et s’étant mis à genoux devant lui, il lui demanda: bon maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle?Mais Jésus lui répondit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a qu’un seul bon, Dieu.Tu sais les commandements: Ne commets point d’adultère; ne tue point; ne dérobe point; ne dis point de faux témoignage; ne fais tort ; honore ton père et ta mère.Il répondit: Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.Et Jésus, ayant jeté les yeux sur lui, l’aima et lui dit: Il te manque une chose: va, vends tout ce que tu as, et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; après cela viens, suis-moi, t’étant chargé de la croix.Mais fut affligé de cette parole, et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples: Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu!Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit: Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient aux richesses d’entrer dans le royaume de Dieu!Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu.Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l’un à l’autre: Et qui peut donc être sauvé?Mais Jésus, les regardant, dit: Quant aux hommes, cela est impossible, mais non pas quant à Dieu; car toutes choses sont possibles à Dieu.Alors Pierre, prenant la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi.Et Jésus répondit: Je vous dis en vérité qu’il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des terres, pour l’amour de moi et de l’Evangile,Qui n’en reçoive dès à présent, en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions; et dans le siècle à venir la vie éternelle.Mais plusieurs qui étaient les premiers seront les derniers; et ceux qui étaient les derniers les premiers.Comme ils étaient en chemin, en montant à Jérusalem, Jésus marchait devant eux; et ils étaient effrayés et craignaient en suivant. Et Jésus, prenant encore à part les douze, commença à leur dire ce qui lui devait arriver.Voici, leur dit-il, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux Scribes, et ils le condamneront à la mort, et le livreront aux Gentils.Ils se moqueront de lui, ils le fouetteront, ils lui cracheront au visage, et le feront mourir; mais il ressuscitera le troisième jour.Alors Jacques et Jean, fils de Zébédée, vinrent à lui et lui dirent: Maître, nous voudrions que tu nous fisses ce que nous te demanderons.Et il leur dit: Que voulez-vous que je vous fasse?Ils lui dirent: Accorde-nous que nous soyons assis dans ta gloire, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche.Et Jésus leur dit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé?Ils lui dirent: Nous le pouvons. Et Jésus leur dit: Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé;Mais d’être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder; cela ne sera donné qu’à ceux à qui il est destiné.Ce que les dix ayant entendu, ils en furent indignés contre Jacques et Jean.Mais Jésus, les ayant appelés, leur dit: Vous savez que ceux qui veulent commander aux nations les maîtrisent; et que les grands d’entre eux leur commandent avec autorité.Mais il n’en sera pas de même parmi vous; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, sera votre serviteur.Et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera l’esclave de tous.Car le Fils de l’homme lui-même est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie pour la rançon de plusieurs.Ensuite ils arrivèrent à Jérico; et comme il en repartait avec ses disciples et une grande troupe, un aveugle, Bartimée, -- fils de Timée, était assis auprès du chemin, demandant l’aumône.Et ayant entendu que c’était Jésus de Nazareth qui passait, il se mit à crier et à dire: Jésus, fils de David, aie pitié de moi!Et plusieurs le reprenaient, pour le faire taire; mais il criait encore plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!Et Jésus, s’étant arrêté, dit qu’on l’appelât. Ils appelèrent donc l’aveugle, lui disant: Prends courage, lève-toi, il t’appelle.Et jetant son manteau, il se leva et vint vers Jésus.Alors Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Et l’aveugle dit: Maître, que je recouvre la vue.Et Jésus lui dit: Va-t’en, ta foi t’a sauvé.Et incontinent il recouvra la vue, et il suivit Jésus dans le chemin.Comme ils approchaient de Jérusalem et qu’ils étaient près de Bethphagé et de Béthanie, vers le mont des Oliviers, envoya deux de ses disciples,Et il leur dit: Allez-vous-en à la bourgade qui est devant vous; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel personne n’a encore monté; détachez-le et amenez-le moi.Et si quelqu’un vous dit: Pourquoi faites-vous cela? dites que le Seigneur en a besoin; et aussitôt il le laissera amener.Ils s’en allèrent donc; et ils trouvèrent l’ânon qui était attaché dehors devant une porte, entre deux chemins, et ils le détachèrent.Et quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent: Pourquoi détachez-vous cet ânon?Ils leur répondirent comme Jésus leur avait commandé; et on les laissa aller.Ils amenèrent donc l’ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements sur ; et Jésus monta dessus.Et plusieurs étendaient leurs vêtements dans le chemin, et les autres coupaient des branches d’arbres, et les étendaient par le chemin.Et ceux qui marchaient devant, et ceux qui suivaient, criaient: Hosanna! béni celui qui vient au nom du Seigneur!Béni le règne de David notre père qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les très hauts!Ainsi Jésus entra dans Jérusalem, et au temple; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il sortit pour à Béthanie avec les douze .Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, il eut faim.Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il y alla s’il y trouverait quelque chose; et s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles; car ce n’était pas la saison des figues.Alors Jésus, prenant la parole, dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit. Et ses disciples l’entendirent.Ils vinrent donc à Jérusalem; et Jésus étant entré dans le temple, se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons.Et il ne permettait pas que personne portât vaisseau par le temple.Et il les instruisait, en leur disant: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée, par toutes les nations, une maison de prière? mais vous en avez fait une caverne de voleurs.Ce que les Scribes et les principaux sacrificateurs ayant entendu, ils cherchaient les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était ravi de sa doctrine.Le soir étant venu, Jésus sortit de la ville.Et le matin, comme ils passaient, virent le figuier séché jusqu’aux racines.Alors Pierre, s’étant souvenu , lui dit: Maître, voilà le figuier que tu as maudit, qui est séché.Et Jésus, répondant, leur dit: Ayez la foi en Dieu;Car je vous dis en vérité, que quiconque dira à cette montagne: Ote-toi de là et te jette dans la mer, et qui ne doutera point dans son cœur, mais qui croira fermement que ce qu’il dit arrivera, tout ce qu’il aura dit lui sera accordé.C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez; et il vous sera accordé!Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, pardonnez, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, afin que votre Père qui dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes.Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.Puis ils revinrent à Jérusalem; et comme il allait par le temple, les principaux sacrificateurs, les Scribes et les sénateurs s’approchèrent de lui,Et ils lui dirent: Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire?Jésus, répondant, leur dit: Je vous demanderai aussi une chose, et répondez-moi; et alors je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses.Le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des nommes? Répondez-moi.Or, ils raisonnaient entre eux, disant: Si nous disons: Du ciel; il dira: Pourquoi donc n’y avez-vous pas cru?Et si nous disons: Des hommes; nous craignons le peuple; car tous croyaient que Jean avait été un vrai prophète.Alors ils répondirent à Jésus: Nous n’en savons rien. Et Jésus leur répondit: Et moi, je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles: Un homme, -, planta une vigne, il l’environna d’une haie, et fit un creux pour un pressoir; il bâtit une tour, et il la loua à des vignerons, et s’en alla.Et dans la saison il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne.Mais l’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide.Il leur envoya encore un autre serviteur; mais ils lui jetèrent des pierres, et lui meurtrirent toute la tête, et le renvoyèrent, après l’avoir traité outrageusement.Et il en envoya encore un autre qu’ils tuèrent; et plusieurs autres, dont ils battirent les uns et tuèrent les autres.Enfin, ayant un fils qu’il chérissait, il le leur envoya encore le dernier, disant: Ils auront du respect pour mon fils.Mais ces vignerons dirent entre eux: C’est ici l’héritier; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous.
prenant, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.Que fera donc le maître de la vigne? Il viendra et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres.Et n’avez-vous point lu cette parole de l’Ecriture: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l’angle;Cela a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux?Alors ils tâchèrent de le saisir; car ils connurent qu’il avait dit cette similitude contre eux; mais ils craignirent le peuple; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent.Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens, pour le surprendre dans ses discours.Etant donc venus vers , ils lui dirent: Maître, nous savons que tu es sincère, et que tu n’as égard à qui que ce soit; car tu ne regardes point à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité: Est-il permis de payer le tribut à César, ou non? Le payerons-nous, ou ne le payerons-nous pas?Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, que je le voie.Et ils lui en apportèrent . Alors il leur dit: De qui est cette image et cette inscription? Ils lui dirent: De César.Et Jésus leur répondit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d’admiration pour lui.Ensuite les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, le vinrent trouver, et lui firent cette question:Maître, Moïse nous a laissé par écrit, que si le frère de quelqu’un meurt, et laisse sa femme sans enfants, son frère épousera sa veuve, pour susciter lignée à son frère.Or, il y avait sept frères, dont le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfants.Le second l’épousa aussi, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfants; et le troisième de même.Tous les sept l’ont épousée, sans avoir laissé d’enfants. La femme mourut aussi la dernière de tous.Duquel d’eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront? car tous les sept l’ont eue pour femme.Et Jésus, répondant, leur dit: N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu?Car quand on ressuscitera, ni ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel.Et à l’égard des morts, qu’ils doivent ressusciter, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, comment Dieu lui parla dans le buisson, en disant: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob?Dieu n’est point le Dieu des morts; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur.Alors un des Scribes qui les avait ouïs disputer ensemble, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda: Quel est le premier de tous les commandements?Jésus lui répondit: Le premier de tous les commandements -: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement.Et voici le second semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci.Et le Scribe lui répondit: Maître, tu as bien dit, et selon la vérité, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui,Et que, l’aimer de tout son cœur, de toute intelligence, de toute âme, et de toute force, et aimer prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et que tous les sacrifices.Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit: Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger.Et comme Jésus enseignait dans le temple, il dit: Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David!Car David lui-même a dit par le Saint-Esprit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour te servir de marchepied.Puis donc que David lui-même l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter.Il leur disait aussi, en les enseignant: Gardez-vous des Scribes qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques;Et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins;Qui dévorent les maisons des veuves, et en affectant de faire de longues prières; ils en recevront une plus grande condamnation.Et Jésus, étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment le peuple mettait de l’argent dans le tronc.Et plusieurs riches mettaient beaucoup; et une pauvre veuve vint, qui y mit deux petites pièces, qui font un quadrain.Alors, ayant appelé ses disciples, il leur dit: Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis au tronc que tous ceux qui ont mis.Car tous y ont mis de leur superflu; mais celle-ci y a mis de son indigence tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait pour vivre.Comme sortait du temple, un de ses disciples lui dit: Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments!Et Jésus, répondant, lui dit: Tu vois ces grands bâtiments; il n’y restera pierre sur pierre qui ne soit renversée.Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui firent cette question à part, :Dis-nous quand ces choses arriveront, et par quel signe toutes ces choses devront s’accomplir?Alors Jésus, leur répondant, se mit à leur dire: Prenez garde que personne ne vous séduise;Car plusieurs viendront, prendront mon nom, disant: C’est moi qui suis ; et ils en séduiront plusieurs.Quand vous entendrez parler de guerres et de bruit de guerres, ne vous troublez point; car il faut que ces choses arrivent; mais ce ne pas encore la fin.Car une nation s’élèvera contre nation, et un royaume contre royaume; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines, et des troubles; et ces choses des commencements de douleurs.Mais prenez garde à vous-mêmes; car ils vous livreront aux tribunaux et aux synagogues; vous serez fouettés, et vous serez présentés devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, témoignage devant eux.Mais il faut que l’Evangile soit auparavant prêché à toutes les nations.Or, quand ils vous mèneront pour vous livrer, ne soyez point en peine par avance de ce que vous aurez à dire, et ne le méditez point; mais dites tout ce qui vous sera inspiré à cette heure-là; car ce ne sera pas vous qui parlerez, mais ce sera le Saint-Esprit.Alors un frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; et les enfants se lèveront contre leurs pères et leurs mères et les feront mourir.Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé.Or, quand vous verrez l’abomination la désolation, et dont le prophète Daniel a parlé, établie où elle ne doit pas être; (que celui qui le lit y fasse attention) alors, que ceux qui dans la Judée s’enfuient sur les montagnes;Et que celui qui sur la maison, ne descende point dans la maison, et n’y entre point pour à en emporter quoi que ce soit;Et que celui qui sera aux champs, ne retourne point en arrière, pour emporter son habit.Mais malheur aux femmes qui seront enceintes, et à celles qui allaiteront en ces jours-là.Priez que votre fuite n’arrive point en hiver.Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement de la création de toutes choses jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et qu’il n’y en aura jamais de semblable.Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, personne n’échapperait; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis.Alors, si quelqu’un vous dit: Voici, le Christ ici; ou: là, ne le croyez point.Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront et feront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, s’il était possible.Mais prenez-y garde; voici, je vous ai tout prédit.En ces jours-là, après cette affliction, le soleil sera obscurci, la lune ne donnera point sa lumière;Les étoiles du ciel tomberont et les puissances qui dans les cieux seront ébranlées.Et alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées, avec une grande puissance et une grande gloire;Et il enverra ses anges pour rassembler ses élus des quatre vents, depuis les extrémités de la terre jusqu’aux extrémités du ciel.Apprenez ceci par la comparaison d’un figuier: Quand ses branches commencent à être tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche.Vous aussi de même, quand vous verrez que ces choses arriveront, sachez qu’il est proche et à la porte.Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point, que toutes ces choses n’arrivent.Le ciel et la terre passeront; mais mes paroles ne passeront point.Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges qui sont dans le ciel, ni même le Fils; mais seulement le Père.Prenez garde ; veillez et priez: car vous ne savez quand ce temps viendra.Il en est comme d’un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonne au portier d’être vigilant.Veillez donc; car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, si ce sera le soir, ou à minuit, ou à l’heure que le coq chante, ou le matin;De peur, qu’arrivant tout à coup, il ne vous trouve endormis.Or, ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez.La fête de Pâque et des pains sans levain devait être deux jours après; et les Scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de par finesse, et le faire mourir.Mais ils disaient: Il ne faut pas que ce soit durant la fête, de peur qu’il ne se fasse quelque émotion parmi le peuple.Et Jésus, étant à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux, une femme vint à lui, lorsqu’il était à table, avec un vase d’albâtre, plein d’une huile odoriférante et de grand prix, qu’elle lui répandit sur la tête, ayant rompu le vase.Et quelques-uns en furent indignés en eux-mêmes, et dirent: Pourquoi perdre ainsi ce parfum?Car on pouvait le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Ainsi ils murmuraient contre elle.Mais Jésus dit: Laissez-la; pourquoi lui faites-vous de la peine? Elle a fait une bonne action à mon égard.Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; et toutes les fois que vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien; mais vous ne m’aurez pas toujours.Elle a fait ce qui était en son pouvoir; elle a embaumé par avance mon corps pour ma sépulture.Je vous dis en vérité, que dans tous les endroits du monde où cet évangile sera prêché, ce qu’elle a fait sera aussi raconté en mémoire d’elle.Alors Judas Iscariot, l’un des douze, s’en alla vers les principaux sacrificateurs, pour leur livrer .Ils l’écoutèrent avec joie, et ils lui promirent de donner de l’argent; après quoi il chercha une occasion propre pour le leur livrer.Le premier jour des pains sans levain, auquel on immolait la Pâque, ses disciples lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la Pâque?Alors il envoya deux de ses disciples, et il leur dit: Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau; suivez-le.Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison: maître demande: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples?Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête; préparez-nous là .Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent comme il leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque.Quand le soir fut venu, il vint avec les douze apôtres.Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit: Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira.Alors ils commencèrent à s’affliger, et ils lui dirent, l’un après l’autre: Est-ce moi?Il leur répondit: C’est l’un douze, qui met la main au plat avec moi.Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon ce qui a été écrit de lui; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est trahi! il eût mieux valu pour cet homme de n’être jamais né.Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le leur donna, et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps.Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.Et il leur dit: Ceci est mon sang, le de la nouvelle alliance, lequel est répandu pour plusieurs.Je vous dis en vérité, que je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour que je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers.Alors Jésus leur dit: Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.Mais après que je serai ressuscité, j’irai devant vous en Galilée.Et Pierre lui dit: Quand tous seraient scandalisés, je ne le serai pourtant pas.Alors Jésus lui dit: Je te dis en vérité, qu’aujourd’hui, cette même nuit, avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois.Mais disait encore plus fortement: Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous les autres disaient la même chose.Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané. Et dit à ses disciples: Asseyez-vous ici jusqu’à ce que j’aie prié.Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commença à être saisi de frayeur et fort agité.Et il leur dit: Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort; demeurez ici et veillez.Et s’en allant un peu plus avant, il se prosterna contre terre, priant que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui.Et il disait: Mon Père, toutes choses te sont possibles; détourne cette coupe de moi; toutefois qu’il en soit, non ce que je voudrais, mais ce que tu .Et il revint et les trouva endormis; et il dit à Pierre: Simon, tu dors! n’as-tu pu veiller une heure?Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation; l’esprit prompt, mais la chair faible.Et il s’en alla encore, et il pria disant les mêmes paroles.Et étant revenu, il les trouva encore endormis, car leurs yeux étaient appesantis; et ils ne savaient que lui répondre.Et il revint pour la troisième fois, et il leur dit: Vous dormez encore et vous vous reposez! C’est assez; l’heure est venue: voici, le Fils de l’homme s’en va être livré entre les mains des méchants.Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche.Et aussitôt, comme parlait encore, Judas qui était l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des Scribes et des sénateurs.Et celui qui le trahissait avait donné ce signal: Celui que je baiserai, c’est lui; saisissez-le, et l’emmenez sûrement.Aussitôt, donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit: Maître, maître; et il le baisa.Alors ils mirent les mains sur Jésus, et le saisirent.Et un de ceux qui étaient là présents tira son épée, et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta une oreille.Alors Jésus prit la parole et leur dit: Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre.J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi; mais , afin que les Ecritures fussent accomplies.Alors tous l’ayant abandonné, s’enfuirent.Et il y avait un jeune homme qui le suivait, ayant le corps couvert linceul; et quelques jeunes gens l’ayant pris,Il leur laissa le linceul, et s’enfuit nu de leurs mains.Ils menèrent ensuite Jésus chez le souverain sacrificateur où s’assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les sénateurs et les Scribes.Pierre le suivit de loin jusque dans la cour du souverain sacrificateur; et étant assis auprès du feu avec les domestiques, il se chauffait.Or, les principaux sacrificateurs et tout le conseil cherchaient témoignage contre Jésus, pour le faire mourir; et ils n’en trouvaient point.Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas.Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre lui, disant:Nous lui avons ouï dire: Je détruirai ce temple, qui a été bâti par la main des hommes, et dans trois jours j’en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main .Mais leur déposition ne s’accordait pas non plus.Alors le souverain sacrificateur se levant au milieu , interrogea Jésus, et lui dit: Ne réponds-tu rien? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi?Mais se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils du béni?Et Jésus dit: Je le suis; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance , et venir sur les nuées du ciel.Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit: Qu’avons-nous plus à faire de témoins?Vous avez entendu le blasphème; que vous en semble? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort.Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des coups de poing; et ils lui disaient: Devine . Et les sergents lui donnaient des coups de bâtons.Or, comme Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du souverain sacrificateur y vint;Et voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda en face, et lui dit: Et toi, tu étais avec Jésus de Nazareth.Mais il le nia, et dit: Je ne connais point, et je ne sais ce que tu dis; et il passa au vestibule; et le coq chanta.Et cette servante l’ayant encore vu, elle se mit à dire à ceux qui étaient présents: Cet homme est de ces gens-là.Mais il le nia encore. Et un peu après, ceux qui étaient présents dirent à Pierre: Tu es assurément de ces gens-là, car tu es Galiléen, et ton langage est semblable .Alors il commença à faire des imprécations et à jurer, : Je ne connais point cet homme dont tu parles.Et le coq chanta pour la seconde fois; et Pierre se ressouvint de la parole que Jésus lui avait dite: Avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. Et étant sorti promptement, il pleura.Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les sénateurs et les Scribes, et tout le conseil, ayant délibéré ensemble, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent a Pilate.Et Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs? lui répondit: Tu le dis.Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses; mais il ne répondait rien.Et Pilate l’interrogea encore et lui dit: Ne réponds-tu rien? Vois combien de choses ils avancent contre toi.Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était tout surpris.Or, il avait accoutumé de relâcher, à la fête , celui des prisonniers que le peuple demandait.Et il y en avait un, nommé Barabbas, qui était en prison avec d’autres séditieux qui avaient commis un meurtre dans une sédition.Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, comme il leur avait toujours fait.Pilate leur répondit: Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?Car il savait bien que c’était par envie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré.Mais les principaux sacrificateurs incitèrent le peuple qu’il leur relâchât plutôt Barabbas.Et Pilate, reprenant la parole, leur dit: Que voulez-vous donc que je fasse que vous appelez le roi des Juifs?Et ils crièrent de nouveau: Crucifie-le.Et Pilate leur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le.Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.Alors les soldats l’emmenèrent dans la cour du prétoire, et ils y assemblèrent toute la compagnie ;Et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur une couronne d’épines qu’ils avaient entrelacées.Et ils se mirent à le saluer, : Je te salue, roi des Juifs.Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui.Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier.Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de .Et ils le conduisirent au lieu Golgotha, c’est-à-dire la place du crâne.Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe; mais il n’en but point.Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, en les jetant au sort, ce que chacun en aurait.Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent.Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau: LE ROI DES JUIFS.Ils crucifièrent aussi avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.Ainsi cette parole de l’Ecriture fut accomplie: Il a été mis au rang des malfaiteurs.Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, hochant la tête et disant: Hé! toi, qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours,Sauve-toi toi-même, et descends de la croix.De même aussi les principaux sacrificateurs et les Scribes disaient entre eux, en se moquant: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même.Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages.Mais depuis la sixième heure il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.Et à la neuvième heure Jésus cria à haute voix, disant: Eloï, Eloï, lamma sabachthani? C’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient: Voilà qu’il appelle Elie.Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’une canne, et la lui présenta pour boire, en disant: Laissez, voyons si Elie viendra l’ôter .Alors Jésus ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit.Et le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’au bas.Et le centenier qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il était expiré en criant ainsi, dit: Cet homme était véritablement Fils de Dieu.Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, entre lesquelles étaient Marie Madeleine, et Marie, de Jacques le petit et de Joses, et Salomé,Lesquelles le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat,Joseph d’Arimathée, qui était un sénateur de considération, et qui attendait aussi le règne de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et demanda le corps de Jésus.Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort.Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph.Et ayant acheté un linceul, le descendit , l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre.Et Marie Madeleine et Marie, de Joses, regardaient où on le mettait.Après que la sabbat fut passé, Marie Madeleine, Marie, de Jacques, et Salomé, achetèrent des drogues aromatiques pour venir embaumer .Et elles vinrent au sépulcre de grand matin, le premier jour de la semaine, comme le soleil venait de se lever.Et elles disaient entre elles: Qui nous ôtera la pierre qui ferme l’entrée du sépulcre?Et ayant regardé, elles virent que la pierre avait été ôtée; or, elle était fort grande.Puis, étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche; et elles en furent épouvantées.Mais il leur dit: Ne vous effrayez point; vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié; il est ressuscité, il n’est plus ici; voici le lieu où on l’avait mis.Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre qu’il s’en va devant vous en Galilée; vous le verrez là, comme il vous l’a dit.Elles sortirent aussitôt du sépulcre, et elles s’enfuirent; car elles étaient saisies de crainte et d’étonnement. Et elles n’en dirent rien à personne, tant elles étaient effrayées.Or, , étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie Madeleine, de laquelle il avait chassé sept démons.Et elle s’en alla, et l’annonça à ceux qui avaient été avec lui, et qui étaient dans le deuil et dans les larmes.Mais eux, lui ayant ouï dire qu’il était vivant, et qu’elle l’avait vu, ne la crurent point.Après cela il se montra sous une autre forme à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.Et ceux-ci s’en allèrent aux autres ; mais ils ne les crurent pas non plus.Enfin il se montra aux onze , comme ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.Et il leur dit: Allez-vous-en par tout le monde, et prêchez l’Evangile à toute créature .Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croira point sera condamné.Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: Ils chasseront les démons en mon nom; ils parleront de nouvelles langues;Ils chasseront les serpents; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris.Le Seigneur , après leur avoir ainsi parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu.Et eux, étant partis, prêchèrent partout; le Seigneur opérant avec eux, et confirmant la parole par les miracles qui l’accompagnaient.Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été connue parmi nous avec une entière certitude;Selon que nous les ont apprises ceux qui les ont vues eux-mêmes dès le commencement, et qui ont été les ministres de la Parole;J’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, après m’en être exactement informé dès leur origine;Afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit.Au temps d’Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur nommé Zacharie, du rang d’Abia; sa femme de la race d’Aaron, et elle s’appelait Elisabeth.Ils étaient tous deux justes devant Dieu, et ils suivaient tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur, d’une manière irrépréhensible.Ils n’avaient point d’enfants, parce qu’Elisabeth était stérile, et qu’ils étaient tous deux avancés en âge.Or, il arriva que Zacharie faisant les fonctions de sacrificateur devant Dieu, dans le rang de sa famille,Il lui échut par sort, selon la coutume établie parmi les sacrificateurs, d’entrer dans le temple du Seigneur, pour y offrir les parfums.Et toute la multitude du peuple était dehors en prières, à l’heure qu’on offrait les parfums.Alors un ange du Seigneur lui apparut, se tenant debout au côté droit de l’autel des parfums.Et Zacharie, le voyant, en fut troublé, et la frayeur le saisît.Mais lange lui dit: Zacharie, ne crains point, car ta prière est exaucée, et Elisabeth ta femme t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.Il sera pour toi un sujet de joie et de ravissement, et plusieurs se réjouiront de sa naissance.Car il sera grand devant le Seigneur; il ne boira ni vin ni cervoise, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère.Il convertira plusieurs des enfants d’Israël au Seigneur leur Dieu;Et il marchera devant lui dans l’esprit et dans la vertu d’Elie, pour tourner les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.Et Zacharie dit à l’ange: A quoi connaîtrai-je cela? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge.Et l’ange lui répondit: Je suis Gabriel qui assiste devant Dieu; et j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer ces bonnes nouvelles.Et voici, tu vas devenir muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour que ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles qui s’accompliront en leur temps.Cependant, le peuple attendait Zacharie, et s’étonnait de ce qu’il tardait si longtemps dans le temple.Et quand il fut sorti, il ne pouvait leur parler, et ils connurent qu’il avait eu vision dans le temple, parce qu’il leur faisait entendre par des signes, et il demeura muet.Et lorsque les jours de son ministère furent achevés, il s’en alla en sa maison.Quelque temps après, Elisabeth sa femme conçut; et elle se cacha durant cinq mois, et disait:C’est là ce que le Seigneur a fait en ma faveur, lorsqu’il a jeté les yeux sur moi, pour ôter l’opprobre où j’étais parmi les hommes.Or, au sixième mois, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,A une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David; et cette vierge s’appelait Marie.Et l’ange, étant entré dans le lieu où elle était, dit: Je te salue, toi reçue en grâce; le Seigneur avec toi; tu bénie entre les femmes.Et ayant vu , elle fut troublée de son discours, et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation.Alors l’ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as trouvé grâce devant Dieu.Et tu concevras et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom de JESUS.Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père.Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne.Alors Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme?Et l’ange lui répondit: Le Saint-Esprit surviendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de son ombre; c’est pourquoi aussi le saint qui naîtra sera appelé le Fils de Dieu.Et voilà, Elisabeth ta cousine a aussi conçu un fils en sa vieillesse; et c’est ici le sixième mois de celle qui était appelée stérile.Car rien n est impossible à Dieu.Et Marie dit: Voici la servante du Seigneur; qu’il m’arrive selon que tu m’as dit. Alors l’ange se retira d’avec elle.Alors Marie se leva, et s’en alla en diligence au pays des montagnes, dans une ville de de Juda.Et étant entrée dans la maison de Zacharie, elle salua Elisabeth.Et aussitôt qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant tressaillit dans son sein, et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit.Et élevant sa voix, elle s’écria: Tu bénie entre les femmes, et le fruit que tu portes est béni.Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne me visiter?Car la voix de ta salutation n’a pas plutôt frappé mes oreilles, que le petit enfant a tressailli de joie dans mon sein.Et heureuse celle qui a cru; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront accomplissement.Alors Marie dit: Mon âme magnifie le Seigneur;Et mon esprit se réjouit en Dieu, qui est mon Sauveur;Parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici que désormais tous les âges m’appelleront bienheureuse.Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses; son nom est saint;Et sa miséricorde est d’âge en âge sur ceux qui le craignent.Il a déployé avec puissance la force de son bras; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leur cœur;Il a détrôné les puissants, il a élevé les petits;Il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide;Se souvenant de sa miséricorde, il a pris en sa protection Israël son serviteur;Comme il avait parlé à nos pères; à Abraham et à sa postérité pour toujours.Et Marie demeura avec elle environ trois mois; puis elle s’en retourna en sa maison.Cependant le terme d’Elisabeth étant venu, elle enfanta un fils.Et voisins et ses parents, ayant appris que le Seigneur avait fait éclater sa miséricorde en sa faveur, s’en réjouissaient avec elle.Et étant venus le huitième jour pour circoncire le petit enfant, ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.Mais sa mère prit la parole et dit: Non, mais il sera nommé Jean.Ils lui dirent: Il n’y a personne dans ta parenté qui soit appelé de ce nom.Alors ils firent signe à son père comment il voulait qu’il fit nommé.Et ayant demandé des tablettes, il écrivit: Jean est son nom; et ils en furent tous surpris.A l’instant sa bouche s’ouvrit, sa langue fut , et il parlait en bénissant Dieu.Et tous leurs voisins furent remplis de crainte, et toutes ces choses se divulguèrent par tout le pays des montagnes de Judée.Et tous ceux qui les entendirent, les conservèrent dans leur cœur, et disaient: Que sera-ce de ce petit enfant? Et la main du Seigneur était avec lui.Alors Zacharie son père fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa et dit:Béni le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple.Et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur;Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, qui ont été depuis longtemps;
nous serions délivrés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent;Pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance;Selon le serment qu’il avait fait à Abraham notre père,De nous accorder, qu’après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte,Dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie.Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Souverain; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour lui préparer ses voies,Et pour donner la connaissance du salut à son peuple, par la rémission de leurs péchés,Par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut;Pour éclairer ceux qui demeurent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix.Et le petit enfant croissait et se fortifiait en esprit; et il demeura dans les déserts jusqu’au jour qu’il devait être manifesté à Israël.En ce temps-là on publia un édit de la part de César Auguste, pour faire un dénombrement des habitants de toute la terre.Ce dénombrement se fit avant que Quirinus fût gouverneur de Syrie.Ainsi tous allaient pour être enregistrés, chacun dans sa ville.Joseph aussi monta de Galilée en Judée, , de la ville de Nazareth à la ville de David, nommée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David;Pour être enregistré avec Marie son épouse, qui était enceinte.Et pendant qu’ils étaient-là, le temps auquel elle devait accoucher arriva.Et elle mit au monde son fils premier-né, et elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui y gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit.Et tout à coup un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur.Alors l’ange leur dit: N’ayez point de peur; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple;C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, le Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né.Et vous le reconnaîtrez à ceci, c’est que vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche.Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant:Gloire à Dieu, au plus haut ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes!Et après que les anges se furent retirés d’avec eux dans le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui y est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître.Ils y allèrent donc en diligence, et ils trouvèrent Marie, et Joseph, et le petit enfant, qui était couché dans la crèche.Et l’ayant vu, ils publièrent ce qui leur avait été dit touchant ce petit enfant.Et tous ceux qui entendirent, étaient dans l’admiration de ce que les bergers leur disaient.Et Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JESUS, qui est le nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein .Et les jours qu’elle devait se purifier, selon la loi de Moïse, étant accomplis, ils portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur,Selon qu’il est écrit dans la loi: Que tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur;Et pour offrir le sacrifice prescrit aussi dans la loi, , une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux.Il y avait à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon; cet homme était juste et craignant Dieu; il attendait la consolation d’Israël; et le Saint-Esprit était sur lui.Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point, qu’auparavant il n’eût vu le Christ du Seigneur.Il vint au temple par l’Esprit; et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi,Il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit:Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole;Car mes yeux ont vu ton salut,Que tu as préparé présenté à tous les peuples,
la lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d’Israël.Et Joseph et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère: Voici, est mis pour être chute et de relèvement à plusieurs en Israël, et pour être en butte à la contradiction;En sorte que les pensées du cœur de plusieurs seront découvertes; et même une épée te transpercera l’âme.Il y avait aussi Anne la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Ascer; elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu avec mari sept ans, depuis étant vierge.Elle était veuve, âgée d’environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant nuit et jour en jeûnes et en prières.Etant donc survenue en ce même instant, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d’Israël.Et après qu’ils eurent accompli tout ce qui est ordonné par la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, qui était leur ville.Cependant l’enfant croissait et se fortifiait en esprit, étant rempli de sagesse; et la grâce de Dieu était sur lui.Or, son père et sa mère allaient tous les ans à Jérusalem, à la fête de Pâque.Et quand il eut atteint l’âge de douze ans, ils montèrent à Jérusalem, selon la coutume de la fête.Lorsque les jours furent achevés, comme ils s’en retournaient, l’enfant Jésus demeura dans Jérusalem; et Joseph et sa mère ne s’en aperçurent point.Mais pensant qu’il était en la compagnie de ceux qui faisaient le voyage avec eux, ils marchèrent une journée, et ils le cherchèrent parmi parents, et ceux de leur connaissance;Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour l’y chercher.Et au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions.Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses.Quand le virent, ils furent étonnés, et sa mère lui dit: enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous? Voilà ton père et moi qui te cherchions, étant fort en peine.Et il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père?Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait.Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur.Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et les hommes.La quinzième année de l’empire de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant tétrarque de la Galilée, Philippe son frère, tétrarque de l’Iturée et de la province de la Trachonite, et Lysanias, tétrarque d’Abylène,Anne et Caïphe étant souverains sacrificateurs, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.Et il vint dans tout le pays qui est aux environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés;Selon qu’il est écrit au livre des paroles du prophète Esaïe: La voix de celui qui crie dans le désert, : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.Toute vallée sera comblée, et toute montagne et colline sera abaissée, les chemins tortus seront redressés, et les chemins raboteux seront aplanis;Et toute chair verra le salut de Dieu.Il disait donc au peuple qui venait pour être baptisé par lui: Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir?Faites donc des fruits convenables à la repentance; et ne dites point en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père; car je vous dis que Dieu peut faire naître de ces pierres mêmes des enfants à Abraham.Or, la cognée est déjà mise à la racine des arbres. Tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu.Alors le peuple lui demanda: Que ferons-nous donc?Il leur répondit: Que celui qui a deux habits en donne à celui qui n’en a point; et que celui qui a de quoi manger en fasse de même.Il vint aussi des péagers pour être baptisés; et ils lui dirent: Maître, que ferons-nous?Et il leur dit: N’exigez rien au delà de ce qui vous a été ordonné.Les gens de guerre lui demandèrent aussi: Et nous, que ferons-nous? Il leur dit: N’usez point de violence ni de tromperie envers personne, mais contentez-vous de votre paie.Et comme le peuple était dans l’attente, et que tous pensaient en eux-mêmes si Jean ne serait point le Christ;Jean prit la parole et leur dit à tous: Pour moi, je vous baptise d’eau; mais il en vient un autre qui est plus puissant que moi; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.Il a son van dans ses mains, il nettoiera parfaitement son aire, et il amassera le froment dans son grenier; mais il brûlera entièrement la balle, au feu qui ne s’éteint point.Il adressait encore plusieurs autres exhortations au peuple, en lui annonçant l’Evangile.Mais Hérode le tétrarque, ayant été repris par Jean, au sujet d’Hérodias, femme de Philippe son frère, et de toutes les méchantes actions qu’il avait faites,Ajouta encore à toutes les autres celle de faire mettre Jean en prison.Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit,Et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe; et il vint une voix du ciel, qui dit: Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.Et Jésus était âgé d’environ trente ans, et il était, comme on le croyait, de Joseph, d’Héli,
de Matthat, de Lévi, de Melchi, de Janna, de Joseph,
de Matthathie, d’Amos, de Nahun, d’Héli, de Naggé,
de Maath, de Matthathie, de Semeï, de Joseph, de Juda,
de Johanna, de Rhésa, de Zorobabel, de Salathiel, de Néri,
de Melchi, d’Addi, de Cosam, d’Elmodam, de Her,
de José, d’Eliézer, de Jorim, de Matthat, de Lévi,
de Siméon, de Juda, de Joseph, de Jonan, d’Eliakim,
de Méléa, de Maïnan, de Matthata, de Nathan, de David,
de Jessé, d’Obed, de Booz, de Salomon, de Naasson,
d’Aminadab, d’Aram, d’Esrom, de Pharez, de Juda,
de Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Tharé, de Nachor,
de Sarug, de Ragaü, Phaleg, de Héber, de Sala,
de Caïnan, d’Arphaxad, de Sem, de Noé, de Lamech,
de Mathusala, d’Hénoc, de Jared, de Malaléel, de Caïnan,
d’Enos, de Seth, d’Adam, qui fut créé de Dieu.Jésus, étant plein du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert.Et il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là; mais après qu’ils furent passés, il eut faim.Alors le diable lui dit: Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain.Et Jésus lui répondit: Il est écrit que l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu.Ensuite le diable le mena sur une haute montagne, et lui fit voir en un moment tous les royaumes du monde;Et le diable lui dit: Je te donnerai toute la puissance et leur gloire; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux.Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi.Mais Jésus lui répondit: Retire-toi de moi, Satan; car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.Il le mena aussi à Jérusalem, et le mit sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas;Car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges de toi, pour te garder;Et qu’ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre pierre.Mais Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu.Et le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps.Et Jésus s’en retourna en Galilée par le mouvement de l’Esprit, et sa réputation courut par tout le pays d’alentour.Car il enseignait dans leurs synagogues, et il était honoré de tout le monde.Et vint à Nazareth, où il avait été élevé; et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire.Et on lui présenta le livre du prophète Esaïe; et ayant ouvert le livre, il trouva l’endroit où il était écrit:L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint; il m’a envoyé pour annoncer l’Evangile aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé;Pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur.Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit; et les yeux de tous ceux qui étaient dans la synagogue étaient arrêtés sur lui.Alors il commença à leur dire: Cette l’Ecriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez.Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient: N’est-ce pas le fils de Joseph?Et il leur dit: Vous me direz sans doute ce proverbe: Médecin, guéris-toi toi-même; fais aussi ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons ouï dire que tu as fait à Capernaüm.Mais il leur dit: Je vous dis en vérité, que nul prophète n’est reçu dans sa patrie.Je vous dis en vérité, qu’il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays.Néanmoins Elie ne fut envoyé chez aucune d’elles; mais chez une femme veuve de Sarepta, dans le pays de Sidon.Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël, au temps d’Elisée le prophète; toutefois aucun d’eux ne fut guéri; seul Naaman, qui était Syrien, le fut.Et tous ceux qui étaient dans la synagogue furent remplis de colère en entendant ces choses.Et s’étant levés, ils le mirent hors de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter.Mais il passa par le milieu d’eux, et s’en alla.Et il descendit à Capernaüm, une ville de Galilée, où il les enseignait les jours de sabbat.Et ils étaient étonnés de sa doctrine; car il parlait avec autorité.Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé d’un esprit immonde, qui s’écria à haute voix:Ah! qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais qui tu es; le Saint de Dieu.Et Jésus le menaçant, lui dit: Tais-toi et sors de cet homme. Et le démon, après l’avoir jeté au milieu , sortit de lui sans lui faire aucun mal.Et ils en furent tous épouvantés, et ils disaient entre eux: Qu’est-ce que ceci? Il commande avec autorité et avec puissance aux esprits immondes, et ils sortent!Et sa réputation se répandit dans tous les quartiers du pays d’alentour.Jésus étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon; la belle-mère de Simon avait une fièvre violente, et ils le prièrent de la guérir.S’étant donc approché d’elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta; et incontinent elle se leva et les servit.Quand le soleil fut couché, tous ceux qui avaient des malades de diverses maladies les lui amenèrent; et il les guérit en imposant les mains à chacun d’eux.Les démons sortaient aussi de plusieurs, criant: Tu es le Christ, le Fils de Dieu; mais il les censurait, et il ne leur permettait pas de dire qu’ils sussent qu’il était le Christ.Et dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert, et une multitude de gens qui le cherchaient, vinrent au lieu où il était, et ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quittât pas.Mais il leur dit: Il faut que j’annonce aussi le règne de Dieu aux autres villes; car c’est pour cela que j’ai été envoyé.Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée.Comme était sur le bord du lac de Génézareth, il était pressé par la foule qui se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu.Et ayant vu deux barques au bord du lac, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon;Et il le pria de s’éloigner un peu du rivage; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque.Et quand il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; toutefois, sur ta parole je jetterai le filet.Ce qu’ayant fait, ils prirent une si grande quantité de poissons, que leur filet se rompait.De sorte qu’ils firent signe à leurs compagnons, qui dans l’autre barque, de venir leur aider; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient.Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit: Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur.Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon.Alors Jésus dit à Simon: N’aie point de peur, désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants.Et ayant ramené leurs barques à bord, ils abandonnèrent tout et le suivirent.Comme était dans une ville , un homme tout couvert de lèpre, l’ayant vu, se jeta à terre sur son visage, et le pria, disant: Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer.Et étendit la main, le toucha et lui dit: Je le veux, sois nettoyé. Et au même instant la lèpre le quitta.Et lui défendit de le dire à personne; mais va, lui dit-il, montre-toi au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a commandé, afin que cela leur serve de témoignage.Et sa réputation se répandait de plus en plus, et une foule de gens s’assemblaient pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies.Mais il se tenait retiré dans les déserts, et il priait.Or, un jour qu’il enseignait et que des Pharisiens et des docteurs de la loi, qui étaient venus de tous les bourgs de la Galilée, et de la Judée, et de Jérusalem, étaient assis, la puissance du Seigneur agissait pour guérir .Alors il survint des gens qui portaient sur un lit un homme perclus, et ils cherchaient à le faire entrer dans , et à le mettre devant Jésus.Et ne sachant par où le faire entrer, à cause de la foule, ils montèrent sur la maison, et le dévalèrent par les tuiles avec son lit, au milieu , devant Jésus,Qui, ayant vu leur foi, lui dit: O homme, tes péchés te sont pardonnés.Alors les Scribes et les Pharisiens commencèrent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui prononce des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul?Mais Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quel raisonnement faites-vous dans vos cœurs?Lequel est le plus aisé, ou de dire: Tes péchés te sont pardonnés; ou de dire: Lève-toi, et marche?Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre l’autorité de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, je te le dis, emporte ton lit, et t’en va à ta maison.Et à l’instant ce se leva en leur présence; il emporta le sur lequel il avait été couché, et s’en alla à sa maison, donnant gloire à Dieu.Et ils furent tous saisis d’étonnement, et ils glorifiaient Dieu; ils furent remplis de crainte, et ils disaient: Certainement, nous avons vu aujourd’hui des choses qu’on n’eût jamais attendues.Après cela il sortit, et il vit un péager nommé Lévi, assis au bureau des impôts, et il lui dit: Suis-moi.Et lui, quittant tout, se leva et le suivit.Et Lévi lui fit un grand festin dans sa maison, où il se trouva une grande assemblée de péagers et d’autres personnes qui étaient à table avec eux.Et ceux d’entre eux qui étaient Scribes et Pharisiens murmuraient et disaient à ses disciples: Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec des péagers et des gens de mauvaise vie?Et Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ce sont ceux qui se portent mal.Je suis venu pour appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs.Ils lui dirent aussi: Pourquoi les disciples de Jean jeûnent-ils souvent et font-ils des prières, de même que ceux des Pharisiens, au lieu que les tiens mangent et boivent?Il leur dit: Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux, pendant que l’époux est avec eux?Mais les jours viendront que l’époux leur sera ôté; ils jeûneront en ces jours-là.Il leur dit aussi une similitude: Personne ne met une pièce d’un habit neuf à un vieux habit; autrement, ce qui est neuf déchirerait, et la pièce du drap neuf ne convient point au vieux.Personne aussi ne met le vin nouveau dans de vieux vaisseaux; autrement, le vin nouveau romprait les vaisseaux, et se répandrait, et les vaisseaux serait perdus.Mais le vin nouveau doit être mis dans des vaisseaux neufs, et ainsi tous les deux se conservent.Et il n’y a personne qui, buvant du vieux, veuille aussitôt du nouveau; car, dit-il, le vieux est meilleur.Il arriva, au du sabbat second-premier, que, passant par des blés, ses disciples arrachaient des épis, et, les froissant entre leurs mains, ils en mangeaient.Et quelques-uns des Pharisiens leur dirent: Pourquoi faites-vous ce qu’il n’est pas permis de faire les jours de sabbat?Alors Jésus, prenant la parole, leur dit: N’avez-vous donc pas lu ce que fit David, lorsque lui et ceux qui avec lui furent pressés de la faim?Comment il entra dans la maison de Dieu, et prit les pains de proposition, et mangea, et donna même à ceux qui avec lui, bien qu’il ne fût permis qu’aux seuls sacrificateurs d’en manger?Et il leur dit: Le Fils de l’homme est maître même du sabbat.Il arriva aussi, un autre jour de sabbat, qu’il entra dans la synagogue, et qu’il y enseignait; et il y avait là un homme duquel la main droite était sèche.Or, les Scribes et les Pharisiens l’observaient, s’il guérirait le jour du sabbat, afin de trouver un sujet de l’accuser.Mais comme il connaissait leurs pensées, il dit à l’homme qui avait la main sèche: Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Et lui, s’étant levé, se tint debout.Jésus leur dit ensuite: Je vous demanderai : Est-il permis, dans les jours de sabbat, de faire du bien, ou de faire du mal, de sauver une personne, ou de la laisser périr?Et ayant regardé tous ceux qui étaient autour de lui, il dit à cet homme: Etends ta main. Et il le fit, et sa main devint saine comme l’autre.Et ils furent remplis de fureur, et ils s’entretenaient ensemble de ce qu’ils pourraient faire à Jésus.En ce temps-là, alla sur une montagne pour prier; et il passa toute la nuit à prier Dieu.Et dès que le jour fut venu, il appela ses disciples; et il en choisit douze d’entre eux, qu’il nomma apôtres,
, Simon, qu’il nomma aussi Pierre, et André son frère, Jacques et Jean, Philippe et Barthélemi,Matthieu et Thomas, Jacques, d’Alphée, et Simon, appelé le zélé,Jude, de Jacques, et Judas Iscariot, qui fut celui qui le trahit.Etant ensuite descendu avec eux, il s’arrêta dans une plaine avec la troupe de ses disciples, et une grande multitude de peuple de toute la Judée et de Jérusalem, et de la maritime de Tyr et de Sidon, qui étaient venus pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies.Ceux qui étaient tourmentés des esprits immondes étaient aussi guéris.Et toute la multitude tâchait de le toucher, parce qu’il sortait de lui une vertu qui les guérissait tous.Alors Jésus, levant les yeux vers ses disciples, dit: bienheureux, pauvres, parce que le royaume de Dieu est à vous.
bienheureux, vous qui avez faim maintenant, parce que vous serez rassasiés. bienheureux, qui pleurez maintenant, parce que vous serez dans la joie.Vous serez bienheureux, lorsque les hommes vous haïront, qu’ils vous retrancheront , qu’ils vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie; car voilà que votre récompense sera grande dans le ciel, et c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.Mais malheur à vous, riches, parce que vous avez déjà reçu votre consolation.Malheur à vous qui êtes rassasiés, parce que vous aurez faim. Malheur à vous qui riez maintenant; car vous vous lamenterez, et vous pleurerez.Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous; car leurs pères en faisaient de même des faux prophètes.Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez: Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haïssent;Bénissez ceux qui vous maudissent, et priez pour ceux qui vous outragent;Et à celui qui te frappe à une joue, présente-lui aussi l’autre; et si quelqu’un t’ôte ton manteau, ne l’empêche point aussi l’habit de dessous.Donne à tout homme qui te demande, et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne redemande pas.Et ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le-leur aussi de même.Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on? puisque les gens de mauvaise vie aiment aussi ceux qui les aiment.Et si vous ne faites du bien qu’à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on? puisque les gens de mauvaise vie font la même chose.Et si vous ne prêtez qu’à de qui vous espérez de recevoir, quel gré vous en saura-t-on? puisque les gens de mauvaise vie, prêtent aussi aux gens de mauvaise vie, afin d’en recevoir la pareille.C’est pourquoi aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans en rien espérer, et votre récompense sera grande, et vous serez les enfants du Très-Haut, parce qu’il est bon envers les ingrats et les méchants.Soyez donc miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux.De plus, ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés; pardonnez, et on vous pardonnera;Donnez, et on vous donnera; on vous donnera dans le sein une bonne mesure, pressée et secouée, et qui se répandra par-dessus; car on vous mesurera de la mesure dont vous vous servez .Il leur disait aussi une parabole: Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse?Le disciple n’est point au-dessus de son maître; mais tout disciple accompli sera comme son maître.De plus, pourquoi regardes-tu une paille qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne t’aperçois pas d’une poutre qui est dans ton propre œil?Ou, comment peux-tu dire à ton frère: Mon frère, souffre que j’ôte la paille qui est dans ton œil; toi qui ne vois pas une poutre qui est dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors, tu verras comment tu ôteras la paille qui est dans l’œil de ton frère.L’arbre qui produit de mauvais fruit n’est pas bon; et l’arbre qui produit de bon fruit mauvais.Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur les épines, et on ne cueille pas des raisins sur un buisson.L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.Mais pourquoi m’appelez-vous: Seigneur, Seigneur; tandis que vous ne faites pas ce que je dis?Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi, et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique:Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc; et quand il est survenu un débordement d’eaux, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il ne l’a pu ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc.Mais celui qui écoute , et qui ne les met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti maison sur la terre sans fondement, contre laquelle le torrent a donné avec violence, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande.Après que eut achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm.Et il y avait un centenier dont le serviteur, qui lui était fort cher, était malade, et s’en allait mourir.Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.Etant donc venus vers Jésus, ils le prièrent instamment, disant, qu’il était digne qu’on lui accordât cela.Car, -, il aime notre nation, et c’est lui qui nous a fait bâtir la synagogue.Jésus donc s’en alla avec eux. Et comme déjà il n’était plus guère loin de la maison, le centenier envoya vers lui de ses amis, lui dire: Seigneur, ne t’incommode point; car je ne mérite pas que tu entres dans ma maison.C’est pourquoi aussi je ne me suis pas jugé digne d’aller vers toi; mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri.Car, quoique je ne sois qu’un homme soumis à la puissance , j’ai sous moi des soldats; et je dis à l’un: Va, et il va; et à l’autre: Viens, et il vient; et à mon serviteur: Fais ceci, et il fait;Ce que Jésus ayant entendu, il l’admira, et se tournant, il dit à la troupe qui le suivait: Je vous dis que je n’ai pas trouvé une si grande foi, non pas même en Israël.Et quand ceux qui avaient été envoyés furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur qui avait été malade, se portant bien.Le jour suivant, allait à une ville appelée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grande troupe allaient avec lui.Et comme il approchait de la porte de la ville, il arriva qu’on portait un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve, et il y avait avec elle un grand nombre de gens de la ville.Et le Seigneur l’ayant vue, il fut touché de compassion pour elle, et il lui dit: Ne pleure point.Et s’étant approché, il toucha la bière, et ceux qui la portaient s’arrêtèrent; et il dit: Jeune homme, je te le dis: Lève-toi.Et celui qui était mort s’assit et commença à parler. Et il le rendit à sa mère.Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.Et le bruit se répandit par toute la Judée, et dans tout le pays d’alentour.Or, toutes ces choses furent rapportées à Jean par ses disciples.Et Jean appela deux de ses disciples, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous en attendre un autre?Ces hommes donc, étant venus vers , lui dirent: Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour te dire: Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous en attendre un autre?Or, à cette même heure, guérit plusieurs personnes de leurs maladies, de leurs infirmités et des malins esprits, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.Puis il répondit : Allez et rapportez à Jean ce que vous avez vu et entendu; que les aveugles recouvrent la vue, que les boiteux marchent, que les lépreux sont nettoyés, que les sourds entendent, que les morts ressuscitent, que l’évangile est annoncé aux pauvres.Et heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi.Quand ceux que Jean avait envoyés furent partis, Jésus se mit à parler de Jean au peuple, et leur dit: Qu’êtes-vous allés voir dans le désert? Etait-ce un roseau agité du vent?Mais encore, qu’êtes-vous allés voir? Etait-ce un homme vêtu d’habits précieux? Voilà, ceux qui sont magnifiquement vêtus, et dans les délices, sont dans les maisons des rois.Qu’êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.C’est celui de qui il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi.Car je vous dis qu’entre ceux qui sont nés de femme, il n y a point de prophète plus grand que Jean-Baptiste; et cependant, celui qui est le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.Et tout le peuple qui l’a entendu, et les péagers, ont justifié Dieu, ayant reçu le baptême de Jean.Mais les Pharisiens et les docteurs de la loi, ne s’étant pas fait baptiser par lui, ont rejeté le dessein de Dieu à leur égard.Alors le Seigneur dit: A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils?Ils ressemblent aux enfants qui sont assis dans une place, et qui crient les uns aux autres, et disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez point dansé; nous nous sommes lamentés, et vous n’avez point pleuré.Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant point de pain, et ne buvant point de vin; et vous avez dit: Il a un démon.Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous avez dit: Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des gens de mauvaise vie.Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.Un Pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du Pharisien, et il se mit à table.Et une femme de la ville, qui avait été de mauvaise vie, ayant su qu’il était à table dans la maison du Pharisien, elle y apporta un vase d’albâtre, plein d’une huile odoriférante.Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus, elle se mit à pleurer; elle lui arrosait les pieds de ses larmes, et les essuyait avec ses cheveux; elle lui baisait les pieds, et elle les oignait avec cette huile.Le Pharisien, qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il saurait sans doute qui est cette femme qui le touche, et qu’elle est de mauvaise vie.Alors Jésus, prenant la parole, lui dit: Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il dit: Maître, dis-le.Un créancier avait deux débiteurs, l’un lui devait cinq cents deniers et l’autre cinquante.Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur quitta à tous deux leur dette. Dis-moi donc lequel des deux l’aimera le plus?Simon lui répondit: J’estime que c’est celui à qui il a le plus quitté. lui dit: Tu as fort bien jugé.Alors se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour pieds; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis qu’elle est entrée, n’a cessé de me baiser les pieds.Tu n’as point oint ma tête d’huile, mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante.C’est pourquoi je te dis que ses péchés, qui sont en grand nombre, lui sont pardonnés; et c’est à cause de cela qu’elle a beaucoup aimé; mais celui à qui on pardonne moins, aime moins.Puis il dit à la femme: Tes péchés te sont pardonnés.Et ceux qui étaient à table avec lui se prirent à dire entre eux: Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés?Mais il dit à la femme: Ta foi t’a sauvée; va-t’en en paix.Depuis ce temps-là, allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant le royaume de Dieu; et les douze avec lui.Il y avait aussi quelques femmes qui avaient été délivrées des malins esprits et de leurs maladies; , Marie qu’on appelait Madeleine, de laquelle il était sorti sept démons;Et Jeanne, femme de Chuzas, intendant d’Hérode, et Suzanne et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.Et comme une grande foule de peuple s’assemblait, et que plusieurs venaient à lui de toutes les villes, il leur dit en parabole:Un semeur sortit pour semer, et en semant, une partie tomba le long du chemin, et elle fut foulée, et les oiseaux du ciel la mangèrent toute;Et l’autre partie tomba sur un endroit pierreux; et quand elle fut levée, elle sécha, à cause qu’elle n’avait point d’humidité;Et l’autre partie tomba parmi les épines, et les épines levèrent avec le grain, et l’étouffèrent;Et l’autre partie tomba dans une bonne terre; et étant levée, elle rendit du fruit cent pour un. En disant ces choses, il criait: Que celui qui a des oreilles pour ouïr, entende!Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole.Et il répondit: Il vous est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais il n’en est parlé aux autres qu’en paraboles, de sorte qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point.Voici donc ce que cette parabole signifie: La semence, c’est la parole de Dieu;Ceux qui le long du chemin, sont ceux qui l’écoutent; mais le diable vient, qui ôte cette parole de leur cœur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés;Ceux qui dans des endroits pierreux, ceux qui ayant ouï la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps; et quand la tentation survient, ils se retirent;Et ce qui est tombé parmi les épines, sont ceux qui ont entendu , mais qui, s’en allant, la laissent étouffer par les inquiétudes, par les richesses et par les voluptés de cette vie, de sorte qu’ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité;Mais ce qui dans une bonne terre, sont ceux qui, ayant ouï la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance.Personne, après avoir allumé une chandelle, ne la couvre d’un vaisseau, ni ne la met sous le lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent, voient la lumière.Car il n’y a rien de secret qui ne doive être manifesté, ni rien de caché qui ne doive être connu et venir en évidence.Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez; car on donnera à celui qui a déjà, mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il croit avoir.Alors sa mère et ses frères vinrent le trouver; mais ils ne pouvaient l’aborder à cause de la foule.Et on vint lui dire: Ta mère et tes frères sont dehors, qui désirent de te voir.Mais il répondit: Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.Il arriva un jour qu’il entra dans une barque avec ses disciples, et il leur dit: Passons de l’autre côté du lac; et ils partirent.Et comme ils voguaient, il s’endormit: et un vent impétueux s’éleva sur le lac, la barque s’emplissait d’eau, et ils étaient en danger.Alors ils vinrent vers lui, et ils le réveillèrent en lui disant: Maître, maître, nous périssons. Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité au vent et à la tempête, qui s’apaisèrent, et il se fit calme.Alors il leur dit: Où est votre foi? Et eux, saisis de crainte et d’admiration, disaient entre eux: Mais qui est celui-ci, qu’il commande même aux vents et à l’eau, et ils lui obéissent.Ils abordèrent ensuite au pays des Gadaréniens, qui est vis-à-vis de la Galilée.Et quand fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de cette ville-là, qui était possédé des démons depuis longtemps. Il ne portait point d’habit, et il ne demeurait point à la maison; mais dans les sépulcres.Dès qu’il vit Jésus, il fit un grand cri, et se jetant à ses pieds, il dit à haute voix: Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu très haut? Je te prie, ne me tourmente point.Car commandait à l’esprit immonde de sortir de cet homme, dont il s’était saisi depuis longtemps; et bien qu’il fût gardé, lié de chaînes, et qu’il eût les fers aux pieds, il rompait ses liens, et il était emporté par le démon dans les déserts.Et Jésus lui demanda: Comment t’appelles-tu? Et il répondit: Je m’appelle Légion; car plusieurs démons étaient entrés en lui.Et ils le priaient de ne leur pas commander d’aller dans l’abîme.Or, il y avait là un grand troupeau de pourceaux qui paissaient sur une montagne; et ils le priaient qu’il leur permît d’entrer dans ces , et il leur permit.Les démons étant donc sortis de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans le lac, et y fut noyé.Et ceux qui les paissaient, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent et le racontèrent dans la ville et à la campagne.Alors sortirent pour voir ce qui s’était passé; et étant venus vers Jésus, ils trouvèrent l’homme duquel les démons étaient sortis, assis aux pieds de Jésus, habillé et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur.Et ceux qui avaient vu la chose leur racontèrent comment le démoniaque avait été délivré.Alors tous ceux du pays des Gadaréniens le prièrent de se retirer de chez eux; car ils étaient saisis d’une grande crainte. Il entra donc dans la barque pour s’en retourner.Et l’homme duquel les démons étaient sortis le priait de lui permettre d’être avec lui; mais Jésus le renvoya, en disant:Retourne en ta maison, et raconte les grandes choses que Dieu t’a faites. Il s’en alla donc, publiant par toute la ville tout ce que Jésus avait fait en sa faveur.Quand Jésus fut de retour, il fut reçu par une grande multitude; car tous l’attendaient.Et il vint à lui un homme qui s’appelait Jaïrus, lequel était chef de la synagogue, et se jetant aux pieds de Jésus, il le pria de venir dans sa maison;Parce qu’il avait une fille unique, âgée d’environ douze ans, qui se mourait. Et comme y allait, il était pressé par la foule.Alors une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien en médecins, sans avoir pu être guérie par aucun d’eux,S’approchant de lui par derrière, toucha le bord de son vêtement; et à l’instant sa perte de sang s’arrêta.Alors Jésus dit: Qui est-ce qui m’a touché? Et comme tous niaient, Pierre et ceux qui avec lui, lui dirent: Maître, la foule t’environne et te presse; et tu dis: Qui est-ce qui m’a touché?Mais Jésus dit: Quelqu’un m’a touché; car j’ai senti qu’une vertu est sortie de moi.Cette femme donc voyant que ne avait point été caché, vint toute tremblante, et se jetant à ses pieds, elle déclara, devant tout le peuple, pour quel sujet elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant.Et il lui dit: Ma fille, rassure-toi, ta foi t’a guérie; va-t’en en paix.Comme il parlait encore, quelqu’un vint de chez le chef de la synagogue, qui lui dit: Ta fille est morte, ne fatigue pas davantage le Maître.Mais Jésus l’ayant entendu, dit au : Ne crains point; crois seulement, et elle sera guérie.Et quand il fut arrivé dans la maison, il ne laissa entrer personne que Pierre, Jacques et Jean, et le père et la mère de la fille.Et tous pleuraient et se lamentaient à cause d’elle; mais il dit: Ne pleurez point; elle n’est pas morte, mais elle dort.Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte.Mais, les ayant tous fait sortir, il la prit par la main, et il cria: Ma fille, lève-toi.Et son âme revint; elle se leva à l’instant, et il commanda qu’on lui donnât à manger.Et son père et sa mère furent tout étonnés; mais il leur défendit de dire à personne ce qui était arrivé.Puis ayant assemblé ses douze disciples, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies.Il les envoya donc annoncer le règne de Dieu, et guérir les malades.Et il leur dit: Ne portez rien pour le chemin, ni bâtons, ni sac, ni pain, ni argent, et n’ayez point deux habits.Et en quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous partiez.Et partout où l’on ne vous recevra point, en partant de cette ville-là, secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là.Etant donc partis, ils allaient de bourgade en bourgade, annonçant l’évangile et guérissant partout .Cependant, Hérode le tétrarque entendit de tout ce que Jésus faisait; et il était fort en peine, parce que les uns disaient que Jean était ressuscité des morts;Et d’autres, qu’Elie était apparu; et d’autres, que quelqu’un des anciens prophètes était ressuscité.Et Hérode disait: J’ai fait couper la tête à Jean; qui est donc celui-ci, de qui j’entends dire de telles choses? Et il souhaitait de le voir.Les apôtres étant de retour, racontèrent tout ce qu’ils avaient fait. Les ayant pris avec lui, il se retira à l’écart dans un lieu solitaire, près d’une ville appelée Bethsaïda.Le peuple l’ayant appris, le suivit, et les ayant reçus, il leur parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui avaient besoin de guérison.Comme le jour commençait à baisser, les douze s’approchèrent de lui et lui dirent: Renvoie cette multitude, afin qu’ils s’en aillent aux bourgs et aux villages qui sont aux environs, pour s’y retirer et pour trouver à manger; car nous sommes ici dans un lieu désert.Mais il leur dit: Vous-mêmes, donnez-leur à manger. Et ils dirent: Nous n’avons que cinq pains et deux poissons; à moins que nous n’allions acheter des vivres pour tout ce peuple;Car ils étaient environ cinq mille hommes. Alors il dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangs de cinquante personnes chacun.Et il firent ainsi, et les firent tous asseoir.Alors prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il les bénit, et rompit, et donna aux disciples, afin qu’il les missent devant le peuple.Ils en mangèrent tous, et furent rassasiés, et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restèrent.Il arriva, comme il priait en particulier, et que les disciples étaient avec lui, qu’il leur demanda: Qui dit-on, parmi le peuple, que je suis?Eux, répondant, dirent: Jean-Baptiste; les autres, Elie: et les autres, que quelqu’un des anciens prophètes est ressuscité.Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Et Pierre répondit: le Christ de Dieu.Et il leur défendit avec menaces de le dire à personne.Puis il leur dit: Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par les sénateurs, par les principaux sacrificateurs et par les Scribes, et qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour.Et il disait à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera.Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait lui-même et s’il se perdait lui-même?Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, et du Père et des saints anges.Et je vous dis en vérité, qu’il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu’ils n’aient vu le règne de Dieu.Environ huit jours après ces discours, prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier.Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair.En même temps on vit deux hommes qui s’entretenaient avec lui; c’étaient Moïse et Elie,Qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem.Et Pierre et ceux qui avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire, et les deux hommes qui étaient avec lui.Et comme se séparaient de , Pierre lui dit: Maître, il est bon que nous demeurions ici; faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie; car il ne savait pas bien ce qu’il disait.Il parlait encore, lorsqu’une nuée les couvrit: et comme elle les enveloppait, ils furent saisis de frayeur.Et une voix sortit de la nuée qui dit: C’est ici mon fils bien-aimé; écoutez-le.Et dans le temps que la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul; et ils gardèrent le silence , et ne dirent rien alors à personne de ce qu’ils avaient vu.Le jour suivant, comme ils descendaient de la montagne, une grande troupe vint au-devant .Et un homme de la troupe s’écria et dit: Maître, je te prie, jette les yeux sur mon fils; car c’est mon unique.Un esprit se saisit de lui, et aussitôt il jette de grands cris, il l’agite violemment, le fait écumer, et à peine le quitte-t-il, après l’avoir tout brisé.Et j’ai prié tes disciples de le chasser; mais ils n’ont pu.Et Jésus, répondant, dit: O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je? Amène ici ton fils.Et comme il s’approchait, le démon le jeta contre terre, et l’agita violemment; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père.Et tous furent étonnés de la puissance magnifique de Dieu. Et comme ils étaient tous dans l’admiration de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples:Pour vous, écoutez bien ces paroles: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes.Mais ils n’entendaient point cette parole; elle était si obscure pour eux, qu’ils n’y comprenaient rien; et ils craignaient de l’interroger sur ce sujet.Et il survint une dispute parmi eux, lequel d’entre eux serait le plus grand.Mais Jésus, voyant les pensées de leur cœur, prit un enfant et le mit auprès de lui.Et il leur dit: Quiconque reçoit cet enfant en mon nom, il me reçoit; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui d’entre vous tous qui est le plus petit, c’est celui-là qui sera grand.Et Jean, prenant la parole, dit: Maître, nous avons vu un homme qui chassait les démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne suit pas avec nous.Et Jésus lui dit: Ne l’en empêchez point; car celui qui n’est pas contre nous est pour nous.Comme le temps auquel il devait être enlevé approchait, il se mit en chemin, résolu d’aller à Jérusalem.Et il envoya des gens devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer .Mais ne le reçurent pas, parce qu’il paraissait aller à Jérusalem.Et Jacques et Jean, ses disciples, voyant cela, lui dirent: Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu du ciel descende sur eux et qu’il les consume, comme Elie le fit?Mais , se tournant vers eux, les censura et leur dit: Vous ne savez de quel esprit vous êtes ;Car le Fils de l’homme n’est point venu pour faire périr les hommes; mais pour sauver. Et ils s’en allèrent à un autre bourg.Et comme ils étaient en chemin, un homme lui dit: Je te suivrai, Seigneur, partout où tu iras.Mais Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.Il dit à un autre: Suis-moi. Et il lui répondit: Seigneur, permets que j’aille auparavant ensevelir mon père.Jésus lui dit: Laisse les morts ensevelir leurs morts, mais toi, va annoncer le règne de Dieu.Un autre lui dit aussi: Je te suivrai, Seigneur; mais permets-moi de prendre auparavant congé de ceux qui sont dans ma maison.Mais Jésus lui répondit: Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre pour le royaume de Dieu.Après cela, le Seigneur établit encore soixante et dix autres , et il les envoya deux à deux devant lui, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.Et il leur disait: La moisson est grande; mais peu d’ouvriers; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.Allez, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers; et ne saluez personne en chemin.Et dans quelque maison que vous entriez, dites en entrant: La paix sur cette maison.S’il y a là quelque enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle retournera à vous.Et demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera, car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison.De même, dans quelque ville que vous entriez, si on vous y reçoit, mangez de ce qu’on vous présentera.Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur: Le règne de Dieu s’est approché de vous.Mais dans quelque ville que vous entriez, si l’on ne vous y reçoit pas, sortez dans les rues, et dites:Nous secouons contre vous la poussière qui s’est attachée à nous dans votre ville; sachez pourtant que le règne de Dieu s’est approché de vous.Je vous dis qu’en ce jour-là ceux de Sodome seront traités moins rigoureusement que cette ville-là.Malheur à toi, Chorazin; malheur à toi, Bethsaïda; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps que se seraient converties, en prenant le sac et la cendre.C’est pourquoi Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement au jugement que vous.Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer.Qui vous écoute, m’écoute; et qui vous rejette, me rejette; et qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé.Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons même nous sont assujettis par ton nom.Et il leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions et sur toutes les forces de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire.Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.En ce même instant, Jésus tressaillit de joie en son esprit et dit: Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants! Oui, mon Père, cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon.Toutes choses m’ont été mises entre les mains par mon Père; et nul ne connaît qui est le , que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui a qui le Fils le voudra révéler.Puis se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez!Car je vous dis que plusieurs prophètes et rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l’ont point vu; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont point entendu.Alors un docteur de la loi se leva et dit à , pour l’éprouver: Maître, que faut-il que je fasse pour hériter de la vie éternelle?
lui dit: Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et qu’y lis-tu?Il répondit: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.Et lui dit: Tu as bien répondu; fais cela, et tu vivras.Mais voulant paraître juste, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?Et Jésus, prenant la parole, lui dit: Un homme descendit de Jérusalem à Jérico, et tomba entre les mains des voleurs, qui le dépouillèrent; et après l’avoir blessé de plusieurs coups, ils s’en allèrent, le laissant à demi mort.Or, il se rencontra qu’un sacrificateur descendait par ce chemin-là; et ayant vu , il passa outre.Un lévite étant aussi venu dans le même endroit, et le voyant, passa outre.Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion.Et s’approchant, il banda ses plaies, et il y versa de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa monture, et le mena à une hôtellerie, et prit soin de lui.Le lendemain, en partant, il tira deux deniers , et les donna à l’hôte, et lui dit: Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.Lequel donc de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des voleurs?Le dit: celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Jésus lui dit: Va, et fais la même chose.Comme ils étaient en chemin, il entra dans un bourg, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.Elle avait une sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole.Mais comme Marthe était distraite par divers soins, elle vint et dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc qu’elle m’aide aussi.Et Jésus lui répondit: Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’embarrasses de plusieurs choses;Mais une seule chose est nécessaire; or, Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.Un jour que était en prière en un certain lieu, après qu’il eut achevé sa prière, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a aussi enseigné à ses disciples.Et il leur dit: Quand vous priez, dites: Notre Père qui es aux cieux; ton nom soit sanctifié; ton règne vienne; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.Donne-nous chaque jour notre pain quotidien.Pardonne-nous nos péchés; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés; et ne nous abandonne point à la tentation; mais délivre-nous du malin.Puis il leur dit: Si quelqu’un de vous avait un ami qui vînt le trouver à minuit, et qui lui dît: Mon ami, prête-moi trois pains;Car un de mes amis est venu me voir en passant; et je n’ai rien à lui présenter;Et que cet homme, qui est dans sa maison lui répondît: Ne m’importune pas, porte est fermée, et mes enfants sont avec moi au lit; je ne saurais me lever pour t’en donner;Je vous dis que quand même il ne se lèverait pas pour lui donner, parce qu’il est son ami, il se lèverait à cause de son importunité, et lui en donnerait autant qu’il en aurait besoin.Et moi, je vous dis: Demandez, et on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; heurtez, et on vous ouvrira;Car quiconque demande, reçoit, et qui cherche, trouve, et on ouvrira à celui qui heurte.Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain? Ou, du poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson?Ou s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion?Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants; combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent?
chassa aussi un démon qui était muet; et le démon étant sorti, le muet parla; et le peuple était dans l’admiration.Et quelques-uns d’entre eux dirent: C’est par Béelzébul, le prince des démons, qu’il chasse les démons.Mais d’autres, pour l’éprouver, lui demandaient quelque miracle qui vînt du ciel.Mais connaissant leurs pensées leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert; et maison divisée contre elle-même tombera en ruine.Si donc Satan est aussi divisé contre lui-même, comment son règne subsistera-t-il? puisque vous dites que c’est par Béelzébul que je chasse les démons.Que si je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront vos juges.Mais si je chasse les démons par le doigt de Dieu, il est donc vrai que le règne de Dieu est venu à vous.Quand fort et bien armé garde l’entrée de sa maison, tout ce qu’il a est en sûreté.Mais s’il en vient un plus fort que lui, qui le vainque, il lui ôte toutes ses armes auxquelles il se confiait, et il partage ses dépouilles.Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi; et celui qui n’assemble pas avec moi dissipe.Lorsqu’un esprit immonde est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point; et il dit: Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti.Et quand il y vient, il la trouve balayée et ornée.Alors il s’en va et prend avec lui sept autres esprits pires que lui; et ils y entrent et y demeurent; et le dernier état de cet homme devient pire que le premier.Comme disait ces choses, une femme de la troupe éleva voix et lui dit: Heureux les flancs qui t’ont porté, et les mamelles qui t’ont allaité.Mais plutôt, reprit Jésus, heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique!Comme le peuple s’amassait en foule, se mit à dire: Cette race est méchante; elle demande un miracle, et il ne lui en sera point donné d’autre que celui du prophète Jonas.Car, comme Jonas fut un miracle pour ceux de Ninive, le Fils de l’homme en sera un pour cette génération.La reine du Midi s’élèvera au jugement contre les hommes de cette génération, et les condamnera, parce qu’elle vint d’un pays éloigné pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, ici plus que Salomon.Les Ninivites s’élèveront au jugement contre cette génération, et la condamneront, parce qu’ils s’amendèrent à la prédication de Jonas; et voici, ici plus que Jonas.Personne n’allume une chandelle pour la mettre dans un lieu caché, ou sous un boisseau; mais on la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.L’œil est la chandelle du corps; si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé; mais s’il est mauvais, ton corps sera dans les ténèbres.Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit que ténèbres.Si donc tout ton corps est éclairé, et s’il n’a aucune partie qui soit dans les ténèbres, il sera tout éclairé, comme quand une chandelle t’éclaire par sa lumière.Comme il parlait, un Pharisien le pria à dîner chez lui; et y entra et se mit à table.Mais le Pharisien s’étonna de ce qu’il vit qu’il ne s’était pas lavé avant le dîner.Et le Seigneur lui dit: Vous autres Pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat; mais au dedans vous êtes pleins de rapine et de méchanceté.Insensés! celui qui a fait le dehors n’a-t-il pas fait aussi le dedans?Mais plutôt, donnez en aumônes ce que vous avez, et toutes choses vous seront pures.Mais malheur à vous, Pharisiens, qui payez la dîme de la menthe, de la rue et de toutes sortes d’herbes, tandis que vous négligez la justice et l’amour de Dieu. Ce sont là les choses qu’il fallait faire, sans néanmoins négliger les autres.Malheur à vous, Pharisiens, qui aimez les premiers rangs dans les synagogues, et à être salués dans les places publiques.Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez aux sépulcres qui ne paraissent point, et les hommes qui marchent dessus n’en savent rien.Alors un des docteurs de la loi prit la parole et lui dit: Maître, en disant ces choses, tu nous outrages aussi.Et dit: Malheur aussi à vous, docteurs de la loi, parce que vous chargez les hommes de fardeaux qu’ils ne peuvent porter, et vous-mêmes n’y touchez pas d’un de vos doigts.Malheur à vous, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes que vos pères ont fait mourir.Vous témoignez assez par là que vous consentez aux actions de vos pères; car ils les ont fait mourir, et vous bâtissez leurs tombeaux.C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit: Je leur enverrai des prophètes et des apôtres; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres;Afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette nation,Depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple; oui, vous dis-je, sera redemandé à cette nation.Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes point entrés vous-mêmes, et vous avez encore empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire.Et comme il leur disait cela, les Scribes et les Pharisiens se mirent à le presser fortement, en le faisant parler sur plusieurs choses,Lui tendant des pièges, et tâchant de tirer quelque chose de sa bouche, pour avoir de quoi l’accuser.Cependant, le peuple s’étant assemblé par milliers, en sorte qu’ils se pressaient les uns les autres, il se mit à dire à ses disciples: Gardez-vous sur toutes choses du levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie.Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu.Les choses donc que vous aurez dites dans les ténèbres seront entendues dans la lumière; et ce que vous aurez dit à l’oreille dans les chambres, sera prêché sur les maisons.Je vous dis donc, à vous qui êtes mes amis: Ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus.Mais je vous montrerai qui vous devez craindre: craignez celui qui, après avoir ôté la vie, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne; oui, je vous le dis, c’est celui-là que vous devez craindre.Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul.Et même tous les cheveux de votre tête sont comptés. Ne craignez donc point, vous valez plus que beaucoup de passereaux.Or, je vous dis que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu;Mais celui qui me reniera devant les hommes, sera renié devant les anges de Dieu.Et quiconque aura parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera point pardonné.Quand on vous mènera dans les synagogues et devant les magistrats et les puissances, ne vous mettez point en peine de quelle manière vous répondrez pour votre défense, ni de ce que vous aurez à dire;Car le Saint-Esprit vous enseignera en ce même instant ce qu’il faudra que vous disiez.Alors quelqu’un de la troupe lui dit: Maître, dis à mon frère qu’il partage avec moi notre héritage.Mais lui répondit: O homme, qui est-ce qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages?Puis il leur dit: Gardez-vous avec soin de l’avarice; car quoique abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens.Il leur proposa - cette parabole: Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance;Et il disait en lui-même: Que ferai-je? Car je n’ai pas assez de place pour serrer toute ma récolte.Voici, dit-il, ce que je ferai: J’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands; et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens.Puis je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de bien en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois et te réjouis.Mais Dieu lui dit: Insensé, cette même nuit, ton âme te sera redemandée; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il!Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour soi-même, et qui n’est point riche en Dieu.Alors il dit à ses disciples: C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus.La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement.Considérez les corbeaux; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux!Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille?Si donc vous ne pouvez pas même faire les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste?Considérez comment les lis croissent; ils ne travaillent ni ne filent; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux.Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui sera demain jetée dans le four, combien plus vous --, gens de petite foi!Ne vous mettez donc point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet.Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses; mais votre Père sait que vous en avez besoin.Mais cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses Tous seront données par-dessus.Ne crains point, petit troupeau; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.Vendez ce que vous avez, et donnez aumônes; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n approchent point, et où la teigne ne gâte rien.Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.Que vos reins soient ceints, et vos chandelles allumées.Et comme ceux qui attendent que leur maître revienne des noces; afin que, quand il viendra et qu’il heurtera , ils lui ouvrent incontinent.Heureux ces serviteurs que le maître trouvera veillant quand il arrivera! Je vous dis en vérité, qu’il se ceindra, qu’il les fera mettre à table, et qu’il viendra les servir.Que s’il arrive à la seconde ou à la troisième veille, et qu’il les trouve dans cet état, heureux ces serviteurs-là!Vous savez que si un père de famille était averti à quelle heure un larron doit venir, il veillerait et ne laisserait point percer sa maison.Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point.Alors Pierre lui dit: Seigneur, est-ce seulement pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous?Et le Seigneur lui dit: Mais qui est le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner dans le temps la mesure ordinaire de blé?Heureux ce serviteur-là que son maître trouvera faisant ainsi , quand il arrivera!Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a.Mais si ce serviteur dit en lui-même: Mon maître ne viendra pas sitôt; et qu’il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer;Le maître de ce serviteur viendra au jour qu’il ne attend pas, et à l’heure qu’il ne sait pas, et il le séparera, et lui donnera sa portion avec les infidèles.Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, et qui ne se sera pas tenu prêt et n’aura pas fait cette volonté, sera battu de plus .Mais celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses dignes de châtiment sera battu de moins de coups. Et il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié.Je suis venu mettre le feu sur la terre; et qu’ai-je à désirer s’il est déjà allumé?Je dois être baptisé d’un baptême; et combien ne suis-je pas pressé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse!Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? Non, vous dis-je; mais plutôt la division;Car désormais ils seront cinq dans une maison, divisés trois contre deux, et deux contre trois.Le père sera en division avec le fils, et le fils avec le père; la mère avec la fille, et la fille avec la mère; la belle-mère avec sa belle-fille, et la belle-fille avec sa belle-mère.Puis il disait au peuple: Quand vous voyez une nuée qui se lève du côté d’occident, vous dites d’abord: Il va pleuvoir; et cela arrive ainsi.Et quand le vent du midi souffle, vous dites qu’il fera chaud, et cela arrive.Hypocrites! vous savez bien discerner ce qui paraît au ciel et sur la terre; et comment ne discernez-vous pas ce temps-ci?Et pourquoi ne discernez-vous pas aussi vous-mêmes ce qui est juste?Or, quand tu vas devant le magistrat avec ton adverse partie, tâche en chemin de sortir d’affaire avec elle, de peur qu’elle ne te tire devant le juge, que le juge ne te livre au sergent, et que le sergent ne te mette en prison.Je te dis que tu ne sortiras point de là, que tu n’aies payé jusqu’à la dernière obole.En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là, racontèrent à ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices.Et Jésus, répondant, leur dit: Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses?Non, vous dis-je; mais si vous ne vous amendez, vous périrez tous aussi bien .Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tuées, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem?Non, vous dis-je; mais si vous ne vous amendez, vous périrez tous aussi bien .Il leur dit aussi cette similitude: Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’y en trouva point.Et il dit au vigneron: Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’y en trouve point: coupe-le; pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?
lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier.S’il porte du fruit, , sinon tu le couperas ci-après.Comme enseignait dans une synagogue un jour de sabbat,Il se trouva là une femme possédée d’un esprit qui la rendait malade depuis dix-huit ans, et qui était courbée, en sorte qu’elle ne pouvait du tout point se redresser.Jésus la voyant, l’appela et lui dit: Femme, tu es délivrée de ta maladie.Et il lui imposa les mains, et à l’instant elle fut redressée, et elle en donna gloire à Dieu.Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait cette guérison un jour de sabbat, prit la parole et dit au peuple: Il y a six jours pour travailler; venez donc ces jours-là pour être guéris, et non pas le jour du sabbat.Mais le Seigneur lui répondit: Hypocrite, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche, le jour du sabbat, et ne le mène-t-il pas abreuver?Et ne fallait-il point, quoique en un jour de sabbat, délier de ce lien cette fille d’Abraham, que Satan tenait liée depuis dix-huit ans?Comme il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et tout le peuple se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait.Alors il dit: A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je?Il est semblable à un grain de semence de moutarde, qu’un homme prit et mit dans son jardin; et il crût et devint un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel faisaient leurs nids sur ses branches.Il dit encore: A quoi comparerai-je le royaume de Dieu?Il est semblable au levain qu’une femme prend, et qu’elle met parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.Et allait par les villes et par les bourgs, enseignant et tenant le chemin de Jérusalem.Et quelqu’un lui dit: Seigneur n’y a-t-il peu de gens qui soient sauvés?Et il leur dit: Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront.Et quand le père de famille sera entré, et qu’il aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous vous mettrez à heurter, et à dire: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous, il vous répondra: Je ne sais d’où vous êtes.Alors vous direz: Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques.Et il vous répondra: Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier de l’iniquité.C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.Et il en viendra d’orient et d’occident, du septentrion et du midi, qui seront à table dans le royaume de Dieu.Et il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.Ce même jour, quelques Pharisiens vinrent lui dire: Retire-toi d’ici, et t’en va; car Hérode te veut faire mourir.Et il leur dit: Allez et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et j’achève de faire des guérisons; aujourd’hui et demain, et le troisième jour je finis ma vie.Cependant, il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem.Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ailes, et vous ne l’avez pas voulu!Voici, votre habitation va demeurer déserte; et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez: Béni celui qui vient au nom du Seigneur.Un jour de sabbat, étant entré dans la maison d’un des principaux Pharisiens pour y manger, ceux qui étaient là l’observaient.Et un homme hydropique se trouva devant lui.Et Jésus, prenant la parole, dit aux docteurs de la loi et aux Pharisiens: Est-il permis de guérir au jour du sabbat?Et ils demeurèrent dans le silence. Alors prenant , il le guérit et le renvoya.Puis il leur dit: Qui est celui d’entre vous qui, voyant son âne ou son bœuf tombé dans un puits, ne l’en retire aussitôt le jour du sabbat?Et ils ne pouvaient rien répondre à cela.Il proposait aussi aux conviés une parabole, remarquant qu’ils choisissaient les premières places, et il leur disait:Quand quelqu’un t’invitera à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu’il ne se trouve parmi les conviés une personne plus considérable que toi;Et que celui qui vous aura invités, et toi et lui, ne vienne et ne te dise: Cède la place à celui-ci; et qu’alors tu n’aies la honte d’être mis à la dernière place.Mais quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que quand celui qui t’a invité viendra, il te dise: ami monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant ceux qui seront à table avec toi.Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.Il disait aussi à celui qui l’avait invité: Quand tu fais un dîner ou un souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni tes voisins qui sont riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour, et qu’on ne te rende la pareille.Mais quand tu feras un festin, convie les pauvres, les impotents, les boiteux et les aveugles;Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te le rendre; car tu en recevras la récompense à la résurrection des justes.Un de ceux qui étaient à table ayant ouï cela, lui dit: Heureux celui qui mangera du pain dans le royaume de Dieu!Mais Jésus lui dit: Un homme fit un grand souper, et il y convia beaucoup de gens;Et il envoya son serviteur, à l’heure du souper, dire aux conviés: Venez, car tout est prêt.Mais ils se mirent tous de concert, à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté une terre, et il me faut nécessairement partir pour aller la voir; je te prie de m’excuser.Un autre dit: J’ai acheté cinq couples de bœufs, et je m’en vais les éprouver; je te prie de m’excuser.Un autre dit: J’ai épousé une femme, ainsi je n’y puis aller.Le serviteur étant donc de retour, rapporta cela à son maître. Alors le père de famille en colère dit à son serviteur: Va-t’en promptement par les places et par les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les impotents, les boiteux et les aveugles.Ensuite le serviteur dit: Seigneur, on a fait ce que tu as commandé, et il y a encore de la place.Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et presse d’entrer ceux que tu trouveras, afin que ma maison soit remplie.Car je vous dis qu’aucun de ceux qui avaient été conviés ne goûtera de mon souper.Et comme une grande multitude de gens allaient avec lui, il se tourna vers eux et leur dit:Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, mère, femme, enfants, frères, sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.Car qui est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement, et ne calcule la dépense, s’il a de quoi l’achever?De peur, qu’après qu’il en aura posé les fondements, et qu’il n’aura pu achever, tous ceux qui le verront ne viennent à se moquer de lui,Et ne disent: Cet homme a commencé à bâtir, et n’a pu achever.Ou, qui est le roi qui, marchant pour livrer bataille à un autre roi, ne s’asseye premièrement et ne consulte s’il pourra, avec dix mille , aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille?Autrement, pendant que celui-ci est encore loin, il lui envoie une ambassade, pour lui demander la paix.Ainsi, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il a ne peut être mon disciple.C’est une bonne chose que le sel; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on?Il n’est propre, ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.Tous les péagers et les gens de mauvaise vie s’approchaient de , pour l’entendre.Et les Pharisiens et les Scribes en murmuraient et disaient: Cet homme reçoit les gens de mauvaise vie et mange avec eux.Mais il leur proposa cette parabole:Qui est l’homme d’entre vous, qui, ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et n’aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée;Et qui l’ayant trouvée, ne la mette sur ses épaules avec joie;Et étant arrivé dans la maison, n’appelle ses amis et ses voisins, et ne leur dise: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue?Je vous dis qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui s’amende, que pour quatre-vingt et dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.Ou, qui est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle en perd une, n’allume une chandelle, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé ;Et qui, l’ayant trouvée, n’appelle ses amies et ses voisines, et ne leur dise: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue?Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui s’amende.Il leur dit encore: Un homme avait deux fils,Dont le plus jeune dit à père: Mon père, donne-moi la part du bien qui me doit échoir. Ainsi, leur partagea son bien.Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, s’en alla dehors dans un pays éloigné, et il y dissipa son bien en vivant dans la débauche.Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là; et il commença à être dans l’indigence.Alors il s’en alla, et se mit au service d’un des habitants de ce pays-là, qui l’envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux.Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient; mais personne ne lui en donnait.Etant donc rentré en lui-même, il dit: Combien y a-t-il de gens aux gages de mon père, qui ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim!Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai: père, j’ai péché contre le ciel et contre toi;Et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes domestiques.Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa.Et son fils lui dit: père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds;Et amenez un veau gras, et le tuez; mangeons et réjouissons-nous;Parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, mais il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.Cependant, son fils aîné, qui était à la campagne, revint; et comme il approchait de la maison, il entendit les chants et les danses.Et il appela un des serviteurs, à qui il demanda ce que c’était.Et lui dit: Ton frère est de retour, et ton père a tué un veau gras, parce qu’il l’a recouvré en santé.Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria .Mais il répondit à père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis.Mais quand ton fils que voilà, qui a mangé tout son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer un veau gras pour lui.Et lui dit: fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi.Mais il fallait bien faire un festin et se réjouir, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.
disait aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe qui fut accusé devant lui de lui dissiper son bien.Et l’ayant fait venir, il lui dit: Qu’est-ce que j’entends dire de toi? Rends compte de ton administration; car tu ne pourras plus désormais administrer .Alors cet économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m’ôte l’administration ? Je ne saurais travailler à la terre, et j’aurais honte de mendier.Je sais ce que je ferai, afin que quand on m’aura ôté mon administration, il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons.Alors il fit venir séparément chacun des débiteurs de son maître, et il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître?Il répondit: Cent mesures d’huile. Et lui dit: Reprends ton billet; assieds-toi là, et écris-en promptement de cinquante.Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Il dit: Cent mesures de froment. Et lui dit: Reprends ton billet, et écris-en de quatre-vingts.Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération que les enfants de lumière.Et moi, je vous dis aussi: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que quand vous viendrez à manquer, ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels.Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes.Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ?Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous?Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.Les Pharisiens, qui étaient avares, écoutaient tout cela, et se moquaient de lui.Et il leur dit: Pour vous, vous voulez passer pour justes devant les hommes; mais Dieu connaît vos cœurs; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu.La loi et les prophètes jusqu’à Jean; depuis ce temps-là le royaume de Dieu est annoncé, et chacun le force.Mais il est plus aisé que le ciel et la terre passent, qu’il n’est possible qu’un seul point de la loi soit aboli.Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet adultère, et quiconque épouse celle que son mari a répudiée, commet adultère.Il y avait un homme riche, qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui se traitait bien et magnifiquement tous les jours;Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à la porte , et qui était couvert d’ulcères;Il désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient lécher ses ulcères.Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham; le riche mourut aussi et fut enseveli.Et étant en enfer et dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein;Et s’écriant, il dit: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue; car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme.Mais Abraham lui répondit: Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et Lazare y a eu des maux; et maintenant il est consolé, et tu es dans les tourments.Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ne le peuvent, non plus que ceux qui passer de là ici.Et dit: Je te prie donc, père , d’envoyer dans la maison de mon père;Car j’ai cinq frères, afin qu’il les avertisse, de peur qu’ils ne viennent aussi eux-mêmes dans ce lieu de tourments.Abraham lui répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.Le dit: Non, père Abraham; mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils s’amenderont.Et lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas non plus persuadés, quand même quelqu’un des morts ressusciterait.
dit à ses disciples: Il ne se peut faire qu’il n’arrive des scandales; toutefois, malheur à celui par qui ils arrivent.Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer, que de scandaliser un de ces petits.Prenez garde à vous. Si ton frère t’a offensé, reprends-le; et s’il se repent, pardonne-lui.Et s’il t’a offensé sept fois le jour, et que sept fois le jour il revienne vers toi et te dise: Je me repens; pardonne-lui.Alors les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi.Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi aussi gros qu’un grain de semence de moutarde, vous pourriez dire à ce mûrier: Déracine-toi, et va te planter dans la mer; et il vous obéirait.Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure, ou qui paisse , et le revenir des champs, lui dise aussitôt: Avance-toi et te mets à table.Ne lui dira-t-il pas plutôt: Prépare-moi à souper, et ceins-toi, et me sers, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu; et après cela tu mangeras et tu boiras.Sera-t-il redevable à ce serviteur, parce qu’il aura fait ce qui lui avait été commandé? Je ne le pense pas.Vous aussi de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, parce que nous n’avons fait que ce que nous étions obligés de faire.Et comme il allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée.Et, entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés;Et ils s’écrièrent: Jésus, Maître, aie pitié de nous.Et dès qu’il les eut vus, il leur dit: Allez, montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés.Et l’un d’entre eux, voyant qu’il était guéri, retourna , glorifiant Dieu à haute voix.Et il se jeta aux pieds de , le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain.Alors Jésus, prenant la parole, dit: les dix n’ont-ils pas été guéris? et les neuf , où -ils?Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu pour en donner gloire à Dieu.Alors il lui dit: Lève-toi, va, ta foi t’a sauvé.Les Pharisiens lui ayant demandé quand le règne de Dieu viendrait, il leur répondit: Le règne de Dieu ne viendra point avec éclat;Et on ne dira point: Le voici ici, ou le voilà là; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous.Il dit aussi à ses disciples: Le temps viendra que vous désirerez de voir l’un des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez point.Alors on vous dira: Le voici ici, où le voilà là; n’y allez point, et ne les suivez point;Car comme l’éclair brille et se fait voir depuis un côté du ciel jusqu’à l’autre, il en sera ainsi du Fils de l’homme dans son jour.Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par cette génération.Et ce qui arriva du temps de Noé, arrivera de même au temps du Fils de l’homme;On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche; et le déluge vint qui les fit tous périr.De même aussi, comme du temps de Lot, on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait et on bâtissait;Mais le jour que Lot sortit de Sodome, il plut du ciel du feu et du soufre, qui les fit tous périr;Il en sera de même au jour que le Fils de l’homme paraîtra.En ce jour-là, que celui qui sera au haut de la maison, et qui aura ses meubles dans la maison, ne descende pas pour les emporter; et que celui qui sera aux champs ne revienne point sur ses pas.Souvenez-vous de la femme de Lot.Quiconque cherchera à sauver sa vie la perdra; et quiconque l’aura perdue la retrouvera.Je vous dis qu’en cette nuit-là, de deux qui seront dans un même lit, l’un sera pris et l’autre laissé;De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée;De deux qui seront aux champs, l’un sera pris et l’autre laissé.Et lui dirent: Où -, Seigneur? Et il leur dit: En quelque lieu soit le corps , les aigles s’y assembleront.
leur dit aussi cette parabole, qu’il faut toujours prier, et ne se relâcher point:Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait aucun égard pour personne.Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et qui lui disait: Fais-moi justice de ma partie adverse.Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie nul égard pour aucun homme;Néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas toujours me rompre la tête.Et le Seigneur dit: Ecoutez ce que dit ce juge injuste.Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance?Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’il trouve de la foi sur la terre?Il dit aussi cette parabole, au sujet de quelques-uns qui présumaient d’eux-mêmes comme s’ils étaient justes, et méprisaient les autres:Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était Pharisien, et l’autre péager.Le Pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même: O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, ravisseurs, injustes, adultères, ni même aussi comme ce péager;Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède.Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur.Je vous déclare que celui-ci s’en retourna justifié dans sa maison préférablement à l’autre; car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.On lui présenta aussi de petits enfants, afin qu’il les touchât; ce que les disciples voyant, ils reprenaient .Mais Jésus les ayant appelés, dit: Laissez venir à moi ces petits enfants, et ne les empêchez point: car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.Je vous dis en vérité que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un enfant, n’y entrera point.Alors un des principaux du lieu demanda à Jésus: Mon bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle?Jésus lui dit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a qu’un seul bon, c’est Dieu.Tu sais les commandements: Tu ne commettras point adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère.
lui dit: J’ai gardé toutes ces choses dès ma jeunesse.Quand Jésus eut entendu cela, il lui dit: Il te manque encore une chose; vends tout ce que tu as, et le distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; après cela, viens, et suis-moi.Mais , ayant entendu cela, devint tout triste; car il était fort riche.Jésus, voyant qu’il était devenu tout triste, dit: Qu’il est difficile que ceux qui ont de biens entrent dans le royaume de Dieu!Il est plus aisé qu’un chameau entre par le trou dune aiguille, qu’il ne l’est à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.Et ceux qui l’entendaient, dirent: Et qui peut être sauvé?Et dit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.Et Pierre dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi.Et il leur dit: Je vous dis en vérité, qu’il n’y a personne qui ait quitté maison, ou père, mère, frères, femme ou enfants, pour le royaume de Dieu,Qui ne reçoive beaucoup plus en ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
prit ensuite à part les douze et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes, touchant le Fils de l’homme, vont être accomplies.Car il sera livré aux nations, on se moquera de lui, il sera outragé, et on lui crachera ;Et après qu’ils l’auront fouetté, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera.Mais ils n’entendirent rien à tout cela; ce discours leur était caché, et ils ne comprenaient point ce qu’il disait.Comme il approchait de Jérico, un aveugle, qui était assis près du chemin, et qui demandait l’aumône,Entendant la foule du peuple qui passait, demanda ce que c’était;Et on lui répondit que c’était Jésus de Nazareth qui passait.Alors il se mit à crier: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!Et ceux qui allaient devant le reprenaient pour le faire taire; mais il criait encore plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!Et Jésus, s’étant arrêté, commanda qu’on le lui amenât; et quand il se fut approché de lui, il lui demanda:Que veux-tu que je te fasse? Et il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t’a guéri.Et à l’instant il recouvra la vue, et il le suivait, donnant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.
étant entré dans Jérico, passait par la ville.Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche,Cherchait à voir qui était Jésus; mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille.C’est pourquoi il courut devant et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là.Jésus étant venu en cet endroit, et regardant en haut, le vit et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison.Et il descendit promptement, et le reçut avec joie.Et tous ceux qui virent cela, murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger.Et Zachée, se présentant devant le Seigneur, lui dit: Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres; et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant.Sur quoi Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham.Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.Comme ils écoutaient ce discours, Jésus, continuant, proposa une parabole sur ce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils croyaient que le règne de Dieu allait paraître bientôt.Il dit donc: Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite.Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs , et leur dit: Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne.Mais les gens de son pays le haïssaient; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons point que celui-ci règne sur nous.Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir.Et le premier se présenta et dit: Seigneur, ton marc a produit dix marcs.Et il lui dit: est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle dans peu de chose, tu auras le gouvernement le dix villes.Et le second vint et dit: Seigneur, ton marc a produit cinq marcs.Et il dit aussi à celui-ci: Et toi, commande à cinq villes.Et un autre vint et dit: Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé, enveloppé dans un linge;Car je te craignais, parce que tues un homme sévère; tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé.Et lui dit: Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles; tu savais que je suis un homme sévère, qui prends où je n’ai rien mis, et qui moissonne où je n’ai point semé;Et pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque; et à mon retour je l’eusse retiré avec les intérêts?Et il dit à ceux qui étaient présents: Otez-lui le marc, et le donnez à celui qui a les dix marcs.Et ils lui dirent: Seigneur, il a dix marcs.Aussi vous dis-je qu’on donnera à quiconque a ; et que pour celui qui n’a pas, cela même qu’il a lui sera ôté.Quant à mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, amenez-les ici, et faites-les mourir en ma présence.Et après avoir dit cela, il marchait devant , montant à Jérusalem.
étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne qu’on appelle des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,Et leur dit: Allez à la bourgade qui est devant vous; et quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a jamais monté; détachez-le, et me l’amenez.Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous détachez, vous lui direz: Parce que le Seigneur en a besoin.Et ceux qui étaient envoyés s’en allèrent, et trouvèrent comme il leur avait dit;Et comme ils détachaient l’ânon, ceux à qui il appartenait leur dirent: Pourquoi détachez-vous ânon?Et ils répondirent: Le Seigneur en a besoin.Ils l’amenèrent donc à Jésus; et ayant mis leurs vêtements sur l’ânon, ils firent monter Jésus dessus.Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin.Et lorsqu’il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus.Et ils disaient: Béni le Roi qui vient au nom du Seigneur? Paix soit dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts!Alors quelques-uns des Pharisiens qui étaient dans la troupe, lui dirent: Maître, reprends tes disciples.Et , répondant, leur dit: Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront.Et lorsqu’il fut proche de la ville, en la voyant, il pleura sur elle et dit:Oh! si tu avais reconnu, au moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.Car les jours viendront sur toi, que tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’enfermeront et te serreront de toutes parts;Et ils te détruiront entièrement, toi et tes enfants qui sont au milieu de toi, et ils ne te laisseront pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps auquel tu as été visitée.Ensuite, étant entré dans le temple, il se mit à chasser ceux qui y vendaient et qui y achetaient,Leur disant: Il est écrit: Ma maison est une maison de prière; mais vous en avez fait une caverne de voleurs.Et il enseignait tous les jours dans le temple. Et les principaux sacrificateurs, et les Scribes, et les principaux du peuple cherchaient à le faire périr.Mais ils ne trouvaient aucun moyen de rien faire contre lui, parce que tout le peuple l’écoutait avec grande attention.Un jour que Jésus enseignait le peuple dans le temple, et qu’il annonçait l’évangile, les principaux sacrificateurs et les Scribes, avec les sénateurs, étant survenus,Lui parlèrent et lui dirent: Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, et qui est celui qui t’a donné cette autorité!Jésus leur répondit: Je vous demanderai aussi une chose; dites-moi:Le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes?Or, ils raisonnaient entre eux, disant: Si nous disons: Du ciel, il dira: Pourquoi donc n’y avez-vous pas cru!Et si nous disons: Des hommes, tout le peuple nous lapidera; car il est persuadé que Jean était un prophète.C’est pourquoi ils répondirent qu’ils ne savaient d’où il venait.Et Jésus leur dit: Je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.Alors il se mit à dire au peuple cette parabole: Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons, et fut longtemps absent.Et la saison étant venue, il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin qu’ils lui donnassent du fruit de la vigne; mais les vignerons, l’ayant battu, le renvoyèrent à vide.Et il envoya encore un autre serviteur; mais l’ayant aussi battu et traité outrageusement, ils le renvoyèrent à vide.Il en envoya encore un troisième; mais ils le blessèrent aussi, et le chassèrent.Alors le maître de la vigne dit: Que ferai-je? J’y enverrai mon fils bien-aimé; peut-être, quand ils le verront, ils le respecteront.Mais quand les vignerons le virent, ils dirent entre eux: Celui-ci est l’héritier; venez, tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.Et l’ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que fera donc le maître de la vigne?Il viendra, et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Ce que ayant entendu, ils dirent: A Dieu ne plaise!Alors ils les regarda, et leur dit: Que veut donc dire ce qui est écrit: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l’angle?Quiconque tombera sur cette pierre-là sera brisé, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.Alors les principaux sacrificateurs et les Scribes cherchèrent à l’heure même à se saisir de ; car ils avaient bien reconnu qu’il avait dit cette parabole contre eux; mais ils craignirent le peuple.C’est pourquoi, l’observant de près, ils envoyèrent des gens apostés, qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.Ces gens lui firent donc cette question: Maître, nous savons que tu parles et que tu enseignes avec droiture, et que, sans acception de personne, tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non?Mais , voyant leur artifice, leur dit: Pourquoi voulez-vous me surprendre?Montrez-moi un denier. De qui a-t-il l’image et l’inscription? Ils répondirent: De César.Et il leur dit: Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu.Ainsi ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, tout étonnés de sa réponse, ils se turent.Alors quelques-uns d’entre les Sadducéens, qui nient la résurrection, s’approchèrent, et lui firent cette question:Maître, Moïse nous a laissé par écrit, que si quelqu’un a un frère marié qui vienne à mourir sans enfants, il doit épouser sa veuve, pour susciter lignée à son frère.Or, il y avait sept frères, dont le premier ayant épousé une femme, mourut sans enfants.Le second l’épousa aussi, et mourut aussi sans enfants.Puis le troisième l’épousa; et de même tous les sept; et ils moururent sans laisser d’enfants.Après eux tous la femme mourut aussi.Duquel donc sera-t-elle femme dans la résurrection? car tous les sept l’ont épousée.Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle épousent des femmes, et les femmes des maris;Mais ceux qui seront jugés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront point.Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection.Or, que les morts doivent ressusciter, Moïse même l’a fait connaître, près du buisson, il nomme le Seigneur, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.Or, Dieu n’est point le Dieu des morts, mais des vivants; car tous vivent à lui.Et quelques-uns d’entre les Scribes prenant la parole, lui dirent: Maître, tu as bien répondu.Et ils n’osèrent plus lui faire aucune question.Mais lui leur dit: Comment dit-on que le Christ doit être Fils de David;Puisque David même dit dans le livre des psaumes: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Sieds-toi à ma droite,Jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour ton marchepied?David donc l’appelant son Seigneur, comment est-il son Fils?Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples:Gardez-vous des Scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment à être salués dans les places, à être assis aux premiers rangs dans les synagogues, et à tenir les premières places dans les festins;Qui dévorent les maisons des veuves, en affectant de faire de longues prières; ils en recevront une plus grande condamnation.Comme regardait ce qu’on mettait dans le tronc, il vit des riches qui y mettaient leurs offrandes.Il vit aussi une pauvre veuve qui y mettait deux pites;Et il dit: Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis que tous .Car tous ceux-là ont mis, dans les offrandes de Dieu, de leur superflu; mais celle-ci y a mis de sa disette tout ce qu’elle avait pour vivre.Et comme quelques-uns lui disaient que le temple était orné de belles pierres et de dons, il dit:Est-ce là ce que vous regardez? Les jours viendront qu’il n’y sera laissé pierre sur pierre, qui ne soit renversée.Alors ils lui demandèrent: Maître, quand est-ce donc que ces choses arriveront, et par quel signe connaîtra-t-on qu’elles sont sur le point d’arriver?Et il dit: Prenez garde que vous ne soyez séduits; car plusieurs viendront en mon nom, disant: C’est moi qui suis ; et ce temps approche; mais ne les suivez pas.Et quand vous entendrez parler de guerres et de séditions, ne vous épouvantez pas; car il faut que ces choses arrivent auparavant; mais ce ne sera pas sitôt la fin.Il leur dit aussi: Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume;Et il y aura de grands tremblements de terre en divers lieux et des famines et des pestes, et il paraîtra des choses épouvantables, et de grands signes dans le ciel.Mais, avant tout cela, ils mettront les mains sur vous, et ils persécuteront, livrant aux synagogues, et en prison; et ils vous tireront devant les rois et devant les gouverneurs, à cause de mon nom.Et cela vous servira de témoignage.Mettez-vous donc dans l’esprit de ne point préméditer comment vous répondrez.Car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront contredire, ni résister.Vous serez même livrés par vos pères et mères, par vos frères, par vos parents et par vos amis; et ils en feront mourir d’entre vous.Et vous serez haïs de tout le monde, à cause de mon nom.Mais il ne se perdra pas un cheveu, de votre tête.Possédez vos âmes par votre patience.Et quand vous verrez Jérusalem environnée par les armées, sachez que sa désolation approche.Alors, que ceux qui seront dans la Judée s’enfuient aux montagnes; que ceux qui seront au milieu d’elle se retirent; et que ceux qui seront à la campagne ne rentrent point dans la .Car ce seront alors les jours de la vengeance, afin que toutes les choses qui sont écrites s’accomplissent.Malheur aux femmes qui seront enceintes, et à celles qui allaiteront en ces jours-là; car il y aura une grande calamité sur ce pays, et colère sur ce peuple.Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et ils seront menés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis.Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles; et sur la terre les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit.Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui arriveront par tout le monde; car les puissances des cieux seront ébranlées.Et alors on verra venir le Fils de l’homme sur une nue, avec une grande puissance et une grande gloire.Lors donc que ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche.Et il leur dit une similitude: Voyez le figuier et tous les arbres;Quand ils commencent à pousser, vous jugez de vous-mêmes, en les voyant, que l’été est proche.De même, lorsque vous verrez arriver ces choses, sachez que le règne de Dieu est proche.Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point, que toutes ces choses n’arrivent.Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise, par les excès du vin et par les inquiétudes de cette vie, et que ce jour-là ne vous surprenne subitement.Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre.Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme.Or, il enseignait dans le temple pendant le jour, et sortant , il passait les nuits sur la montagne appelée des Oliviers.Et, dès le point du jour, tout le peuple venait à lui dans le temple, pour l’écouter.La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait.Et les principaux sacrificateurs et les Scribes cherchaient comment ils pourraient faire mourir ; car ils craignaient le peuple.Mais Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze apôtres;Et il s’en alla, et parla avec les principaux sacrificateurs et les capitaines, sur la manière dont il le leur livrerait.Ils eurent de la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent.Il promit donc ; et il cherchait une occasion propre pour le faire sans tumulte.Or, le jour des pains sans levain étant venu, auquel il fallait sacrifier la Pâque,
envoya Pierre et Jean, et leur dit: Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.Ils lui dirent: Où veux-tu que nous la préparions?Et il leur dit: Lorsque vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau; suivez-le dans la maison où il entrera.Et dites au maître de la maison: Le maître t’envoie demander: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples?Et il vous montrera une grande chambre haute, toute meublée; préparez-y la Pâque.Eux donc, s’en étant allés, trouvèrent les choses comme il leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque.Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui.Et il leur dit: J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre.Car je vous dis, que je n’en mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit: Prenez-la, et la distribuez entre vous.Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu.Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi.De même, il donna la coupe après souper, en disant: Cette coupe la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.Au reste, voici, la main de celui qui me trahit à table avec moi.Pour ce qui est du Fils de l’homme, il s’en va, selon qu’il a été déterminé; mais malheur à cet homme par qui il est trahi.Alors il commencèrent à se demander les uns aux autres, qui était celui d’entre eux qui ferait cela.Il arriva aussi une contestation entre eux, pour savoir lequel d’entre eux devait être regardé comme le plus grand.Mais il leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui usent d’autorité sur elles sont nommés bienfaiteurs.Il n’en doit pas être de même entre vous; mais que celui qui est le plus grand parmi vous, soit comme le moindre; et celui qui gouverne, comme celui qui sert;Car qui est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? n’est-ce pas celui qui est à table? et cependant je suis au milieu de vous comme celui qui sert.Or, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves.C’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé pour moi;Afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.Le Seigneur dit aussi: Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme on crible le blé.Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères.Et lui dit: Seigneur, je suis tout prêt d’aller avec toi, et en prison et à la mort.Mais lui dit: Pierre, je te dis que le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître.Puis il leur dit: Lorsque je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Et ils répondirent: De rien.Mais maintenant, leur dit-il, que celui qui a une bourse, la prenne; et de même celui qui a un sac; et que celui qui n’a point d’épée, vende sa robe, et en achète une.Car je vous dis qu’il faut que cette parole qui est écrite soit accomplie en moi, : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et les choses de moi vont arriver.Et ils dirent: Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit: Cela suffit.Puis partit et s’en alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers; et ses disciples le suivirent.Et quand il fut arrivé, il leur dit: Priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation.Alors il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre; et s’étant mis à genoux, il priait,En disant: Mon Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.Et un ange lui apparut du ciel pour le fortifier.Et étant en agonie, il priait plus instamment; et il lui vint une sueur comme des grumeaux de sang, qui coulaient jusqu’à terre.Et s’étant levé après sa prière, il vint vers ses disciples, qu’il trouva endormis de tristesse.Et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous, et priez, afin que vous ne tombiez point dans la tentation.Comme il parlait encore, voici une troupe , et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant eux; et il s’approcha de Jésus pour le baiser.Mais Jésus lui dit: Judas, trahis-tu ainsi le Fils de l’homme par un baiser?Alors ceux qui étaient avec lui, voyant ce qui allait arriver, lui dirent: Seigneur, frapperons-nous de l’épée?Et l’un d’eux frappa un des serviteurs du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite.Mais Jésus prenant la parole, dit: Arrête-toi. Et ayant touché l’oreille , il le guérit.Puis Jésus dit aux principaux sacrificateurs, aux capitaines du temple, et aux sénateurs qui étaient venus pour le saisir: Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand.J’étais tous les jours dans le temple avec vous, et vous n’avez point mis les mains sur moi. Mais c’est ici votre heure et la puissance des ténèbres.Aussitôt ils le saisirent et l’emmenèrent, et le firent entrer dans la maison du souverain sacrificateur. Et Pierre suivait de loin.Et ayant allumé du feu au milieu de la cour, et s’étant assis ensemble, Pierre s’assit aussi parmi eux.Et une servante, le voyant assis auprès du feu, et le regardant attentivement, dit: Celui-ci était aussi avec .Mais il renia , disant: Femme, je ne le connais point.Et un peu après, un autre, le voyant, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Mais Pierre dit: O homme, je n’en suis point.Environ une heure après, un autre assurait la même chose, et disait: Certainement, celui-ci était aussi avec lui; car il est aussi Galiléen.Et Pierre dit: O homme, je ne sais ce que tu dis. Et au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.Le Seigneur s’étant retourné, regarda Pierre, et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, et comment il lui avait dit: Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.Alors Pierre étant sorti, pleura amèrement.Or, ceux qui tenaient Jésus, se moquaient de lui et le frappaient;Et lui ayant bandé les yeux, ils lui donnaient des coups sur le visage, et lui disaient: Devine qui est celui qui t’a frappé.Et ils disaient beaucoup d’autres choses contre lui, en l’outrageant de paroles.Et dès que le jour fut venu, les sénateurs du peuple, les principaux sacrificateurs et les Scribes s’assemblèrent et le firent venir dans le conseil,Et ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Et il leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez point;Et si je interroge aussi, vous ne me répondrez point, ni ne me laisserez point aller.Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.Alors ils dirent tous: Es-tu donc le Fils de Dieu? Et il leur dit: Vous le dites vous-mêmes; je le suis.Alors ils dirent: Qu’avons-nous plus besoin de témoignage, puisque nous l’avons ouï nous-mêmes de sa bouche?Puis toute l’assemblée, s’étant levée, le mena à Pilate.Et ils commencèrent à l’accuser, en disant: Nous avons trouvé cet homme séduisant la nation et défendant de donner le tribut à César, et se disant le Christ, le roi.Alors Pilate l’interrogea et lui dit: Es-tu le roi des Juifs? Et Jésus lui répondit: Tu le dis.Et Pilate dit aux principaux sacrificateurs et au peuple: Je ne trouve aucun crime en cet homme.Mais ils insistaient encore plus fortement, en disant: Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, ayant commencé depuis la Galilée, jusqu’ici.Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si Jésus était Galiléen.Ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui était aussi alors à Jérusalem.Quand Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car il y avait longtemps qu’il souhaitait de le voir, parce qu’il avait ouï dire beaucoup de choses de lui; et il espérait qu’il lui verrait faire quelque miracle.Il lui fit donc plusieurs questions; mais Jésus ne lui répondit rien.Et les principaux sacrificateurs et les Scribes étaient là, qui l’accusaient avec grande véhémence.Mais Hérode, avec les gens de sa garde, le traita avec mépris; et pour se moquer de lui, il le fit vêtir d’un habit éclatant, et le renvoya à Pilate.En ce même jour, Pilate et Hérode devinrent amis; car auparavant ils étaient ennemis.Alors Pilate ayant assemblé les principaux sacrificateurs, et les magistrats, et le peuple, leur dit:Vous m’avez présenté cet homme comme soulevant le peuple; et cependant, l’ayant interrogé en votre présence, je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez;Ni Hérode non plus; car je vous ai renvoyés à lui, et on ne lui a rien fait digne de mort.Ainsi, après l’avoir fait châtier, je le relâcherai.Or, il était obligé de leur relâcher un à la fête,De sorte qu’ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et nous relâche Barabbas.Or, avait été mis en prison pour une sédition qui s’était faite dans la ville, et pour un meurtre.Pilate leur parla de nouveau, ayant envie de délivrer Jésus.Mais ils s’écrièrent: Crucifie-le, crucifie-le.Et il leur dit pour la troisième fois: Mais quel mal a-t-il fait? je n’ai rien trouvé en lui digne de mort. Ainsi, après l’avoir fait châtier, je le relâcherai.Mais ils faisaient de nouvelles instances, en demandant avec de grands cris qu’il fût crucifié; et leurs cris et ceux des principaux sacrificateurs redoublaient.Alors Pilate prononça que ce qu’ils demandaient fût fait.Et il leur relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils demandaient; et il abandonna Jésus à leur volonté.Et comme ils le menaient , ils prirent un homme de Cyrène, nommé Simon, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix, pour la porter après Jésus.Et une grande multitude de peuple et de femmes le suivaient, qui se frappaient la poitrine et se lamentaient.Mais Jésus se tournant vers elles, leur dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez point sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants;Car les jours viendront auxquels on dira: Heureuses les stériles, les femmes qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité!Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous, et aux coteaux: Couvrez-nous.Car si l’on fait ces choses au bois vert, que fera-t-on au bois sec?On menait aussi deux autres , qui étaient des malfaiteurs, pour les faire mourir avec lui.Et quand ils furent au lieu appelé Calvaire, ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.Mais Jésus disait: Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis faisant le partage de ses vêtements, ils les jetèrent au sort.Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient de lui avec le peuple, en disant: Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu.Les soldats l’insultaient aussi, et s’étant approchés, ils lui présentaient du vinaigre.Et ils lui disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même.Et il y avait cette inscription au-dessus de sa tête, en grec, en latin, et en hébreu: CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS.L’un des malfaiteurs qui étaient crucifiés l’outrageait aussi, en disant: Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi.Mais l’autre, le reprenant, lui dit: Ne crains-tu point Dieu, puisque tu es condamné au même supplice?Et pour nous, avec justice, car nous souffrons ce que nos crimes méritent; mais celui-ci n’a fait aucun mal.Puis il disait à Jésus: Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras entré dans ton règne.Et Jésus lui dit: Je te dis en vérité, que tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis.Il était environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.Alors Jésus, criant à haute voix, dit: Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira.Le centenier, voyant ce qui était arrivé, donna gloire à Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste.Et tout le peuple qui s’était assemblé à ce spectacle, voyant les choses qui étaient arrivées, s’en retournait en se frappant la poitrine.Or, tous ceux qui étaient de sa connaissance, et les femmes qui l’avaient suivi de la Galilée, se tenaient loin, regardant ce qui se passait.Et un homme, appelé Joseph, qui était sénateur, homme de bien et juste,Qui n’avait point consenti au dessein des autres, ni à ce qu’ils avaient fait, qui était d’Arimathée, ville de Judée, et qui attendait aussi le règne de Dieu,Etant venu vers Pilate, il lui demanda le corps de Jésus.Et l’ayant descendu , il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans un roc, où personne n’avait encore été mis.C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec , ayant suivi , remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de y avait été mis.Et s’en étant retournées, elles préparèrent des drogues aromatiques et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.Mais le premier jour de la semaine, ces femmes, et quelques autres avec elles, vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés.Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée.Et y étant entrées, elles n’y trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus.Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes parurent devant elles, avec des habits brillants comme un éclair.Et comme elles étaient tout effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant?Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée,Disant: Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour.Et elles se souvinrent de ses paroles.Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze , et à tous les autres.C’était Marie Madeleine, Jeanne, et Marie, de Jacques, et les autres qui étaient avec elles, qui dirent ces choses aux apôtres.Mais ce qu’elles leur disaient leur parut une rêverie, et ils ne les crurent point.Toutefois, Pierre se leva et courut au sépulcre, et s’étant baissé pour regarder, il ne vit que les linceuls qui étaient à terre; puis il s’en alla, admirant en lui-même ce qui était arrivé.Ce jour-là même, deux d’entre eux s’en allaient à un bourg nommé Emmaüs, qui était éloigné de Jérusalem de soixante stades.Et ils s’entretenaient entre eux de tout ce qui était arrivé.Comme ils s’entretenaient, et qu’ils raisonnaient ensemble, Jésus lui-même, s’étant approché, se mit à marcher avec eux.Mais leurs yeux étaient retenus, en sorte qu’ils ne le reconnaissaient point.Et il leur dit: De quoi vous entretenez-vous dans le chemin, et êtes-vous si tristes?L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit: Es-tu seul si étranger à Jérusalem, que tu ne saches pas les choses qui s’y sont passées ces jours-ci?Et il leur dit: Et quoi? Ils lui répondirent: Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple;Et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour être condamné à mort, et l’ont crucifié.Or, nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; et cependant, voici déjà le troisième jour que ces choses sont arrivées.Il est vrai que quelques femmes, de celles qui étaient avec nous, nous ont fort étonnés; car, ayant été de grand matin au sépulcre,Et n’y ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur ont apparu et leur ont dit qu’il est vivant.Et quelques-uns des nôtres sont allés au sépulcre, et ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit; mais ils ne l’ont point vu.Alors il leur dit: O gens sans intelligence, et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit!Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât ainsi dans sa gloire?Puis, commençant par Moïse et continuant par tous les prophètes, il leur expliquait dans toutes les Ecritures ce qui le regardait.Ainsi ils approchèrent du bourg où ils allaient; mais faisait semblant d’aller plus loin.Et ils le contraignirent de s’arrêter, en lui disant: Demeure avec nous, car le soir commence à venir, et le jour est sur son déclin. Il entra donc pour demeurer avec eux.Et comme il était à table avec eux, il prit du pain et rendit grâces; puis l’ayant rompu, il le leur donna.En même temps leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux.Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre cœur ne brûlait-il pas en nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous expliquait les Ecritures?Et se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem; et ils trouvèrent les onze , et tous ceux qui avec eux, assemblés,Qui disaient: Le Seigneur est vraiment ressuscité, et il est apparu à Simon.Et ceux-ci racontèrent ce aussi en chemin, et comment ils l’avaient reconnu lorsqu’il avait rompu le pain.Comme ils tenaient ces discours, Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit: La paix avec vous.Mais , tout troublés et tout épouvantés, croyaient voir un esprit.Et il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et s’élève-t-il des pensées dans vos cœurs?Voyez mes mains et mes pieds; car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai.En leur disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.Mais comme ils ne le croyaient point encore, de joie et d’admiration, il leur dit: Avez-vous ici quelque chose à manger?Et ils lui présentèrent un morceau de poisson rôti et d’un rayon de miel.Et l’ayant pris, il mangea en leur présence.Puis il leur dit: C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes, et dans les psaumes, fût accompli.Alors il leur ouvrit l’esprit, pour leur faire entendre les Ecritures.Et il leur dit: C’est ainsi qu’il est écrit et qu’il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour,Et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem.Or, vous êtes témoins de ces choses; et voici, je vais vous envoyer ce que mon Père vous a promis.
, demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la vertu d’en haut.Il les mena ensuite hors , jusqu’à Béthanie; puis, élevant ses mains, il les bénit.Et il arriva, comme il les bénissait, qu’il se sépara d’avec eux, et fut élevé au ciel.Et eux, l’ayant adoré, s’en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie.Et ils étaient toujours dans le temple, louant et bénissant Dieu. AmenLa Parole était au commencement, la Parole était avec Dieu, et cette parole était Dieu.Elle était au commencement avec Dieu.Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle.C’est en elle qu’était la vie, et la vie était la lumière des hommes.Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu.Il vint pour être témoin et pour rendre témoignage de la lumière, afin que tous crussent par lui.Il n’était pas - la lumière, mais pour rendre témoignage à la lumière.C’était la véritable lumière qui éclaire tous les hommes, en venant au monde.Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle; mais le monde ne l’a pas connue.Il est venu chez soi; et les siens ne l’ont point reçu.Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, , à ceux qui croient en son nom;Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité et nous avons vu sa gloire, une gloire telle qu’est celle du Fils unique venu du Père.C’est de lui que Jean rendait témoignage, lorsqu’il criait: C’est ici celui dont je disais: Celui qui vient après moi m’est préféré, parce qu’il est plus grand que moi.Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce.Car la loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.Personne ne vit jamais Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître.C’est ici le témoignage que Jean rendit, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Qui es-tu?Il le confessa, et ne le désavoua point; il le confessa : Je ne suis point le Christ.Qu’es-tu donc, lui demandèrent-ils? Es-tu Elie? Et il dit: Je ne suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.Ils lui dirent: Qui es-tu donc? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?Il dit: Je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Esaïe.Or, ceux qui avaient été envoyés , étaient d’entre les Pharisiens.Ils lui demandèrent encore: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es point le Christ, ni Elie, ni le prophète?Jean leur répondit et leur dit: Pour moi, je baptise d’eau, mais il y a un au milieu de vous, que vous ne connaissez point.C’est celui qui vient après moi, qui m’est préféré, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.Ces choses se passèrent à Béthabara, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit: Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.C’est celui dont je disais: Il vient après moi un homme qui m’est préféré, car il est plus grand que moi.Et pour moi, je ne le connaissais pas, mais je suis venu baptiser d’eau, afin qu’il soit manifesté à Israël.Jean rendit encore ce témoignage, et dit: J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui.Pour moi, je ne le connaissais pas; mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, m’avait dit: Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit.Et je l’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu.Le lendemain, Jean étant encore là avec deux de ses disciples,Et voyant Jésus qui marchait, il dit: Voilà l’agneau de Dieu.Et ses deux disciples, l’ayant ouï parler ainsi, suivirent Jésus.Jésus s’étant retourné, et voyant qu’ils le suivaient, il leur dit: Que cherchez-vous? Ils lui répondirent: Rabbi( c’est-à-dire maître), où demeures-tu?Il leur dit: Venez et voyez. Ils y allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure du jour.André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi .Celui-ci trouva le premier Simon son frère, et lui dit: Nous avons trouvé le Messie( c’est-à-dire le Christ).Et il l’amena à Jésus. Jésus l’ayant regardé, lui dit: Tu es Simon, fils de Jona; tu seras appelé Céphas( c’est-à-dire Pierre).Le lendemain, Jésus voulut s’en aller en Galilée, et il trouva Philippe et lui dit: Suis-moi.Or, Philippe était de Bethsaïda, qui était la ville d’André et de Pierre.Philippe rencontra Nathanaël et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et dont les prophètes ont parlé; c’est Jésus de Nazareth, le fils de Joseph.Nathanaël lui dit: Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth? Philippe lui dit: Viens et vois.Jésus, voyant venir Nathanaël, dit de lui: Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude.Nathanaël lui dit: D’où me connais-tu? Jésus lui répondit: Avant que Philippe t’appelât, je t’ai vu quand tu étais sous un figuier.Nathanaël lui répondit: Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël.Jésus lui répondit: Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous un figuier, tu crois; tu verras de plus grandes choses que ceci.Il lui dit aussi: En vérité, en vérité, je vous dis, désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.Trois jours après, on faisait des noces à Cana en Galilée, et la mère de Jésus y était.Et Jésus fut aussi convié aux noces, et ses disciples.Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin.Mais Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue.Sa mère dit à ceux qui servaient: Faites tout ce qu’il vous dira.Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, mis pour servir aux purifications des Juifs, et qui tenaient deux ou trois mesures.Jésus leur dit: Emplissez d’eau ces vaisseaux; et ils les emplirent jusqu’au haut.Et il leur dit: Puisez- maintenant, et portez- au maître d’hôtel. Et ils portèrent.Quand le maître d’hôtel eut goûté l’eau qui avait été changée en vin( or il ne savait pas d’où ce venait, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient bien), il appela l’époux,Et il lui dit: Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moindre, après qu’on a beaucoup bu; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.Jésus commença ainsi à faire des miracles à Cana, de Galilée, et il manifesta sa gloire; et ses disciples crurent en lui.Après cela, il descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples; et ils n’y demeurèrent que peu de jours;Car la Pâque des Juifs était proche; et Jésus monta à Jérusalem.Il trouva dans le temple des gens qui vendaient des taureaux, des brebis et des pigeons, avec des changeurs qui y étaient assis.Et ayant fait un fouet de petites cordes, il les chassa tous du temple, et les brebis et les taureaux; il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables.Et il dit à ceux qui vendaient les pigeons: Otez tout cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché.Alors ses disciples se souvinrent de ce qui est écrit: Le zèle de ta maison m’a dévoré.Les Juifs, prenant la parole, lui dirent: Par quel signe nous montres-tu que tu as le pouvoir de faire de telles choses?Jésus répondit et leur dit: Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours.Les Juifs lui dirent: On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours?Mais il parlait du temple de son corps.Après donc qu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il leur avait dit cela; et ils crurent à l’Ecriture et à cette parole que Jésus avait .Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en lui, voyant les miracles qu’il faisait.Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous,Et qu’il n’avait pas besoin que personne lui rendît témoignage d’aucun homme; car il connaissait par lui-même ce qui était dans l’homme.Il y avait un homme, d’entre les Pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs.Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit: Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne saurait faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te dis, que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le ventre de sa mère, et naître une seconde fois?Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit.Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit: Il faut que vous naissiez de nouveau.Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit.Nicodème lui dit: Comment ces choses se peuvent-elles faire?Jésus lui répondit: Tu es un docteur en Israël, et tu ne sais pas ces choses?En vérité, en vérité, je te dis, que nous disons ce que nous savons, et que nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; mais vous ne recevez point notre témoignage.Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne les croyiez point, comment croirez vous, quand je vous parlerai des choses célestes?Aussi personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, , le Fils de l’homme qui est dans le ciel.Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé,Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.Car Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui.Celui qui croit en lui ne sera point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.Or, voici la la condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises.Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu.Après cela, Jésus s’en alla en Judée avec ses disciples; et il y demeura avec eux, et y baptisait.Et Jean baptisait aussi à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau, et on y allait pour être baptisé.Car Jean n’avait pas encore été mis en prison.Or, il y eut une dispute des disciples de Jean avec les Juifs, touchant le baptême.Et ils vinrent à Jean, et lui dirent: Maître, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, auquel tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui.Jean leur répondit: Personne ne peut rien recevoir, s’il ne lui a été donné du ciel.Vous m’êtes vous-mêmes témoins que j’ai dit, que ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais que j’ai été envoyé devant lui.Celui qui a l’épouse est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui est présent et qui l’écoute, est ravi de joie d’entendre la voix de l’époux; et c’est là ma joie qui est parfaite.Il faut qu’il croisse, et que je diminue.Celui qui est venu d’en haut est au-dessus de tous; celui qui est venu de la terre est de la terre, et parle de la terre; celui qui est venu du ciel est au-dessus de tous;Et il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu; mais personne ne reçoit son témoignage.Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable.Car que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure.Le Père aime le Fils et lui a donné toutes choses entre les mains.Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.Le Seigneur ayant donc appris que les Pharisiens avaient ouï qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean,(Toutefois ce n’était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais ses disciples,)Il quitta la Judée, et s’en retourna en Galilée.Or, il fallait qu’il passât par la Samarie.Il arriva donc à une ville de Samarie, nommée Sichar, près de la possession que Jacob donna à Joseph son fils.C’était là qu’était le puits de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du chemin, s’assit près du puits; c’était environ la sixième heure du jour.Une femme samaritaine étant venue pour puiser de l’eau, Jésus lui dit: Donne-moi à boire.Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.Cette femme samaritaine lui répondit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.Jésus répondit et lui dit: Si tu connaissais la grâce que Dieu te fait, et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, tu lui en aurais demandé -, et il t’aurait donné une eau vive.La femme lui dit: Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive?Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, aussi bien que ses enfants et ses troupeaux?Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusqu’à la vie éternelle.La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser.Jésus lui dit: Va, appelle ton mari, et viens ici.La femme répondit: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as fort bien dit: Je n’ai point de mari;Car tu as eu cinq maris; et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; tu as dit vrai en cela.La femme lui dit: Seigneur, je vois que tu es un prophète.Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous dites, , que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.Jésus lui dit: Femme, crois-moi, le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem.Vous adorez ce que vous ne connaissez point; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons; car le salut vient des Juifs.Mais le temps vient et il est déjà venu, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs.Dieu est esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.Cette femme lui répondit: Je sais que le Messie, c’est-à-dire le Christ, doit venir; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.Jésus lui dit: Je le suis, moi, qui te parle.Sur cela ses disciples arrivèrent, et ils furent surpris de ce qu’il parlait avec une femme; néanmoins aucun d’eux ne dit: Que demandes-tu? ou: Pourquoi parles-tu avec elle?La femme laissa donc sa cruche, et s’en alla à la ville, et dit aux gens :Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait; ne serait-ce point le Christ?Ils sortirent donc de la ville, et vinrent vers lui.Cependant, ses disciples lui disaient, en l’en priant: Maître, mange.Jésus leur dit: J’ai à manger d’une viande que vous ne connaissez pas.Les disciples donc se disaient l’un à l’autre: Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger?Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Mais moi je vous dis: Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui sont déjà blanches et prêtes à être moissonnées.Celui qui moissonne en reçoit la récompense, et amasse le fruit pour la vie éternelle, en sorte que celui qui sème et celui qui moissonne en ont ensemble de la joie.Car en ceci, ce qu’on dit est vrai, que l’un sème et que l’autre moissonne.Je vous ai envoyé moissonner où vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.Or, plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, à cause de cette parole de la femme qui avait rendu ce témoignage: Il m’a dit tout ce que j’ai fait.Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de demeurer chez eux; et il demeura là deux jours.Et il y en eut beaucoup plus qui crurent en lui, après l’avoir entendu.Et ils disaient à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit, que nous croyons; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est lui qui est véritablement le Christ, le Sauveur du monde.Deux jours après, il partit de là, et s’en alla en Galilée,Quoique Jésus eût déclaré lui-même qu’un prophète n’est point honoré en son pays.Lorsqu’il fut arrivé en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem le jour de la fête; car ils étaient aussi allés à la fête.Jésus donc vint encore à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Et il y avait un seigneur de la cour, dont le fils était malade à Capernaüm.Ce , ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, qui s’en allait mourir.Jésus lui dit: Si vous ne voyez des signes et des miracles, vous ne croyez point.Ce seigneur de la cour lui dit: Seigneur, descends, avant que mon fils meure.Jésus lui dit: Va, ton fils se porte bien. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla.Et comme il s’en retournait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, qui lui dirent: Ton fils se porte bien.Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent: Hier, environ la septième heure , la fièvre le quitta.Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils se porte bien; et il crut, lui et toute sa maison.Jésus fit ce second miracle à son retour de Judée en Galilée.Après cela, comme les Juifs avaient une fête, Jésus monta à Jérusalem.Or, il y avait à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, qui avait cinq portiques,Où étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, d’impotents qui avaient les membres secs, et qui attendaient le mouvement de l’eau.Car un ange descendait, en un certain temps, dans le réservoir, et en troublait l’eau; et le premier qui descendait dans le réservoir, après que l’eau avait été troublée, était guéri, de quelque maladie qu’il fût détenu.Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri?Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée; car, pendant que j’y viens, un autre y descend avant moi.Jésus lui dit: Lève-toi, emporte ton lit et marche.Et incontinent l’homme fut guéri; et il prit son lit et se mit à marcher. Or, ce jour-là était un jour de sabbat.Alors les Juifs dirent à celui qui avait été guéri: C’est aujourd’hui le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.Il leur répondit: Celui qui m’a guéri, m’a dit: Emporte ton lit, et marche.Et ils lui demandèrent: Qui est cet homme qui t’a dit: Emporte ton lit, et marche?Mais celui qui avait été guéri ne savait qui c’était; car Jésus s’était échappé au travers de la foule qui était en ce lieu-là.Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voilà, tu as été guéri; ne pèche plus désormais, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.Cet homme s’en alla et rapporta aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.A cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.Mais Jésus leur dit: Mon Père agit jusqu’à présent, et j’agis aussi.A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non-seulement parce qu’il avait violé le sabbat, mais encore parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu.Jésus prenant la parole, leur dit: En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voie faire au Père; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.Car le Père aime le Fils, et il lui montre tout ce qu’il fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, en sorte que vous en serez remplis d’admiration.Car comme le Père ressuscite les morts et leur donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut.Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout pouvoir de juger,Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point sujet à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie.En vérité, en vérité je vous dis, que le temps vient, et qu’il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront.Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.Et il lui a aussi donné l’autorité d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.Ne soyez pas surpris de cela: car le temps viendra que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix;Et ceux qui auront fait de bonnes œuvres en sortiront et ressusciteront pour la vie; et ceux qui en auront fait de mauvaises ressusciteront pour la condamnation.Je ne puis rien faire de moi-même; je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé.Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas digne de foi.Il y en a un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est digne de foi.Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.Pour moi, je ne cherche point le témoignage des hommes, mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
était une chandelle allumée et brillante, et vous avez voulu, pour un peu de temps, vous réjouir à sa lumière.Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que de Jean; car les œuvres que mon Père m’a donné le pouvoir d’accomplir, ces œuvres-là que je fais rendent ce témoignage de moi, que mon Père m’a envoyé.Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face.Et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez point à celui qu’il a envoyé.Sondez les Ecritures; car c’est par elles que vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi.Mais vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie.Je ne cherche point ma gloire de la part des hommes;Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.Comment pouvez-vous croire, vu que vous aimez à recevoir de la gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?Ne pensez point que ce soit moi qui doive vous accuser devant mon Père; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera.Car si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi; car il a écrit de moi.Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?Après cela, Jésus passa au delà de la mer de Galilée, de Tibériade.Et une grande foule de peuple le suivait, parce qu’ils voyaient les miracles qu’il faisait sur ceux qui étaient malades.Mais Jésus monta sur une montagne, où il s’assit avec ses disciples.Or, le Pâque, la fête des Juifs, était proche.Jésus donc, ayant levé les yeux, et voyant une grande foule de peuple qui venait à lui, dit à Philippe: D’où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger?Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait bien ce qu’il devait faire.Philippe lui répondit: Pour deux cents deniers de pain ne suffirait pas pour en donner un peu à chacun.Un autre de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit:Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens?Alors Jésus dit: Faites asseoir ces gens; et il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu-là. Ces gens s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille.Et prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua à ses disciples, et ses disciples, à ceux qui étaient assis; et de même des poissons, autant qu’ils en voulurent.Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde.Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés à ceux qui avaient mangé.Et ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde.Mais Jésus ayant connu qu’ils allaient venir pour l’enlever, afin de le faire roi, se retira encore seul sur la montagne.Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.Et étant entrés dans une barque, ils voulaient passer la mer pour aller à Capernaüm; il faisait déjà obscur, et Jésus n’était pas encore venu à eux.Et la mer élevait ses vagues par un grand vent qui soufflait.Mais quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et qui était près de la barque; et ils eurent peur.Mais il leur dit: C’est moi: n’ayez point de peur.Ils le reçurent donc avec plaisir dans la barque, et incontinent la barque aborda au lieu où ils allaient.Le lendemain, la troupe qui était demeurée de l’autre côté de la mer, voyant qu’il n’y avait point eu là d’autre barque que celle dans laquelle ses disciples étaient entrés, que Jésus n’y était point entré avec eux, et que ses disciples s’en étaient allés seuls;(Mais il était arrivé d’autres barques de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces);Cette troupe donc voyant que Jésus n’était point là, ni ses disciples, ils entrèrent dans les barques, et allèrent à Capernaüm, chercher Jésus.Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent: Maître, quand es-tu arrivé ici?Jésus leur répondit et leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés.Travaillez pour avoir, non la nourriture qui périt, mais celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car le Père Dieu, l’a marqué de son sceau.Ils lui dirent: Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu?Jésus leur répondit: C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.Alors ils lui dirent: Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Quelle œuvre fais-tu?Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon qu’il est écrit: Il leur a donné à manger le pain du ciel.Et Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel.Car le pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde.Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là.Et Jésus leur dit: Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura point de faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.Mais je vous l’ai déjà dit, que vous m’avez vu, et vous ne croyez point.Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi.Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.Et c’est ici la volonté du Père, qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.Mais les Juifs murmuraient contre lui de ce qu’il avait dit: Je suis le pain descendu du ciel.Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère? Comment dit-il: Je suis descendu du ciel?Jésus leur répondit: Ne murmurez point entre vous.Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour.Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque donc a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi.Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu; c’est lui qui a vu le Père.En vérité, en vérité je vous le dis: Celui qui croit en moi a la vie éternelle.Je suis le pain de vie.Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.Les Juifs donc disputaient entre eux, disant: Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger?Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes.Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage.Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi.C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de la manne que vos pères ont mangée, et ils sont morts; celui qui mangera ce pain vivra éternellement.
dit ces choses, enseignant dans la synagogue à Capernaüm.Plusieurs de ses disciples l’ayant ouï, dirent : Cette parole est dure; qui peut l’écouter?Mais Jésus, connaissant en lui-même que ses disciples murmuraient de cela, leur dit: Ceci vous scandalise-t-il?
- donc si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie.Mais il y en a quelques-uns d’entre vous qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui seraient ceux qui ne croiraient pas, et qui serait celui qui le trahirait.Et il dit: C’est à cause de cela que je vous ai dit que personne ne peut venir à moi, s’il ne lui a été donné par mon Père.Dès cette heure-là plusieurs de ses disciples se retirèrent, et n’allaient plus avec lui.Jésus dit donc aux douze: Et vous, ne voulez-vous point aussi vous en aller?Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle;Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.Jésus leur répondit: Ne vous ai-je pas choisis, vous douze? et l’un de vous est un démon.Or, il disait cela de Judas Iscariot, de Simon; car c’était celui qui devait le trahir, quoiqu’il fût l’un des douze.Après ces choses, Jésus se tenait en Galilée, car il ne voulait pas demeurer dans la Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.Or, la fête des Juifs, des tabernacles, approchait.Et ses frères lui dirent: Pars d’ici et t’en va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.Car personne ne fait rien en cachette, quand il veut agir franchement. Puisque tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.Car ses frères même ne croyaient pas en lui.Jésus leur dit: Mon temps n’est pas encore venu; mais le temps est toujours propre pour vous.Le monde ne vous peut haïr; mais il me hait, parce que je rends ce témoignage contre lui, que ses œuvres sont mauvaises.Pour vous, montez à cette fête; pour moi, je n’y monte pas encore, parce que mon temps n’est pas encore venu.Et leur ayant dit cela, il demeura en Galilée.Mais, lorsque ses frères furent partis, il monta aussi à la fête, non pas publiquement, mais comme en cachette.Les Juifs donc le cherchaient pendant la fête, et disaient: Où est-il?Et on tenait plusieurs discours de lui parmi le peuple. Les uns disaient: C’est un homme de bien; et les autre disaient: Non, mais il séduit le peuple.Toutefois personne ne parlait librement de lui, à cause de la crainte des Juifs.Comme on était déjà au milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il y enseignait.Et les Juifs étaient étonnés, et disaient: Comment cet homme sait-il les Ecritures, ne les ayant point apprises?Jésus leur répondit: Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m a envoyé.Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui.Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? et néanmoins aucun de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir?Le peuple lui répondit: Tu es possédé du démon; qui est-ce qui cherche à te faire mourir?Jésus répondit et leur dit: J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés.Moïse vous a ordonné la circoncision( non pas qu’elle vienne de Moïse, mais des pères), et vous circoncisez un homme au jour du sabbat.Si un homme reçoit la circoncision au jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi, parce que j’ai guéri un homme dans tout son corps le jour du sabbat?Ne jugez point selon l’apparence, mais jugez selon la justice.Et quelques-uns de ceux de Jérusalem disaient: N’est-ce pas celui qu’ils cherchent à faire mourir?Et le voilà qui parle librement, et ils ne lui disent rien. Les chefs auraient-ils en effet reconnu qu’il est véritablement le Christ?Mais nous savons d’où est celui-ci; au lieu que, quand le Christ viendra, personne ne saura d’où il est.Et Jésus criait à haute voix dans le temple, en enseignant, et il disait: Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis. Je ne suis pas venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point.Mais moi, je le connais; car je viens de sa part, et c’est lui qui m’a envoyé.Ils cherchaient donc à se saisir de lui; mais personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.Cependant plusieurs du peuple crurent en lui, et disaient: Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en fait celui-ci?Les Pharisiens ayant appris ce que le peuple disait sourdement de lui, ils envoyèrent, de concert avec les principaux sacrificateurs, des sergents pour se saisir de lui.Jésus, , leur dit: Je suis encore avec vous pour un peu de temps; puis je m’en vais à celui qui m’a envoyé.Vous me chercherez, et vous ne trouverez point, et vous ne pourrez venir où je serai.Sur quoi les Juifs dirent entre eux: Où ira-t-il donc, que nous ne le trouverons point? Doit-il aller vers ceux qui sont dispersés parmi les Grecs, et enseigner les Grecs;Que signifie ce qu’il a dit: Vous me chercherez et ne trouverez point, et vous ne pourrez venir où je serai?Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouva là, et dit à haute voix: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.Qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’Ecriture le dit.(Or, il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été , parce que Jésus n’était pas encore glorifié).Plusieurs de la troupe ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est véritablement le prophète.D’autres disaient: Celui-ci est le Christ. Et quelques autres disaient: Mais le Christ viendra-t-il de la Galilée?L’Ecriture ne dit-elle pas que le Christ sortira de la race de David, et du bourg de Bethléhem, d’où était David?Le peuple était donc partagé à son sujet.Et quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir; mais personne ne mit la main sur lui.Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les Pharisiens, qui leur dirent: Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?Les sergents répondirent: Jamais homme n’a parlé comme cet homme.Les Pharisiens leur dirent: Avez-vous aussi été séduits?Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des Pharisiens, qui ait cru en lui?Mais cette populace, qui n’entend point la loi, est exécrable.Nicodème( celui qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux), leur dit:Notre loi condamne-t-elle un homme sans l’avoir ouï auparavant, et sans s’être informé de ce qu’il a fait?Ils lui répondirent: Es-tu aussi Galiléen? Informe-toi, et tu verras qu’aucun prophète n’a été suscité de la Galilée.Et chacun s’en alla dans sa maison.Jésus s’en alla sur la montagne des Oliviers.Et à la pointe du jour il retourna au temple, et tout le peuple vint à lui; et s’étant assis, il les enseignait.Alors les Scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme qui avait été surprise en adultère, et l’ayant mise au milieu,Ils lui dirent: Maître, cette femme a été surprise sur le fait, commettant adultère.Or, Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider ces sortes de personnes; toi donc, qu’en dis-tu?Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser. Mais Jésus s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.Et comme ils continuaient à l’interroger, s’étant redressé, il leur dit: Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle.Et s’étant encore baissé, il écrivait sur la terre.Quand ils entendirent , se sentant repris par conscience, ils sortirent l’un après l’autre, commençant depuis les plus vieux jusqu’aux derniers, et Jésus demeura seul avec la femme qui était au milieu.Alors Jésus s’étant redressé, et ne voyant personne que la femme, il lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée?Elle dit: Personne, Seigneur. Et Jésus dit: Je ne te condamne point non plus; va-t’en et ne pèche plus à l’avenir.Jésus parla encore au peuple, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.Les Pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n’est pas véritable.Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais.Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne.Et quand je jugerais, mon jugement serait digne de foi, car je ne suis pas seul, mais le Père qui m’a envoyé moi.Il est même écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est digne de foi.C’est moi qui rends témoignage de moi-même; et le Père qui m’a envoyé, me rend aussi témoignage.Ils lui dirent: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.Jésus dit ces paroles dans le lieu où était le trésor, enseignant dans le temple; et personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue.Jésus leur dit encore: Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais.Les Juifs donc disaient: Se tuera-t-il lui-même, puisqu’il dit: Vous ne pouvez venir où je vais?Et il leur dit: Vous êtes d’ici-bas; et moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; et moi, je ne suis pas de ce monde.C’est pourquoi je vous dis, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que je suis, vous mourrez dans vos péchés.Alors ils lui dirent: Toi, qui es-tu? Et Jésus leur dit: Ce que je vous ai dit dès le commencement.J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à condamner en vous; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et les choses que j’ai entendues de lui, je les dis dans le monde.Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père.Et Jésus leur dit: Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m’a enseigné.Celui qui m’a envoyé est avec moi, et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.Comme disait ces choses, plusieurs crurent en lui.Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous persistez dans ma doctrine, vous serez véritablement mes disciples;Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment donc dis-tu: Vous serez affranchis?Et Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous dis que quiconque s’adonne au péché, est esclave du péché.Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; mais le fils y demeure toujours.Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres.Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne trouve point d’entrée en vous.Je vous dis ce que j’ai vu chez mon Père; et vous, vous faites aussi ce que vous avez vu chez votre père.Ils lui répondirent: Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui suis un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai apprise de Dieu; Abraham n’a point fait cela.Vous faites les œuvres de votre père. Et ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants bâtards; nous n’avons qu’un seul Père, qui est Dieu.Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez sans doute, parce que je suis issu de Dieu, et que je viens de sa part; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé.Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole.Le père dont vous êtes , c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce que la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur, et le père du mensonge.Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point.Qui de vous me convaincra de péché? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu.Les Juifs lui répondirent: N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu es possédé du démon?Jésus répondit: Je ne suis point possédé du démon, mais j’honore mon Père, et vous me déshonorez.Je ne cherche point ma gloire, il y en a un qui la cherche, et qui jugera.En vérité, en vérité je vous dis, que si quelqu’un garde ma parole, il ne mourra jamais.Les Juifs lui dirent: Nous voyons bien maintenant que tu es possédé du démon; Abraham est mort, et les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu’un garde ma parole, il ne mourra jamais.Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts; qui prétends-tu être?Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien; c’est mon Père qui me glorifie, lui, dont vous dites qu’il est votre Dieu.Cependant, vous ne l’avez point connu; mais moi je le connais; et si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous; mais je le connais et je garde sa parole.Abraham votre père s’est réjoui de voir mon jour; il l’a vu, et il en a eu de la joie.Les Juifs lui dirent: Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham!Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous dis: Avant qu’Abraham fût, j’étais.Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla.Comme passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance.Et ses disciples lui demandèrent: Maître, qui est-ce qui a péché? est-ce cet homme, ou son père, ou sa mère, qu’il soit ainsi né aveugle?Jésus répondit: Ce n’est point qu’il ait péché, ni son père, ni sa mère; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.Pendant qu’il est jour, il me faut faire les œuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler.Pendant que je suis au monde, je suis la lumière du monde.Ayant dit cela, il cracha à terre, et de sa salive il fit de la boue, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle.Et il lui dit: Va, et te lave au réservoir de Siloé( ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il en revint voyant clair.Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient: N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône?Les uns disaient: C’est lui; d’autres disaient: Il lui ressemble; lui disait: C’est moi-même.Ils lui dirent: Comment tes yeux ont-ils été ouverts?Il répondit: Cet homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et a oint mes yeux, et m’a dit: Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. J’y suis donc allé, et m’y suis lavé, et je vois.Il lui dirent: Où est cet homme? Il dit: Je ne sais.Ils amenèrent aux Pharisiens celui qui avait été aveugle.Or c’était le jour du sabbat que Jésus avait fait de la boue, et qu’il lui avait ouvert les yeux.Les Pharisiens lui demandèrent aussi eux-mêmes comment il avait reçu la vue? Et il leur dit: Il m’a mis de la boue sur les yeux, et je me suis lavé, et je vois.C’est pourquoi quelques-uns d’entre les Pharisiens disaient: Cet homme n’est point de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat. Mais d’autres disaient: Comment un méchant homme pourrait-il faire de tels miracles? Et ils étaient divisés entre eux.Ils dirent encore à l’aveugle: Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux? Il répondit: C’est un prophète.Mais les Juifs ne crurent point que cet homme eût été aveugle, et qu’il eût reçu la vue, jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir son père et sa mère.Et ils les interrogèrent et leur dirent: Est-ce ici votre fils, que vous dites être né aveugle? Comment donc voit-il maintenant?Son père et sa mère répondirent: Nous savons que c’est ici notre fils, et qu’il est né aveugle;Mais nous ne savons comment il voit maintenant. Nous ne savons point non plus qui lui a ouvert les yeux. Il a de l’âge, interrogez-le; il parlera pour lui-même.Son père et sa mère dirent cela, parce qu’ils craignaient les Juifs; car les Juifs avaient déjà arrêté que, si quelqu’un reconnaissait pour être le Christ, il serait chassé de la synagogue.C’est pour cela que son père et sa mère répondirent: Il a de l’âge, interrogez-le.Ils appelèrent donc pour la seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent: Donne gloire à Dieu, nous savons que cet homme est un méchant.Il répondit: Je ne sais si c’est un méchant; je sais bien une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois.Ils lui dirent encore: Que t’a-t-il fait? comment t’a-t-il ouvert les yeux?Il leur répondit: Je vous l’ai déjà dit, et ne l’avez-vous pas entendu? Pourquoi voulez-vous l’entendre encore une fois? Voulez-vous aussi être de ses disciples?Alors ils se mirent à l’injurier, et ils lui dirent: Toi, sois son disciple; pour nous, nous sommes disciples de Moïse.Nous savons que Dieu a parlé à Moïse; mais pour celui-ci, nous ne savons d’où il est.Cet homme répondit: C’est une chose étrange, que vous ne sachiez pas d’où il est, et cependant il m’a ouvert les yeux.Or, nous savons que Dieu n’exauce point les méchants; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, il l’exauce.On n’a jamais ouï dire que personne ait ouvert les yeux à un aveugle-né.Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire .Ils lui répondirent: Tu es entièrement né dans le péché, et tu veux nous enseigner! Et ils le chassèrent .Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit: Crois-tu au Fils de Dieu?Il répondit: Qui est-il, afin que je croie en lui?Et Jésus lui dit: Tu l’as vu, et c’est lui même qui te parle.Et il dit: Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui.Et Jésus dit: Je suis venu dans le monde pour jugement: que ceux qui ne voient point, voient; et que ceux qui voient, deviennent aveugles.Et quelques-uns des Pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent: Et nous, sommes-nous aussi des aveugles?Jésus leur dit: Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché, mais maintenant vous dites: Nous voyons; c’est à cause de cela que votre péché subsiste.En vérité, en vérité je vous dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par un autre endroit, est un larron et un voleur.Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.Le portier lui ouvre, les brebis entendent sa voix, et il appelle ses propres brebis par nom, et les mène dehors.Et quand il a mis dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.Mais elles ne suivront point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers.Jésus leur dit cette similitude, mais ils ne comprirent point ce qu’il leur voulait dire.Jésus donc leur dit encore: En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis.Tous ceux qui sont venus avant moi ont été des larrons et des voleurs, et les brebis ne les ont point écoutés.Je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture.Le larron ne vient que pour dérober, pour tuer et pour détruire; mais moi, je suis venu, afin que aient la vie, et qu’elles l’aient même avec abondance.Je suis le bon berger; le bon berger donne sa vie pour ses brebis.Mais le mercenaire, celui qui n’est point le berger, et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, et il abandonne les brebis et s’enfuit; et le loup ravit les brebis et les disperse.Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se soucie point des brebis.Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent;Comme mon Père me connaît, et je connais mon Père; et je donne ma vie pour mes brebis.J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; il faut aussi que je les amène; et elles entendront ma voix, et il n’y aura qu’un seul troupeau et un seul berger.C’est pour cela que mon Père m’aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre.Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la quitter, et j’ai le pouvoir de la reprendre; j’ai reçu cet ordre de mon Père.Alors il y eut encore de la division entre les Juifs, à cause de ce discours.Et plusieurs d’entre eux disaient: Il est possédé du démon, et il est hors de sens, pourquoi l’écoutez-vous?Les autres disaient: Ce ne sont pas là les discours d’un démoniaque. Le démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?Or, on célébrait à Jérusalem la fête de la dédicace, et c’était l’hiver.Comme Jésus se promenait au temple, dans le portique de Salomon,Les Juifs s’assemblèrent autour de lui, et lui dirent: Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement.Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit.Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent.Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main.Mon Père, qui me a données, est plus grand que tous; et personne ne les peut ravir de la main de mon Père.Moi et mon Père, nous ne sommes qu’un.Alors les Juifs prirent encore des pierres, pour le lapider.Jésus leur répondit: J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père; pour laquelle me lapidez-vous?Les Juifs lui répondirent: Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais c’est à cause de ton blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu.Jésus leur répondit: N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux?Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée, et l’Ecriture ne peut être rejetée,Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu?Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point.Mais si je fais, et que vous ne vouliez pas me croire, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui.Ils cherchaient donc encore à se saisir de lui; mais il échappa de leurs mains.Et il s’en alla de nouveau au delà du Jourdain, au lieu où Jean avait d’abord baptisé; et il demeura là.Et il vint à lui beaucoup de gens qui disaient: Jean n’a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme-ci était vrai.Et il y en eut là plusieurs qui crurent en lui.Il y avait un homme malade, Lazare, qui était de Béthanie, le bourg de Marie et de Marthe sa sœur.Cette Marie était celle qui oignit le Seigneur d’une huile de parfum, et qui essuya ses pieds avec ses cheveux; et Lazare, qui était malade, était son frère.Ses sœurs donc envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, celui que tu aimes est malade.Jésus, ayant entendu , dit: Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié.Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare.Et quoiqu’il eût appris qu’il était malade, il demeura cependant encore deux jours au lieu où il était.Puis il dit à ses disciples: Retournons en Judée.Les disciples lui dirent: Maître, il n’y a que peu de temps que les Juifs cherchaient à te lapider, et tu y retournes encore!Jésus répondit: N’y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde.Mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce qu’il n’a point de lumière.Il parla ainsi, et après cela il leur dit: Lazare notre ami dort, mais je m’en vais l’éveiller.Ses disciples lui dirent: Seigneur, s’il dort, il sera guéri.Or, Jésus avait dit de la mort ; mais ils crurent qu’il parlait d’un véritable sommeil.Jésus donc leur dit alors ouvertement: Lazare est mort.Et je me réjouis à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez; mais allons vers lui.Thomas donc, appelé Didyme, dit aux autres disciples: Allons-y aussi, afin de mourir avec lui.Jésus étant arrivé, trouva qu’il y avait déjà quatre jours qu’il était dans le sépulcre.Or, Béthanie était environ à quinze stades de Jérusalem.Et plusieurs des Juifs étaient venus voir Marthe et Marie, pour les consoler de leur frère.Quand Marthe ouï que Jésus venait, elle alla au-devant de lui; mais Marie demeura assise à la maison.Et Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort;Mais je sais que maintenant même, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera.Marthe lui répondit: Je sais qu’il ressuscitera en la résurrection, au dernier jour.Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra point pour toujours. Crois-tu cela?Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir au monde.Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit: Le Maître est ici et il t’appelle.Ce que Marie ayant entendu, elle se leva promptement, et vint vers lui.Or, Jésus n’était pas encore entré dans le bourg, mais il était au même endroit où Marthe était venue au-devant de lui.Alors les Juifs, qui étaient avec Marie dans la maison, et qui la consolaient, voyant qu’elle s’était levée si promptement, et qu’elle était sortie, la suivirent, disant: Elle s’en va au sépulcre, pour y pleurer.Mais Marie étant arrivée au lieu où était Jésus, dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs qui étaient venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en lui-même, et fut ému;Et il dit: Où l’avez-vous mis? Ils lui répondirent: Seigneur, viens et vois.Et Jésus pleura.Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l’aimait.Et quelques-uns d’eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas?Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus.Jésus dit: Otez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà mauvais; car il est là depuis quatre jours.Jésus lui répondit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?Ils ôtèrent donc la pierre du où le mort était couché. Et Jésus élevant les yeux au ciel, dit: Mon Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.Je savais bien que tu m’exauces toujours, mais je dis ceci à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé.Quand il eut dit cela, il cria à haute voix: Lazare, sors de là.Et le mort sortit, ayant les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez aller.Plusieurs donc des Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.Mais quelques-uns d’entre eux s’en allèrent trouver les Pharisiens, et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait.Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le conseil, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles.Si nous le laissons faire, tout le monde croira en lui; et les Romains viendront, qui détruiront et ce lieu et notre nation.Mais Caïphe, l’un d’entre eux, qui était souverain sacrificateur de cette année-là, leur dit: Vous n’y entendez rien;Et vous ne considérez pas qu’il est à propos qu’un homme seul meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas.Or, il ne dit pas cela de son propre mouvement, mais, étant le souverain sacrificateur de cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation;Et non-seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu qui sont dispersés.Depuis ce jour-là donc ils consultèrent ensemble, pour faire mourir Jésus.C’est pourquoi Jésus ne paraissait plus ouvertement parmi les Juifs; mais il s’en alla dans une contrée voisine du désert, à une ville appelée Ephraïm; et il se tint là avec ses disciples.Or, la Pâque des Juifs était proche, et beaucoup de gens du pays étaient montés à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier.Ils cherchaient donc Jésus, et ils se disaient les uns aux autres, étant dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il point à la fête?Or, les principaux sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné ordre que, si quelqu’un savait où il était, il déclarât, afin de se saisir de lui.Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare qui avait été mort, qu’il avait ressuscité.On lui fit là un souper, et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui.Alors Marie ayant pris une livre d’une huile de senteur de nard pur, qui était de grand prix, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur de ce parfum.Alors Judas Iscariot, fils de Simon, l’un de ses disciples, celui qui devait le trahir, dit:Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers , pour les donner aux pauvres?Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron et qu’il avait la bourse, et qu’il portait ce qu’on y mettait.Mais Jésus lui dit: Laisse-la faire; elle a gardé pour le jour de ma sépulture.Car vous aurez toujours des pauvres avec vous; mais vous ne m’aurez pas toujours.Alors une grande multitude de Juifs, ayant su que était là, y vinrent, non-seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité.Et les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire aussi mourir Lazare,Parce que plusieurs des Juifs se retiraient à cause de lui, et croyaient en Jésus.Le lendemain, une grande troupe, qui était venue à la fête, ayant ouï dire que Jésus venait à Jérusalem,Prit des branches de palmes, et sortit au-devant de lui, en criant: Hosanna! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur!Et Jésus ayant trouvé un ânon, s’assit dessus, selon ce qui est écrit:Ne crains point, fille de Sion; voici ton roi, qui vient monté sur le poulain d’une ânesse.Ses disciples n’entendirent pas cela d’abord; mais quand Jésus fut glorifié, alors ils se souvinrent que ces choses avaient été écrites de lui, et qu’elles lui étaient arrivées.Et la troupe qui était avec lui rendait témoignage qu’il avait appelé Lazare du sépulcre, et qu’il l’avait ressuscité des morts.C’est aussi pour cela que le peuple alla au-devant de lui, parce qu’ils avaient appris qu’il avait fait ce miracle.De sorte que les Pharisiens disaient entre eux: Vous voyez que vous ne gagnez rien; voilà que tout le monde va après lui.Or, quelques Grecs, de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête,Vinrent vers Philippe, qui était à Bethsaïda en Galilée, et ils lui dirent, en le priant: Seigneur, nous voudrions bien voir Jésus.Philippe vint et le dit à André, et André et Philippe le dirent à Jésus.Et Jésus leur répondit: L’heure est venue que le Fils de l’homme doit être glorifié.En vérité, en vérité, je vous le dis: Si le grain de froment ne meurt, après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.Celui qui aime sa vie la perdra; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle.Si quelqu’un me sert, qu’il me suive; et où je serai, celui qui me sert y sera aussi; et si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je? Mon Père, délivre-moi de cette heure; mais c’est pour cette heure même que je suis venu.Mon Père, glorifie ton nom. Alors il vint une voix du ciel, qui dit: Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore.Et la troupe qui était là, et qui avait entendu , disait qu’il s’était fait un tonnerre; d’autres disaient: Un ange lui a parlé.Jésus prit la parole et dit: Cette voix n’est pas pour moi, mais pour vous.C’est maintenant que se fait le jugement de ce monde; c’est maintenant que le prince de ce monde va être chassé.Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous à moi.Or, il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir.Le peuple lui répondit: Nous avons appris par la loi que le Christ doit demeurer éternellement: comment donc dis-tu qu’il faut que le Fils de l’homme soit élevé? Qui est ce Fils de l’homme?Jésus leur dit: La lumière est encore avec vous pour un peu de temps; marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent; car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux.Et bien qu’il eût fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent point en lui.De sorte que cette parole d’Esaïe le prophète fut accomplie: Seigneur, qui a cru à notre prédication, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé?Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore:Il a aveuglé leurs yeux, et a endurci leur cœur, de sorte qu’ils ne voient point des yeux, qu’ils ne comprennent point du cœur, qu’ils ne se convertissent point, et que je ne les guéris point.Esaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui.Cependant il y en eut plusieurs, des principaux même, qui crurent en lui; mais ils ne le confessaient point, à cause des Pharisiens, de peur d’être chassés de la synagogue.Car ils aimaient plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu.Or, Jésus cria à haute voix et dit: Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m a envoyé;Et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé.Je suis venu au monde, moi qui suis la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure point dans les ténèbres.Et si quelqu’un entend mes paroles, et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver.Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, il a déjà qui le juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.Car je n’ai point parlé par moi-même; mais le Père qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que j’ai à dire, et de quoi je dois parler.Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites.Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde à son Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin.Et après le souper( le diable ayant déjà mis au cœur de Judas Iscariot, de Simon, de le trahir),Jésus sachant que le Père lui avait remis toutes choses entre les mains, et qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu,Se leva du souper et ôta sa robe, et ayant pris un linge, il s’en ceignit.Ensuite il mit de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.Il vint donc à Simon Pierre, qui lui dit: Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds!Jésus répondit et lui dit: Tu ne sais pas maintenant ce que je fais; mais tu le sauras dans la suite.Pierre lui dit: Tu ne me laveras jamais les pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi.Simon Pierre lui dit: Seigneur, non-seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête.Jésus lui dit: Celui qui est lavé n’a besoin, sinon qu’on lui lave les pieds; puis il est entièrement net. Or, vous êtes nets, mais non pas tous.Car il savait qui était celui qui le trahirait; c’est pour cela qu’il dit: Vous n’êtes pas tous nets.Après donc qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut repris sa robe, s’étant remis à table, il leur dit: Savez-vous ce que je vous ai fait?Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai; car je le suis.Si donc je vous ai lavé les pieds, moi qui suis le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres.Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.En vérité, en vérité, je vous dis le serviteur n’est pas plus que son maître, ni l’envoyé plus que celui qui l’a envoyé.Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux, pourvu que vous les pratiquiez.Je ne parle point de vous tous, je sais qui sont ceux que j’ai choisis; mais que cette parole de l’Ecriture soit accomplie: Celui qui mange du pain avec moi, a levé le pied contre moi.Je vous le dis dès à présent, avant que la chose arrive; afin que, quand elle sera arrivée, vous me reconnaissiez pour ce que je suis.En vérité, en vérité je vous le dis: Quiconque reçoit celui que j’aurai envoyé, me reçoit, et qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé.Quand Jésus eut dit cela, il fut ému en esprit, et il dit ouvertement: En vérité, en vérité, je vous dis que l’un de vous me trahira.Et les disciples se regardaient les uns les autres, étant en peine de qui il parlait.Or, il y avait un des disciples , celui que Jésus aimait, qui était couché vers son sein.Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui de qui il parlait.Lui donc, s’étant penché sur le sein de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce?Jésus répondit: C’est celui à qui je donnerai un morceau trempé. Et ayant trempé un morceau, il le donna à Judas Iscariot, de Simon.Et après le morceau, Satan entra dans lui; Jésus donc lui dit: Fais au plus tôt ce que tu as à faire.Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait .Car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus lui avait voulu dire: Achète ce qu’il nous faut pour la fête; ou, qu’il donnât quelque chose aux pauvres.Après donc que eut pris le morceau, il sortit tout aussitôt. Or, il était nuit.Quand il fut sorti, Jésus dit: Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié par lui.Et si Dieu est glorifié par lui, Dieu lui-même aussi le glorifiera, et il le glorifiera bientôt.Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi maintenant, vous ne pouvez venir où je vais.Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez les uns les autres; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres.C’est à cela que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.Simon Pierre lui dit: Seigneur, où vas-tu? Jésus lui répondit: Tu ne saurais maintenant me suivre où je vais; mais tu me suivras ci-après.Pierre lui dit: Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant? Je mettrai ma vie pour toi.Jésus lui répondit: Tu mettras ta vie pour moi! En vérité, en vérité, je te dis qu’avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois.Que votre cœur ne se trouble point; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je m’en vais vous préparer le lieu.Et quand je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé le lieu, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi.Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas, et comment pourrions-nous en savoir le chemin?Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi.Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu.Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.Jésus lui répondit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu! Philippe, celui qui m’a vu, a vu Père. Comment donc dis-tu: Montre-nous le Père?Ne crois-tu pas que je en Père, et que mon Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, est celui qui fait les œuvres .Croyez-moi que je en Père, et que mon Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres.En vérité, en vérité, je vous le dis: Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes que celles-ci, parce que je m’en vais à mon Père.Et quoi que vous demandiez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié par le Fils.Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.Si vous m’aimez, gardez mes commandements.Et je prierai mon Père, qui vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous;
, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous.Je ne vous laisserai point orphelins; je viendrai à vous.Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez; parce que je vis, vous vivrez aussi.En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en Père, et que vous êtes en moi, et que je suis en vous.Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.Jude, non pas l’Iscariot, lui dit: Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde?Jésus répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons demeure chez lui.Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.Je vous ai dit ces choses, tandis que je suis avec vous.Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites.Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craignez point.Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit: Je m’en vais à mon Père; car mon Père est plus grand que moi.Et je vous dis maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez.Je ne vous parlerai plus guère, car le prince de ce monde vient; mais il n’a rien en moi;Mais afin que le monde connaisse que j’aime mon Père, et que je fais ce que mon Père m’a commandé. Levez-vous, partons d’ici.Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.Il retranche tout sarment qui ne porte point de fruit en moi; et il émonde tout celui qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée.Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne saurait de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, vous n’en aussi, si vous ne demeurez en moi.Je suis le cep, vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit; car hors de moi, vous ne pouvez rien faire.Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors comme le sarment; il sèche, puis on le ramasse et on le jette au feu, et il brûle.Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et il vous sera accordé.C’est en ceci que mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés; demeurez dans mon amour.Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie.C’est ici mon commandement: que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.Personne n’a un plus grand amour que celui de donner sa vie pour ses amis.Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande.Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait ce que son maître fait; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père.Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent; afin, aussi, que tout ce que vous demanderez à Père en mon nom, il vous le donne.Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait.Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite, que le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre.Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé.Si je n étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché; mais maintenant ils n’ont point d’excuse de leur péché.Celui qui me hait, hait aussi mon Père.Si je n’eusse pas fait parmi eux les œuvres qu’aucun autre n’a faites, ils n’auraient point de péché; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père.Mais c’est ainsi que la parole qui est écrite dans leur loi a été accomplie: Ils m’ont haï sans cause.Lorsque le Consolateur sera venu, lequel je vous enverrai de la part de mon Père, , l’Esprit de vérité, qui procède de mon Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi.Et vous aussi, vous en rendrez témoignage, parce que vous êtes dès le commencement avec moi.Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne vous scandalisiez point.Ils vous chasseront des synagogues; même le temps vient que quiconque vous fera mourir croira rendre service à Dieu.Et ils vous feront tout cela, parce qu’ils n’ont connu ni mon Père, ni moi;Mais je vous ai dit ces choses, afin que quand ce temps sera venu, vous vous souveniez que je vous les ai dites; toutefois, je ne vous ai pas dit ces choses dès le commencement, parce que j’étais avec vous.Mais maintenant je m’en vais à celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu?Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur.Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous; et si je m’en vais, je vous l’enverrai.Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement.De péché, parce qu’ils n’ont pas cru en moi;De justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus;De jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé.J’aurais encore plusieurs choses à vous dire; mais elles sont encore au-dessus de votre portée.Mais quand celui-là sera venu, , l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera point par soi-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir.C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.Tout ce que mon Père a, est à moi; c’est pourquoi je vous ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.Dans peu vous ne me verrez plus; et un peu après, vous me reverrez, parce que je m’en vais à mon Père.Et quelques-uns de ses disciples se dirent les uns aux autres: Qu’est-ce qu’il nous veut dire: Dans peu vous ne me verrez plus; et: Un peu après vous me reverrez; et: Parce que je m’en vais à mon Père?Ils disaient donc: Qu’est-ce qu’il veut dire: Dans peu ? Nous ne savons ce qu’il veut dire.Jésus donc connaissant qu’ils voulaient l’interroger, leur dit: Vous vous demandez les uns aux autres ce que j’ai dit: Dans peu vous ne me verrez plus, et un peu après vous me reverrez.En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira; vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en joie.Quand une femme accouche, elle a des douleurs, parce que son terme est venu; mais dès qu’elle est accouchée d’un enfant, elle ne se souvient plus de travail, dans la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde.De même, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie.Et en ce jour-là vous ne m’interrogerez plus de rien. En vérité, en vérité je vous dis, que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie.Je vous ai dit ces choses par des similitudes; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus par des similitudes, mais je vous parlerai ouvertement de Père.En ce temps-là vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous.Car mon Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis venu de Dieu.Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je laisse de nouveau le monde, et m’en vais au Père.Ses disciples lui dirent: C’est maintenant que tu parles ouvertement, et tu ne dis point de similitude.Nous voyons présentement que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge; c’est pour cela que nous croyons que tu es issu de Dieu.Jésus leur répondit: Croyez-vous maintenant?Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi.Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi; vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.Jésus dit ces choses; puis levant les yeux au ciel, il dit: Mon Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie;Comme tu lui as donné puissance toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.(Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi qui es le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé.)Je t’ai glorifié sur la terre; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire.Et maintenant, glorifie-moi, toi mon Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’ai eue vers toi, avant que le monde fût fait.J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi.Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues; et ils ont reconnu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.Je prie pour eux; je ne prie point pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi.Et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux.Et maintenant je ne suis plus au monde, mais eux sont au monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous.Pendant que j’ai été avec eux dans le monde, je les ai gardés en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie.Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses, dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux.Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde.Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde.Sanctifie-les par ta vérité; ta Parole est la vérité.Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité.Or, je ne prie pas seulement pour eux; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole;Afin que tous ne soient qu’un, comme toi, Père! tu es en moi, et que je suis en toi; qu’eux aussi soient en nous, et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé.Je leur ai fait part de la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un.Je en eux, et tu es en moi, afin qu’ils soient perfectionnés dans l’unité, et que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé.Père, mon désir est que là où je suis, ceux que tu m’as donnés y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la création du monde.Père juste, le monde ne t’a point connu; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que c’est toi qui m’as envoyé.Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois moi-même en eux.Après que Jésus eut dit ces choses, il s’en alla avec ses disciples au delà du torrent de Cédron, où il y avait un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.Judas, qui le trahissait, connaissait aussi ce lieu-là, parce que Jésus s’y était souvent assemblé avec ses disciples.Judas ayant donc pris une compagnie et des sergents, de la part des principaux sacrificateurs et des Pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.Et Jésus, qui savait tout ce qui lui devait arriver, s’avança et leur dit: Qui cherchez-vous?Ils lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C’est moi. Et Judas, qui le trahissait, était aussi avec eux.Et dès qu’il leur eut dit: C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.Il leur demanda encore une fois: Qui cherchez-vous? Et ils répondirent: Jésus de Nazareth.Jésus répondit: Je vous ai dit que c’est moi; si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
afin que cette parole qu’il avait dite fût accomplie: Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.Alors Simon Pierre ayant une épée, la tira et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite; et ce serviteur s’appelait Malchus.Mais Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau: ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée ?Alors les soldats, le capitaine et les sergents des Juifs prirent Jésus et le lièrent.Et ils l’emmenèrent premièrement à Anne, parce qu’il était beau-père de Caïphe, qui était le souverain sacrificateur cette année-là.Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs, qu’il était à propos qu’un seul homme mourût pour le peuple.Or, Simon Pierre, avec un autre disciple, avait suivi Jésus; et ce disciple était connu du souverain sacrificateur; et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur.Mais Pierre était hors de la porte. Et cet autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit et parla à la portière, qui fit entrer Pierre.Et cette servante, qui était la portière, dit à Pierre: N’es-tu pas aussi des disciples de cet homme? Il dit: Je n’en suis point.Et les serviteurs et les sergents étaient là, et ayant fait du feu, parce qu’il faisait froid, ils se chauffaient. Pierre était aussi avec eux, et se chauffait.Et le souverain sacrificateur interrogea Jésus touchant ses disciples, et touchant sa doctrine.Jésus lui répondit: J’ai parlé ouvertement à tout le monde, j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où les Juifs s’assemblent de toutes parts, et je n’ai rien dit en cachette.Pourquoi m’interroges-tu? Interroge ceux qui ont entendu ce que je leur ai dit; ces gens-là savent ce que j’ai dit.Lorsqu’il eut dit cela, un des sergents qui était présent donna un soufflet à Jésus, en lui disant: Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur?Jésus lui répondit: Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal; et si bien , pourquoi me frappes-tu?Or, Anne l’avait envoyé lié à Caïphe, le souverain sacrificateur.Et Simon Pierre était là, et se chauffait; et ils lui dirent: N’es-tu pas aussi de ses disciples? Il le nia et dit: Je n’en suis point.Et l’un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, lui dit: Ne t’ai-je pas vu dans le jardin avec lui?Pierre le nia encore une fois; et aussitôt le coq chanta.Ils menèrent ensuite Jésus de Caïphe au prétoire; c’était le matin; et ils n’entrèrent point dans le prétoire, de peur de se souiller, et afin de pouvoir manger la Pâque.Pilate donc sortit vers eux, et leur dit: Quelle accusation portez-vous contre cet homme?Ils lui répondirent: Si cet homme n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré.Sur quoi Pilate leur dit: Prenez-le vous-mêmes, et le jugez selon votre loi. Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de faire mourir personne.Et ainsi que s’accomplit ce que Jésus avait dit, en marquant de quelle mort il devait mourir.Pilate rentra dans le prétoire, et ayant fait venir Jésus, il lui dit: Es-tu le roi des Juifs?Jésus lui répondit: Dis-tu ceci de ton propre mouvement, ou si d’autres qui l’ont dit de moi?Pilate répondit: Suis-je Juif? Ta nation et les principaux sacrificateurs t’ont livré à moi; qu’as-tu fait?Jésus répondit: Mon règne n’est pas de ce monde; si mon règne était de ce monde, mes gens combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon règne n’est point d’ici-bas.Alors Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu dis; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est pour la vérité écoute ma voix.Pilate lui dit: Qu’est-ce que vérité? Et quand il eut dit cela, il sortit encore pour aller vers les Juifs, et leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui.Mais vous avez une coutume, que je vous relâche un à Pâque; voulez vous donc que je vous relâche le roi des Juifs?Alors tous crièrent de nouveau: Non, pas celui-ci; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand.Alors Pilate fit prendre Jésus, et le fit fouetter.Et les soldats plièrent une couronne d’épines, et la lui mirent sur la tête, et le vêtirent d’un manteau de pourpre.Et ils lui disaient: Roi des Juifs, nous te saluons; et ils lui donnaient des soufflets.Pilate sortit encore une fois et leur dit: Le voici, je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve aucun crime en lui.Jésus donc sortit, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre; et leur dit: Voici l’homme.Mais quand les principaux sacrificateurs et les sergents le virent, ils s’écrièrent: Crucifie-le, crucifie-le! Pilate leur dit: Prenez-le vous-mêmes et le crucifiez; car je ne trouve aucun crime en lui.Les Juifs lui répondirent: Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu.Quand Pilate eut entendu ces paroles, il eut encore plus de crainte.Il rentra donc dans le prétoire, et il dit à Jésus: D’où es-tu? Et Jésus ne lui fit aucune réponse.Alors Pilate lui dit: Tu ne me dis rien? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te faire crucifier, et le pouvoir de te délivrer?Jésus lui répondit: Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi est coupable d’un plus grand péché.Depuis ce moment Pilate cherchait à le délivrer; mais les Juifs criaient: Si tu délivres cet homme, tu n’es pas ami de César; car quiconque se fait roi se déclare contre César.Quand donc Pilate eut entendu cette parole, il mena Jésus dehors, et s’assit dans tribunal au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha.Or, c’était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure; et dit aux Juifs: Voilà votre roi.Mais ils criaient: Ote-le, ôte-le, crucifie-le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre roi? Les principaux sacrificateurs répondirent: Nous n’avons point d’autre roi que César.Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus et l’emmenèrent.Et Jésus, portant sa croix, vint au lieu appelé le Calvaire, qui se nomme en hébreu Golgotha;Où ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, d’un côté, et de l’autre, et Jésus au milieu.Pilate fit aussi faire un écriteau et le fit mettre au-dessus de la croix; et on y avait écrit: JESUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS.Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié était près de la ville; et il était écrit en hébreu, en grec en latin.Et les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate: N’écris pas: Le roi des Juifs; mais qu’il a dit: Je suis le roi des Juifs.Pilate répondit: Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.Après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat; aussi la robe; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut jusqu’au bas.Ils dirent donc entre eux: Ne la mettons pas en pièces, mais tirons au sort à qui l’aura; de sorte que cette parole de l’Ecriture fut accomplie: Ils ont partagé mes vêtements entre eux, et ils ont jeté le sort sur ma robe. C’est ce que firent les soldats.Or, la mère de Jésus, et la sœur de sa mère, Marie, de Cléopas, et Marie Madeleine, se tenaient près de sa croix.Jésus donc voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et dès cette heure-là ce disciple la prit chez lui.Après cela Jésus, voyant que tout était accompli, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie: J’ai soif.Et il y avait là un vaisseau plein de vinaigre. Ils emplirent donc de vinaigre une éponge, et ils mirent de l’hysope autour, et la lui présentèrent à la bouche.Et quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et baissant la tête, il rendit l’esprit.Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat, (car c’en était la préparation, et ce sabbat était un jour fort solennel) prièrent Pilate de leur faire rompre les jambes, et qu’on les ôtât.Les soldats vinrent donc, et rompirent les jambes au premier, et ensuite à l’autre qui était crucifié avec lui.Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes.Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage, (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai) afin que vous le croyiez.Or, cela arriva ainsi, afin que cette parole de l’Ecriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera rompu.Et ailleurs l’Ecriture dit encore: Ils verront celui qu’ils ont percé.Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret, parce qu’il craignait les Juifs, pria Pilate qu’il pût ôter le corps de Jésus; et Pilate permit. Il vint donc et emporta le corps de Jésus.Nicodème, qui au commencement était venu de nuit vers Jésus, y vint aussi, apportant environ cent livres d’une composition de myrrhe et d’aloès.Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de linges, avec des drogues aromatiques, comme les Juifs ont accoutumé d’ensevelir.Or, il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié; et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne n’avait été mis.Ils mirent donc là Jésus, à cause que c’était de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche.Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine vint le matin au sépulcre comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée de l’entrée du sépulcre.Elle courut donc trouver Simon Pierre, et l’autre disciple que Jésus aimait; et elle leur dit: On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis.Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre.Et ils couraient tous deux ensemble; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre.Et s’étant baissé, il vit les linges qui étaient à terre; mais il n’y entra point.Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les linges qui étaient à terre.Et le linge qu’on lui avait mis sur la tête n’était pas avec les autres linges; mais il était plié en un lieu à part.Alors cet autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, y entra, et il vit, et il crut.Car ils n’avaient pas encore bien entendu ce que l’Ecriture dit, qu’il fallait que ressuscitât des morts.Après cela, les disciples retournèrent chez eux.Mais Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre.Et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché.Et ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur dit: Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis.Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus qui était là; mais elle ne savait point que ce fût Jésus.Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je l’irai prendre.Jésus lui dit: Marie! Et elle, s’étant retournée, lui dit: Rabboni! c’est-à-dire, mon Maître!Jésus lui dit: Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.Marie Madeleine vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela.Le soir de ce même jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, parce qu’ils craignaient les Juifs, Jésus vint, et il fut là au milieu d’eux, et leur dit: La paix soit avec vous!Et quand il leur eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc voyant le Seigneur, eurent une grande joie.Il leur dit encore: La paix soit avec vous! Comme mon Père m a envoyé, je vous envoie aussi de même.Et quand il eut dit cela, il souffla sur et leur dit: Recevez le Saint-Esprit.Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus y était venu.Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.Huit jours après, comme ses disciples étaient encore dans la maison, et que Thomas était avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et il fut là au milieu et dit: La paix soit avec vous!Puis il dit à Thomas: Mets ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais crois.Thomas répondit et lui dit: Mon Seigneur, et mon Dieu!Jésus lui dit: Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru!Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.Mais ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom.Après cela Jésus se fit encore voir aux disciples près de la mer de Tibériade, et il se fit voir de cette manière:Simon Pierre, et Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, qui était de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres de ses disciples étaient ensemble.Simon Pierre leur dit: Je m’en vais pêcher. Ils lui dirent: Nous y allons aussi avec toi. Ils y allèrent donc aussitôt; et ils entrèrent dans une barque; mais ils ne prirent rien cette nuit-là.Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus.Jésus leur dit: Enfants, n’avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non.Et il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous en trouverez. Ils le jetèrent donc; mais ils ne pouvaient plus le tirer, à cause de la grande quantité de poissons.Alors le disciple que Jésus aimait, dit à Pierre: C’est le Seigneur. Et quand Simon Pierre eut entendu que c’était le Seigneur, il se ceignit de sa robe de dessus, car il était nu, et il se jeta dans la mer.Mais les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n’étaient éloignés de terre que d’environ deux cents coudées.Quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise qui était là, et du poisson mis dessus, et du pain.Jésus leur dit: Apportez de ces poissons que vous venez de prendre.Simon Pierre remonta , et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons, et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point.Jésus leur dit: Venez dînez. Et aucun des disciples n’osait lui demander: Qui es-tu? sachant que c’était le Seigneur.Jésus donc s’approcha, et prenant du pain, il leur en donna, et du poisson aussi.Ce fut déjà la troisième fois que Jésus se fit voir à ses disciples, après être ressuscité.Après qu’ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, de Jona, m’aimes-tu plus que ne font ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit: Pais mes agneaux.Il lui demanda encore une seconde fois: Simon, de Jona, m’aimes-tu? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Il lui dit: Pais mes brebis.Il lui demanda pour la troisième fois: Simon, de Jona, m’aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu? Et il lui dit: Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis.En vérité, en vérité, je te le dis, lorsque tu étais jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas.
dit cela pour marquer de quelle mort devait glorifier Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi.Et Pierre s’étant tourné, vit venir après lui le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, était penché sur le sein de Jésus, et lui avait dit: Seigneur, qui est celui qui te trahira?Pierre donc l’ayant vu, dit à Jésus: Seigneur, et celui-ci, que --?Jésus lui dit: Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi.Ce qui fit courir le bruit parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit: Il ne mourra point; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe?C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites; et nous savons que son témoignage est véritable.Il y a aussi beaucoup d’autres chose? que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen.J’ai parlé dans mon premier livre, ô Théophile, de toutes les choses que Jésus a faites et a enseignées,Jusqu’au jour qu’il fut élevé , après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis;Auxquels aussi, après qu’il eut souffert, il se montra lui-même vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se faisant voir à eux pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu.Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point partir de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, -, vous avez ouïe de moi.Car Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours.Eux donc, étant assemblés, lui demandèrent: Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël?Mais il leur dit: Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments dont le Père a réservé la disposition à sa propre puissance.Mais vous recevrez la vertu du Saint-Esprit, qui descendra sur vous; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée l’emporta de devant leurs yeux.Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il y montait, deux hommes se présentèrent devant eux en vêtements blancs,Et leur dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’y avez vu monter.Alors ils s’en retournèrent à Jérusalem, de la montagne qu’on appelle des Oliviers, qui est près de Jérusalem, du chemin d’un sabbat.Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans une chambre haute, où demeuraient Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Thomas, Bartnélemi, Matthieu. Jacques, d’Alphée, Simon Zélote, et Jude, de Jacques.Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères.En ces jours-là Pierre se leva au milieu des disciples, qui étaient assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, et il leur dit:Mes frères, il fallait que ce que le Saint-Esprit a prédit dans l’Ecriture, par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accompli.Car il était de notre nombre, et il avait eu sa part à ce ministère.Mais, après avoir acquis un champ, du salaire de son crime, il s’est précipité, il a crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues;Ce qui a été si connu de tous les habitants de Jérusalem, que ce champ-là a été appelé en leur propre langue, Haceldama, c’est-à-dire, le champ du sang.Aussi est-il écrit dans le livre des psaumes: Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite; et: Qu’un autre prenne sa charge.Il faut donc que de ceux qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous,Depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour que a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection.Alors ils en présentèrent deux: Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias.Et priant, ils dirent: Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi;Afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour s’en aller en son lieu.Et ils jetèrent le sort sur eux; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres.Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu.Alors il se fit tout à coup un bruit du ciel, comme le bruit d’un vent qui souffle avec impétuosité; et il remplit toute la maison où ils étaient.Et ils virent paraître des langues séparées , qui étaient comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux.Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler.Or, il y avait alors à Jérusalem des Juifs craignant Dieu, de toutes les nations qui sont sous le ciel.Après donc que le bruit s’en fut répandu, il s’assembla une multitude de gens, qui furent tout étonnés de ce que chacun d’eux les entendait parler en sa propre langue.Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres: Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens?Comment donc les entendons-nous parler chacun la propre langue où nous sommes nés;Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie,La Phrygie, la Pamphylie, l’Egypte, les quartiers de la Libye qui est près de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome;Tant Juifs que Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des choses magnifiques de Dieu.Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre: Que veut dire ceci?Et les autres, se moquant, disaient: C’est qu’ils sont pleins de vin doux.Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit: Hommes Juifs, tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et écoutez avec attention mes paroles:Ces gens-ci ne sont point ivres, comme vous le pensez, puisqu’il n’est encore la troisième heure du jour.Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël:Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils prophétiseront, et vos filles aussi; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes.Et dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront;Et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée;Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et illustre jour du Seigneur vienne;Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.Hommes Israélites, écoutez ceci: Jésus le Nazarien, homme approuvé de Dieu parmi vous par les effets de sa puissance, par les merveilles et par les miracles que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous savez vous-mêmes;Ce Jésus ayant été livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et vous l’avez fait mourir par les mains des méchants, l’ayant attaché à la croix.Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il y fût retenu.Car David dit de lui: Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.C’est pour cela que mon cœur s’est réjoui, et que ma langue a fait éclater sa joie, et même ma chair reposera dans l’espérance;Parce que tu ne me laisseras point dans le sépulcre, et tu ne permettras point que ton Saint sente la corruption.Tu m’as fait connaître le chemin de la vie: tu me rempliras de joie ta face.Mes frères, je puis bien vous dire avec assurance, touchant le patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous.Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône;Prévoyant , il a parlé de la résurrection du Christ, , que son âme n’a point été laissée dans le sépulcre, et que sa chair n’a point senti la corruption.Dieu a ressuscité ce Jésus; et nous en sommes tous témoins.Après donc qu’il a été élevé à la droite de Dieu, et qu’il a reçu de Père le Saint-Esprit qui avait été promis, il a répandu ce que vous voyez et que vous entendez maintenant.Car David n’est point monté au ciel, mais il a dit lui-même: L’Eternel a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite,Jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour te servir de marchepied.Que toute la maison d’Israël sache donc certainement que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.Ayant ouï ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?Et Pierre leur dit: Convertissez-vous; et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission des péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera.Et il les pressait par plusieurs autres discours, et les exhortait, en leur disant: Sauvez-vous de cette race perverse.Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés; et il y eut environ trois mille personnes qui furent ajoutées ce jour-là .Or, ils persévéraient tous dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières.Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres.Et tous ceux qui croyaient, étaient ensemble dans un même lieu, et avaient toutes choses communes;Ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait.Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord; et rompant le pain de maison en maison, ils prenaient leurs repas avec joie et simplicité de cœur;Louant Dieu, et étant agréables à tout le peuple; et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’Eglise des gens pour être sauvés.
, Pierre et Jean montaient ensemble au temple à l’heure de la prière, la neuvième .Et il y avait un homme qui était impotent dès sa naissance, qu’on portait, et qu’on mettait tous les jours à la porte du temple appelée la belle , pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple.Cet , voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, les pria de lui donner l’aumône.Mais Pierre et Jean ayant les yeux arrêtés sur lui, lui dit: Regarde-nous.Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir quelque chose d’eux.Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne; au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.Et l’ayant pris par la main droite, il le leva; et à l’instant les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes;Et il se leva debout en sautant, il marcha, et il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu.Et tout le peuple le vit qui marchait et qui louait Dieu.Et ils reconnurent que c’était celui-là même qui était à la belle porte du temple, pour demander l’aumône; et ils furent remplis d’admiration et d’étonnement de ce qui lui était arrivé.Et comme l’impotent qui avait été guéri, tenait par la main Pierre et Jean, tout le peuple étonné courut à eux au portique qu’on appelle de Salomon.Mais Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ceci? ou pourquoi avez-vous les yeux arrêtés sur nous, comme si c’était par notre propre puissance, ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme?Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son Fils Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, quoiqu’il jugeât qu’il devait être relâché.Mais vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accordât un meurtrier;Et vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts: de quoi nous sommes témoins.C’est par la foi en son nom, que son nom a raffermi cet homme que vous voyez et que vous connaissez; et c’est la foi en lui qui a opéré dans cet homme cette parfaite guérison en présence de vous tous.Et maintenant, mes frères, je sais que vous l’avez fait par ignorance, aussi bien que vos gouverneurs.Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir.Amendez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés,Quand les temps du rafraîchissement seront venus de la part du Seigneur, et qu’il aura envoyé Jésus-Christ, qui vous a été annoncé auparavant,Lequel il faut que le ciel contienne jusqu’au temps du rétablissement de toutes les choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, dès le commencement.Car Moïse a dit à nos pères: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera, d’entre vos frères, un prophète comme moi, écoutez-le en tout ce qu’il vous dira.Et quiconque n’écoutera pas ce prophète, sera exterminé du milieu de son peuple.Tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel, et ceux qui l’ont suivi, ont aussi prédit ces jours-ci.Vous êtes les enfants des prophètes, et de l’alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham: Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité.C’est pour vous premièrement que Dieu, ayant suscité son Fils Jésus, l’a envoyé pour vous bénir, en retirant chacun de vous de vos iniquités.Mais comme parlaient au peuple, les sacrificateurs, le capitaine du temple et les sadducéens survinrent,Etant fort en peine de ce qu’ils enseignaient le peuple, et de ce qu’ils annonçaient la résurrection des morts au de Jésus.Et s’étant saisis d’eux, ils les mirent en prison jusqu’au lendemain, parce qu’il était déjà tard.Cependant, plusieurs de ceux qui avaient entendu la parole, crurent, et le nombre de ces personnes fut d’environ cinq mille.Mais il arriva, le lendemain, que les chefs du peuple, les sénateurs et les scribes s’assemblèrent à Jérusalem,Avec Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, Jean, Alexandre et tous ceux qui étaient de la race sacerdotale;Et ayant fait paraître au milieu , ils leur dirent: Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous tait ceci?Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et , sénateurs d’Israël,Puisque nous sommes aujourd’hui recherchés pour avoir fait du bien à un homme impotent, par quel il a été guéri;Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous.C’est cette pierre qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle.Et il n’y a point de salut en aucun autre; car aussi il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés.Eux voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus.Et voyant que l’homme qui avait été guéri était présent avec eux, ils n’avaient rien à opposer.Alors leur ayant commandé de sortir du conseil, ils consultèrent entre eux,Disant: Que ferons-nous à ces gens-ci? car c’est une chose connue à tous les habitants de Jérusalem, qu’ils ont fait un miracle; cela est évident, et nous ne pouvons pas le nier.Mais afin que cela ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur, avec de grandes menaces, de parler à qui que ce soit en ce nom-là.Et les ayant rappelés, ils leur défendirent absolument de parler, ni d’enseigner en aucune manière au nom de Jésus.Mais Pierre et Jean leur répondirent: Jugez vous-mêmes s’il est juste devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu.Car pour nous, nous ne pouvons pas ne point parler des choses que nous avons vues et que nous avons entendues.Ils les renvoyèrent donc avec de grandes menaces, ne trouvant pas le moyen de les punir à cause du peuple; parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé.Car l’homme sur qui cette miraculeuse guérison avait été faite, avait plus de quarante ans.Après qu’on les eut laissés aller, ils vinrent vers leurs frères, et leur racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les sénateurs leur avaient dit.Ce qu’ayant entendu, ils élevèrent tous d’un accord leur voix à Dieu, et dirent: Seigneur, tu es le Dieu qui a fait le ciel, la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont;Et qui a dit par la bouche de David ton serviteur: Pourquoi les nations se sont-elles émues, et les peuples ont-ils projeté des choses vaines:Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint.Car en effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint,Pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient auparavant déterminé devoir être faites.Maintenant donc, Seigneur, regarde à leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse;En étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton Fils Jésus.Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse.Or, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme; et personne ne disait que ce qu’il possédait fût à lui en particulier; mais toutes choses étaient communes entre eux.Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus; et il y avait une grande grâce sur eux tous.Car il n’y avait personne parmi eux qui fût dans l’indigence; parce que tous ceux qui possédaient des fonds de terre, ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu.Ils le mettaient aux pieds des apôtres; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin.Ainsi Joses, surnommé par les apôtres Barnabas, c’est-à-dire fils de consolation, lévite et originaire de Chypre,Ayant un fonds de terre, le vendit, et en apporta le prix, et le mit aux pieds des apôtres.Mais un certain homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une possession;Et il retint du prix, du consentement de sa femme, et il en apporta le reste, et le mit aux pieds des apôtres.Mais Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan s’est-il emparé de ton cœur, pour mentir au Saint-Esprit, et détourner une partie du prix de fonds de terre?Si tu l’eusses gardé, ne te demeurait-il pas? et l’ayant vendu, n’était-il pas en ton pouvoir ? Comment cela a-t-il pu entrer dans ton cœur? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu.Ananias, à l’ouïe de ces paroles, tomba, et rendit l’esprit; ce qui causa une grande crainte à tous ceux qui en entendirent parler.Et quelques jeunes gens se levant, le prirent, l’emportèrent, et l’ensevelirent.Environ trois heures après, sa femme ne sachant rien de ce qui était arrivé, entra.Et Pierre prenant la parole, lui dit: Dis-moi, avez-vous vendu le fonds de terre autant? Et elle dit: Oui, autant.Alors Pierre lui dit: Pourquoi vous êtes-vous accordés ensemble pour tenter l’Esprit du Seigneur? Voilà, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront.Au même instant elle tomba à ses pieds et rendit l’esprit. Et ces jeunes gens étant entrés, ils la trouvèrent morte, et ils l’emportèrent, et l’ensevelirent auprès de son mari.Cela donna une grande crainte à toute l’Eglise et à tous ceux qui en entendirent parler.Et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges parmi le peuple, par le moyen des apôtres, et ils étaient tous d’un accord dans le portique de Salomon.Et aucun des autres n’osait se joindre à eux, mais le peuple leur donnait de grandes louanges.Et la multitude de ceux qui croyaient au Seigneur, tant des hommes que des femmes, s’augmentait de plus en plus;Jusque-là qu’on apportait les malades dans les rues, et on les mettait sur des lits et sur des couchettes, afin que quand Pierre viendrait , son ombre du moins en couvrît quelques-uns.Le peuple des villes voisines venait aussi en foule à Jérusalem; et on y apportait les malades, et ceux qui étaient tourmentés par les esprits immondes, et tous étaient guéris.Alors le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, lesquels étaient de la secte des sadducéens, se levèrent et furent remplis d’envie.Et ils se saisirent des apôtres, et les mirent dans la prison publique.Mais un ange du Seigneur ouvrit, pendant la nuit, les portes de la prison, et les ayant fait sortir, il dit:Allez, et vous présentant dans le temple, annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie.Ce qu’ayant ouï, ils entrèrent, dès le point du jour, dans le temple, et ils y enseignaient. Cependant le souverain sacrificateur étant arrivé, et ceux qui étaient avec lui, ils assemblèrent le conseil et tous les sénateurs du peuple d’Israël; et ils envoyèrent à la prison pour faire amener les .Mais les sergents étant allés, ils ne les trouvèrent point dans la prison; ainsi ils s’en retournèrent, et firent leur rapport,Disant: Nous avons trouvé la prison bien fermée, et les gardes dehors, devant les portes; mais l’ayant ouverte, nous n’avons trouvé personne dedans.Le sacrificateur, le capitaine du temple et les principaux sacrificateurs, ayant ouï cela, furent fort en peine au sujet des apôtres, ne sachant ce qui arriverait de tout cela.Mais quelqu’un survint, qui leur fit ce rapport: Voilà ces gens que vous aviez mis en prison, qui sont dans le temple, et qui enseignent le peuple.Alors le capitaine , avec les huissiers, s’en alla, et il les amena, mais sans violence; car ils craignaient d’être lapidés par le peuple.Et les ayant amenés, ils les présentèrent au conseil. Et le souverain sacrificateur les interrogea, et leur dit:Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là? et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire venir sur nous le sang de cet homme.Mais Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, le pendant au bois.C’est lui que Dieu a élevé à sa droite, pour être le Prince et le Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés.Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.Eux entendant , grinçaient les dents, et ils délibéraient de le faire mourir.Mais un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le conseil, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps.Et il leur dit: Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens.Car il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dissipés et réduits à rien.Après lui, s’éleva Judas le Galiléen, du temps du dénombrement, et il attira à lui un grand peuple; mais il périt aussi, et tous ceux qui le crurent furent dispersés.Je vous dis donc maintenant: Ne poursuivez plus ces gens-là, mais laissez-les en repos; car si ce dessein est un ouvrage des hommes, il se détruira -;Mais s’il vient de Dieu, vous ne pouvez le détruire, qu’il ne se trouve que vous avez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis.Et ils firent rentrer les apôtres; et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus; et ils les laissèrent aller.Ils sortirent donc de devant le conseil, remplis de joie d’avoir été trouvés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus.Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison.En ce temps-là, comme les disciples se multipliaient, il s’éleva un murmure des Juifs Grecs contre les Juifs Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour.C’est pourquoi les douze , ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent: Il n’est pas raisonnable que nous laissions la parole de Dieu, pour servir aux tables.Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, de qui l’on ait un bon témoignage, et qui soient pleins du Saint-Esprit et de sagesse, afin que nous leur commettions cet emploi.Et pour nous, nous continuerons à la prière et au ministère de la parole.Cette proposition plut à toute l’assemblée; et ils élurent Etienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, Philippe et Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, prosélyte antiochien;Et ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains.Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait fort à Jérusalem. Il y avait même un grand nombre de sacrificateurs qui obéissaient à la foi.Or, Etienne, plein de foi et de force, faisait de grands prodiges et miracles parmi le peuple.Mais quelques-uns de la synagogue, qu’on appelle des affranchis, et de celle des Cyrénéens, des Alexandrins, et de ceux de Cilicie et d’Asie, s’élevèrent et disputaient contre Etienne.Et ils ne pouvaient résister à la sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait.Alors ils subornèrent des hommes, pour dire: Nous lui avons ouï proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.Et ils émurent le peuple, et les sénateurs, et les Scribes; et se jetant sur lui, ils le saisirent par force et l’emmenèrent au conseil;Et ils produisirent de faux témoins, qui disaient: Cet homme-ci ne cesse de proférer des paroles blasphématoires contre ce saint lieu et la loi.Car nous lui avons ouï dire que ce Jésus de Nazareth détruira ce lieu, et changera les ordonnances que Moïse nous a données.Et comme tous ceux qui étaient assis au conseil avaient les yeux arrêtés sur lui, son visage leur parut semblable à celui d’un ange.Alors le souverain sacrificateur dit : Ces choses sont-elles ainsi?Et dit: Mes frères et mes pères, écoutez-moi. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran;Et il lui dit: Sors de ton pays et de ta parenté et viens dans le pays que je te montrerai.Alors, étant sorti du pays des Chaldéens, il vint demeurer à Carran. De là, après que son père fut mort, le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant,Où il ne lui donna aucun fonds, non pas même un pied de terre; mais il lui promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, lorsqu’il n’avait point encore d’enfant.Et Dieu lui parla ainsi: Ta postérité habitera dans une terre étrangère, pendant quatre cents ans; et on la réduira en servitude, et on la maltraitera.Mais je jugerai la nation qui les aura asservis, dit le Seigneur, et après cela ils sortiront, et me serviront en ce lieu-ci.Puis il lui donna l’alliance de la circoncision; et ensuite eut pour fils Isaac, qu’il circoncit le huitième jour, et Isaac eut Jacob, et Jacob les douze patriarches.Et les patriarches, étant émus d’envie, vendirent Joseph en Egypte; mais Dieu fut avec lui.Il le délivra de toutes ses afflictions, et, par la sagesse qu’il lui donna, il le rendit agréable à Pharaon, roi d’Egypte, qui l’établit gouverneur d’Egypte et de toute sa maison.Alors il arriva une famine dans tout le pays d’Egypte, et en Canaan, et une grande misère, en sorte que nos pères ne pouvaient trouver des vivres.Mais Jacob, ayant appris qu’il y avait du blé en Egypte, y envoya nos pères une première fois.Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut quelle était l’extraction de Joseph.Alors Joseph envoya quérir Jacob son père, et toute sa famille, en soixante et quinze personnes.Jacob donc descendit en Egypte et mourut, lui et nos pères,Qui furent transportés en Sichem, et mis dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté à prix d’argent, des fils d’Hémor de Sichem.Mais, comme le temps approchait, auquel devait s’accomplir la promesse que Dieu avait faite avec serment à Abraham, le peuple s’accrut et se multiplia beaucoup en Egypte,Jusqu’à ce qu’il vint un autre roi en Egypte, qui n’avait point connu Joseph.Ce roi, usant d’artifice contre notre nation, traita durement nos pères, jusqu’à leur faire exposer leurs enfants, afin d’en faire périr la race.En ce temps-là Moïse naquit, qui était parfaitement beau, et qui fut nourri trois mois dans la maison de son père.Ensuite, ayant été exposé, la fille de Pharaon le fit emporter, et le fit élever comme son fils.Et Moïse fut instruit dans toutes les sciences des Egyptiens; et il était puissant en paroles et en œuvres.Mais quand il eut atteint l’âge de quarante ans, la pensée lui vint d’aller visiter ses frères, les enfants d’Israël.Et voyant qu’on en maltraitait un sans sujet, il prit sa défense, et vengea celui qui était outragé, en tuant l’Egyptien.Or, il croyait que ses frères comprendraient que Dieu les voulait délivrer par son moyen; mais ils ne le comprirent point.Le lendemain, il en vit quelques-uns d’eux qui se battaient, et il tâcha de les mettre d’accord, en leur disant: O hommes, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l’un l’autre?Mais celui qui maltraitait son prochain, repoussa , en lui disant: Qui t’a établi prince et juge sur nous?Veux-tu me tuer, comme tu tuas hier l’Egyptien?A cette parole Moïse s’enfuit, et il demeura comme étranger au pays de Madian, où il eut deux fils.Quarante ans après, l’ange du Seigneur lui apparut au désert de la montagne de Sina, dans la flamme d’un buisson qui était en feu.Et quand Moïse le vit, il fut étonné de ce qu’il voyait; et comme il s’approchait pour considérer , la voix du Seigneur lui fut adressée,
: Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n’osait considérer .Alors le Seigneur lui dit: Ote les souliers de tes pieds; car le lieu où tu es est une terre sainte.J’ai vu et considéré l’affliction de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu leur gémissement, et je suis descendu pour les délivrer. Viens donc maintenant, et je t’enverrai en Egypte.Ce Moïse qu’ils avaient rejeté, en disant: Qui t’a établi prince et juge? c’est celui que Dieu envoya pour prince et pour libérateur, sous la conduite de l’ange qui lui était apparu dans le buisson.C’est celui qui les tira de là, en faisant des prodiges et des miracles en Egypte, dans la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.C’est ce Moïse qui a dit aux enfants d’Israël: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères; écoutez-le.C’est lui qui, lorsque le peuple fut assemblé au désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, avec nos pères et qui a reçu des paroles de vie pour nous les donner.Nos pères ne voulurent point lui obéir, mais ils le rejetèrent, et retournèrent de leur cœur en Egypte,Disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car pour ce Moïse qui nous a tirés du pays d’Egypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé.Alors ils firent un veau , et ils offrirent des sacrifices à l’idole, et se réjouirent dans les ouvrages de leurs mains.C’est pourquoi Dieu se détourna , et les abandonna à servir l’armée du ciel, comme il est écrit dans le livre des prophètes: Maison d’Israël, est-ce à moi que vous avez offert des victimes et des sacrifices durant quarante ans au désert?Vous avez porté le tabernacle de Moloch, et l’astre de votre dieu Remphan, qui sont des figures que vous avez faites pour les adorer; c’est pourquoi je vous transporterai au delà de Babylone.Le tabernacle du témoignage a été avec nos pères au désert, comme l’avait ordonné celui qui avait dit à Moïse de le faire selon le modèle qu’il avait vu.Et nos pères, l’ayant reçu, l’emportèrent, sous la conduite de Josué, au pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa de devant nos pères, jusqu’aux jours de David,Qui trouva grâce devant Dieu, et qui lui demanda qu’il pût bâtir une demeure au Dieu de Jacob.Et Salomon lui bâtit un temple.Mais le Très-Haut n’habite point dans des temples faits par la main , comme le prophète le dit:Le ciel est mon trône, et la terre est mon marchepied. Quelle maison me bâtiriez-vous, dit le Seigneur, ou quel le lieu de mon repos?Ma main n’a-t-elle pas fait toutes ces choses?Gens de col roide, et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous vous opposez toujours au Saint-Esprit; vous êtes tels que vos pères.Quel est le prophète que vos pères n’aient pas persécuté? Ils ont même tué ceux qui ont prédit l’avènement du Juste, que vous avez livré, et dont vous avez été les meurtriers;Vous qui avez reçu la loi par le ministère des anges, et qui ne l’avez point gardée.Entendant ces choses, ils étaient transportés de rage dans leurs cœurs, et ils grinçaient les dents contre lui.Mais, , étant rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux attachés au ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus qui était à la droite de Dieu;Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme qui est à la droite de Dieu.Alors ils poussèrent de grands cris, ils se bouchèrent les oreilles, et ils se jetèrent tous ensemble sur lui;Et l’ayant traîné hors de la ville, ils le lapidèrent, et les témoins mirent leurs habits aux pieds d’un jeune homme nommé Saul.Et pendant qu’ils lapidaient Etienne, il priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit.Puis s’étant mis à genoux, il cria à haute voix: Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et quand il eut dit cela, il s’endormit.Or, Saul avait consenti à la mort ; et en ce temps-là, il s’éleva une grande persécution contre l’Eglise de Jérusalem; et tous , excepté les apôtres, furent dispersés par les quartiers de la Judée et de la Samarie.Et quelques hommes pieux emportèrent Etienne , et ils firent un grand deuil sur lui.Mais Saul ravageait l’Eglise, entrant dans les maisons; et traînant par la force les hommes et les femmes, il les faisait mettre en prison.Ceux donc qui furent dispersés, allaient de lieu en lieu, et ils annonçaient la parole de Dieu.Philippe donc, étant descendu à la ville de Samarie, leur prêcha Christ.Et le peuple était attentif, d’un commun accord, à ce que Philippe disait, en écoutant, et en voyant les miracles qu’il faisait.Car les esprits immondes sortaient de plusieurs qui en étaient possédés, en jetant de grands cris; et beaucoup de paralytiques et d’impotents furent guéris.Ce qui causa une grande joie dans cette ville.Or, il y avait auparavant, dans la ville, un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et remplissait d’étonnement le peuple de Samarie, se faisant passer pour un grand personnage.Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand; et ils disaient: Celui-ci est la grande puissance de Dieu.Et ils étaient attachés à lui, parce que depuis longtemps il leur avait renversé l’esprit par ses enchantements.Mais quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes.Et Simon lui-même crut aussi, et après avoir été baptisé, il ne quittait point Philippe; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était tout hors de lui-même.Cependant, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que ceux de Samarie avaient reçu la parole de Dieu, ils leur envoyèrent Pierre et Jean,Qui, étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit.Car il n’était point encore descendu sur aucun d’eux; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, et leur dit:Donnez-moi aussi ce pouvoir, que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit.Mais Pierre lui dit: Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent.Tu n’as point de part, ni rien à prétendre en cette affaire; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.Repens-toi donc de cette méchanceté, et prie Dieu, afin que, s’il est possible, cette pensée de ton cœur te soit pardonnée.Car je vois que tu es dans un fiel très amer, et dans les liens de l’iniquité.Alors Simon répondit, et leur dit: Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.Eux donc, après avoir ainsi rendu témoignage à la parole du Seigneur, et l’avoir annoncée, retournèrent à Jérusalem, et prêchèrent l’évangile en plusieurs bourgs des Samaritains.Et un ange du Seigneur parla à Philippe, et lui dit: Lève toi et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza la déserte.Et il se leva, et s’en alla. Or, un Ethiopien, eunuque, qui était un puissant Seigneur de Candace, reine d’Ethiopie, surintendant de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer .Comme il s’en retournait, étant assis dans son chariot, il lisait le prophète Esaïe.Alors l’Esprit dit à Philippe: Approche-toi, et joins ce chariot.Et Philippe accourut, et entendit qu’il lisait le prophète Esaïe; et il lui dit: Entends-tu bien ce que tu lis?Il lui répondit: Et comment le pourrais-je , si quelqu’un ne me guide? Et il pria Philippe de monter, et de s’asseoir auprès de lui.Or, le passage de l’Ecriture qu’il lisait, était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la boucherie; et de même qu’un agneau muet devant celui qui le tond, il n’a pas ouvert la bouche.Sa condamnation a été levée dans son abaissement. Mais qui pourra compter sa durée? Car sa vie a été retranchée de la terre.Alors l’eunuque prit la parole et dit à Philippe: Je te prie, de qui le prophète dit-il cela? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre?Là-dessus, Philippe, prenant la parole, et commençant par cet l’Ecriture, il lui annonça Jésus.Et comme ils allaient par le chemin, ils arrivèrent à un endroit où il y avait de l’eau; et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé?Et Philippe lui dit: Si tu crois de tout ton cœur, cela t’est permis. Et l’eunuque, répondant, dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.Et il commanda qu’on arrêtât le chariot; et ils descendirent tous deux dans l’eau, Philippe et l’eunuque; et le baptisa.Et quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus, et il continua son chemin plein de joie.Mais Philippe se trouva dans Azot; et il annonça l’évangile par toutes les villes où il passa, jusqu’à ce qu’il vint à Césarée.Cependant, Saul ne respirant toujours que menace et que carnage contre les disciples du Seigneur, s’adressa au souverain sacrificateur,Et il lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que s’il trouvait quelques personnes de cette secte, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.Et comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout d’un coup une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui.Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui dit: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?Et il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur lui dit: Je suis Jésus que tu persécutes; il te serait dur de regimber contre les aiguillons.Alors, tout tremblant et enrayé, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, et entre dans la ville, et on te dira ce qu’il faut que tu fasses.Or, les hommes qui faisaient le voyage avec lui s’arrêtèrent tout épouvantés, entendant bien une voix, mais ne voyant personne.Et Saul se leva de terre, et ayant ouvert les yeux, il ne voyait personne, de sorte qu’ils le conduisirent par la main, et le menèrent à Damas,Où il fut trois jours, sans voir, et sans manger ni boire.Il y avait alors à Damas un disciple, nommé Ananias, à qui le Seigneur dit dans une vision: Ananias. Et il répondit: Me voici, Seigneur.Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, et t’en va dans la rue qu’on appelle la droite, et cherche dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse; car il est présentement en prières.(, vit en vision un homme, nommé Ananias, qui entrait et qui lui imposait les mains, afin qu’il recouvrât la vue.)Ananias répondit: Seigneur, j’ai ouï à plusieurs combien cet homme a fait de maux à tes Saints dans Jérusalem.Il est même ici, avec pouvoir, de la part des principaux sacrificateurs, de lier tous ceux qui invoquent ton nom.Mais le Seigneur lui dit; Va; car est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les Gentils, les rois, et les enfants d’Israël;Et je lui montrerai combien il faudra qu’il souffre pour mon nom.Ananias donc s’en alla, et étant entré dans la maison, il lui imposa les mains, et lui dit: Saul mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu dans le chemin par où tu-venais, m’a envoyé afin que tu recouvres la vue, et que tu sois rempli du Saint-Esprit.Et aussitôt il tomba de ses yeux comme des écailles, et à l’instant il recouvra la vue; puis il se leva, et fut baptisé.Et ayant mangé, il reprit ses forces. Et Saul fut quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.Et il prêcha incontinent dans les synagogues, que Christ était le Fils de Dieu.Et tous ceux qui l’entendaient étaient hors d’eux-mêmes et disaient: N’est-ce pas là celui qui persécutait dans Jérusalem ceux qui invoquaient ce nom, et qui est venu ici exprès, afin de les emmener liés aux principaux sacrificateurs?Mais Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient à Damas, démontrant que était le Christ.Quelque temps après, les Juifs délibérèrent de faire mourir .Mais il fut averti de leur complot. Or, ils gardaient les portes , pour le faire mourir.Mais les disciples, le prenant pendant la nuit, le descendirent par la muraille, dans une corbeille.Et quand Saul fut arrivé à Jérusalem, il tâchait de se joindre aux disciples; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple.Mais Barnabas le prit et le mena aux apôtres, et leur raconta comment le Seigneur lui était apparu sur le chemin et lui avait parlé; et comment il avait parlé ouvertement à Damas au nom de Jésus.Ainsi il allait et venait avec eux dans Jérusalem.Et parlant avec hardiesse au nom du Seigneur Jésus, il parlait et disputait avec les Grecs; mais ils tâchaient de lui ôter la vie.Ce que les frères ayant découvert, ils le menèrent à Césarée, et l’envoyèrent à Tarse.Cependant les Eglises étaient en paix par toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur, et elles étaient multipliées par la consolation du Saint-Esprit.Il arriva, comme Pierre les visitait toutes, qu’il vint aussi vers les saints qui demeuraient à Lydde.Et il y trouva un homme, nommé Enée, qui était couché dans un petit lit depuis huit ans, et qui était paralytique.Et Pierre lui dit: Enée, Jésus, Christ, te guérit: lève-toi, et accommode ton lit. Et incontinent il se leva.Et tous ceux qui demeuraient à Lydde et à Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur.Il y avait aussi à Joppe une certaine disciples, nommée Tabitha, c’est-à-dire, , Dorcas, laquelle était remplie de bonnes œuvres, et qui faisait beaucoup d’aumônes.Elle tomba malade en ce temps-là, et elle mourut. Et après l’avoir lavée, ils la mirent dans une chambre haute.Et comme Lydde était près de Joppe, les disciples ayant appris que Pierre y était, ils envoyèrent vers lui deux hommes, pour le prier de venir chez eux sans tarder.Pierre donc se leva, et s’en alla avec eux. Et lorsqu’il fut arrivé, ils le menèrent à la chambre haute; et toutes les veuves se présentèrent à lui en pleurant, et en lui montrant combien Dorcas faisait de robes et d’habits lorsqu’elle était avec elles.Et Pierre, après les avoir tous fait sortir, se mit à genoux et pria, puis se tournant vers le corps, il dit: Tabitha, lève-toi. Et elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.Et lui donnant la main, la leva; et ayant appelé les saints et les veuves, il la présenta vivante.Cela fut connu de toute la ville de Joppe; et plusieurs crurent au Seigneur.Et Pierre demeura plusieurs jours à Joppe, chez un certain Simon, corroyeur.Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier d’une compagnie de la appelée Italique.Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant aussi beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement.Il vit clairement dans une vision, environ la neuvième heure du jour, un ange de Dieu qui vint à lui, et lui dit: Corneille!Et , ayant les yeux attachés sur lui, et tout effrayé, dit: Qu’y a-t-il, Seigneur? Et lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées en mémoire devant Dieu.Envoie donc présentement des gens à Joppe, et fais venir Simon, qui est surnommé Pierre.Il est logé chez un certain Simon, corroyeur, qui a sa maison près de la mer; c’est lui qui te dira ce qu’il faut que tu fasses.Quand l’ange qui parlait à Corneille se fut retiré, il appela deux de ses domestiques et un soldat craignant Dieu, d’entre ceux qui se tenaient près de lui.Et leur ayant tout raconté, il les envoya à Joppe.Le lendemain, comme ils étaient en chemin, et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le haut de la maison, environ la sixième heure, pour prier.Et ayant faim, il voulut prendre son repas; et comme on le lui apprêtait, il lui survint un ravissement d’esprit.Il vit le ciel ouvert, et un vaisseau qui descendait sur lui comme une grande nappe, liée par les quatre coins, et qui s’abaissait sur la terre;Dans lequel il y avait de toutes sortes d’animaux terrestres à quatre pieds, et de bêtes sauvages, de reptiles, et d’oiseaux du ciel.Et il y eut une voix qui lui dit: Pierre, lève-toi, tue, et mange.Mais Pierre répondit: Non, Seigneur: car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé.La voix lui parlant encore pour la seconde fois, lui dit: Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié.Et cela arriva par trois fois; après quoi le vaisseau fut retiré dans le ciel.Comme Pierre était en peine de ce que pouvait signifier cette vision qu’il avait eue, les hommes envoyés de la part de Corneille, s’étant informés de la maison de Simon, arrivèrent à la porte.Et ayant appelé , ils demandèrent si Simon, surnommé Pierre, était logé là?Et comme Pierre pensait à la vision , l’Esprit lui dit: Voilà trois hommes qui te demandent.C’est pourquoi, lève-toi et descends, et t’en vas avec eux, sans en faire difficulté; car c’est moi qui les ai envoyés.Pierre étant donc descendu vers ces hommes qui lui étaient envoyés de la part de Corneille, il dit: Me voici, je suis celui que vous cherchez; pour quel sujet êtes-vous venus?Ils lui dirent: Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et à qui toute la nation des Juifs rend témoignage, a été averti de Dieu par un saint ange, de te faire venir dans sa maison, pour entendre ce que tu lui diras.Pierre les ayant donc fait entrer, les logea; et le lendemain il s’en alla avec eux, et quelques-uns des frères de Joppe l’accompagnèrent.Le jour suivant ils entrèrent à Césarée. Or, Corneille les attendait avec ses parents et ses plus intimes amis, qu’il avait assemblés chez lui.Et comme Pierre entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, il l’adora.Mais Pierre le releva, lui disant: Lève-toi; je ne suis qu’un homme, non plus que toi.Et s’entretenant avec lui, il entra, et trouva plusieurs personnes qui étaient là assemblées.Et il leur dit: Vous savez qu’il n’est pas permis à un Juif d’avoir aucune liaison avec un étranger, ni d’aller chez lui; mais Dieu m’a fait voir que je ne devais appeler aucun homme souillé ou impur.C’est pourquoi, ayant été appelé, je suis venu sans aucune difficulté. Je vous demande donc pour quel sujet vous m’avez fait venir?Alors Corneille dit: Il y a maintenant quatre jours que j’étais en jeûne et en prières dans ma maison à la neuvième heure, et tout d’un coup un homme, vêtu d’un habit resplendissant, se présenta devant moi,Et me dit: Corneille, ta prière est exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes.Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer; quand il sera venu, il te parlera.C’est pourquoi j’ai incontinent envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre ce que Dieu t’a commandé .Alors Pierre prenant la parole, dit: En vérité, je reconnais que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes;Mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable.C’est ce qu’il a fait entendre aux enfants d’Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ qui est le Seigneur de tous.Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, et qui a commencé par la Galilée, après le baptême que Jean a prêché;Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu, en faisant du bien, et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable; parce que Dieu était avec lui.Et nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites, tant au pays des Juifs qu’à Jérusalem. Cependant ils l’ont fait mourir, le pendant au bois.Mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a voulu qu’il se fît voir,Non à tout le peuple, mais aux témoins qui avaient été auparavant choisis de Dieu; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts.Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui qui est établi de Dieu pour être le juge des vivants et des morts.Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croira en lui, recevra la rémission de ses péchés par son nom.Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait.Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils.Car ils les entendaient parler langues, et glorifier Dieu.Alors Pierre prit la parole et dit: Quelqu’un pourrait-il empêcher qu’on ne baptise ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous?Et il commanda qu’on les baptisât au nom du Seigneur. Après cela ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux.Les apôtres et les frères qui étaient en Judée, apprirent que les Gentils avaient aussi reçu la parole de Dieu.Et lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, les fidèles circoncis disputaient contre lui,Et lui disaient: Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux.Mais Pierre commença à leur raconter par ordre , et leur dit:J’étais en prière dans la ville de Joppe, lorsqu’étant ravi en extase, j’eus une vision: je vis descendre du ciel un vaisseau comme une grande nappe, par les quatre coins, et qui vint jusqu’à moi.Et l’ayant considéré avec attention, j’y vis des animaux terrestres à quatre pieds, des bêtes sauvages, des reptiles et des oiseaux du ciel.J’entendis aussi une voix qui me dit: Pierre, lève-toi, tue, et mange.Et je répondis: Non, Seigneur; car jamais rien d’impur ni de souillé n’entra dans ma bouche.La voix me parla du ciel une seconde fois, : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié.Et cela se fit jusqu’à trois fois, après quoi tout fut retiré dans le ciel.Au même instant, trois hommes, qui m’avaient été envoyés de Césarée, se présentèrent à la porte de la maison où j’étais.Et l’Esprit me dit que j’allasse avec eux, sans en faire aucune difficulté. Ces six frères, , vinrent aussi avec moi, et nous entrâmes dans la maison de homme,Qui nous raconta comment il avait vu un ange dans sa maison, qui s’était présenté à , et lui avait dit: Envoie des gens à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre,Qui te dira des choses par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison.Et comme j’eus commencé à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, ainsi aussi sur nous au commencement.Alors je me souvins de cette parole du Seigneur: Jean a baptisé d’eau; mais vous serez baptisés du Saint-Esprit.Puis donc que Dieu leur a donné le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu?Alors, ayant entendu ces choses, ils s’apaisèrent et glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc aussi donné aux Gentils même la repentance, afin qu’ils aient la vie.Pour ce qui est de ceux qui avaient été dispersés par la persécution arrivée à l’occasion d’Etienne, ils passèrent jusqu’en Phénicie, en Chypre et à Antioche, n’annonçant la parole à personne qu’aux Juifs seulement.Mais quelques-uns d’entre eux, qui étaient de Chypre et de Cyrène, étant entrés dans Antioche, parlèrent aux Grecs, leur annonçant le Seigneur Jésus.Et la main du Seigneur était avec eux, de sorte qu’il y en eut un grand nombre qui crurent et se convertirent au Seigneur.Or, le bruit en vint jusqu’à l’Eglise de Jérusalem; c’est pourquoi ils envoyèrent Barnabas pour passer jusqu’à Antioche;Qui y étant arrivé, et ayant vu la grâce de Dieu, se réjouit, et les exhorta tous à demeurer attachés au Seigneur avec un cœur ferme.Car c’était un homme de bien, plein du Saint-Esprit et de foi, et une grande multitude se joignit au Seigneur.Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour aller chercher Saul.Et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche; et pendant toute une année, ils s’y assemblèrent avec l’Eglise, et instruisirent un grand peuple, de sorte que ce fut à Antioche que les disciples commencèrent à être nommés Chrétiens.En ce temps-là, prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche.Et l’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et prédit par l’Esprit qu’il y aurait une grande famine par toute la terre; ce qui arriva en effet sous l’empereur Claude.Et les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon son pouvoir, aux frères qui demeuraient en Judée.Ce qu’ils firent aussi, l’envoyant aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Eglise.Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean;Et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre.C’était pendant les jours des pains sans levain. L’ayant donc fait arrêter, il le fit mettre en prison, et le donna à garder à quatre bandes, de quatre soldats chacune, dans le dessein de l’exposer au supplice devant le peuple, après la Pâque.Pierre était donc gardé dans la prison; mais l’Eglise faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui.Et la nuit de devant le jour qu’Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, étant lié de deux chaînes; et les gardes qui étaient devant la porte gardaient la prison.Et un ange du Seigneur survint tout à coup, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, et lui dit: Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains.Et l’ange lui dit: Ceins-toi, et attache tes souliers; ce qu’il fit. Puis ajouta: Mets ta robe et suis-moi.Et étant sorti, le suivait sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision.Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit à la ville, et s’ouvrit à eux d’elle-même; et étant sortis, ils allèrent le long d’une rue, et aussitôt l’ange se retira d’avec lui.Alors Pierre, étant revenu à soi, dit: Je reconnais maintenant véritablement que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode, et de tout ce que le peuple juif attendait.Et après y avoir réfléchi, il alla à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où plusieurs personnes étaient assemblées et faisaient des prières.Quand il eut frappé à la porte du vestibule, une servante, nommée Rhode, vint pour savoir qui c’était.Et ayant reconnu la voix de Pierre, de la joie , elle n’ouvrit point la porte; mais elle courut annoncer que Pierre était devant la porte.Et ils lui dirent: Tu es folle. Mais elle assurait que la chose était ainsi; et eux disaient: C’est son ange.Cependant, Pierre continuait à frapper, et quand ils eurent ouvert, ils le virent et furent ravis hors d’eux-mêmes.Mais lui, leur ayant fait signe de la main de faire silence, leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de la prison; et il leur dit: Faites savoir ceci à Jacques et à nos frères; après quoi il sortit, et s’en alla à un autre lieu.Quand il fut jour, il y eut un grand trouble parmi les soldats, pour savoir ce que Pierre était devenu.Et Hérode, l’ayant fait chercher sans qu’on le pût trouver, il fit faire le procès aux gardes, et il commanda qu’on les menât au supplice. Puis il descendit de Judée à Césarée, où il s’arrêta.Or, Hérode avait dessein de faire la guerre aux Tyriens et aux Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d’un commun accord, et ayant gagné Blaste, qui était chambellan, ils demandèrent la paix, parce que leur pays tirait sa subsistance de celui du roi.Hérode donc, leur ayant donné jour , se revêtit de ses habits royaux, s’assit sur son trône, et les harangua.Et le peuple s’écria: Voix d’un Dieu, et non point d’un homme!Et à l’instant un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu, et il mourut, rongé des vers.Mais la parole du Seigneur faisait de grands progrès, et se répandait de plus en plus.Et Barnabas et Saul, après s’être acquittés de leur ministère, revinrent de Jérusalem, ayant aussi pris avec eux Jean, surnommé Marc.Il y avait dans l’Eglise d’Antioche quelques prophètes et docteurs, savoir, Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.Comme donc ils vaquaient au service du Seigneur, et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit: Séparez-moi Barnabas et Saul, pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.Après donc qu’ils eurent jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les firent partir.Eux donc, étant envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, où ils s’embarquèrent pour aller en Chypre.Et lorsqu’ils furent arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs, et ils avaient Jean avec eux, pour les aider.Ayant ensuite traversé l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésu,Qui était avec le proconsul Serge Paul, homme sage et prudent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désirait d’entendre la parole de Dieu.Mais Elymas, -- le magicien, car c’est ce que signifie ce nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi.Mais Saul, qui aussi Paul, étant rempli du Saint-Esprit, ayant les yeux fixés sur lui, lui dit:O homme, rempli de toute sorte de fraude et de méchanceté, enfant du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies du Seigneur, droites?C’est pourquoi, voici, dès maintenant la main du Seigneur sera sur toi, et tu seras aveugle, sans voir le soleil, jusqu’à un temps. Et à l’instant l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui; et tournant de tous côtés, il cherchait quelqu’un qui le conduisît par la main.Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d’admiration pour la doctrine du Seigneur.Et quand Paul et ceux qui étaient avec lui, furent partis de Paphos, ils vinrent à Perge en Pamphylie. Mais Jean, s’étant séparé d’eux, s’en retourna à Jérusalem.Pour eux, étant partis de Perge, ils vinrent à Antioche de Pisidie; et étant entrés dans la synagogue, au jour du sabbat, ils s’assirent.Et après la lecture de la loi et des prophètes, les principaux de la synagogue leur envoyèrent dire: Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à faire au peuple, faites-la.Alors Paul s’étant levé, et ayant fait signe de la main qu’on fît silence, il dit: Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez.Le Dieu de ce peuple d’Israël choisit nos pères, et rendit ce peuple illustre, lorsqu’ils demeuraient dans le pays d’Egypte, et il les en fit sortir à bras élevé.Et il supporta leur conduite dans le désert, l’espace d’environ quarante ans.Et ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur distribua leur pays par le sort.Et environ quatre cent cinquante ans après cela, il leur donna des juges, jusqu’au prophète Samuël.Et ensuite ils demandèrent un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin, et quarante ans.Et l’ayant ôté, il leur suscita David pour roi, à qui aussi il rendit témoignage, en disant: J’ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur, qui exécutera toutes mes volontés.C’est de sa postérité que Dieu a suscité Jésus, selon sa promesse, pour être le Sauveur d’Israël.Avant qu’il parût, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël.Et lorsque Jean achevait sa course, il disait: Qui pensez-vous que je sois? Je ne suis pas ; mais il en vient après moi, dont je ne suis pas digne de délier les souliers de ses pieds.C’est à vous, mes frères, qui êtes de la race d’Abraham, et à ceux d’entre vous qui craignent Dieu, que cette parole de salut est adressée.Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, n’ayant point reconnu , ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat.Et bien qu’ils ne trouvassent rien qui fût digne de mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir.Et après qu’ils eurent accompli tout ce qui avait été écrit de lui, on l’ôta du bois, et on le mit dans le sépulcre.Mais Dieu l’a ressuscité des morts.Et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, qui sont ses témoins devant le peuple.Et nous aussi, nous vous annonçons qu’à l’égard de la promesse qui avait été faite à nos pères,Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus; comme il est écrit dans le second psaume: Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui.Et qu’il l’a ressuscité des morts, pour ne devoir plus retourner au sépulcre, il a parlé ainsi: Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées que j’ai faites à David.C’est pourquoi il dit aussi dans un autre endroit: Tu ne permettras point que ton Saint sente la corruption;Car pour David, après avoir servi en son temps aux desseins de Dieu, il est mort, et a été mis avec ses pères, et il a senti la corruption;Mais celui que Dieu a ressuscité, n’a point senti la corruption.Sachez donc, mes frères, que c’est par lui que la rémission des péchés vous est annoncée;Et que c’est par lui que tous ceux qui croient sont justifiés de toutes les choses dont vous n’avez pu être justifiés par la loi de Moïse.Prenez donc garde qu’il ne vous arrive ce qui a été dit dans les prophètes:Voyez, vous qui me méprisez, et soyez étonnés, et pâlissez d’effroi; car je vais faire une œuvre en vos jours, une œuvre que vous ne croirez point, si quelqu’un vous raconte.Après qu’ils furent sortis de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant.Et quand l’assemblée fut séparée, plusieurs Juifs et prosélytes, craignant Dieu, suivirent Paul et Barnabas, qui les exhortèrent à persévérer dans la grâce de Dieu.Le sabbat suivant, presque toute la ville s’assembla pour entendre la parole de Dieu.Mais les Juifs, voyant la foule, furent remplis d’envie, et s’opposaient à ce que Paul disait, en contredisant et en blasphémant.Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment: C’était bien à vous les premiers qu’il fallait annoncer la parole de Dieu, mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils.Car le Seigneur nous l’a ainsi commandé : Je t’ai établi pour être la lumière des Gentils, afin que tu sois leur salut jusqu’aux extrémités de la terre.Les Gentils, entendant , s’en réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur; et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.Ainsi la parole du Seigneur se répandait par tout le pays.Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes et de qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays.Mais , ayant secoué la poudre de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconie.Cependant, les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit.
étant arrivés à Iconie, ils entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et ils parlèrent de telle sorte qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent.Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères.
demeurèrent cependant assez longtemps, parlant hardiment du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles.Mais le peuple de la ville fut partagé; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres.Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les et pour les lapider,Eux l’ayant appris, s’enfuirent aux villes de Lycaonie, , à Lystre et à Derbe, et au pays d’alentour;Et ils y annoncèrent l’évangile:Il y avait à Lystre un homme impotent de ses jambes, qui était assis; il était perclus dès sa naissance, et il n’avait jamais marché.Il entendit parler Paul, qui, ayant arrêté les yeux sur lui, et voyant qu’il avait la foi pour être guéri,Dit à haute voix: Lève-toi, et tiens-toi droit sur tes pieds. Et il se leva en sautant, et il marcha.Et le peuple, ayant vu ce que Paul avait fait, s’écria, et dit en langue lycaonienne: Des dieux, ayant pris une forme humaine, sont descendus vers nous.Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole.Et même le sacrificateur de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint avec des taureaux et des couronnes, et voulait leur sacrifier avec la multitude.Mais les apôtres, Barnabas et Paul, l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule en s’écriant,Et disant: Hommes, pourquoi faites-vous cela? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous; et nous vous annonçons, qu’en quittant ces choses vaines, vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont;Qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies.Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en nous faisant du bien, en nous envoyant les pluies du ciel, et les saisons fertiles, en nous donnant la nourriture avec abondance, et en remplissant nos cœurs de joie.Et en disant cela, à peine purent-ils empêcher le peuple de leur sacrifier.Alors, Juifs survinrent d’Antioche et d’Iconie, qui gagnèrent le peuple, en sorte qu’ayant lapidé Paul, ils le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort.Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva et rentra dans la ville, et le lendemain il s’en alla avec Barnabas à Derbe.Et après avoir annoncé l’évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconie et à Antioche;Fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et représentant que c’est par plusieurs afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.Et après avoir prié et jeûné, ils établirent des anciens dans chaque Eglise, et ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru.Puis, ayant traversé la Pisidie, ils vinrent en Pamphylie.Et ayant annoncé la parole à Perge, ils descendirent à Attalie.Et de là ils s’embarquèrent pour Antioche, d’où ils étaient partis, après avoir été recommandés à la grâce de Dieu, pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie.Et quand ils furent arrivés et qu’ils eurent assemblé l’Eglise, ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites par eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi.Et ils demeurèrent là longtemps avec les disciples.Or, quelques-uns qui étaient venus de Judée, enseignaient les frères, et : Si vous n’êtes circoncis selon l’usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.Sur quoi une grande contestation et une dispute s’étant élevée entre Paul et Barnabas et eux, il fut résolu que Paul et Barnabas, avec quelques-uns d’entre eux, monteraient à Jérusalem, pour consulter les apôtres et les anciens sur cette question.Etant donc envoyés de la part de l’Eglise, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des Gentils; et ils donnèrent une grande joie à tous les frères.Et étant arrivés à Jérusalem, ils furent bien reçus par l’Eglise, par les apôtres et par les anciens, et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites par eux.Mais, -, quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui ont cru, se sont élevés, disant, qu’il fallait circoncire , et leur ordonner de garder la loi de Moïse.Alors, les apôtres et les anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire.Et après une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit: Mes frères, vous savez qu’il y a longtemps que Dieu m’a choisi d’entre nous, afin que les Gentils entendissent par ma bouche la parole de l’évangile, et qu’ils crussent.Et Dieu qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu’à nous.Et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi.Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter?Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux.Alors, toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui leur racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux parmi les Gentils.Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit: Mes frères, écoutez-moi:Simon a raconté comment Dieu a commencé de visiter les Gentils, pour en faire un peuple à son nom.Et c’est à quoi les paroles des prophètes s’accordent, selon qu’il est écrit:Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé; je réparerai ses ruines, et je le redresserai;Afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur; c’est ce que dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses.Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité.C’est pourquoi j’estime qu’il ne faut point inquiéter ceux d’entre les Gentils qui se convertissent à Dieu;Mais qu’il faut leur écrire de s’abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des choses étouffées et du sang.Car, pour ce qui est de Moïse, il y a depuis plusieurs siècles, dans chaque ville, des gens qui le prêchent dans les synagogues, où on le lit tous les jours de sabbat.Alors, les apôtres et les anciens, avec toute l’Eglise, jugèrent à propos d’envoyer à Antioche des personnes choisies d’entre eux, avec Paul et Barnabas, , Jude, surnommé Barsabas, et Silas, qui étaient des principaux d’entre les frères;En écrivant par eux en ces termes: Les apôtres, les anciens et les frères, à nos frères d’entre les Gentils qui sont à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut.Comme nous avons appris que quelques-uns qui sont partis d’entre nous, vous ont troublés par leurs discours, et ont ébranlé vos âmes, en disant qu’il faut être circoncis et garder la loi; de quoi nous ne leur avions donné aucun ordre;Nous avons été d’avis, après nous être assemblés d’un commun accord, de vous envoyer des personnes choisies, avec nos chers Barnabas et Paul,Qui sont des hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous feront aussi entendre les mêmes choses de bouche.C’est qu’il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous, de ne vous point imposer d’autre charge que ces choses qui sont nécessaires;
, que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles, du sang, des choses étouffées, et de la fornication; desquelles choses vous ferez bien de vous garder. Adieu.Ayant donc été envoyés, ils vinrent à Antioche; et ayant assemblé la multitude , ils rendirent cette lettre.Et après qu’elle eut été lue, ils se réjouirent de la consolation .Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, exhortèrent et fortifièrent aussi les frères par plusieurs discours.Et après qu’ils eurent demeuré là quelque temps, les frères les renvoyèrent en paix vers les apôtres.Toutefois, Silas jugea à propos de demeurer .Et Paul et Barnabas y demeurèrent aussi, enseignant et annonçant avec plusieurs autres la parole du Seigneur.Quelques jours après, Paul dit à Barnabas: Retournons visiter nos frères, par toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, en quel état ils sont.Et Barnabas était d’avis de prendre avec eux Jean, surnommé Marc.Mais il ne semblait pas raisonnable à Paul de prendre avec eux celui qui les avait quittés en Pamphylie, et qui ne les avait pas accompagnés dans l’œuvre de .Il y eut donc entre eux une contestation, en sorte qu’ils se séparèrent l’un de l’autre, et que Barnabas, ayant pris Marc avec lui, s’embarqua pour aller en Chypre.Mais Paul, ayant choisi Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce de Dieu par les frères;Et il traversa la Syrie et la Cilicie, confirmant les Eglises.
arriva à Derbe et à Lystre, et il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme Juive fidèle, mais d’un père Grec.Et comme les frères qui étaient à Lystre et à Iconie, lui rendaient un bon témoignage,Paul voulut qu’il l’accompagnât; et l’ayant pris , il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient en ces lieux là; car tous savaient que son père était Grec.Et comme ils allaient de ville en ville, ils recommandaient de garder les ordonnances qui avaient été établies par les apôtres et par les anciens de Jérusalem.Ainsi, les Eglises étaient confirmées dans la foi, et elles croissaient en nombre de jour en jour.Puis, ayant traversé la Phrygie et la Galatie, le Saint-Esprit leur défendit d’annoncer la Parole en Asie.Et étant venus en Mysie, ils se disposaient à aller en Bithynie; mais l’Esprit ne leur permit pas.Ils traversèrent ensuite la Mysie, et descendirent à Troas.Et Paul eut une vision pendant la nuit: un homme macédonien se présenta devant lui, et le pria, disant: Passe en Macédoine et viens nous secourir.Aussitôt qu’il eut vu cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant de là que le Seigneur nous y rappelait, pour leur annoncer l’Evangile.Etant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis;Et de là à Philippes, qui est la première ville de quartier de la Macédoine, et une colonie ; et nous y séjournâmes quelques jours.Le jour du sabbat nous sortîmes de la ville; et nous allâmes près de la rivière, où l’on avait accoutumé de faire la prière, et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui s’y étaient assemblées.Et une certaine femme nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écouta; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait.Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle fit cette prière: Si vous m’avez crue fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez; et elle nous y obligea.Or, un jour que nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui apportait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra.Elle nous suivait, Paul et nous, en criant: Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, et ils vous annoncent la voie du salut.Elle fit cela pendant plusieurs jours; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit: Je te commande, au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant.Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent à la place publique, devant les magistrats.Et ils les présentèrent aux magistrats, et leur dirent: Ces hommes-ci, qui sont Juifs, troublent notre ville;Et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains.Et le peuple en foule s’éleva contre eux, et les magistrats, ayant fait déchirer leurs robes, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges.Et après qu’on leur eut donné plusieurs coups, ils les firent mettre en prison; et ils ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement.Ayant reçu cet ordre, il les mit au fond de la prison, et leur serra les pieds dans des entraves.Sur le minuit, Paul et Silas, étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient.Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison en furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus.Alors le geôlier, étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés.Mais Paul lui cria à haute voix: Ne te fais point de mal; nous sommes tous ici.Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant il se jeta aux pieds de Paul et de Silas.Et les ayant menés dehors, il dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?Ils lui dirent: Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille.Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison.Et les ayant pris à cette même heure de la nuit, il lava plaies; et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens.Et les ayant menés dans son logement, il leur fit servir à manger; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille.Le jour étant venu, les magistrats envoyèrent des sergents, pour dire : Laisse aller ces gens-là.Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, : Les magistrats ont envoyé dire qu’on vous laissât aller; sortez donc maintenant, et vous en allez en paix.Mais Paul dit aux : Après nous avoir battus de verges publiquement, sans forme de jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont mis en prison; et maintenant ils nous font sortir en secret; il n’en sera pas ainsi; mais qu’ils viennent eux-mêmes, et nous mettent en liberté.Et les sergents rapportèrent cela aux magistrats, qui eurent peur, ayant appris qu’ils étaient Romains.C’est pourquoi ils vinrent , et leur firent des excuses, et les ayant mis hors de la prison, ils les prièrent de se retirer de la ville.Et eux, étant sortis de la prison, entrèrent chez Lydie; et ayant vu les frères, ils les consolèrent, et ils partirent.
, ayant passé par Amphipolis et par Apollinie, vinrent à Thessalonique, où il y avait une synagogue de Juifs.Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et il les entretint des Ecritures, pendant trois jours de sabbat,Leur découvrant et leur faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts; et ce Christ, -, est Jésus que je vous annonce.Et quelques-uns d’entre eux crurent, et se joignirent à Paul et à Silas, comme aussi une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et plusieurs femmes de qualité.Mais les Juifs incrédules, étant émus d’envie, prirent quelques hommes méchants et fainéants; et ayant excité un tumulte, ils troublèrent la ville, et faisant violence à la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas, pour les mener vers le peuple.Mais ne les y ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques-uns des frères devant les magistrats de la ville, en criant: Ces gens, qui ont troublé tout le monde, sont aussi venus ici.Et Jason les a reçus chez lui; et ils sont tous rebelles aux ordonnances de César, en disant qu’il y a un autre roi, Jésus.Il émurent donc la populace, et même les magistrats de la ville, qui les écoutèrent.Mais ayant reçu caution de Jason et des autres, ils les laissèrent aller.Et incontinent les frères firent partir de nuit Paul et Silas, à Bérée, où étant arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs.Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique et ils reçurent la parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Ecritures, si ce y était conforme.Plusieurs donc d’entre eux crurent, et des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre.Mais, quand les Juifs de Thessalonique surent que la parole de Dieu était annoncée à Bérée par Paul, ils y vinrent et émurent le peuple.Et aussitôt les frères en firent sortir Paul, comme pour aller du côté de la mer; mais Silas et Timothée demeurèrent encore à .Et ceux qui s’étaient chargés de mettre Paul en sûreté, le menèrent jusqu’à Athènes, et après avoir reçu ordre de dire à Silas et à Timothée de venir le trouver au plus tôt, ils partirent.Pendant que Paul les attendait à Athènes, il avait le cœur outré, en voyant cette ville toute plongée dans l’idolâtrie.Il s’entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et avec ceux qui craignaient Dieu, et tous les jours dans la place avec ceux qui s’y rencontraient.Et quelques philosophes épicuriens et stoïciens conférèrent avec lui; et les uns disaient: Que veut dire ce discoureur? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères; parce qu’il leur annonçait Jésus et la résurrection.Et l’ayant pris, ils le menèrent à l’aréopage, en lui disant: Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu annonces?Car nous t’entendons dire certaines choses fort étranges; nous voudrions donc bien savoir ce que c’est.Or, tous les Athéniens et les étrangers qui demeuraient à Athènes, ne s’occupaient qu’à dire et à écouter quelque nouvelle.Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit: Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes, pour ainsi dire, dévots jusqu’à l’excès.Car en passant et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription: AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez sans le connaître, c’est celui que je vous annonce.Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis par la main .Il n’est point servi par les mains des hommes, s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses.Il a fait naître d’un seul sang tout le genre humain, pour habiter sur toute l’étendue de la terre, ayant déterminé les temps précis et les bornes de leur habitation;Afin qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils puissent comme le toucher de la main et le trouver, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous.Car par lui nous avons la vie, le mouvement et l’être; selon que quelques-uns de vos poètes ont dit, que nous sommes aussi la race .Etant donc la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes.Dieu donc, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils se convertissent;Parce qu’il a arrêté un jour, auquel il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi , de quoi il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts.Et quand ils entendirent parler de la résurrection des morts, les uns s’en moquèrent, et les autres dirent: Nous t’entendrons là-dessus une autre fois.Ainsi Paul sortit du milieu d’eux.Il y en eut cependant quelques-uns qui se joignirent à lui, et qui crurent; entre lesquels était Denis, juge de l’aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux.Après cela, Paul étant parti d’Athènes, vint à Corinthe.Et ayant trouvé un Juif, nommé Aquilas, originaire du Pont, qui était nouvellement venu d’Italie avec Priscille sa femme, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome, il s’adressa à eux.Et comme il était du même métier qu’eux, il demeura chez eux, et travaillait; et leur métier était de faire des tentes.Il discourait dans la synagogue, tous les jours de sabbat, et il persuadait les Juifs et les Grecs.Quand Silas et Timothée furent venus de Macédoine, Paul, étant pressé en esprit, rendait témoignage aux Juifs que Jésus le Christ.Mais, comme ils s’opposaient à lui, et qu’ils blasphémaient, il secoua habits et leur dit: Que votre sang sur votre tête; j’en suis net; dès à présent je m’en irai vers les Gentils.Et étant sorti de là, il entra chez un homme, nommé Juste, craignant Dieu, et dont la maison tenait à la synagogue.Et Crispe, chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa maison; et plusieurs autres Corinthiens, ayant ouï Paul, crurent aussi, et furent baptisés.Et le Seigneur dit à Paul, durant la nuit, en vision: Ne crains point, mais parle, et ne te tais point;Car je suis avec toi, et personne ne mettra les mains sur toi, pour te faire du mal; car j’ai un grand peuple dans cette ville.Il demeura donc un an et demi, enseignant parmi eux la parole de Dieu.Mais lorsque Gallion était proconsul d’Achaïe, les Juifs s’élevèrent d’un commun accord contre Paul, et l’amenèrent au tribunal,En disant: Celui-ci veut persuader aux hommes de servir Dieu d’une manière contraire à la loi.Et comme Paul allait ouvrir la bouche pour parler, Gallion dit aux Juifs: S’il s’agissait, ô Juifs, de quelque injustice ou de quelque crime, je vous écouterais patiemment, autant qu’il serait raisonnable;Mais s’il est question de disputes de mots, et de noms, et de votre loi, vous y pourvoirez vous-mêmes, car je ne veux point être juge de ces choses.Et il les fit retirer du tribunal.Alors tous les Grecs, ayant saisi Sosthène, chef de la synagogue, le battaient devant le tribunal, et Gallion ne s’en mettait point en peine.Quand Paul eut encore demeuré là assez longtemps, il prit congé des frères, et s’embarqua pour aller en Syrie, avec Priscille et Aquilas, s’étant fait auparavant couper les cheveux à Cenchrée, à cause d’un vœu.Puis il arriva à Ephèse, et il les y laissa; et étant entré dans la synagogue, il conféra avec les Juifs,Qui le prièrent de demeurer plus longtemps avec eux; il n’y consentit pas.Et il prit congé d’eux, en leur disant: Il faut absolument que je fasse la fête prochaine à Jérusalem; mais je reviendrai vous voir, s’il plaît à Dieu; et ainsi il partit d’Ephèse.Et étant débarqué à Césarée, il monta , et après avoir salué l’Eglise, il descendit à Antioche.Et ayant fait quelque séjour, il en partit, et parcourut de suite la Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples.
-, un Juif, nommé Apollos, natif d’Alexandrie, homme éloquent et puissant dans les Ecritures, arriva à Ephèse.Il était en quelque sorte instruit dans la voie du Seigneur; il parlait avec ferveur d’esprit, et enseignait soigneusement ce qui regardait le Seigneur, bien qu’il n’eût connaissance que du baptême de Jean.Il commença donc à parler hardiment dans la synagogue. Et quand Aquilas et Priscille l’eurent ouï, ils le prirent avec eux, et l’instruisirent plus exactement de la voie de Dieu.Et comme il voulut passer en Achaïe, les frères qui l’y avaient exhorté, écrivirent aux disciples de le recevoir. Quand il fut arrivé, il servit beaucoup, par la grâce , à ceux qui avaient cru.Car il convainquait publiquement les Juifs, avec une grande force, prouvant par les Ecritures que Jésus était le Christ.Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les provinces supérieures de l’Asie , vint à Ephèse; où, ayant trouvé quelques disciples, il leur dit:Avez-vous reçu le Saint-Esprit, lorsque vous avez cru? Mais il lui répondirent: Nous n’avons pas même ouï dire qu’il y ait un Saint-Esprit.Et il leur dit: De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Ils répondirent: Du baptême de Jean.Alors Paul leur dit: Il est vrai que Jean a baptisé du baptême de la repentance, en disant au peuple qu’ils devaient croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus, le Christ.Ce qu’ayant ouï, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.Et après que Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit descendit sur eux, et ils parlaient langues et prophétisaient.Et tous ces hommes-là étaient environ douze.Puis il entra dans la synagogue, et il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant, pour leur persuader ce qui regarde le royaume de Dieu.Mais, comme quelques-uns s’endurcissaient, et étaient incrédules, décriant la voie devant la multitude, il se retira, et sépara les disciples d’avec eux, enseignant tous les jours dans l’école d’un Tyrannus.Et cela continua durant deux ans, de sorte que tous ceux qui demeuraient en Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la parole du Seigneur Jésus.Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul;En sorte qu’on portait même sur les malades les mouchoirs et les linges qui avaient touché son corps; et ils étaient guéris de leurs maladies, et les malins esprits sortaient.Alors quelques-uns des exorcistes Juifs, qui couraient de lieu en lieu, entreprirent d’invoquer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui étaient possédés des malins esprits, en disant: Nous vous conjurons par Jésus que Paul prêche.Ceux qui faisaient cela, étaient sept, et fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs.Mais le malin esprit leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous?Et l’homme qui était possédé de cet esprit malin, se jeta sur eux, et s’en étant rendu maître, il les maltraita si fort qu’ils s’enfuirent de la maison nus et blessés.Ce qui ayant été connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Ephèse, ils furent tous saisis de crainte; et le nom du Seigneur Jésus était glorifié.Et plusieurs de ceux qui avaient cru, venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait.Il y en eut aussi beaucoup de ceux qui avaient exercé des arts curieux, qui apportèrent leurs livres, et les brûlèrent devant tout le monde; et quand on en eut supputé le prix, on trouva qu’il montait à cinquante mille deniers d’argent.Ainsi la parole du Seigneur se répandait, et devenait de plus en plus efficace.Après cela, Paul se proposa, par l’Esprit, de passer par la Macédoine et par l’Achaïe, et d’aller à Jérusalem, disant: Lorsque j’aurai été là, il faut aussi que je voie Rome.Et ayant envoyé en Macédoine deux de ceux qui le servaient , , Timothée et Eraste, il demeura encore quelque temps en Asie.Mais il arriva en ce temps-là un grand trouble à l’occasion de la doctrine .Car un orfèvre, nommé Démétrius, qui faisait de petits temples d’argent de Diane, et qui donnait beaucoup à gagner aux ouvriers de ce métier,Les assembla avec d’autres qui travaillaient à ces sortes d’ouvrages, et leur dit: O hommes, vous savez que tout notre gain vient de cet ouvrage;Et, , vous voyez et vous entendez dire, que non-seulement à Ephèse, mais presque par toute l’Asie, ce Paul, par ses persuasions, a détourné un grand nombre de personnes, en disant que les dieux qui sont faits par les mains , ne sont pas des dieux.Il n’y a pas seulement du danger pour nous que notre métier ne soit décrié, mais il est même à craindre que le temple de la grande Diane ne tombe dans le mépris, et que sa majesté, que toute l’Asie et tout le monde révère, ne s’anéantisse aussi.Ayant entendu cela, ils furent tous transportés de colère, et ils s’écrièrent: Grande est la Diane des Ephésiens!Et toute la ville fut remplie de confusion; et ils coururent tous ensemble avec fureur au théâtre, et enlevèrent Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul.Sur quoi Paul voulut se présenter devant le peuple; mais les disciples ne lui permirent pas.Quelques-uns aussi des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se présenter au théâtre.Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre; car l’assemblée était tumultueuse, et plusieurs ne savaient même pas pourquoi ils s’étaient assemblés.Alors Alexandre fut tiré de la foule par les Juifs qui le poussaient devant eux; et Alexandre faisant signe de la main, voulait parler au peuple pour défense.Mais, dès qu’ils eurent reconnu qu’il était Juif, ils s’écrièrent tout d’une voix, durant près de deux heures: Grande est la Diane des Ephésiens!Alors le greffier, ayant apaisé le peuple, dit: O Ephésiens, et qui est l’homme qui ne sache que la ville des Ephésiens est dédiée au service de la grande Diane, et descendue de Jupiter?Cela étant donc incontestable, vous devez vous apaiser, et ne rien faire avec précipitation.Car ces gens que vous avez amenés ici, ne sont ni sacrilèges, ni coupables de blasphème contre votre déesse.Que si Démétrius et les ouvriers qui sont avec lui ont quelque plainte à faire contre quelqu’un, on tient la cour, et il y a des proconsuls; qu’ils s’y fassent appeler les uns les autres.Et si vous avez quelque autre affaire à proposer, on pourra la décider dans une assemblée légitime.Car nous sommes en danger d’être accusés de sédition aujourd’hui, ne pouvant alléguer aucune raison, pour justifier ce concours de peuple. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée.Après que le tumulte fut apaisé, Paul fit venir les disciples, et ayant pris congé d’eux, il partit pour aller en Macédoine.Et quand il eut parcouru ces quartiers-là, et qu’il eut fait plusieurs exhortations , il vint en Grèce.Quand il y eut demeuré trois mois, les Juifs lui ayant dressé des embûches, lorsqu’il devait s’embarquer pour aller en Syrie, on fut d’avis qu’il s’en retournât par la Macédoine.Et il fut accompagné jusqu’en Asie par Sopater de Bérée, par Aristarque et Second de Thessalonique, par Gaïus de Derbe, par Timothée, et aussi par Tychique et Trophime, qui étaient d’Asie.Ceux-ci, étant allés devant, nous attendirent à Troas.Mais pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes, et dans cinq jours nous les joignîmes à Troas, où nous demeurâmes sept jours.Et le premier jour de la semaine, les disciples étant assemblés pour rompre le pain, Paul, devant partir le lendemain, leur fit un discours qu’il étendit jusqu’à minuit.Or, il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où ils étaient assemblés.Et un jeune homme, nommé Eutyche, qui était assis sur une fenêtre, fut accablé d’un profond sommeil, pendant le long discours de Paul, et s’étant endormi, il tomba du troisième étage en bas, et fut levé mort.Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et l’ayant embrassé, il leur dit: Ne vous troublez point, car son âme est en lui.Et étant remonté, et ayant rompu le pain et mangé, il parla longtemps jusqu’au point du jour, après quoi il partit.Or, on ramena le jeune homme vivant, de quoi ils furent extrêmement consolés.Pour nous, étant montés sur un vaisseau, nous fîmes voile vers Asson, où nous devions reprendre Paul; car il l’avait ainsi ordonné, parce qu’il voulait faire le chemin à pied.Quand donc il nous eut rejoints à Asson, nous le prîmes avec nous et nous vînmes à Mitylène.Puis, étant partis de là, nous arrivâmes le lendemain vis-à-vis de Chio. Le jour suivant, nous abordâmes à Samos, et nous étant arrêtés à Trogylle, le jour d’après, nous vînmes à Milet.Car Paul avait résolu de passer Ephèse , pour ne pas s’arrêter en Asie, parce qu’il se hâtait d’être le jour de la Pentecôte à Jérusalem, s’il lui était possible.Mais il envoya de Milet à Ephèse, pour faire venir les pasteurs de cette église.Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit: Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie;Servant le Seigneur avec toute humilité, avec beaucoup de larmes, et parmi les épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs;Et que je ne vous ai rien caché des choses qui étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous en instruire, et en public, et de maison en maison;Prêchant tant aux Juifs qu’aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur.Et maintenant étant lié par l’Esprit, je m’en vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y doit arriver;Si ce n’est que le Saint-Esprit m’avertit de ville en ville, que des liens et des afflictions m’attendent.Mais je ne me mets en peine de rien, et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu.Et maintenant, je sais qu’aucun de vous tous, parmi lesquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu, ne verra plus mon visage.C’est pourquoi je proteste aujourd’hui devant vous, que je suis net du sang de tous.Car je n’ai point évité de vous annoncer tout le dessein de Dieu.Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang.Car je sais qu’après mon départ, il entrera parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront pas le troupeau;Et que d’entre vous-mêmes il se lèvera des gens qui annonceront des choses pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux.C’est pourquoi veillez, en vous souvenant que durant trois ans, je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun avec larmes.Et maintenant, mes frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lequel peut vous édifier encore et vous donner l’héritage avec tous les saints.Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne.Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont fourni à tout ce qui m’était nécessaire, et à ceux qui étaient avec moi.Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi, qu’en travaillant, il faut s’accommoder aux faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même, qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous.Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient,Etant principalement affligés de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau.Nous étant donc embarqués, après nous être séparés d’eux, nous vînmes droit à Cos, et le jour suivant à Rhodes, et de là à Patara.Et ayant trouvé un vaisseau qui passait en Phénicie, nous montâmes dessus et nous partîmes.Puis, ayant découvert l’île de Chypre, et l’ayant laissée à gauche, nous fîmes route vers la Syrie, et nous abordâmes à Tyr, parce que le vaisseau devait y laisser sa charge.Et ayant trouvé des disciples, nous y demeurâmes sept jours. Ils disaient par l’Esprit à Paul, qu’il ne montât point à Jérusalem.Mais ces jours étant passés, nous partîmes , et ils nous accompagnèrent tous, avec leurs femmes et leurs enfants, jusque hors de la ville, où, nous étant mis à genoux sur le rivage, nous fîmes la prière.Et après nous être embrassés, nous montâmes sur le vaisseau; et ils retournèrent chez eux.Ainsi, continuant notre navigation, de Tyr nous abordâmes à Ptolémaïde, et après avoir salué les frères, nous demeurâmes un jour avec eux.Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis de là, nous vînmes à Césarée; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept , nous logeâmes chez lui.Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient.Comme nous demeurâmes là plusieurs jours, il y vint de Judée un prophète nommé Agabus,Qui, nous étant venu voir, prit la ceinture de Paul, et s’en liant les mains et les pieds, il dit: Voici ce que dit le Saint-Esprit: C’est ainsi que les Juifs lieront dans Jérusalem l’homme à qui est cette ceinture; et ils le livreront entre les mains des Gentils.Et quand nous eûmes entendu cela, nous priâmes Paul, tant nous que ceux du lieu, de ne point monter à Jérusalem.Mais Paul répondit: Que faites-vous en pleurant et m’attendrissant le cœur? Car pour moi, je suis prêt, non-seulement d’être lié, mais même de mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.Ainsi, n’ayant pu le persuader, nous ne le pressâmes pas davantage et nous dîmes: Que la volonté du Seigneur soit faite.Quelques jours après, nous étant préparés pour partir, nous montâmes à Jérusalem.Et - des disciples vinrent aussi de Césarée avec nous, amenant avec eux un certain Mnason, qui était de l’île de Chypre, ancien disciple, chez qui nous devions loger.Quand nous fûmes arrivés à Jérusalem, les frères nous reçurent avec joie.Et le lendemain, Paul vint avec nous chez Jacques; et tous les anciens s’y assemblèrent.Et après les avoir embrassés, il leur raconta en détail tout ce que Dieu avait fait parmi les Gentils, par son ministère.Ce qu’ayant ouï, ils glorifièrent le Seigneur, et ils lui dirent: Frère, tu vois combien il y a de milliers de Juifs qui ont cru, et ils sont tous zélés pour la loi.Or, ils ont été informés que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les Gentils de renoncer à Moïse, en leur disant qu’ils ne doivent pas circoncire leurs enfants, ni vivre selon les cérémonies .Que faut-il donc faire? Il faut absolument assembler toute la multitude; car ils entendront dire que tu es arrivé.Fais donc ce que nous allons te dire: Nous avons quatre hommes qui ont fait un vœu;Prends-les avec toi, purifie-toi avec eux, et contribue à la dépense avec eux, afin qu’ils se rasent la tête, et que tous sachent qu’il n’est rien de tout ce qu’ils ont ouï dire de toi, mais que tu continues à garder la loi.Quant aux Gentils qui ont cru, nous leur avons écrit que nous avions jugé qu’ils ne devaient rien observer de semblable, mais qu’ils devaient seulement se garder de ce qui est sacrifié aux idoles, du sang, des choses étouffées et de la fornication.Alors, Paul, ayant pris ces hommes avec lui, et s’étant purifié avec eux, entra dans le temple le jour suivant, déclarant les jours auxquels la purification s’accomplirait, et quand l’offrande devait être présentée pour chacun d’eux.Et comme les sept jours allaient s’accomplir, les Juifs d’Asie, l’ayant vu dans le temple, émurent toute la multitude, et se saisirent de lui,En criant: Hommes Israélites, aidez-. Voici cet homme qui prêche partout, à tout le monde, contre la nation, contre la loi, et contre ce lieu; il a même encore amené des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu.Car ils avaient vu auparavant dans la ville Trophime d’Ephèse avec lui, et ils croyaient que Paul l’avait mené dans le temple.Et toute la ville fut émue, et il se fit un concours de peuple; et ayant saisi Paul, ils le traînèrent hors du temple; et incontinent les portes en furent fermées.Mais, comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au tribun de la compagnie , que toute Jérusalem était en trouble.A l’instant il prit des soldats et des centeniers avec lui, et courut à eux; et voyant le tribun et les soldats, ils cessèrent de battre Paul.Alors le tribun s’approcha, et se saisit de lui, et commanda qu’on le liât de deux chaînes; puis il demanda qui il était, et ce qu’il avait fait.Les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre, dans la foule; et comme il n’en pouvait rien apprendre de certain, à cause du tumulte, il commanda qu’on le menât dans la forteresse.Et quand fut sur les degrés, il fut porté par les soldats, à cause de la violence de la populace.Car une foule de peuple le suivait, en criant: Ote-le .Comme Paul était sur le point d’entrer dans la forteresse, il dit au tribun: M’est-il permis de te dire quelque chose? Et il répondit: Tu sais donc parler grec?N’es-tu point cet Egyptien, qui ces jours passés a excité une sédition, et mené avec lui au désert quatre mille brigands?Paul dit: Je suis Juif, de Tarse, citoyen de cette ville célèbre de Cilicie; je te prie, permets-moi de parler au peuple.Et quand il lui eut permis, Paul se tenant sur les degrés fit signe de la main au peuple; et après qu’on eut fait un grand silence, il leur parla en langue hébraïque, et leur dit:Mes frères et mes pères, écoutez-moi dans ce que j’ai à vous dire maintenant pour ma défense.Et quand ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils firent encore plus de silence. Alors il dit:Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé dans cette ville aux pieds de Gamaliel, ayant été instruit dans la manière la plus exacte de la loi de pères, étant zélé pour Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.J’ai persécuté cette secte jusqu’à la mort, liant et mettant dans les prisons tant les hommes que les femmes,Comme le souverain sacrificateur m’en est témoin, et toute l’assemblée des anciens; car ayant pris des lettres d’eux pour les frères, j’allai à Damas, pour amener aussi liés à Jérusalem ceux qui étaient là, afin qu’ils fussent punis.Or, il arriva, comme j’étais en chemin, et que j’approchais de Damas, environ sur le midi, que tout à coup une grande lumière, venant du ciel, resplendit autour de moi.Et étant tombé par terre, j’entendis une voix qui me dit: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?Et je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me dit: Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.Or, ceux qui étaient avec moi, virent bien la lumière, et ils en furent effrayés; mais ils n’entendirent point la voix de celui qui me parlait.Alors je dis: Seigneur, que ferai-je? Et le Seigneur me répondit: Lève-toi, et t’en va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.Et comme je ne voyais goutte, à cause du grand éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi, me menèrent par la main, et je vins à Damas.Or, un certain homme, religieux selon la loi, nommé Ananias, de qui tous les Juifs qui demeuraient à rendaient témoignage, vint vers moi;Et s’étant approché de moi, il me dit: Saul, frère, recouvre la vue. Et au même instant je le vis.Et il me dit: Le Dieu de nos pères t’a destiné pour connaître sa volonté, pour voir le Juste, et pour entendre les paroles de sa bouche.Car tu lui serviras de témoin devant tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues.Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, et sois baptisé et lavé de tes péchés, après avoir invoqué le nom du Seigneur.Depuis, il arriva qu’étant retourné à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase;Et je vis , qui me disait: Hâte-toi, et pars promptement de Jérusalem; car ils ne recevront point le témoignage que tu leur rendras de moi.Et je dis: Seigneur, ils savent eux-mêmes que je mettais en prison et faisais fouetter dans les synagogues ceux qui croyaient en toi.Et lorsque le sang d’Etienne, ton martyr, fut répandu, j’étais aussi présent, je consentais à sa mort, et je gardais les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.Mais il me dit: Va-t’en; car je t’enverrai bien loin vers les Gentils.
l’écoutèrent jusqu’à ce mot; mais ils élevèrent leurs voix, disant: Ote du monde un tel homme; car il n’est pas juste de le laisser vivre.Et comme ils criaient, et qu’ils secouaient leurs habits, et faisaient voler la poussière en l’air,Le tribun commanda qu’il fût mené dans la forteresse, et ordonna qu’on lui donnât la question par le fouet, afin de savoir pour quel sujet ils criaient ainsi contre lui.Mais quand ils l’eurent lié avec des courroies, Paul dit au centenier qui était présent: Vous est-il permis de fouetter un citoyen romain, sans qu’il soit condamné?Ce que le centenier ayant entendu, il en alla avertir le tribun, et lui dit: Prends garde à ce que tu feras; car cet homme est citoyen romain.Et le tribun vint à , et lui dit: Dis-moi, es-tu citoyen romain? Et il répondit: Oui, .Le tribun dit: J’ai acquis cette bourgeoisie pour une grande somme d’argent. Et moi, lui dit Paul, je le suis par ma naissance.Et ceux qui devaient lui donner la question se retirèrent aussitôt d’auprès de lui; et le tribun craignit aussi quand il sut que était citoyen romain, parce qu’il l’avait fait lier.Le lendemain, voulant savoir au vrai pour quel sujet il était accusé des Juifs, il le fit délier, et ayant ordonné que les principaux sacrificateurs et tout le conseil s’assemblassent, il amena Paul, et le présenta devant eux.Paul, ayant les yeux arrêtés sur le conseil, parla : Mes frères, j’ai vécu jusqu’à présent devant Dieu en toute bonne conscience.Sur cela, le souverain sacrificateur Ananias commanda à ceux qui étaient près de lui, de le frapper sur le visage.Alors Paul lui dit: Dieu te frappera, muraille blanchie; car tu es assis pour me juger selon la loi; et en transgressant la loi, tu commandes qu’on me frappe.Et ceux qui étaient présents, lui dirent: Injuries-tu le souverain sacrificateur de Dieu?Paul répondit: Mes frères, je ne savais pas que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit: Tu ne maudiras point le prince de ton peuple.Et Paul sachant qu’une partie de ceux qui étaient là étaient Sadducéens, et l’autre Pharisiens, il s’écria devant le conseil: Mes frères, je suis Pharisien, fils de Pharisien; je suis tiré en cause pour l’espérance et la résurrection des morts.Et quand il eut dit cela, il s’émut une dissension entre les Pharisiens et les Sadducéens; et l’assemblée fut divisée.Car les Sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, ni d’ange, ni d’Esprit; mais les Pharisiens reconnaissent l’un et l’autre.Et il se fit un grand bruit. Et les Scribes du parti des Pharisiens se levèrent, et ils disputaient , disant: Nous ne trouvons aucun mal en cet homme; mais si un esprit ou un ange lui a parlé, ne combattons point contre Dieu.Et comme le tumulte s’augmentait, le tribun, craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens-là, commanda que les soldats descendissent, pour l’enlever du milieu d’eux, et le ramener dans la forteresse.La nuit suivante, le Seigneur lui apparut et lui dit: Paul, aie bon courage; car comme tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome.Lorsqu’il fut jour, quelques Juifs s’assemblèrent, et firent vœu avec des imprécations contre eux-mêmes, de ne manger ni boire qu’il n’eussent tué Paul.Ils étaient plus de quarante qui avaient fait cette conjuration.Et ils s’adressèrent aux principaux sacrificateurs et aux sénateurs, et dirent: Nous avons fait vœu, avec des imprécations contre nous-mêmes, de ne rien manger que nous n’ayons tué Paul.Vous donc, faites maintenant savoir au tribun, de la part du conseil, qu’il le fasse amener demain devant vous, comme si vous vouliez vous informer plus exactement de son affaire; et nous serons prêts pour le tuer avant qu’il arrive.Mais le fils de la sœur de Paul, ayant entendu ce complot, vint, et entra dans la forteresse, et en donna avis à Paul.Et Paul, ayant appelé un des centeniers, dit: Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.Il le prit donc, et le mena vers le tribun, et lui dit: Paul, qui est prisonnier, m’a appelé et m’a prié de t’amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire.Et le tribun, le prenant par la main, et l’ayant tiré à part, lui demanda: Qu’as-tu à me déclarer?
dit: Les Juifs ont résolu de te prier d’envoyer demain Paul au conseil, sous prétexte de s’informer plus exactement de son affaire.Mais ne les crois point; car plus de quarante d’entre eux lui dressent des embûches, et ont fait vœu, avec des imprécations contre eux-mêmes, de ne manger ni boire, qu’ils ne l’aient tué; et maintenant ils sont tous prêts, attendant ta réponse.Le tribun renvoya ce jeune homme, après lui avoir défendu de dire à personne qu’il lui eût donné cet avis.Et ayant appelé deux centeniers, il leur dit: Tenez prêts deux cents soldats, soixante et dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu’à Césarée dès la troisième heure de la nuit.Et qu’il y ait des montures prêtes, afin qu’ayant fait monter Paul, ils le mènent sûrement au gouverneur Félix.Et il lui écrivit une lettre, en ces termes:Claude Lysias, au très excellent gouverneur Félix, salut!Les Juifs s’étant saisis de cet homme, et étant sur le point de le tuer, je suis survenu avec la garnison, et je l’ai tiré de leurs mains, ayant appris qu’il était romain.Et voulant savoir de quoi ils l’accusaient, je le menai dans leur conseil,Où j’ai trouvé qu’il était accusé sur des questions de leur loi, mais qu’il n’avait commis aucun crime qui méritât la mort, ni même la prison.Et ayant été averti des embûches que les Juifs lui avaient dressées, je te l’ai aussitôt envoyé, ayant fait savoir à ses accusateurs de dire devant toi ce qu’ils ont à proposer contre lui. Adieu.Les soldats donc, selon l’ordre qu’ils avaient reçu, prirent Paul, et le menèrent de nuit à Antipatris.Et le lendemain, ayant laissé les cavaliers pour aller avec lui, ils s’en retournèrent à la forteresse.Etant arrivés à Césarée, et ayant rendu la lettre au gouverneur, ils lui présentèrent aussi Paul.Et quand le gouverneur l’eut lue, il lui demanda de quelle province il était; et ayant appris qu’il était de Cilicie,Il lui dit: Je t’entendrai quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu’on le gardât dans le palais d’Hérode.Cinq jours après, Ananias, le souverain sacrificateur, descendit , avec des sénateurs et un certain orateur, Tertulle, qui comparurent devant le gouverneur contre Paul.Et ayant été appelé, Tertulle commença à l’accuser, et il dit:Très excellent Félix, nous reconnaissons en toutes rencontres, en tous lieux, et avec toutes sortes d’actions de grâces, que nous jouissons d’une grande paix, par ton moyen et par les règlements que tu as établis pour ce peuple, selon ta prudence.Mais, pour ne pas t’arrêter plus longtemps, je te prie d’écouter, avec ton équité , en peu de mots.C’est que nous avons trouvé cet homme, qui est une peste , qui excite des séditions parmi tous les Juifs, par tout le monde, et qui est le chef de la secte des Nazaréens.Il a même attenté de profaner le temple, de sorte que nous l’avions saisi, et nous voulions le juger selon notre loi.Mais le tribun Lysias, étant survenu, nous l’ôta des mains avec grande violence,Ordonnant que ses accusateurs vinssent devant toi. Tu pourras, en en prenant information, savoir de lui la vérité de toutes les choses dont nous l’accusons.Ce que les Juifs confirmèrent, en disant que les choses étaient ainsi.Mais Paul, après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, répondit: Sachant que tu es juge de cette nation depuis plusieurs années, je parle pour ma défense avec plus de confiance.Tu peux savoir qu’il n’y a pas plus de douze jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer .Ils ne m’ont point trouvé disputant avec personne dans le temple, ni attroupant le peuple dans les synagogues, ou dans la ville;Et ils ne sauraient prouver les choses dont ils m’accusent maintenant.Or, je t’avoue bien ceci, que, conformément à la voie qu’ils appellent secte, je sers le Dieu de mes pères, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes;Ayant cette espérance en Dieu, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera.C’est pourquoi aussi je travaille à avoir toujours la conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes.Or, après plusieurs années , je suis venu pour faire des aumônes à ma nation et pour présenter des offrandes.Et comme je vaquais à cela, certains Juifs d’Asie m’ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement et sans tumulte.Ils devaient eux-mêmes comparaître devant toi et m’accuser, s’ils avaient quelque chose à dire contre moi.Mais que ceux-ci même déclarent s’ils m’ont trouvé coupable de quelque chose, lorsque j’ai paru devant le conseil;A moins que ce ne soit de cette seule parole que j’ai dite hautement, étant au milieu d’eux: Je suis aujourd’hui tiré en cause pour la résurrection des morts.Félix, ayant ouï cela, les remit à une autre fois, en disant: Après que je me serai plus exactement informé de cette secte, et que le tribun Lysias sera descendu, je prendrai connaissance de votre affaire.Et il commanda à un centenier de garder Paul, mais en le tenant moins resserré, et sans empêcher aucun des siens de le servir ou de le visiter.Quelques jours après, Félix vint avec Drusille sa femme, qui était Juive, et il envoya quérir Paul, et il l’entendit de la foi en Christ.Et comme Paul parlait de la justice, de la continence et du jugement à venir, Félix, effrayé, lui dit: Va-t’en, pour cette fois, et quand j’aurai la commodité, je te rappellerai.Il espérait aussi que Paul lui donnerait de l’argent, afin qu’il le mît en liberté; c’est pourquoi il l’envoyait quérir souvent, et s’entretenait avec lui.Deux ans s’étant passés, Félix eut pour successeur Portius Festus; et voulant faire plaisir aux Juifs, il laissa Paul en prison.Festus étant arrivé dans la province, monta trois jours après, de Césarée à Jérusalem.Et le souverain sacrificateur, et les premiers d’entre les Juifs, comparurent devant lui contre Paul;Et ils lui demandaient, comme une grâce, qu’il le fît venir à Jérusalem, lui ayant dressé des embûches pour le tuer en chemin.Mais Festus répondit que Paul était bien gardé à Césarée, et qu’il devait y aller bientôt lui-même.Que ceux d’entre vous, dit-il, qui le peuvent faire, y descendent avec , et si cet homme a commis quelque , qu’ils l’accusent.Festus n’ayant demeuré parmi eux que dix jours, il descendit à Césarée, et le lendemain, étant assis sur le tribunal, il commanda qu’on amenât Paul.Quand on l’eut amené, les Juifs qui étaient descendus de Jérusalem se mirent autour du tribunal, chargeant Paul de plusieurs grands crimes qu’ils ne pouvaient prouver.Paul disait pour sa défense: Je n’ai rien fait, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.Mais Festus, voulant faire plaisir aux Juifs, répondit à Paul, et lui dit: Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses devant moi?Et Paul dit: Je comparais devant le tribunal de César, où il faut que je sois jugé; je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais bien.Que si je leur ai fait quelque tort, ou si j’ai commis quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir; mais s’il n’est rien des choses dont ils m’accusent, personne ne peut me livrer à eux; j’en appelle à César.Alors Festus, après en avoir conféré avec son conseil, répondit: tu en as appelé à César, tu iras à César.Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus.Et comme ils y demeurèrent plusieurs jours, Festus informa le roi de l’affaire de Paul, en lui disant: Il y a ici un homme que Félix a laissé prisonnier.Les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs le vinrent accuser devant moi, lorsque j’étais à Jérusalem, demandant sa condamnation.
je leur répondis que ce n’était pas la coutume des Romains de livrer qui que ce soit, pour le faire mourir, avant que celui qui est accusé ait ses accusateurs présents, et qu’il ait la liberté de se justifier du crime dont on l’accuse.Après donc qu’ils furent venus ici, je m’assis sans aucun délai, dès le lendemain, sur le tribunal, et je commandai qu’on amenât cet homme.Ses accusateurs étaient présents; mais ils n’alléguèrent aucun des crimes dont je pensais .Ils avaient quelques disputes avec lui touchant leur superstition, et touchant un certain Jésus mort, que Paul assurait être vivant.Ne sachant donc que sur cela, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et être jugé sur ces choses.Mais Paul en ayant appelé, et que sa cause fût réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le gardât jusqu’à ce que je l’envoyasse à César.Sur quoi Agrippa dit à Festus: Je voudrais bien aussi entendre cet homme. Demain, lui dit-il, tu l’entendras.Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent avec grande pompe, et étant entrés dans le lieu de l’audience, avec les tribuns et les principaux de la ville, Paul fut amené par l’ordre de Festus.Alors Festus dit: Roi Agrippa, et vous tous qui êtes ici présents avec nous, vous voyez cet homme, contre lequel toute la multitude des Juifs m’est venue solliciter, tant à Jérusalem qu’ici, ne cessant de crier qu’il ne fallait pas le laisser vivre.Mais ayant trouvé qu’il n’avait rien fait qui fût digne de mort, et lui-même ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de l’y envoyer.Mais comme je n’ai rien de certain à en écrire à l’empereur, je l’ai fait venir en votre présence, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin qu’étant mieux informé, je sache ce que j’en dois écrire.Car il ne me semble pas raisonnable d’envoyer un prisonnier, sans marquer de quoi on l’accuse.Alors Agrippa dit à Paul: Il t’est permis de parler pour toi-même. Paul ayant étendu la main, parla ainsi pour sa défense:Roi Agrippa, je m’estime heureux de ce que je dois me défendre aujourd’hui devant toi de toutes les choses dont les Juifs m’accusent;Et surtout, parce que je sais que tu as une pleine connaissance de toutes les coutumes des Juifs, et de toutes les questions qu’ils ont entre eux; c’est pourquoi je te supplie de m’écouter avec patience.Pour ce qui est de la vie que j’ai menée, dès le commencement de ma jeunesse, parmi ceux de ma nation, dans Jérusalem, elle est connue de tous les Juifs.Car ils savent, il y a longtemps, s’ils veulent en rendre témoignage, que j’ai vécu Pharisien, selon cette secte, qui est la plus exacte de notre religion.Et maintenant je parais en jugement, à cause de l’espérance que j’ai en la promesse que Dieu a faite à nos pères;A laquelle nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour, espèrent de parvenir. C’est à cause de cette espérance, ô roi Agrippa, que je suis accusé par les Juifs.Quoi! jugez vous incroyable que Dieu ressuscite les morts?Il est vrai que pour moi, j’avais cru qu’il n’y avait rien que je ne dusse faire contre le nom de Jésus de Nazareth;C’est aussi ce que j’ai fait dans Jérusalem; car j’ai mis en prison plusieurs des saints, en ayant reçu le pouvoir des principaux sacrificateurs; et lorsqu’on les faisait mourir, j’y donnais mon suffrage.Souvent même, dans toutes les synagogues, je les contraignais de blasphémer en les punissant; et étant transporté d’une extrême rage contre eux, je les persécutais jusque dans les villes étrangères.Et comme j’allais aussi à Damas, dans ce dessein, avec un pouvoir et une commission des principaux sacrificateurs,Je vis, ô roi, étant en chemin, en plein midi, une lumière qui venait du ciel, plus éclatante que celle du soleil, et qui resplendit autour de moi et de ceux qui m’accompagnaient.Et étant tous tombés par terre, j’entendis une voix qui me parla, et qui me dit, en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.Alors je dis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me répondit: Je suis Jésus que tu persécutes.Mais lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai ,En te délivrant de ce peuple et des Gentils, vers lesquels je t’envoie maintenant,Pour ouvrir leurs yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de la puissance de Satan à Dieu, afin que par la foi qu’ils auront en moi, ils reçoivent la rémission de leurs péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints.Ainsi, ô roi Agrippa, je ne résistai point à la vision céleste;Mais je prêchai premièrement à ceux de Damas, et ensuite à Jérusalem, et par toute la Judée, et aux Gentils, qu’ils se repentissent, et qu’ils se convertissent à Dieu, en faisant des œuvres convenables à la repentance.C’est là le sujet pour lequel les Juifs, m’ayant pris dans le temple, ont tâché de me tuer.Mais, ayant été secouru par l’aide de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à aujourd’hui, rendant témoignage aux petits et aux grands, et ne disant autre chose que ce que les prophètes et Moïse ont prédit devoir arriver;
, que le Christ devait souffrir, et qu’étant ressuscité le premier d’entre les morts, il devait annoncer la lumière à ce peuple et aux Gentils.Comme il parlait ainsi pour sa défense, Festus dit à haute voix: Tu as perdu le sens, Paul, ton grand savoir te met hors du sens.Et dit: Je n’ai point perdu le sens, très excellent Festus; mais ce que je dis est vrai et de bon sens.Car le roi est bien informé de ces choses; c’est pourquoi je lui parle avec hardiesse, parce que je suis persuadé qu’il n’ignore rien de ce que je dis; car ces choses ne se sont pas passées en cachette.Roi Agrippa, ne crois-tu pas aux prophètes? Je sais que tu y crois.Et Agrippa répondit à Paul: Il s’en faut peu que tu ne me persuades d’être chrétien.Paul lui dit: Plût à Dieu qu’il s’en fallût peu, et même qu’il ne s’en fallût rien du tout, que non-seulement toi, mais aussi tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, ne devinssiez tels que je suis, à la réserve de ces liens!
ayant dit cela, le roi se leva, et le gouverneur, et Bérénice, et ceux qui étaient assis avec eux.Et s’étant retirés à part, ils dirent entre eux: Cet homme n’a rien fait qui soit digne de la mort, ni même de la prison.Et Agrippa dit à Festus: Cet homme pouvait être renvoyé absous, s’il n’eût point appelé à César.Après qu’il eut été résolu que nous irions par mer en Italie, ils remirent Paul et quelques autres prisonniers à un nommé Jules, centenier d’une compagnie Auguste;Et étant montés sur un vaisseau d’Adramite, nous partîmes, prenant notre route vers les côtes d’Asie; Aristarque, Macédonien de Thessalonique, étant avec nous.Le jour suivant, nous arrivâmes à Sidon; et Jules, traitant Paul avec humanité, lui permit d’aller voir ses amis, afin qu’ils eussent soin de lui.Puis étant partis de là, nous passâmes sous de Chypre, parce que les vents étaient contraires.Et après avoir traversé la mer de Cilicie et de Pamphylie, nous arrivâmes à Myre, de Lycie,Où le centenier trouva un vaisseau d’Alexandrie, qui allait en Italie, sur lequel il nous fit monter.Et comme pendant plusieurs jours nous avancions fort peu, et que nous n’étions arrivés qu’avec peine vis-à-vis de Gnide, parce que le vent ne nous permettait pas , nous passâmes au-dessous de Crète, vers Salmone;Et la côtoyant avec difficulté, nous abordâmes un lieu appelé Beaux-Ports, près duquel est la ville de Lasée.Comme il s’était écoulé beaucoup de temps, et que la navigation devenait dangereuse, puisque le temps du jeûne était déjà passé, Paul les avertit,Et leur dit: Je vois que la navigation sera fâcheuse, et qu’il y a un grand danger, non-seulement pour le vaisseau et pour sa charge, mais aussi pour nos personnes.Mais le centenier ajoutait plus de foi au pilote et au maître du vaisseau qu’à ce que Paul disait.Et comme le port n’était pas propre pour hiverner, la plupart furent d’avis de partir de là, tâcher de gagner Phénice, qui est un port de Crète, qui regarde le vent d’Afrique et le couchant septentrional, afin d’y passer l’hiver.Alors le vent du midi commençant à souffler doucement, ils crurent être venus à bout de leur dessein, étant partis, ils côtoyèrent de plus près Crète.Mais un peu après il se leva un vent impétueux, qu’on appelle Euroclydon, qui nous écartait de .Ainsi le vaisseau étant emporté par la violence de la tempête, et ne pouvant résister, nous nous laissâmes aller au gré du vent;Et ayant été poussés au-dessous d’une petite île, appelée Clauda, nous eûmes bien de la peine d’être maîtres de la chaloupe.Mais l’ayant tirée à nous, mirent en usage toutes sortes de moyens, liant le vaisseau par-dessous avec des cordes; et comme ils craignaient d’être jetés sur des bancs de sable, ils abaissèrent le mât, et se laissèrent emporter .Comme nous étions fortement battus de la tempête, le jour suivant ils jetèrent de la charge du vaisseau dans la mer.Le troisième jour, nous jetâmes de nos propres mains les agrès du vaisseau.Pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent point, et la tempête était toujours si violente que nous perdîmes toute espérance de nous sauver.Et, comme il y avait longtemps qu’on n’avait mangé, Paul se leva au milieu d’eux, et leur dit: Certes, il fallait me croire, et ne pas partir de Crète, et nous aurions évité cette tempête et cette perte.Mais je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, et il n’y aura de perte que celle du vaisseau.Car un ange de Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit:Paul, ne crains point; il faut que tu comparaisses devant César; et même, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi.C’est pourquoi, mes amis, prenez courage; car j’ai cette confiance en Dieu, que la chose arrivera de la manière qu’il m’a été dit.Mais il faut que nous soyons jetés sur quelque île.La quatorzième nuit étant venue, comme nous étions jetés çà et là dans la Adriatique, les matelots, vers le minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre.Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses; puis étant passés un peu plus loin, ils la jetèrent encore, et ils trouvèrent quinze brasses.Alors, craignant de donner contre quelque écueil, ayant jeté quatre ancres de la poupe, ils attendaient que le jour vînt.Mais comme les matelots cherchaient à se sauver du vaisseau, et qu’ils mettaient la chaloupe à la mer, sous prétexte de jeter les ancres du côté de la proue,Paul dit aux centeniers et aux soldats: Si ces gens ne demeurent dans le vaisseau, vous ne sauriez vous sauver.Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.Et en attendant que le jour vînt, Paul les exhorta tous à prendre de la nourriture, en leur disant: C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous êtes sans manger, et que vous n’avez rien pris, en attendant .Je vous exhorte donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre conservation; et il ne tombera pas un cheveu de la tête d’aucun de vous.Ayant dit cela, il prit du pain, et rendit grâce à Dieu en présence de tous; et l’ayant rompu, il se mit à manger.Alors tous les autres, ayant pris courage, mangèrent aussi.Or, nous étions en tout, dans le vaisseau, deux cent soixante et seize personnes.Et quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le vaisseau en jetant le blé dans la mer.Le jour étant venu, ils ne reconnaissaient point la terre, mais ayant aperçu un golfe qui avait un rivage, ils résolurent d’y faire échouer le vaisseau, s’ils pouvaient.Ayant donc retiré les ancres, ils abandonnèrent le vaisseau à la mer, lâchant en même temps les cordes de l’un et l’autre gouvernail; et ayant mis au vent la voile de l’artimon, ils tâchaient de gagner le rivage.Mais étant tombés dans un endroit qui avait la mer des deux côtés, le vaisseau y échoua, et la proue étant engagée, demeurait immobile, pendant que la poupe se rompait par la violence des vagues.Alors les soldats furent d’avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu’un , s’étant sauvé à la nage, ne s’enfuît.Mais le centenier, voulant sauver Paul, les détourna de ce dessein, et ordonna que ceux qui savaient nager se jetassent dans l’eau les premiers, et se sauvassent à terre;Et que les autres se missent, les uns sur des planches, et les autres sur quelques du vaisseau. Ainsi tous se sauvèrent à terre.Après s’être ainsi sauvés, ils reconnurent que l’île s’appelait Malte.Et les barbares nous traitaient avec beaucoup d’humanité; car ils allumèrent un grand feu, et ils nous reçurent tous , à cause de la pluie qui tombait sur nous, et du froid.Alors Paul ayant ramassé quelque quantité de sarments, et les ayant mis au feu, une vipère en sortit à cause de la chaleur, et s’attacha à sa main.Et quand les barbares virent cette bête qui pendait à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Assurément, cet homme est un meurtrier, puisque, après qu’il a été sauvé de la mer, la vengeance ne permet pas qu’il vive.Mais lui, ayant secoué la vipère dans le feu, n’en reçut aucun mal.Les s’attendaient qu’il enflerait, ou qu’il tomberait mort subitement; mais, après avoir attendu longtemps, lorsqu’ils virent qu’il ne lui en arrivait aucun mal, ils changèrent de sentiment, et dirent que c’était un dieu.Il y avait dans cet endroit-là des terres qui appartenaient au plus considérable de l’île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea fort affectueusement durant trois jours.Et il se rencontra que le père de Publius était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul l’alla voir; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit.Cela étant arrivé, tous ceux de l’île qui étaient malades, vinrent à lui, et ils furent guéris.Ils nous firent aussi de grands honneurs, et, à notre départ, ils nous pourvurent de ce qui était nécessaire.Trois mois après, nous partîmes sur un vaisseau d’Alexandrie, qui avait passé l’hiver dans l’île, et qui portait pour enseigne Castor et Pollux.Et étant arrivés à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.De là, en côtoyant , nous arrivâmes à Rhége. Et un jour après, le vent du midi s’étant levé, nous vînmes en deux jours à Pouzzoles,Où ayant trouvé des frères, ils nous prièrent de demeurer avec eux sept jours; et ensuite nous partîmes pour Rome.Et les frères qui y étaient, ayant appris de nos nouvelles, vinrent au-devant de nous jusqu’au marché d’Appius et aux trois hôtelleries; et Paul les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.Quand nous fûmes arrivés à Rome, le centenier mit les prisonniers entre les mains du préfet du prétoire; mais à l’égard de Paul, il lui permit de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.Trois jours après, Paul assembla les principaux des Juifs; et quand ils furent venus, il leur dit: Mes frères, quoique je n’eusse rien commis contre le peuple, ni contre les coutumes de pères, toutefois j’ai été prisonnier à Jérusalem, et mis entre les mains des Romains,Qui, après m’avoir examiné, voulaient me relâcher, parce que je n’avais rien fait qui méritât la mort.Mais les Juifs s’y opposant, j’ai été contraint d’en appeler à César, sans que j’aie dessein néanmoins d’accuser ma nation.C’est pour ce sujet que je vous ai appelés, pour vous voir et pour vous parler; car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je suis lié de cette chaîne.Et ils lui répondirent: Nous n’avons point reçu de lettres de Judée sur ton sujet; et il n’est venu aucun de nos frères qui ait rapporté ou dit aucun mal de toi.Néanmoins nous voudrions bien apprendre de toi quels sont tes sentiments; car à l’égard de cette secte, nous savons qu’on s’y oppose partout.Lui ayant assigné un jour, plusieurs vinrent le trouver dans logis; et depuis le matin jusqu’au soir, il leur annonçait le règne de Dieu, ce qu’il disait par divers témoignages, et tâchant de leur persuader par la loi de Moïse et par les prophètes ce qui regarde Jésus.Les uns furent persuadés de ce qu’il disait; mais les autres ne crurent point.Et comme ils n’étaient pas d’accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole: C’est avec raison que le Saint-Esprit a parlé à nos pères par Esaïe le prophète, et a dit:Va vers ce peuple, et dis-lui: Vous écouterez de vos oreilles, et vous n’entendiez point; et en voyant vous verrez, et n’apercevrez point.Car le cœur de ce peuple est appesanti; ils ont ouï dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.Sachez donc que le salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et qu’ils l’écouteront.Et quand il eut dit cela, les Juifs s’en allèrent, ayant de grandes contestations entre eux.Mais Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée, où il recevait tous ceux qui le venaient voir;Prêchant le règne Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour l’évangile de Dieu,Qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Ecritures,Touchant son fils, qui est né de la race de David, selon la chair,
qui, selon l’esprit de sainteté, a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts, , Jésus-Christ notre Seigneur,Par lequel nous avons reçu la grâce et la charge d’apôtre, afin d’amener tous les Gentils à l’obéissance de la foi en son nom;Du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ;A tous qui êtes à Rome, bien-aimés de Dieu, appelés et saints; la grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ.Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde.Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous,Lui demandant toujours dans mes prières, que, si c’est sa volonté, je puisse enfin trouver quelque occasion favorable de vous aller voir;Car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis;C’est-à-dire, afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein de vous aller voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent.Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’évangile, à vous qui êtes à Rome.Car je n’ai point honte de l’évangile de Christ, puisque c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, premièrement des Juifs, et ensuite des Grecs.Car c’est dans cet que la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi.Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui suppriment la vérité injustement;Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu a été manifesté parmi eux, Dieu leur ayant manifesté.Car les invisibles de , , sa puissance éternelle, et sa divinité, se voient comme à l’œil depuis la création du monde, quand on considère ses ouvrages; de sorte qu’ils sont inexcusables;Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres.Se disant sages, ils sont devenus fous;Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et des oiseaux, et des bêtes à quatre pieds, et des reptiles.C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés aux convoitises de leurs cœurs et à l’impureté, en sorte qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps;Eux qui ont changé la vérité de Dieu en des choses fausses, et qui ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen.C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature.De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement.Car, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, pour commettre des choses qu’il n’est pas permis de faire.Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité;Rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à leurs pères et à leurs mères;Sans intelligence, sans foi, sans affection naturelle, implacables, sans compassion;Qui, bien qu’ils aient connu que le droit de Dieu est, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, ne les commettent pas seulement, mais approuvent encore ceux qui les commettent.Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui condamnes , tu es inexcusable; car en condamnant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui les condamnes, tu fais les mêmes choses.Car nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité, contre ceux qui commettent de telles choses.Et penses-tu, ô homme, qui condamnes ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu puisses éviter le jugement de Dieu?Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne considérant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance.Mais par ton endurcissement et par ton cœur impénitent tu t’amasses la colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,Qui rendra à chacun selon ses œuvres;
, la vie éternelle à ceux qui, en persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité;Mais l’indignation et la colère sur ceux qui sont contentieux et rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice;L’affliction et l’angoisse sur tout homme qui fait le mal; sur le Juif premièrement, puis aussi sur le Grec;Mais la gloire, l’honneur et la paix seront pour tout homme qui fait le bien; premièrement pour le Juif; et puis aussi pour le Grec;Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes.Tous ceux qui auront péché sans la loi, périront aussi sans par la loi; et tous ceux qui auront péché ayant la loi, seront jugés par la loi;Car ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi, qui sont justes devant Dieu; mais ce sont ceux qui observent la loi, qui seront justifiés.Or, quand les Gentils, qui n’ont point la loi, font naturellement les choses qui sont selon la loi, n’ayant point la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes.Ils font voir que ce qui est prescrit par la loi est écrit dans leurs cœurs, puisque leur conscience leur rend témoignage, et que leurs pensées les accusent ou les défendent;Ce qui arrivera au jour auquel Dieu jugera les actions secrètes des hommes, par Jésus-Christ, selon mon évangile.Toi donc, qui portes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies en Dieu,Qui connais sa volonté, et qui sais discerner ce qui est contraire, étant instruit par la loi,Qui crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,Le docteur des ignorants, le maître des simples, ayant la règle de la science et de la vérité dans la loi;Toi, -, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même! Toi, qui prêches qu’on ne doit pas dérober, tu dérobes!Toi, qui dis qu’on ne doit pas commettre adultère, tu commets adultère! Toi, qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges!Toi, qui te glorifies dans la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi!Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les Gentils, comme cela est écrit.Il est vrai que la circoncision est utile, si tu observes la loi; mais si tu es transgresseur de la loi, avec ta circoncision tu deviens incirconcis.Si donc l’incirconcis garde les commandements de la loi, ne sera-t-il pas réputé circoncis, quoiqu’il soit incirconcis?Et si celui qui est incirconcis de naissance accomplit la loi, il te condamnera, toi qui, avec la lettre et la circoncision, es transgresseur de la loi.Car celui-là n’est pas Juif, qui ne l’est qu’au dehors, et la circoncision n’est pas celle qui se fait extérieurement dans la chair;Mais celui-là est Juif, qui l’est au dedans, et la circoncision est celle du cœur, qui se fait selon l’esprit, et non selon la lettre; et ce ne tire pas sa louange des hommes, mais il la tire de Dieu.Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision?Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés.Car quoi? Si quelques-uns d’entre eux n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu?A Dieu ne plaise! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit: Que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on juge de toi.Que si notre injustice fait paraître la justice de Dieu, que dirons-nous? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit? Je parle comme les hommes.Loin de nous cette pensée! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde?Mais, --, si la vérité de Dieu reçoit une plus grande gloire par mon infidélité, pourquoi suis-je encore condamné comme pécheur?Et que ne faisons-nous du mal, afin qu’il en arrive du bien? comme quelques-uns, qui nous calomnient, assurent que nous le disons; dont la condamnation est juste.Quoi donc? sommes-nous préférables ? Nullement; car nous avons déjà fait voir que tous , tant les Juifs que les Grecs, sont assujettis au péché;Selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, non pas même un seul.Il n’y a personne qui ait de l’intelligence; il n’y en a point qui cherche Dieu.Ils se sont tous égarés, ils se sont tous corrompus; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul.Leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se sont servis de leurs langues pour tromper; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres.Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume.Ils ont les pieds légers pour répandre le sang.La désolation et la ruine sont dans leurs voies.Ils n’ont point connu le chemin de la paix.La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux.Or, nous savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que tous aient la bouche fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu.C’est pourquoi personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, car c’est la loi qui donne la connaissance du péché.Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage;La justice, -, de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, en tous ceux et sur tous ceux qui croient; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu,Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ,Que Dieu avait destiné pour être une victime propitiatoire par la foi en son sang, afin de faire paraître sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant le temps de la patience de Dieu;Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans le temps présent, en sorte qu’on reconnaisse qu’il est juste, et qu’il justifie celui qui a la foi en Jésus.Où est donc le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? - des œuvres? Non; mais c’est par la loi de la foi.Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.Dieu - seulement le Dieu des Juifs? Ne - pas aussi des Gentils? Oui, aussi des Gentils;Car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi.Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Dieu nous en garde! Au contraire, nous établissons la loi.Quel dirons-nous donc qu’Abraham, notre père selon la chair, a obtenu?Car si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu.Car que dit l’Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.Or, la récompense qu’on donne à celui qui travaille est regardée, non comme une grâce, mais comme une chose due.Mais à l’égard de celui qui n’a point travaillé, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice.C’est aussi de cette manière que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres, :Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts!Heureux l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché!Ce bonheur donc, est-il seulement pour ceux qui sont circoncis? Ou est-il aussi pour les incirconcis? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice.Mais quand lui a-t-elle été imputée? Est-ce après qu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas? Ce n’a point été après qu’il eut reçu la circoncision, mais ça été avant qu’il l’eût reçue.Puis il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice obtenue par la foi, avant que d’être circoncis; afin qu’il fût le père de tous ceux qui croient et qui ne sont pas circoncis, et que la justice leur fût aussi imputée;Et afin le père de ceux qui sont circoncis, , de ceux qui ne sont point simplement circoncis, mais qui suivent les traces de la foi que notre père Abraham a eue avant que d’être circoncis.En effet, la promesse d’avoir le monde pour héritage, n’a pas été à Abraham ou à sa postérité, par la loi, mais par la justice de la foi;Car si ceux qui sont de la loi sont les héritiers, la foi est anéantie, et la promesse est vaine.Car la loi produit la colère, parce qu’il n’y a point de transgression où il n’y a point de loi.C’est donc par la foi , afin que par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité , non-seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui imite la foi d’Abraham, qui est père de nous tous;Selon qu’il est écrit: Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations; , -, père devant Dieu, auquel il avait cru, et qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient.Et , espérant contre tout sujet d’espérer, crut qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui li avait été dit: Telle sera ta postérité.Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans, ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants;Et il n’eut point de doute ni de défiance sur la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par sa foi, et il donna gloire à Dieu,Etant pleinement persuadé que celui qui le lui avait promis était aussi puissant pour l’accomplir.C’est pourquoi aussi cela lui fut imputé à justice.Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui avait été imputé ,Mais aussi pour nous, à qui il sera aussi imputé; pour nous, -, qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification.Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ,Qui nous a aussi fait avoir accès par la foi, à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.Et non-seulement , mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience,Et la patience l’épreuve, et l’épreuve l’espérance.Or, l’espérance ne confond point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par le Saint-Esprit qui nous a été donné.Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en temps, pour qui étions des méchants.Car, à peine arrive-t-il que quelqu’un veuille mourir pour un homme de bien; mais encore pourrait-il être que quelqu’un se résolût à mourir pour un bienfaiteur.Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous n’étions que pécheurs, Christ est mort pour nous.Etant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous garantis par lui de la colère .Car si, lorsque nous étions ennemis , nous avons été réconciliés avec lui par la mort de son Fils, combien plutôt, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie?Non-seulement ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ; par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation.C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même aussi la mort est passée sur tous les hommes, parce que tous ont péché.Car jusqu’à la loi le péché a été dans le monde; or, le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi.Mais la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle a Adam, qui était la figure de celui qui devait venir.Mais il n’en est pas du don , comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, combien plus la grâce de Dieu, et le don en sa grâce d’un seul homme, qui est Jésus-Christ, se répandront-ils abondamment sur plusieurs.Et il n’en est pas de ce don, comme par un seul qui a péché; car le jugement de condamnation vient d’un seul péché; mais le don de la grâce nous justifie de plusieurs péchés.Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par ce seul , combien plus ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, , par Jésus-Christ.Comme donc c’est par un seul péché que la condamnation sur tous les hommes, de même c’est par une seule justice que tous les hommes recevront la justification qui donne la vie.Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs; ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes.Or, la loi est survenue pour faire abonder le péché; mais où le péché a abondé, la grâce y a surabondé;Afin que comme le péché a régné la mort, ainsi la grâce régnât par la justice, la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.Que dirons-nous donc? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?Dieu nous en garde! nous qui sommes morts au péché, comment y vivrions-nous encore?Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort?Nous sommes donc ensevelis avec lui en mort, par le baptême, afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi marchions dans une vie nouvelle.Car, si nous avons été faits une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la à sa résurrection;Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, et que nous ne fussions plus asservis au péché.Car celui qui est mort, est affranchi du péché.Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,Sachant que Christ, étant ressuscité des morts, ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui.Car s’il est mort, il est mort une seule fois pour le péché; mais maintenant qu’il est vivant, il est vivant pour Dieu.Vous aussi, mettez-vous bien dans l’esprit que vous êtes morts au péché, et que vous vivez à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur.Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises;Et ne livrez point vos membres au péché, pour servir d’instruments d’iniquité; mais donnez-vous à Dieu, comme étant devenus vivants, de morts que vous étiez, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice.Car le péché n’aura point de domination sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce.Quoi donc, pécherons-nous, parce que nous ne sommes point sous la loi, mais sous la grâce? Dieu nous en garde!Ne savez-vous pas bien que quand vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice?Mais grâces à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de tout votre cœur, en vous conformant à la doctrine qui vous a été donnée pour règle.Ayant donc été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice.Je parle suivant l’usage des hommes, pour m’accommoder à votre faiblesse. Comme donc vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice, et pour commettre l’iniquité, donnez aussi maintenant vos membres pour servir à la justice dans la sainteté.Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice.Quel fruit tiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement? Car leur fin est la mort.Mais ayant été maintenant affranchis du péché, et étant devenus esclaves de Dieu, vous avez pour votre fruit la sanctification, et pour fin la vie éternelle;Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.Ne savez-vous pas, mes frères( car je parle à des personnes qui connaissent la loi), que la loi n’a de pouvoir sur l’homme que pendant qu’il est en vie?Car une femme qui est sous la puissance d’un mari, est liée par la loi à son mari, tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi mari.Si donc, durant la vie de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si son mari meurt, elle est affranchie de cette loi, en sorte qu’alors elle n’est point adultère, si elle épouse un autre mari.Ainsi, mes frères, vous êtes aussi morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, , à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.Car quand nous étions dans la chair, les passions des péchés par la loi, agissaient dans nos membres et produisaient des fruits pour la mort.Mais maintenant, nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, afin que nous servions Dieu dans un esprit nouveau, et non point selon la lettre, qui a vieilli.Que dirons-nous donc? La loi - péché? Dieu nous en garde! Au contraire, je n’ai connu le péché que par la loi; car je n’eusse point connu la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point.Mais le péché, ayant pris occasion du commandement, a produit en moi toute convoitise; car sans la loi le péché est mort.Car autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement est venu, le péché a repris la vie,Et moi, je suis mort; de sorte qu’il s’est trouvé que le commandement, qui pour vie, m’a donné la mort.Car le péché, prenant occasion du commandement, m’a séduit, et m’a fait mourir par même.La loi donc sainte, et le commandement saint, juste et bon.Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort? Nullement; mais le péché, pour paraître péché, m’a causé la mort par une chose qui était bonne, en sorte que le péché a pris de nouvelles forces par le commandement.Car nous savons que la loi est spirituelle; mais je suis charnel, vendu au péché.Car je n’approuve point ce que je fais, parce que je ne fais point ce que je voudrais , mais je fais ce que je hais.Or, si je fais ce que je ne voudrais pas faire, je reconnais par là que la loi est bonne.Ce n’est donc plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.Car je sais que le bien n’habite point en moi, c est-à-dire dans ma chair, parce que j’ai bien la volonté de faire ce qui est bon; mais je ne trouve pas le moyen de l’accomplir.Car je ne fais pas le bien que je voudrais faire; mais je fais le mal que je ne voudrais pas faire.Que si je fais ce que je ne voudrais pas faire, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.Je trouve donc cette loi en moi: c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur;Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit, et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres.Misérable que je suis! qui me délivrera de ce corps de mort?Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. Je sers donc moi-même, de l’esprit, à la loi de Dieu, mais de la chair, à la loi du péché.Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit;Parce que la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.Car ce qui était impossible à la loi, à cause qu’elle était faible dans la chair, Dieu l’a fait, en envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle des hommes pécheurs, et pour le péché, et il a condamné le péché dans la chair;Afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.Car ceux qui sont conduits par la chair, s’affectionnent aux choses de la chair; mais ceux qui sont conduits par l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit.Car l’affection de la chair donne la mort; mais l’affection de l’esprit produit la vie et la paix;Parce que l’affection de la chair est ennemie de Dieu; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu; et aussi elle ne le peut.C’est pourquoi ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.Or, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, il n’est point à lui.Et si Christ en vous, le corps bien mort à cause du péché, mais l’Esprit vivant à cause de la justice.Si donc l’esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.Ainsi, mes frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.Car, si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous mortifiez les œuvres du corps, vous vivrez.Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu.Ainsi vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour encore dans la crainte; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba, -- Père.C’est ce même Esprit qui rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu.Et si nous enfants, nous sommes aussi héritiers; héritiers, -, de Dieu, et cohéritiers de Christ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui doit être manifestée en nous.Aussi les créatures attendent-elles, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés;Car ce n’est pas volontairement que les créatures sont assujetties à la vanité, mais c’est à cause de celui qui les y a assujetties.Et elles espèrent qu’elles seront aussi délivrées de la servitude de la corruption, pour dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.Car nous savons que toutes les créatures ensemble soupirent, et sont en travail jusqu’à maintenant;Et non-seulement , mais nous aussi, qui avons reçu les prémices de l’Esprit, nous-mêmes, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, , la rédemption de notre corps.Car nous ne sommes sauvés qu’en espérance. Or, quand on voit ce qu’on avait espéré, ce n’est plus espérance; car comment espérerait-on ce qu’on voit?Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec patience.Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses; car nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer.Mais celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, lorsqu’il prie pour les saints, selon Dieu.Or, nous savons que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, , à ceux qui sont appelés, selon le dessein .Car ceux qu’il avait auparavant connus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils; afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères;Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.Que dirons-nous donc à tout cela? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point aussi toutes choses avec lui?Qui accusera les élus de Dieu? Dieu est celui qui justifie.Qui condamnera? Christ est celui qui est mort, et qui, de plus, est ressuscité, qui est assis à la droite de Dieu, et qui intercède même pour nous.Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?Selon qu’il est écrit: Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et on nous regarde comme des brebis à la boucherie.Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés.Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir,Ni les choses élevées, ni les choses basses, ni aucune autre créature, ne nous pourra séparer de l’amour que Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur.Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, et ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit,Que j’ai une grande tristesse, et un continuel tourment dans le cœur.Car je désirerais moi-même d’être anathème à cause de Christ, pour mes frères, qui sont mes parents selon la chair;Qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, l’établissement de la loi, le service divin et les promesses;Qui descendent des pères, et de qui , selon la chair, Christ, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen.Cependant il n’est pas possible que la parole de Dieu soit anéantie; car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas d’Israël;Et pour être la postérité d’Abraham, ils ne pas tous ses enfants; mais : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée de ton nom;C’est-à-dire, que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu; mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont réputés être la postérité .Car, voici les termes de la promesse: Je reviendrai en cette même saison, et Sara aura un fils.Et non-seulement cela; mais la même chose arriva aussi à Rébecca, quand elle eut conçu en une fois d’Isaac, notre père.Car, avant que fussent nés, et qu’ils eussent fait ni bien ni mal, afin que ce que Dieu avait arrêté par le choix qu’il avait fait, demeurât ferme;Non à cause des œuvres, mais de celui qui appelle, il lui fut dit: L’aîné sera assujetti au plus jeune.C’est ainsi qu’il est écrit: J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Esaü.Que dirons-nous donc? Y a-t-il de l’injustice en Dieu? Nullement.Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde; et j’aurai pitié de celui de qui j’aurai pitié.Cela ne vient donc point ni de celui qui veut, ni de celui qui court; mais de Dieu qui fait miséricorde.Car l’Ecriture dit, touchant Pharaon: C’est pour cela que je t’ai fait subsister, afin de faire voir en toi ma puissance, et afin que mon nom soit célébré par toute la terre.Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut.Mais tu me diras: Pourquoi se plaint-il encore? Car qui est-ce qui peut résister à sa volonté?Mais plutôt, toi, homme, qui es-tu, pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi?Un potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire, d’une même masse de terre, un vaisseau pour des usages honorables, et un autre vaisseau pour des usages vils?Et --, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vaisseaux de colère, disposés à la perdition?Et pour faire connaître les richesses de sa gloire dans les vaisseaux de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire,Et qu’il a aussi appelés, , nous, non-seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils,Selon qu’il le dit en Osée: J’appellerai mon peuple, celui qui n’était point mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n’était point la bien-aimée;Et il arrivera que dans le lieu où il leur avait été dit: Vous n’êtes point mon peuple, là même ils seront appelés les enfants du Dieu vivant.Aussi Esaïe s’écrie-t-il à l’égard d’Israël: Quand le nombre des enfants d’Israël égalerait le sable de la mer, il en aura qu’un petit reste de sauvé.Car va achever et décider la chose avec justice; le Seigneur va faire une grande diminution sur la terre.Et comme Esaïe avait dit auparavant: Si le Seigneur des armées ne nous eût laissé reste de notre race, nous serions devenus comme Sodome, et nous aurions été semblables à Gomorre.Que dirons-nous donc? C’est que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, la justice qui est par la foi;Et qu’Israël, qui cherchait la loi de la justice, n’est point parvenu à la loi de la justice.Pourquoi? Parce qu’ils ne l’ont point cherchée par la foi, mais par les œuvres de la loi; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement;Selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement et la pierre de scandale; mais quiconque croira en lui, ne sera point confus.Mes frères, le souhait de mon cœur, et la prière que je fais à Dieu pour les Israélites, c’est qu’ils soient sauvés.Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu; mais sans connaissance;Parce que, ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne sont point soumis à la justice de Dieu.Car Christ est la fin de la loi, pour justifier tous ceux qui croient.En effet, Moïse décrit la justice qui est par la loi, , que l’homme qui fera ces choses vivra par elles.Mais la justice qui est par la foi parle ainsi: Ne dis point en ton cœur: Qui montera au ciel? C’est vouloir en faire descendre Christ;Ou, qui descendra dans l’abîme? C’est rappeler Christ d’entre les morts.Mais que dit-elle? La parole est proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. C’est là la parole de la foi que nous prêchons;Car, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé;Parce qu’on croit du cœur, pour obtenir la justice, et que l’on fait confession de la bouche, pour obtenir le salut.Car l’Ecriture dit: Quiconque croit en lui, ne sera point confus.Ainsi il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce qu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé.Mais comment invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru? Et comment croiront-ils en celui duquel ils n’ont point ouï ? Et comment en entendront-ils , s’il n’y a quelqu’un qui leur prêche?Et comment prêchera-t-on, s’il n’y en a pas qui soient envoyés? selon ce qui est écrit: Que les pieds de ceux qui annoncent la paix sont beaux, de ceux, -, qui annoncent de bonnes nouvelles!Mais tous n’ont pas obéi à l’évangile; car Esaïe dit: Seigneur, qui a cru à notre prédication?La foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu.Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue? Au contraire, la voix de ceux qui l’ont prêchée, est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.Je demande encore: Israël n’en a-t-il point eu de connaissance? Moïse a dit le premier: Je vous provoquerai à la jalousie par un peuple qui n’est pas mon peuple; je vous exciterai à l’indignation par une nation privée d’intelligence.Et Esaïe parle encore plus hardiment, et dit: J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient point, et je me suis manifesté clairement à ceux qui ne s’informaient point de moi.Mais à l’égard d’Israël, il dit: J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant.Je demande donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Nullement; car je suis moi-même Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin.Dieu n’a point rejeté son peuple qu’il a connu auparavant. Ne savez-vous pas ce que l’Ecriture rapporte d’Elie, comme il fit à Dieu cette plainte contre Israël:Seigneur, ils ont tué tes prophètes, et ils ont démoli tes autels; et je suis demeuré seul, et ils cherchent à m’ôter la vie.Mais qu’est-ce que Dieu lui répondit? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Bahal.Il y en a donc aussi en ce temps qui ont été réservés, selon l’élection de la grâce.Que si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres; autrement, la grâce ne serait plus une grâce; et si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce; autrement, les œuvres ne seraient plus des œuvres.Que dirons-nous donc? C’est qu’Israël n’a point obtenu ce qu’il cherchait, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis;Selon qu’il est écrit: Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement; des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre jusqu’à ce jour.Et David dit: Que leur table leur devienne un filet et un piège; qu’elle les fasse tomber; et pour leur rétribution;Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir; et fais que leur dos soit continuellement courbé.Je demande donc: Ont-ils bronché qu’ils soient tombés ? A Dieu ne plaise! Mais le salut aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie.Or, si leur chute a fait la richesse du monde, et leur réduction à un petit nombre, la richesse des Gentils, que ne fera pas la conversion de ce peuple entier?Car c’est à vous, Gentils, que je parle, parce qu’étant l’apôtre des Gentils, je rends mon ministère glorieux,Pour donner, si je puis, de l’émulation à ceux qui sont de mon sang, et pour en sauver quelques-uns.Car, si leur réjection est la réconciliation du monde, que sera rappel, sinon une résurrection d’entre les morts?Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi; et si la racine est sainte, les branches aussi.Que si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, as été enté en leur place, et as été fait participant de la racine et du suc de l’olivier,Ne t’élève pas contre les branches; que si tu t’élèves, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te .Tu diras: Les branches ont été retranchées, afin que j’y fusse enté.Cela est vrai; elles ont été retranchées à cause de leur incrédulité; et toi, tu subsistes par la foi; ne t’élève point par orgueil, mais crains.Car si Dieu n’a point épargné les branches naturelles, qu’il ne t’épargne pas non plus.Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, et sa bonté envers toi, pourvu que tu persévères dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché.Et quant à ceux-là, s’ils ne persévèrent pas dans leur incrédulité, ils seront encore entés; car Dieu a le pouvoir de les enter de nouveau.Car, si tu as été coupé de l’olivier qui, de sa nature, était sauvage, et si, contre l’ordre de la nature, tu as été enté sur l’olivier franc; combien plutôt les branches naturelles seront-elles entées sur leur propre olivier?Car, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, de peur que vous ne présumiez de vous-mêmes; que, si une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, ce n’est que jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée ;Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit: Le libérateur viendra, de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété.Et c’est là l’alliance que je ferai avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés.Il est vrai qu’ils sont encore ennemis par rapport à l’évangile, à cause de vous; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères;Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables.Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par la rébellion de ceux-ci:De même, ils ont été maintenant rebelles, afin qu’à l’occasion de la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.Car Dieu les a tous renfermés dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous.O profondeur des richesses, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles!Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller?Ou, qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu?Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui: à lui la gloire dans tous les siècles. Amen.Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint agréable à Dieu, votre service raisonnable.Et ne vous conformez point au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite.Or, j’avertis chacun de vous, par la grâce qui m’a été donnée, de n’avoir pas d’eux-mêmes une plus haute opinion qu’ils ne doivent, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun.Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction,Ainsi nous, quoique nous soyons plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres.C’est pourquoi, puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée, que celui qui a de prophétie, selon la mesure de la foi ;Que celui qui est appelé au ministère, à son ministère; que celui qui a d’enseigner, à l’instruction;Que celui qui est chargé d’exhorter, exhorte; que celui qui distribue , avec simplicité; que celui qui préside, avec soin; que celui qui exerce les œuvres de miséricorde, s’en acquitte avec joie.Que la charité soit sincère. Ayez le mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien.Aimez-vous réciproquement d’une affection tendre et fraternelle; prévenez-vous les uns les autres par honneur;Ne soyez point paresseux à vous employer pour autrui. Soyez fervents d’esprit; servez le Seigneur.
joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière.Prenez part aux nécessités des saints; empressez-vous à exercer l’hospitalité.Bénissez ceux qui vous persécutent; bénissez-les, et ne les maudissez point.Soyez dans la joie avec ceux qui sont dans la joie, et pleurez avec ceux qui pleurent.Ayez les mêmes sentiments entre vous; n’aspirez point aux choses relevées, mais marchez avec les humbles; ne présumez pas de vous-mêmes.Ne rendez à personne le mal pour le mal; attachez-vous aux choses honnêtes devant tous les hommes.S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes.Ne vous vengez point vous-mêmes, mes bien-aimés, mais donnez lieu à la colère; car il est écrit: C’est à moi que la vengeance ; je rendrai, dit le Seigneur.Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête.Ne te laisse point surmonter par le mal; mais surmonte le mal par le bien.Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu; et les puissances qui subsistent ont été établies de Dieu.C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi; et ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes.Car les princes ne sont pas à craindre lorsqu’on ne fait que de bonnes actions; ils le sont seulement lorsqu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances? Fais bien, et tu en seras loué.Car est le ministre de Dieu, pour ton bien; mais si tu fais mal, crains, parce qu’il ne porte point l’épée en vain; car il est ministre de Dieu, et vengeur pour punir celui qui fait mal.C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non-seulement par la crainte de la punition, mais aussi à cause de la conscience.C’est aussi pour cela que vous payez les tributs, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, qui s’appliquent sans cesse .Rendez donc à chacun ce qui lui est dû; le tribut, à qui le tribut; les impôts, à qui les Impôts; la crainte, à qui la crainte; l’honneur, à qui l’honneur.Ne soyez redevables à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres, a accompli la loi.Car ce : Tu ne commettras point adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; tu ne convoiteras point; et s’il y a quelque autre commandement, tout est compris sommairement dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.La charité ne fait point de mal au prochain; la charité est donc l’accomplissement de la loi.Et cela, vu le temps ; car c’est ici l’heure de nous réveiller du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru.La nuit est passée, et le jour est approché; rejetons donc les œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière.Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie;Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour ses convoitises.Quant à celui qui est faible dans la foi, recevez-le avec bonté, sans contestations et sans disputes.L’un croit qu’on peut manger de tout; et celui qui est faible , ne mange que des herbes.Que celui qui mange de , ne méprise pas celui qui ne mange que ; et que celui qui ne mange , ne condamne pas celui qui mange ; car Dieu l’a pris à lui.Qui es-tu, toi, qui condamnes le serviteur d’autrui? S’il se tient ferme, ou s’il tombe, c’est à son maître ; mais il sera affermi, car Dieu est puissant pour l’affermir.L’un met de la différence entre un jour et un autre; l’autre juge que tous les jours sont égaux; que chacun agisse selon qu’il est pleinement persuadé dans son esprit.Celui qui observe les jours, les observe, ayant égard au Seigneur; et celui qui ne les observe pas, ne les observe pas, ayant aussi égard au Seigneur; celui qui mange , mange, ayant égard au Seigneur, car il en rend grâces à Dieu; et celui qui ne mange pas , ne mange pas, ayant égard au Seigneur; et il en rend aussi grâces à Dieu.En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même.Car, soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur;Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin qu’il dominât sur les morts et sur les vivants.Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ.Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, que tout genou fléchira devant moi, et que toute langue donnera gloire à Dieu.Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à frère.Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a point qui soit souillé par soi-même; mais celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui.Mais si, en mangeant de quelque viande, tu affliges ton frère, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, une personne pour qui Christ est mort.Que ce que vous faites de bon, ne soit donc point blâmé.Car le royaume de Dieu ne consiste point dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, dans la paix, et dans la joie par le Saint-Esprit.Celui qui sert Jésus-Christ de cette manière est agréable à Dieu, et il est approuvé des hommes.Recherchons donc les choses qui vont à la paix, et à nous édifier les uns les autres.Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour une viande. Il est vrai que toutes les choses sont nettes; mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant.Il vaut mieux ne manger point de chair, ne boire point de vin, et s’abstenir de tout ce qui peut faire tomber ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir.As-tu la foi? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point soi-même en ce qu’il approuve!Mais celui qui doute , est condamné s’il mange, car il n’en point avec foi; or, tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché.Nous devons donc, nous qui sommes plus forts, supporter les infirmités des faibles, et non pas chercher notre propre satisfaction.Que chacun de nous donc ait de la condescendance pour son prochain, et cela pour le bien et pour l’édification;Car aussi, Christ n’a point cherché sa propre satisfaction; mais, selon ce qui est écrit: Les outrages de ceux qui t’ont outragé, sont tombés sur moi.Or, toutes les choses qui ont été écrites autrefois, ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que les Ecritures nous donnent, nous retenions notre espérance.Que le Dieu de patience et de consolation vous fasse donc la grâce d’avoir, les uns et les autres, un même sentiment selon Jésus-Christ:Afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.C’est pourquoi recevez-vous les uns les autres , comme Christ nous a reçus pour la gloire de Dieu.Je dis donc que Jésus-Christ a été ministre parmi les Juifs, pour la fidélité de Dieu, et pour accomplir les promesses faites aux pères;Et que les Gentils glorifient Dieu à cause de miséricorde, selon qu’il est écrit: C’est pour cela que je te louerai parmi les Gentils, et que je chanterai des cantiques à ton nom.Il est dit encore: Gentils, réjouissez-vous avec son peuple.Et encore: Nations, louez toutes le Seigneur, et vous, tous les peuples, célébrez-le.Esaïe dit aussi: Il sortira de la racine de Jessé un rejeton pour gouverner les Gentils; les Gentils espéreront en lui.Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit.Or, mes frères, j’ai cette persuasion de vous, que vous êtes pleins de charité, remplis de toute sorte de connaissance, et que vous êtes en état de vous exhorter les uns les autres.Cependant, mes frères, je n’ai pas laissé de vous écrire plus librement, pour vous remettre en mémoire, selon la grâce qui m’a été donnée de Dieu,Pour être ministre de Jésus-Christ parmi les Gentils, exerçant les saintes fonctions de l’évangile de Dieu, afin que l’oblation des Gentils lui soit agréable, étant sanctifiée par le Saint-Esprit.J’ai donc sujet de me glorifier en Jésus-Christ, dans les choses qui regardent Dieu.Car je n’oserais dire qu’il y ait quelque chose que Jésus-Christ n’ait pas fait par moi, pour les Gentils à son obéissance, par la parole et par les œuvres;Par la vertu des miracles et des prodiges; par la puissance de l’Esprit de Dieu; de sorte que j’ai répandu l’évangile de Christ depuis Jérusalem et les lieux voisins jusqu’à l’Illyrie.Et cela de manière que j’ai pris à tâche d’annoncer l’évangile où l’on n’avait point encore parlé de -Christ, afin de ne pas bâtir sur le fondement qu’un autre aurait posé;Selon qu’il est écrit: Ceux à qui il n’avait point été annoncé, le verront, et ceux qui n’en avaient point ouï parler, l’entendront.C’est aussi ce qui m’a souvent empêché d’aller vous voir.Mais, comme à présent je n’ai plus rien qui m’arrête dans ce pays-ci, et que depuis plusieurs années j’ai un grand désir d’aller vers vous,J’irai chez vous quand je ferai le voyage d’Espagne; car j’espère que je vous verrai en passant, et que vous m’y conduirez, après que j’aurai contenté en partie le désir que j’ai d’être avec vous.Mais présentement je vais à Jérusalem, pour y porter des aumônes aux saints.Car ceux de Macédoine et d’Achaïe ont bien voulu faire une contribution pour les pauvres d’entre les saints qui sont à Jérusalem.Ils l’ont ainsi trouvé bon; et aussi leur étaient-ils redevables; car si les Gentils ont eu part aux spirituels des , ils doivent aussi leur faire part de leurs biens temporels.Après donc que j’aurai fait cela, et que je leur aurai remis fidèlement ce fruit , je passerai par vos quartiers, en allant en Espagne.Et je suis persuadé que, lorsque je viendrai chez vous, j’y viendrai avec une grande abondance des bénédictions de l’évangile de Christ.Je vous conjure donc, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ, et par la charité de l’Esprit, de combattre avec moi dans les prières que vous ferez à Dieu pour moi.Afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée, et que l’assistance que je porte à Jérusalem soit agréable aux saints;En sorte que j’arrive chez vous avec joie, si c’est la volonté de Dieu, et que je me console avec vous.Que le Dieu de paix avec vous tous. Amen.Je vous recommande notre sœur Phébé, diaconesse de l’Eglise de Cenchrée;Afin que vous la receviez pour l’amour du Seigneur, et d’une manière digne des saints; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle pourrait avoir besoin de vous; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier.Saluez Priscille et Aquilas, qui ont travaillé avec moi pour Jésus-Christ,Et qui ont exposé leur vie pour la mienne; auxquels je ne rends pas grâces moi seul, mais aussi toutes les Eglises des Gentils.Saluez aussi l’Eglise qui est dans leur maison. Saluez Epaïnète qui m’est fort cher, et qui est les prémices de ceux de l’Achaïe en Jésus-Christ.Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour nous.Saluez Andronique et Junias, mes parents, qui ont été prisonniers avec moi, qui sont considérables parmi les apôtres, et qui même ont cru en -Christ avant moi.Saluez Amplias, mon bien-aimé en Seigneur.Saluez Urbain, compagnon de nos travaux de Jésus-Christ, et Stachys, qui m’est très cher.Saluez Appelles, qui est reconnu fidèle à -Christ. Saluez ceux de la maison d’Aristobule.Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux de la maison de Narcisse qui croient en Seigneur.Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside qui m’est très chère, et qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur.Saluez Rufus, élu du Seigneur, et sa mère, la mienne.Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès, et les frères qui sont avec eux.Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympe, et tous les saints avec eux.Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Les Eglises de -Christ vous saluent.Au reste, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux.Car ces sortes de gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent l’esprit des simples.Votre obéissance est connue de tout le monde; je m’en réjouis donc à cause de vous, mais je souhaite que vous soyez prudents à l’égard du bien, et simples à l’égard du mal.Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous. Amen.Timothée, qui est le compagnon de mes travaux, et Lucius, et Jason, et Sosipater, mes parents, vous saluent.Je vous salue au Seigneur, moi Tertius, qui ai écrit cette épître.Gaïus, chez qui je loge, et chez qui toute l’Eglise s’assemble, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, et Quartus, frère, vous saluent.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous tous. Amen.A celui qui peut vous affermir dans l’évangile que j’annonce, et que Jésus-Christ a prêché, suivant la révélation qui a été faite du mystère caché pendant plusieurs siècles,Mais qui est présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et publié à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi;A Dieu seul sage rendue la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ. Amen.Paul, appelé par la volonté de Dieu à être apôtre de Jésus-Christ, et Sosthène notre frère,A l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés par Jésus-Christ, qui sont appelés saints, avec tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur et le nôtre:Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ.Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce de Dieu qui vous a été donnée par Jésus-Christ,De ce que vous avez été enrichis par lui en toutes choses, dans la parole et dans la connaissance;Le témoignage de Jésus-Christ ayant été ainsi confirmé parmi vous;De sorte qu’il ne vous manque aucun don; en attendant la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ.
vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour être irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ.Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle.Or, je vous prie, mes frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et qu’il n’y ait point de divisions parmi vous, mais que vous soyez bien unis dans une même pensée, et dans un même sentiment.Car, mes frères, j’ai été informé par ceux de la maison de Chloé, qu’il y a des contestations entre vous.Voici ce que je veux dire; que parmi vous, dit: Pour moi, je suis de Paul; : Et moi, d’Apollos; : Et moi, de Céphas; et : Et moi, de Christ.Christ est-il divisé? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul?Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus;Afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom.J’ai bien baptisé aussi la famille de Stéphanas; du reste, je ne sais si j’ai baptisé quelque autre personne.Car ce n’est pas pour baptiser que -Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’évangile, non avec des discours de la sagesse , de peur que la croix de Christ ne soit rendue inutile.Car la prédication de la croix est une folie à ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu.Car il est écrit: J’abolirai la sagesse des sages, et j’anéantirai la science des intelligents.Où le sage? Où le scribe? Où le docteur profond de ce siècle? Dieu n’a-t-il pas fait voir que la sagesse de ce monde n’était qu’une folie?Car, puisque par cette sagesse le monde n’a point connu Dieu dans la sagesse , il a plu à Dieu de sauver par la folie que nous prêchons, ceux qui croiraient.Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse.Mais pour nous, nous prêchons Christ crucifié, qui est un scandale aux Juifs, et une folie aux Grecs;Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu;Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes; et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.Considérez, frères, qui vous êtes, vous que Dieu a appelés; il n’y a pas parmi vous beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.Mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour confondre les sages; et Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour confondre les fortes;Et Dieu a choisi les choses viles du monde, et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont;Afin que personne ne se glorifie devant lui.Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption;Afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.Pour moi, frères, quand je suis venu parmi vous, je n’y suis point venu pour vous annoncer le témoignage de Dieu avec des discours éloquents, ou avec une sagesse .Car je n’ai pas jugé que je dusse savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et - crucifié.J’ai été moi-même parmi vous dans la faiblesse, dans la crainte, et dans un grand tremblement.Et ma parole et ma prédication n’a point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine; mais dans une démonstration d’esprit et de puissance;Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.Or, nous prêchons la sagesse entre les parfaits, une sagesse, -, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui vont être anéantis;Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, était un mystère, -- cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles, pour notre gloire,Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue; car s’ils l’eussent connue, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire.Mais, comme il est écrit: Ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point venues dans l’esprit de l’homme, et que Dieu avait préparées à ceux qui l’aiment.Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit; car l’Esprit sonde toutes choses, même ce qu’il y a de plus profond en Dieu.Car, qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme, qui en lui? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu.Or, nous n’avons pas reçu l’esprit de ce monde; mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu;Lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, accommodant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels.Or, l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu; car elles lui paraissent une folie; et il ne les peut entendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et personne ne peut juger de lui.Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour le pouvoir instruire? Mais nous avons connu la pensée de Christ.Pour moi, mes frères, je n’ai pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des charnels, comme à des enfants en Christ.Je vous ai donné du lait à boire, et je ne vous ai point donné de la viande, car vous n’étiez pas en état ; et même présentement, vous ne le pouvez pas encore, parce que vous êtes encore charnels.Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas à la manière des hommes?Car quand l’un dit: Pour moi, je suis de Paul; et l’autre: Pour moi, je suis d’Apollos; n’êtes-vous pas charnels?Qu’est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun ?J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement.C’est pourquoi celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose; mais Dieu qui donne l’accroissement.Mais celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.Car nous sommes ouvriers avec Dieu; vous êtes le champ que Dieu , l’édifice de Dieu.J’ai posé le fondement, comme fait un sage architecte, selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, et un autre bâtit dessus; mais que chacun prenne garde comme il bâtit dessus.Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, qui est Jésus-Christ.Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement, de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume;L’ouvrage de chacun sera manifesté, car le jour le fera connaître, parce qu’il sera découvert par le feu, et le feu éprouvera l’ouvrage de chacun.Si l’ouvrage de quelqu’un, qui aura bâti sur le fondement, subsiste, il en recevra la récompense.Si l’ouvrage de quelqu’un brûle, il perdra le fruit de son travail; mais pour lui, il échappera, toutefois comme au travers du feu.Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous?Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint; et vous êtes ce .Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage;Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu; aussi est-il écrit: C’est lui qui surprend les sages dans leurs finesses.Et ailleurs: Le Seigneur connaît que les pensées des sages ne sont que vanité.Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sont à vous;Soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir; toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Jésus-Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu.Mais au reste, ce qu’on demande dans les dispensateurs, c’est que chacun d’eux soit trouvé fidèle.Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par aucun jugement d’homme; et je ne me juge point aussi moi-même.Car je ne me sens coupable de rien; mais pour cela, je ne suis pas justifié; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur.C’est pourquoi ne jugez point avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui mettra en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs; et alors Dieu donnera à chacun louange.Or, frères, j’ai tourné ce que je viens de vous dire, sur moi et sur Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser autrement que ce que je viens de vous écrire; de peur que vous ne vous enfliez l’un contre l’autre.Car de qui vient la différence entre toi ? Et qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu?Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà enrichis, vous êtes devenus rois sans nous; et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous!Car je pense que Dieu nous a exposés, qui sommes les derniers des apôtres, comme des gens dévoués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, aux anges et aux hommes.Nous fous à cause de Christ, mais vous sages en Christ; nous faibles, et vous forts; vous dans l’honneur, et nous dans le mépris.Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus; on nous frappe au visage, et nous sommes errants de tous côtés;Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains; on dit du mal de nous, et nous bénissons; nous sommes persécutés, et nous le souffrons;On nous dit des injures, et nous prions; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de toute la terre.Je n’écris point ces choses pour vous faire honte; mais je vous avertis comme mes chers enfants.Car, quand vous auriez dix mille maîtres en -Christ, néanmoins, n’avez pas plusieurs pères; car c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ, par l’évangile.Je vous prie donc d’être mes imitateurs.C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé, et fidèle en Seigneur; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les églises.Or, quelques-uns se sont enflés, comme si je ne devais plus vous aller voir.Mais j’irai bientôt vous voir, si le Seigneur le veut, et je connaîtrai, non quelle est la parole, mais quelle est la vertu de ceux qui sont enflés.Car le règne de Dieu , non en paroles, mais en vertu.Lequel aimez-vous mieux, que j’aille à vous avec la verge, ou avec charité, et dans un esprit de douceur?On entend dire de toutes parts qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une telle impudicité, que même parmi les Gentils on n’entend parler de rien de semblable; que quelqu’un entretient la femme de son père.Et vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas, au contraire, été dans l’affliction, afin que celui qui a commis cette action, fût retranché du milieu de vous!Pour moi, étant absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis une telle action;(Vous et mon esprit étant assemblés au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ),De livrer, -, un tel homme à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.Vous n’avez pas sujet de vous glorifier. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte?Otez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous devez être sans levain; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous.C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec le levain de la malice et de la méchanceté; mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité.Je vous ai écrit dans ma lettre de n’avoir aucune communication avec les impudiques;Mais non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares, ou avec les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde;Mais quand je vous écris de ne vous point mêler avec eux, , si quelqu’un qui se nomme frère, est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous ne mangiez pas même avec un tel homme.Car, qu’ai-je à faire de juger ceux qui sont dehors? N’est-ce pas à vous de juger ceux qui sont dedans?Mais Dieu juge ceux qui sont dehors. Otez donc le méchant du milieu de vous.Quand quelqu’un d’entre vous a un différend avec un autre, ose-t-il l’appeler en jugement devant les infidèles plutôt que devant les saints?Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde? et si vous jugez le monde, êtes-vous indignes de juger des moindres choses?Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? Combien plus - des choses de cette vie.Si donc vous avez des différends pour les choses de cette vie, prenez plutôt pour juges ceux qui sont les moins considérés dans l’Eglise.Je dis pour vous faire honte: N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, non pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères?Mais un frère a des procès contre son frère, et cela devant les infidèles.C’est déjà un défaut parmi vous d’avoir des procès les uns contre les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu’on vous tasse tort? Pourquoi n’endurez-vous pas plutôt quelque perte?Mais c’est vous-mêmes qui faites tort et qui causez du dommage , et à vos frères mêmes!Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu?Ne vous abusez point: ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les abominables, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs, n’hériteront point le royaume de Dieu.Cependant vous étiez tels, quelques-uns de vous; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu.Il m’est permis d’user de toutes choses, mais il n’est pas toujours bon de le faire; il m’est permis d’user de toutes choses, mais je ne me rendrai esclave de rien.Les viandes pour le ventre, et le ventre pour les viandes; mais Dieu détruira l’un et l’autre. Mais le corps n’est point pour l’impudicité; il est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps.Car Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance.Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Jésus-Christ? Oterai-je donc les membres de Jésus-Christ pour en faire les membres d’une prostituée? Dieu m’en garde!Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à une prostituée devient un même corps ? Car il est dit: Les deux seront une seule chair.Mais celui qui est uni au Seigneur devient un même esprit .Fuyez la fornication. Quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps.Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes?Car vous avez été rachetés à un prix; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu.Pour ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne toucher point de femme.Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque ait son mari.Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit; et que la femme en use de même envers son mari.La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme.Ne vous privez point l’un l’autre de ce que vous vous devez, si ce n’est d’un consentement mutuel, et pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à l’oraison; mais après cela, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.Or, je dis ceci par conseil, et non pas par commandement;Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun a reçu de Dieu son don particulier, l’un d’une manière et l’autre d’une autre.Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu’il leur est avantageux de demeurer comme moi.Mais s’ils ne peuvent pas garder la continence, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.Quant à ceux qui sont mariés, ce que je leur ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, c’est que la femme ne soit point séparée de son mari;Et si elle en est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne quitte point sa femme.Mais pour ce qui est des autres, ce n’est pas le Seigneur, mais c’est moi qui leur dis: Si quelque frère a une femme qui ne soit pas du nombre des fidèles, et qu’elle consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point.Et si quelque femme a un mari qui ne soit pas du nombre des fidèles, et qu’il consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point;Car le mari infidèle est sanctifié par la femme ; et la femme infidèle est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu’ils sont saints.Que si l’infidèle se sépare, qu’il se sépare; car le frère et la sœur ne sont plus assujettis en ce cas; mais Dieu nous a appelés à la paix;Car, que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme?Mais que chacun suive l’état que Dieu lui a donné en partage, et dans lequel le Seigneur l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Eglises.Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis? qu’il demeure circoncis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis? qu’il ne se fasse pas circoncire.Etre circoncis n’est rien; être incirconcis n’est rien; mais l’observation des commandements de Dieu .Que chacun demeure dans la vocation dans laquelle il a été appelé.As-tu été appelé étant esclave? ne t’en fais point de peine; mais aussi si tu peux être mis en liberté, profites-en.Car l’esclave qui est appelé par le Seigneur est l’affranchi du Seigneur; de même aussi, celui qui est appelé étant libre, est l’esclave de Christ.Vous avez été achetés par prix; ne devenez point esclaves des hommes.
frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état dans lequel il a été appelé.Pour ce qui est des vierges, je n’ai point reçu de commandement du Seigneur; mais je vous donne un conseil, comme ayant eu part à la miséricorde du Seigneur, pour lui être fidèle.J’estime donc qu’il est avantageux à chacun, à cause des afflictions présentes, de demeurer comme il est.Es-tu lié avec une femme? ne cherche point à t’en séparer. N’es-tu pas lié avec une femme? ne cherche point de femme.Si pourtant tu te maries, tu ne pèches point; et si une vierge se marie, elle ne pèche point; mais ces personnes auront des afflictions dans la chair; or, je voudrais vous les épargner.Mais voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court désormais. Que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point;Ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie; ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient rien;Et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point; car la figure de ce monde passe.Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’occupe des choses qui regardent le Seigneur, cherchant à plaire au Seigneur;Mais celui qui est marié s’occupe des choses du monde, cherchant à plaire à sa femme.Il y a cette différence entre la femme mariée et la vierge, que celle qui n’est pas mariée, s’occupe des choses qui regardent le Seigneur, pour être sainte de corps et d’esprit; mais celle qui est mariée s’occupe des choses du monde, pour plaire a son mari.Je vous dis ceci pour votre bien, et non pour vous tendre un piège, mais à ce qui est honnête et propre à vous attacher au service du Seigneur sans distraction.Mais si quelqu’un croit qu’il ne soit pas honorable que sa fille passe la fleur de son âge , et qu’il faille qu’elle le soit, il peut faire ce qu’il voudra, il ne pèche point; que les filles, dans ce cas, se marient.Mais celui qui, n’étant contraint par aucune nécessité, et étant entièrement maître de faire ce qu’il voudra, a pris une ferme résolution en lui-même de garder sa fille, fait bien.C’est pourquoi celui qui marie fait bien, mais celui qui ne la marie pas fait mieux.La femme est liée avec son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle voudra, pourvu selon le Seigneur.Toutefois, elle sera plus heureuse, selon mon sentiment, si elle demeure comme elle est. Or, je crois que j’ai aussi l’esprit de Dieu.A l’égard des choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous de connaissance -; la connaissance enfle, au lieu que la charité édifie.Et si quelqu’un présume de savoir quelque chose, il n’a encore rien connu comme il faut le connaître.Mais si quelqu’un aime Dieu, est connu de lui.Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu.Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux, comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs;Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, qui est le Père, duquel toutes choses, et nous sommes pour lui; et un seul Seigneur Jésus-Christ, par lequel toutes choses, et nous sommes par lui.Mais tous n’ont pas cette connaissance; car quelques-uns, dans l’opinion qu’ils ont encore de l’idole, mangent une chose comme sacrifiée à l’idole; et leur conscience étant faible, elle en est souillée.A la vérité, la viande ne nous rend pas agréables à Dieu; car si nous mangeons, il ne nous en revient aucun avantage, et si nous ne mangeons pas, nous n’en recevons aucun préjudice.Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en quelque manière en scandale à ceux qui sont faibles.Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles?Et , frère qui est faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance.Or, quand vous péchez ainsi contre vos frères, et que vous blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ.C’est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de chair, pour ne pas donner du scandale à mon frère.Ne suis-je pas apôtre? Ne suis-je pas libre? N’ai-je pas vu Jésus-Christ notre Seigneur? N’êtes-vous pas mon ouvrage en Seigneur?Si je ne suis pas apôtre pour les autres, je le suis au moins pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat en Seigneur.C’est là ma défense contre ceux qui me condamnent.N’avons-nous pas le droit de manger et boire?N’avons-nous pas le pouvoir de mener partout avec nous une femme d’entre nos sœurs, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas?Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler?Qui est-ce qui va à la guerre à ses propres dépens? Qui est-ce qui plante une vigne, et qui n’en mange pas du fruit? Ou, qui est-ce qui paît un troupeau, et qui ne mange pas du lait du troupeau?Dis-je ceci selon la coutume des hommes? La loi ne le dit-elle pas aussi?Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n’emmuselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce que Dieu se met en peine des bœufs?Ne dit-il point principalement pour nous? Oui, elles sont écrites pour nous; car celui qui laboure, doit labourer dans l’espérance ; et celui qui foule le grain, avec espérance d’y avoir part.Si nous avons semé parmi vous les spirituels, est-ce une si grande chose que nous moissonnions de vos charnels?Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt? Cependant, nous n’en avons point usé, mais nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’évangile de Christ.Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et ceux qui servent à l’autel, participent à l’autel?De même aussi, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent l’évangile, vivent de l’évangile.Mais pour moi, je n’ai usé d’aucun de ces , et je n’écris point ceci, afin qu’on en use ainsi envers moi; car j’aimerais mieux mourir, que si quelqu’un m’ôtait ce sujet de gloire;Car si je prêche l’évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’évangile!Que si je le fais volontairement, j’en recevrai la récompense; mais si à regret, la dispensation m’en être commise.Quelle récompense ai-je donc? C’est qu’en prêchant l’évangile, j’annonce l’évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir du droit que l’évangile me donne.Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin de gagner plus de personnes.J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme si j’eusse été sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi;Avec ceux qui sont sans loi comme si j’eusse été sans loi( quoique je ne sois point sans loi, à l’égard de Dieu, puisque sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.J’ai été avec les faibles, comme si j’eusse été faible, afin de gagner les faibles; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver au moins quelques-uns.Et je fais tout cela à cause de l’évangile, afin d’avoir part .Ne savez-vous pas que quand on court dans la lice, tous courent, mais qu’il n’y en a qu’un qui remporte le prix? Courez de manière que vous le remportiez.Tout homme qui combat, s’abstient de tout; et ces gens-là le font, pour avoir une couronne corruptible; mais nous pour en avoir une incorruptible.Je cours donc, non à l’aventure; je frappe, mais non pas en l’air;Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même rejeté.
frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer;Et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer;Et qu’ils ont tous mangé de la même viande spirituelle;Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait; et ce rocher était Christ;Mais Dieu n’a point mis son affection en la plupart d’entre eux; car ils tombèrent dans le désert.Or, ces choses ont été des exemples pour nous, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent;Et que vous ne deveniez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit: Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ensuite ils se levèrent pour danser;Et que nous ne commettions point de fornication, comme quelques-uns d’eux en commirent; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour;Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux le tentèrent; et ils périrent par les serpents;Et que vous ne murmuriez point, comme quelques-uns d’eux murmurèrent; et ils périrent par exterminateur.Toutes ces choses leur arrivaient pour servir de figures; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps.C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe.
tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine. Dieu est fidèle, qui ne permettra point que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, de sorte que vous la puissiez supporter.C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie.Je vous parle comme à des personnes intelligentes; jugez vous-mêmes de ce que je dis.La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ?Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne faisons qu’un seul corps; car nous participons tous au même pain.Voyez l’Israël selon la chair; ceux qui mangent des victimes n’ont-ils pas communion avec l’autel?Que dis-je donc? que l’idole soit quelque chose? ou, que ce qui est sacrifié à l’idole soit quelque chose? .Mais ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient aux démons, et non pas à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes nous plus forts que lui?Il m’est permis d’user de toutes choses, mais il n’est pas toujours bon de le faire; il m’est permis d’user de toutes choses, mais tout n’édifie pas.Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun aussi celui d’autrui.Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous informer conscience;Car la terre, et tout ce qu’elle contient, est au Seigneur.Si quelqu’un des infidèles vous convie à manger, et que vous y vouliez aller, mangez de tout ce qui sera mis devant vous, sans vous en informer pour la conscience.Mais si quelqu’un vous dit: Cela a été sacrifié aux idoles, n’en mangez point, à cause de celui qui vous en a averti, et à cause de la conscience; car la terre, et tout ce qu’elle contient, est au Seigneur.Or, je dis la conscience, non point la tienne, mais celle de l’autre; car, pourquoi ma liberté serait-elle condamnée par la conscience d’un autre?Et si j’en suis participant par la grâce, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont je rends grâces?Soit donc que vous mangiez ou que vous buviez, ou que vous fassiez quelque chose, faites tout pour la gloire de Dieu.Conduisez-vous de sorte que vous ne donniez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Eglise de Dieu;Comme je m’accommode aussi à tous en toutes choses, ne cherchant point ma propre utilité, mais celle de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés.Soyez mes imitateurs, comme je aussi de Christ.
frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions, telles que je vous les ai données.Mais je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, et que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte, déshonore son chef.Mais toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore son chef; car c’est la même chose que si elle était rasée.Que si la femme n’a point la tête couverte, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Mais s’il n’est pas honnête à une femme d’avoir les cheveux coupés, ou d’être rasée, elle doit donc avoir la tête couverte.Pour ce qui est de l’homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu; mais la femme est la gloire de l’homme.En effet, l’homme n’a pas été pris de la femme, mais la femme a été prise de l’homme;Et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme.C’est pourquoi, la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une puissance .Toutefois, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme, en notre Seigneur.Car comme la femme a été prise de l’homme, aussi l’homme naît de la femme; et tout vient de Dieu.Jugez-en vous-mêmes; est-il de la bienséance qu’une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte?La nature même ne nous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux;Et que si la femme porte les cheveux longs, cela lui est honorable, parce que les cheveux lui ont été donnés pour lui servir de voile?Que s’il y a quelqu’un qui se plaise à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les églises de Dieu non plus.Or, en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point; c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour empirer.Car, premièrement, j’apprends que lorsque vous vous assemblez dans l’église, il y a des divisions parmi vous; et j’en crois une partie.Car il faut qu’il y ait même des schismes parmi vous, afin que ceux d’entre vous qui sont dignes d’être approuvés, soient reconnus.Lors donc que vous vous assemblez tous dans un même lieu, ce n’est pas manger la cène du Seigneur;Car, lorsqu’on vient à manger, chacun se hâte de prendre son souper particulier; en sorte que l’un a faim, et l’autre est rassasié.N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont pas de quoi manger? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? Je ne vous loue point en cela.Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain;Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez, mangez; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.De même aussi, après avoir soupé, la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez.Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur.Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe;Car celui qui mange et qui boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur.C’est pour cela qu’il y a parmi vous plusieurs infirmes et malades, et que plusieurs sont morts.Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés.Mais quand nous sommes ainsi jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde.C’est pourquoi mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous les uns les autres.Que si quelqu’un a faim, qu’il mange dans sa maison, afin que vous ne vous assembliez point pour condamnation. A l’égard des autres choses, j’en ordonnerai quand je serai arrivé .Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance .Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés vers les idoles muettes, selon qu’on vous menait.C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit.Or, il y a bien diversité de dons, mais il n’y a qu’un même Esprit.Il y a aussi diversité de ministères, mais il n’y a qu’un même Seigneur.Il y a aussi diversité d’opérations, mais il n’y a qu’un même Dieu, qui opère toutes choses en tous.Mais l’esprit qui se manifeste dans chacun lui est donné pour l’utilité commune.Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit; la parole de science à l’autre par ce même Esprit;Un autre la foi par ce même Esprit; un autre du même Esprit le don de guérir ;Un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie; un autre, le discernement des esprits; un autre, la diversité des langues; et un autre, le don d’interpréter les langues.Mais c’est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier, comme il lui plaît.Car comme le corps n’est qu’un, quoiqu’il ait plusieurs membres, et que tous les membres de ce seul corps, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ.Car nous avons été baptisés dans un même Esprit, pour n’être qu’un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit.Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs.Si le pied disait: Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps; ne serait-il pourtant pas du corps?Et si l’oreille disait: Parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis pas du corps; ne serait-elle pourtant pas du corps?Si tout le corps était œil, où l’ouïe? S’il était tout ouïe, où l’odorat?Mais Dieu a mis les membres, et chacun d’eux dans le corps, comme il lui a plu.Que s’ils n’étaient tous qu’un seul membre, où le corps?
donc plusieurs membres; mais il n’y qu’un seul corps.Et l’œil ne peut pas dire à la main: Je n’ai pas besoin de toi; ni aussi la tête aux pieds: Je n’ai pas besoin de vous.Mais bien loin de cela, les membres du corps qui paraissent les plus faibles, sont les plus nécessaires.Et ceux que nous estimons les moins honorables dans le corps, sont ceux auxquels nous faisons le plus d’honneur en les couvrant; de sorte que ceux qui sont les moins honnêtes, sont les plus honorés;Au lieu que ceux qui sont honnêtes, n’en ont pas besoin; mais Dieu a tellement disposé le corps, qu’il a donné plus d’honneur à celui qui en manquait;Afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin mutuel les uns des autres.Aussi, lorsqu’un des membres souffre, tous les membres souffrent avec lui; et lorsqu’un des membres est honoré, tous les membres en ont de la joie.Or, vous êtes le corps de Christ, et membres, chacun en particulier.Et Dieu a établi dans l’Eglise, premièrement les apôtres, secondement les prophètes, en troisième lieu les docteurs, ensuite miracles, puis les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler langues.Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs? Tous ont-ils miracles?Tous ont-ils le don de guérir les malades? Tous parlent-ils diverses langues? Tous interprètent-ils?Mais désirez avec ardeur des dons plus utiles; et je vais vous montrer la voie la plus excellente.Quand même je parlerais toutes les langues des hommes, et même des anges; si je n’ai point la charité, je suis l’airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et la science de toutes choses; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes; si je n’ai point la charité, je ne suis rien.Et quand même je distribuerais tout mon bien pour la nourriture des pauvres, et que même je livrerais mon corps pour être brûlé; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien.La charité est patiente; elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité n’est point insolente; elle ne s’enfle point ;Elle n’est point malhonnête; elle ne cherche point son intérêt; elle ne s’aigrit point; elle ne soupçonne point le mal;Elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité;Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.La charité ne périt jamais; pour ce qui est des prophéties, elles seront abolies, et le don des langues cessera, et la connaissance sera anéantie;Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement;Mais quand la perfection sera venue, alors, ce qui est imparfait sera aboli.Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je jugeais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais lorsque je suis devenu homme, j’ai quitté ce qui tenait de l’enfant.Nous voyons présentement confusément et dans un miroir, mais alors face à face; présentement je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.Maintenant donc, ces trois vertus demeurent: la foi, l’espérance et la charité; mais la plus grande est la charité.Etudiez-vous à la charité; désirez aussi avec ardeur les spirituels, mais surtout de prophétiser.Car celui qui parle une langue , ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend et qu’il prononce des mystères en .Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles.Celui qui parle une langue , s’édifie soi-même; mais celui qui prophétise, édifie l’Eglise.Je souhaite que vous parliez tous diverses langues; mais encore plus que vous prophétisiez; car celui qui prophétise est préférable à celui qui parle des langues , à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Eglise en reçoive de l’édification.En effet, frères, si je venais parmi vous en parlant des langues , à quoi vous serais-je utile, si je ne vous faisais pas entendre par la révélation, par la connaissance, par la prophétie, ou par l’instruction, ce que je vous dirais?Il en est comme des choses inanimées qui rendent un son, soit une flûte, soit une harpe. Si elles ne forment point des tons distincts, comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe?Et si la trompette ne rend qu’un son confus, qui est-ce qui se préparera au combat?De même, si les paroles que vous prononcez dans votre langue ne sont pas entendues, comment saura-t-on ce que vous dites? car vous parlerez en l’air.Combien de sortes de mots n’y a-t-il pas dans le monde? Et y en a-t-il aucun qui ne signifie quelque chose?Si donc je ne sais ce que ces mots signifient, je serai barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera barbare pour moi.Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Eglise.C’est pourquoi, que celui qui parle une langue , prie en sorte qu’il interprète .Car, si je prie dans une langue , mon esprit prie, mais l’intelligence que j’en ai est sans fruit.Que ferai-je donc? Je prierai dans mon esprit, mais je prierai aussi d’une manière qu’on m’entende. Je chanterai dans mon esprit, mais je chanterai aussi d’une manière qu’on m’entende.Autrement, si tu bénis en esprit, comment celui qui est du simple peuple répondra-t-il Amen à ton action de grâces, puisqu’il n’entend pas ce que tu dis?Il est vrai que tes actions de grâces sont bonnes; mais un autre n’en est pas édifié.Je rends grâces à mon Dieu, de ce que je parle plus de langues que vous tous;Mais j’aimerais mieux prononcer dans l’Eglise cinq paroles en me faisant entendre, afin d’instruire ainsi les autres, que dix mille paroles dans une langue .
frères, ne soyez pas des enfants en intelligence; mais soyez des enfants à l’égard de la malice; et pour ce qui est de l’intelligence, soyez des hommes faits.Il est écrit dans la loi: Je parlerai à ce peuple par des gens d’une autre langue, et par des lèvres étrangères, de sorte qu’ils ne m’entendront point, dit le Seigneur.C’est pourquoi les langues sont un signe, non pour ceux qui croient, mais pour les infidèles; au lieu que la prophétie est un signe, non pour les infidèles, mais pour ceux qui croient.Si donc toute l’Eglise est assemblée en un même lieu, et que tous parlent des langues , et que des gens du commun peuple, ou des infidèles y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens?Mais si tous prophétisent, et qu’il y entre quelque infidèle, ou quelqu’un du commun peuple, il sera convaincu par tous, il sera jugé par tous.Et ainsi les secrets de son cœur seront manifestés, de sorte qu’il se prosternera la face en terre, il adorera Dieu, et il publiera que Dieu est véritablement parmi vous.Que faut-il donc faire, frères? Lorsque vous vous assemblez, quelqu’un de vous a-t-il un cantique, a-t-il une instruction, a-t-il à parler une langue étrangère, a-t-il une révélation, a-t-il une interprétation? Que tout se fasse pour l’édification.S’il y en a qui parlent une langue , qu’il n’y en ait que deux ou trois, au plus, qui parlent, et cela l’un après l’autre; et qu’il y en ait un qui interprète.Que s’il n’y a point d’interprète, que se taise dans l’Eglise, et qu’il parle à lui-même et à Dieu.Qu’il n’y ait aussi que deux ou trois prophètes qui parlent, et que les autres jugent.Et si un autre assis, a une révélation, que le premier se taise.Car vous pouvez tous prophétiser l’un après l’autre, afin que tous apprennent, et que tous soient exhortés.Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes;Car Dieu n’est point de confusion, mais de paix, comme dans toutes les Eglises des saints.Que vos femmes se taisent dans les Eglises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler; mais être soumises, comme aussi la loi le dit.Que si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris dans la maison; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler dans l’Eglise.Est-ce de vous que la parole de Dieu est venue, ou n’est-elle parvenue qu’à vous seuls?Si quelqu’un croit être prophète, ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont des commandements du Seigneur.Et si quelqu’un le veut ignorer, qu’il l’ignore.C’est pourquoi, frères, désirez avec ardeur de prophétiser, et n’empêchez point de parler les langues étrangères.Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.Je veux aussi, frères, vous faire souvenir de l’évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, dans lequel vous persévérez,Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu, , que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures;Et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures;Et qu’il a été, vu de Céphas, ensuite des douze ;Qu’après cela, il a été vu de plus de cinq cents frères, en une seule fois, dont la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts.Depuis il se fit voir à Jacques, et ensuite à tous les apôtres;Et après tous, il m’est aussi apparu comme à un avorton.Car je suis le moindre des apôtres, et je ne suis même pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu.Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis; et la grâce qu’il m’a faite na point été vaine; mais j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui avec moi.Soit donc moi, soit eux, c’est là ce que nous prêchons, et ce que vous avez cru.Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité, comment quelques-uns d’entre vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection?Car s’il n’y a point de résurrection, Christ aussi n’est point ressuscité.Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi vaine aussi.Et même il se trouverait que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.Car si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est point non plus ressuscité.Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi vaine, et vous êtes encore dans vos péchés.Ceux donc aussi qui sont morts en Christ, sont péris.Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes les plus misérables de tous les hommes.Mais maintenant, Christ est ressuscité, il est devenu les prémices de ceux qui sont morts.Car, puisque la mort venue par un homme, la résurrection des morts venue aussi par un homme.Car, comme tous meurent par Adam, de même tous revivront par Christ;Mais chacun en son propre rang; Christ les prémices, ensuite ceux qui lui appartiennent à son avènement.Après cela la fin, quand il aura remis le royaume à Dieu le Père, et qu’il aura détruit tout empire, toute domination et toute puissance;Car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort;Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il est dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté.Et quand toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si absolument les morts ne ressuscitent point? Pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts?Et pourquoi nous-mêmes sommes-nous à toute heure en péril?Je suis tous les jours exposé à la mort; je vous le proteste par le sujet que j’ai de me glorifier de vous en Jésus-Christ notre Seigneur.Si j’ai combattu contre les bêtes à Ephèse dans des vues humaines, quel avantage m’en revient-il, si les morts ne ressuscitent point? Mangeons et buvons; car demain nous mourrons.Ne vous abusez point; les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.Réveillez-vous justement, et ne péchez point; car il y en a parmi vous qui sont sans connaissance de Dieu; je vous le dis à votre honte.Mais quelqu’un dira: Comment ressusciteront les morts, et avec quel corps viendront-ils?Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt .Et à l’égard de ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le simple grain, comme il se rencontre, soit de blé, soit de quelque autre semence.Mais Dieu lui donne le corps comme il lui plaît, et à chaque semence le corps qui lui est propre.Toute sorte de chair n’est pas la même chair; mais autre la chair des hommes, et autre la chair des bêtes; autre des poissons, et autre des oiseaux.Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, et autre est celui des terrestres;Autre l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; car l’éclat d’une étoile est différent de l’éclat d’une étoile.
aussi de même à la résurrection des morts. est semé corruptible, il ressuscitera incorruptible.Il est semé méprisable, il ressuscitera glorieux; il est semé infirme, il ressuscitera plein de force;Il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel;Suivant qu’il est écrit: Le premier homme, Adam, a été fait avec une âme vivante; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant.Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier; c’est ce qui est animal; et ce qui est spirituel vient après.Le premier homme de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, du ciel.Tel qu’est celui qui est terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel qu’est le céleste, tels aussi les célestes.Et comme nous avons porté l’image de celui qui est terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste.Voici donc ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent posséder le royaume de Dieu, et que la corruption ne possédera point l’incorruptibilité.Voici un mystère que je vous dis; c’est que nous ne serons pas tous morts, mais nous serons tous changés;En un moment, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette; car la trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés.Car il faut que ce corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce mortel soit revêtu de l’immortalité.Et quand ce corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Ecriture sera accomplie: La mort est engloutie pour toujours.O mort, où est ton aiguillon? O sépulcre, où est ta victoire?Or, l’aiguillon de la mort, le péché; et la puissance du péché, la loi.Mais grâces à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.C’est pourquoi, frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur.A l’égard de la collecte qui se fait pour les saints, usez-en de la manière que je l’ai ordonné dans les églises de Galatie.C’est que, chaque premier jour de la semaine, chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes.Et lorsque je serai arrivé chez vous, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem.Et si la chose mérite que j’y aille moi-même, ils viendront avec moi.Au reste, j’irai chez vous, après que j’aurai passé par la Macédoine; car je passerai par la Macédoine;Et peut-être que je ferai quelque séjour chez vous, ou même que j’y passerai l’hiver, afin que vous me conduisiez partout où j’irai.Car je ne veux pas, cette fois, vous voir en passant: mais j’espère de demeurer quelque temps avec vous, si le Seigneur le permet.Cependant je demeurerai à Ephèse jusqu’à la Pentecôte;Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès; mais il y a beaucoup d’adversaires.Si Timothée va chez vous, ayez soin qu’il soit en sûreté parmi vous, car il travaille à l’œuvre du Seigneur comme moi-même.Que personne donc ne le méprise, et reconduisez-le en paix, afin qu’il vienne me trouver, car je l’attends avec nos frères.Pour ce qui est d’Apollos, frère, je l’ai fort prié d’aller vous voir avec nos frères; mais il n’a pas voulu y aller maintenant; toutefois il ira quand il en trouvera l’occasion.Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous;Que tout ce que vous faites se fasse avec charité.Or, frères, vous connaissez la famille de Stéphanas; vous savez qu’elle est les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont dévoués au service des saints.Je vous prie d’avoir du respect pour des personnes de ce caractère, et pour tous ceux qui les aident et qui travaillent avec eux.J’ai beaucoup de joie de l’arrivée de Stéphanas, de Fortunat et d’Achaïque, parce qu’ils ont suppléé à votre absence.Car ils ont consolé mon esprit et le vôtre. Ayez donc des égards pour de telles personnes.Les Eglises d’Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l’Eglise qui est dans leur maison, vous saluent ayez beaucoup d’affection en Seigneur.Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.Je vous salue, moi Paul, de ma propre main.Si quelqu’un n’aime point le Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème, Maranatha.La grâce du Seigneur Jésus-Christ avec vous.Mon amour est avec vous tous en Jésus-Christ. Amen.Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, et Timothée, frère, à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe.La grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et le Seigneur Jésus-Christ.Béni Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation;Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation dont Dieu nous console nous-mêmes, nous puissions aussi consoler les autres, dans quelque affliction qu’ils se trouvent.Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, notre consolation abonde aussi par Christ.Ainsi, soit que nous soyons affligés, pour votre consolation et pour votre salut, qui s’avance en souffrant les mêmes maux que nous souffrons aussi; soit que nous soyons consolés, pour votre consolation et pour votre salut.Et l’espérance que nous avons de vous ferme, sachant que, comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation.Car, frères, nous ne voulons pas que vous ignoriez l’affliction qui nous est survenue en Asie, et dont nous avons été accablés excessivement, et au-dessus de nos forces, en sorte que nous avons été dans une extrême perplexité, même pour notre vie.Et nous nous regardions nous-mêmes comme étant condamnés à la mort, afin que nous n’eussions point de confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts;Qui nous a délivrés d’un si grand danger de mort, et qui nous en délivre; et nous avons cette espérance en lui, qu’il nous délivrera encore dans la suite.Etant aussi aidés par vous et par les prières pour nous, afin que, plusieurs personnes ayant contribué à nous faire obtenir cette faveur, plusieurs aussi en rendent grâces pour nous.Car ce qui fait notre gloire, c’est le témoignage que notre conscience nous rend, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre en simplicité et en sincérité devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.Car nous ne vous écrivons rien ici que ce que vous avez lu, et que vous avez reconnu, et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin;De même que vous avez aussi reconnu en quelque sorte que nous sommes votre gloire, comme vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus.C’est dans cette confiance, et afin que vous reçussiez une double grâce, que j’avais résolu d’aller premièrement vous voir,Et de passer chez vous, en allant en Macédoine; puis, de revenir de Macédoine chez vous, d’où vous m’auriez fait conduire en Judée.Ayant donc eu ce dessein, l’ai-je formé par légèreté, ou les résolutions que je prends, les prends-je selon la chair, de sorte qu’il y ait eu en moi, oui, oui; et , non, non?Dieu, qui est véritable, qu’il n’y a point eu de oui et de non dans mes paroles.Car Jésus-Christ, le Fils de Dieu, que nous avons prêché parmi vous, moi et Sylvain, et Timothée, n’a point été oui et non; mais il a toujours été oui en lui.Car autant qu’il y a de promesses de Dieu, oui en lui, et Amen en lui, afin que Dieu soit glorifié par nous.Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, Dieu,Qui nous a aussi marqués de son sceau, et donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit.Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que ç’a été pour vous épargner, que je ne suis point encore allé à Corinthe.Non que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, puisque vous demeurez fermes dans la foi.J’avais donc résolu en moi-même de ne point retourner vers vous pour vous donner de la tristesse.Car si je vous affligeais, qui est-ce qui me donnerait de la joie, sinon celui que j’aurais moi-même affligé?Et je vous ai écrit ceci, afin que quand je serai arrivé, je ne reçoive pas de la tristesse de ceux qui devraient me donner de la joie; car j’ai cette confiance en vous tous, que vous faites tous votre joie de la mienne.Je vous écrivis , dans une grande affliction et le cœur serré de douleur, avec beaucoup de larmes; non pour vous affliger, mais pour vous faire connaître l’affection toute particulière que j’ai pour vous.Que si quelqu’un a été cause de cette tristesse, ce n’est pas moi seul qu’il a affligé, mais c’est vous tous en quelque manière; , pour ne pas vous trop charger.C’est assez pour cet homme-là, d’avoir subi la correction par plusieurs;De sorte que vous devez plutôt pardonner et consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une trop grande tristesse.C’est pourquoi je vous prie de lui donner des preuves de charité.C’est pour cela aussi que je vous ai écrit, afin d’éprouver et de connaître si vous êtes obéissants en toutes choses.Celui donc à qui vous pardonnez, je aussi; car pour moi, si j’ai pardonné, pour l’amour de vous, en la présence de Christ;Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous; car nous n’ignorons pas ses desseins.Au reste, étant venu à Troas pour prêcher l’évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une porte,Je n’eus point l’esprit en repos, parce que je n’y trouvai pas Tite mon frère; c’est pourquoi, ayant pris congé d’eux, je vins en Macédoine.Or, grâces à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux.Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent;A ceux-ci, une odeur mortelle, qui leur donne la mort; et à ceux-là, une odeur vivifiante, qui leur donne la vie. Et qui est suffisant pour ces choses?Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme plusieurs font; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, et en la présence de Dieu, en Jésus-Christ.Commencerons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de lettres de recommandation de votre part ?Vous êtes vous-mêmes notre lettre de recommandation, écrite dans nos cœurs, et qui est connue et lue par tous les hommes;Car il est évident que vous êtes la lettre de Christ, qui a été écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant; non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, qui sont vos cœurs.Or, c’est par -Christ que nous avons une telle confiance en Dieu.Ce n’est pas que nous soyons capables de penser quelque chose de nous–mêmes comme de nous-mêmes; mais notre capacité de Dieu,Qui nous a aussi rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit; car la lettre tue, mais l’Esprit donne la vie.Que si le ministère de mort, qui a été écrit gravé sur des pierres, a été si glorieux que les enfants d’Israël ne pouvaient regarder fixement le visage de Moïse, à cause de l’éclat de son visage, bien que dût s’évanouir;Combien le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux?Car, si le ministère de condamnation glorieux, le ministère de la justice le surpasse de beaucoup en gloire.Et même, ce , qui a été si glorieux, ne l’a point été en comparaison du , qui le surpasse de beaucoup en gloire.Car, si ce qui devait prendre fin a glorieux, ce qui doit toujours subsister l’est bien davantage.Ayant donc une telle espérance, nous parlons avec une grande liberté.Et ne pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent point la fin d’un éclat qui devait disparaître.Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent, parce que ce voile, qui ôté par Jésus-Christ, demeure lorsqu’on lit le Vieux Testament.Et ce voile demeure même jusqu’à aujourd’hui sur leur cœur, lorsqu’on lit Moïse.Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté.Or, le Seigneur est cet Esprit-là; et où est l’Esprit du Seigneur, là la liberté.Ainsi nous tous qui contemplons comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, à visage découvert, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur.C’est pourquoi, ayant ce ministère par la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage;Mais nous avons rejeté loin de nous les choses honteuses qu’on cache; ne nous conduisant point avec artifice, et n’altérant point la parole de Dieu, mais nous rendant recommandables à la conscience de tous les hommes devant Dieu, par la manifestation de la vérité.Que si notre évangile est encore couvert, il est couvert à ceux qui périssent,
, aux incrédules, dont le Dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne fussent pas éclairés par la lumière du glorieux évangile de Christ, qui est l’image de Dieu.Car nous ne nous prêchons point nous-mêmes, mais Jésus-Christ, le Seigneur; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, pour l’amour de Jésus.Car Dieu, qui a dit que la lumière sortît des ténèbres, a répandu sa lumière dans nos cœurs, afin que nous éclairions par la connaissance de Dieu, en la présence de Jésus-Christ.Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.Nous sommes pressés de toutes les manières, mais nous ne sommes pas réduits à l’extrémité; nous sommes en perplexité, mais nous ne sommes pas sans espérance;Nous sommes persécutés, mais nous ne sommes pas abandonnés; nous sommes abattus, mais nous ne sommes pas entièrement perdus;Nous portons toujours, partout, dans notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.Car, tandis que nous vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle;De sorte que la mort agit en nous, et la vie en vous.Et comme nous avons un même esprit de foi, selon qu’il est écrit: J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé; nous croyons aussi, et c’est pour cela que nous parlons;Etant persuadés que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera paraître en sa présence avec vous.Car toutes choses pour vous, afin que cette grâce se répandant de tous côtés, elle abonde à la gloire de Dieu, par les actions de grâces que plusieurs lui en rendront.C’est pourquoi nous ne perdons point courage; mais si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour;Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire infiniment excellente;Ainsi, nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles; car les choses visibles ne que pour un temps, mais les invisibles éternelles.Car nous savons que si notre demeure terrestre dans cette tente est détruite, nous avons dans le ciel un édifice de Dieu, une maison éternelle, qui n’a point été faite par la main .Et c’est à cause de cela que nous gémissons, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre demeure céleste;Si toutefois nous sommes trouvés vêtus, non pas nus.Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qu’il y a de mortel soit absorbé par la vie.Et celui qui nous a formés pour cela, Dieu, qui nous a aussi donné pour arrhes son Esprit.Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons que pendant que nous habitons dans ce corps, nous sommes éloignés du Seigneur.Car c’est par la foi que nous marchons et non par la vue.Mais nous sommes remplis de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, pour être avec le Seigneur.C’est pourquoi aussi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions.Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, dans son propre corps.Sachant donc quelle est la crainte du Seigneur, nous tâchons d’en persuader les hommes; et Dieu nous connaît, et je crois que vous nous connaissez aussi dans vos consciences.
, non pour nous faire valoir auprès de vous, mais pour vous donner occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez à ceux qui se glorifient de extérieur, et non pas de cœur.Car, soit que nous soyons ravis en extase, pour Dieu; soit que nous soyons de sens rassis, pour vous.Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un est mort pour tous, tous donc sont morts;Et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons plus personne selon la chair; même si nous avons connu Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus .Si donc quelqu’un en Christ, une nouvelle créature; les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.Et tout cela de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de cette réconciliation.Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés; et il a mis en nous la parole de la réconciliation.Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; et noue vous supplions au nom de Christ, que vous soyez réconciliés avec Dieu.Car celui qui n’avait point connu le péché, il l’a traité, à cause de nous, comme un pécheur, afin que nous devinssions justes devant Dieu par lui.Puis donc que nous travaillons avec , nous vous prions que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu.Car il dit: Je t’ai exaucé dans le temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant ce temps favorable; voici maintenant ce jour du salut.Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que ministère ne soit point blâmé.Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, par une grande patience dans les afflictions, dans les douleurs, dans les maux extrêmes;Dans les blessures, dans les prisons, au milieu des séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;Par la pureté, par la connaissance, par un esprit patient, par la douceur, par le Saint-Esprit, par une charité sincère;Par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de la justice, que l’on tient da la droite et de la gauche;Parmi l’honneur et l’ignominie; parmi la mauvaise et la bonne réputation;
comme des séducteurs, quoique nous soyons véridiques; comme des inconnus, quoique nous soyons connus; comme mourants, et nous vivons encore; comme châtiés, mais nous n’en mourons pas;Comme affligés, et toujours dans la joie, comme pauvres, et enrichissant plusieurs; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.O Corinthiens, notre bouche s’est ouverte pour vous, notre cœur s’est élargi.Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies pour nous.Or, pour nous rendre pareille( je parle comme à mes enfants), élargissez aussi .Ne vous unissez point avec les infidèles; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres?Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou qu’est-ce que le fidèle a de commun avec l’infidèle?Et quel rapport y a-t-il du temple de Dieu avec les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous en séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à celui qui est impur, et je vous recevrai;Je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant.Ayant donc, mes bien-aimés, de telles promesses, nettoyons-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.Recevez-nous, nous n’avons fait tort à personne; nous n’avons corrompu personne; nous n’avons trompé personne.Je ne dis pas pour vous condamner; car j’ai dit ci-devant que vous êtes dans nos cœurs, pour mourir et pour vivre ensemble.Je vous parle avec beaucoup de confiance; j’ai tout sujet de me glorifier de vous; je suis rempli de consolation; je suis comblé de joie dans toutes nos afflictions.Car, depuis que nous sommes arrivés en Macédoine, nous n’avons eu aucun repos, mais nous avons été affligés en toutes manières, ayant eu des combats au dehors, et des craintes au dedans.Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l’arrivée de Tite;Et non-seulement par son arrivée, mais aussi par la consolation qu’il a reçue de vous, nous ayant raconté votre grand désir, vos larmes, votre zèle pour moi; en sorte que ma joie en a été augmentée.Car quoique je vous aie contristés par ma lettre, je ne m’en repens plus, bien que je m’en fusse d’abord repenti, parce que je vois que cette lettre ne vous a donné de la tristesse que pour un peu de temps.Présentement je me réjouis, non de ce que vous avez été contristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été contristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu de notre part aucun préjudice.Car la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance au salut, et dont on ne se repent jamais; au lieu que la tristesse du monde produit la mort.En effet, cette tristesse que vous avez eue selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous? Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir, quel zèle, quelle punition? Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.Ainsi, quand je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite, mais pour vous faire connaître à tous le soin que nous prenons de vous devant Dieu.C’est pourquoi votre consolation nous a consolés; mais nous avons eu encore plus de joie de celle que vous avez donnée à Tite, en, réjouissant son esprit;Et si je ma suis glorifié de vous devant lui en quelque chose, je n’en ai point eu de confusion; mais comme nous avons toujours parlé selon la vérité, aussi ce que nous avons dit à Tite, en nous glorifiant de vous, s’est trouvé véritable.Aussi quand il se souvient de l’obéissance que vous lui avez tous rendue, et comment vous l’avez reçu avec crainte et respect, son affection pour vous en devient plus grande.Je me réjouis donc de ce qu’en toutes choses je puis me confier en vous.Au reste, mes frères, nous voulons que vous sachiez la grâce que Dieu a faite aux Eglises de Macédoine;
qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et que dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité.Car je rends ce témoignage, qu’ils ont volontairement, selon leur pouvoir, et au delà de leur pouvoir,Nous priant très instamment de recevoir les aumônes et la contribution qu’ils avaient faites pour les saints.Et n’ont pas ce que nous avions espéré d’eux, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, et ensuite à nous, selon la volonté de Dieu;Ce qui nous a fait prier Tite, que comme il avait commencé parmi vous cette de charité, il allât l’achever.C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, dans la foi, dans la parole, dans la connaissance, en toutes sortes de soins, et dans l’amour que vous avez pour nous, en sorte que vous abondiez aussi dans cette de charité.Je ne dis point par commandement, mais pour éprouver par l’empressement des autres la sincérité de votre charité.Car vous savez quelle a été la charité de notre Seigneur Jésus-Christ qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches.C’est donc un conseil que je vous donne sur cette affaire, car cela vous convient, à vous qui non-seulement avez commencé de le faire, mais qui en aviez eu le dessein dès l’année précédente.Achevez donc maintenant ce que vous avez commencé, afin que comme la promptitude de la bonne volonté y a été, vous l’exécutiez aussi selon vos moyens.Car, pourvu que la promptitude de la bonne volonté y soit, on est agréable , selon ce qu’on a, et non selon ce qu’on n’a pas.Je ne veux pas que pour soulager les autres, vous soyez surchargés; mais je veux qu’il de l’égalité.Que votre abondance supplée donc présentement à leur indigence, afin que leur abondance supplée aussi à votre indigence, et qu’ainsi il y ait de l’égalité,Selon qu’il est écrit: Celui lui beaucoup de , n’en profitait pas davantage, et celui qui peu, n’en manquait pas.Or, grâces à Dieu de ce qu’il a mis la même affection pour vous dans le cœur de Tite;De ce qu’il a reçu mon exhortation, et de ce qu’il est parti, avec un plus grand empressement et de son bon gré, pour aller vous voir.Nous avons aussi envoyé avec lui ce frère qui s’est rendu célèbre dans toutes les Eglises par l’Evangile;Et non-seulement cela; mais il a été choisi, par les suffrages des Eglises, pour nous accompagner dans le voyage, et pour porter les que nous administrons à la gloire du Seigneur même, et afin de répondre à l’ardeur de votre zèle.Nous l’avons fait, pour n’être point blâmés dans l’administration qui nous est confiée de ces aumônes abondantes;Ayant soin de faire ce qui est bon, non-seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes.Nous avons aussi envoyé avec eux un de nos frères, dont nous avons éprouvé l’affection en plusieurs rencontres, et qui en aura encore plus en celle-ci, à cause de la grande confiance qu’il a en vous.Pour ce qui est de Tite, il est mon compagnon, et il travaille avec moi pour vous; et à l’égard de nos frères , les envoyés des Eglises, et la gloire de Christ.Donnez-leur donc, en présence des Eglises, des preuves de votre charité, et faites voir que c’est avec sujet que nous nous glorifions de vous.Il serait superflu de vous écrire , au sujet de l’assistance qu’on destine aux saints.Car je sais quelle est la promptitude de votre affection; ce qui me donne sujet de me louer de vous auprès des Macédoniens, que l’Achaïe est toute prête dès l’année passée; en sorte que votre zèle a excité celui de plusieurs.Cependant, je vous ai envoyé nos frères, afin qu’il paraisse que ce n’est pas sans sujet que je me suis glorifié de vous à cet égard, et que vous soyez prêts, comme j’ai dit ;De peur que, si les Macédoniens qui viendront avec moi ne vous trouvaient pas prêts, cela ne tournât à notre confusion, pour ne pas dire à la vôtre, après nous être loués de vous avec tant de confiance.C’est pourquoi j’ai cru qu’il était nécessaire de prier nos frères de vous aller trouver avant moi, et d’achever de préparer la libéralité que vous avez promise, afin qu’elle soit prête comme une libéralité, et non comme un fruit de l’avarice.Au reste, je vous avertis que celui qui sème peu moissonnera peu, et que celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment.Que chacun selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte, car Dieu aime celui qui donne gaiement.Et Dieu -puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous ayez abondamment de quoi faire toutes sortes de bonnes œuvres;Selon qu’il est écrit: Il a répandu, il a donné aux pauvres; sa justice demeure éternellement.Que celui donc qui fournit la semence au semeur, veuille aussi vous donner du pain pour manger et multiplier ce que vous avez semé, et augmenter les fruits de votre justice;Afin que vous soyez enrichis en toute manière, pour faire toutes sortes de libéralités, et qu’ainsi nous ayons sujet de rendre des actions de grâces à Dieu.Car l’administration de cette offrande ne pourvoira pas seulement aux besoins des saints, mais elle abondera aussi par les actions de grâces que plusieurs rendront à Dieu;Glorifiant Dieu à cause des preuves qu’ils auront dans cette assistance de la soumission que vous faites profession d’avoir pour l’évangile de Christ, et de la libéralité sincère dont vous usez envers eux, et envers tous ;Et ils prieront pour vous, vous aimant affectueusement, à cause de l’excellente grâce que Dieu vous a faite.Or, grâces à Dieu de son don ineffable.Au reste, je vous prie, moi Paul, par la douceur et par la bonté de Christ, moi, qui parais méprisable quand je suis avec vous, mais qui suis plein de hardiesse envers vous, quand je suis absent.Je vous prie, dis-je, que quand je serai présent, je ne sois pas obligé de me servir avec confiance de cette hardiesse, avec laquelle j’ai dessein d’agir contre certaines personnes qui nous regardent comme si nous nous conduisions selon la chair.Car, quoique nous vivions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair.Et les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour renverser les forteresses,Et détruire tous les conseils et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener captives toutes les pensées, et les soumettre à l’obéissance de Christ;Et étant prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance aura été accomplie.Regardez-vous les choses selon l’apparence? Si quelqu’un se persuade qu’il appartient à Christ, qu’il pense aussi en lui-même, que comme il à Christ, nous lui aussi.Et quand même je me glorifierais de quelque chose de plus, à cause de la puissance que le Seigneur nous a donnée pour l’édification, et non pour votre destruction, je n’en recevrais point de confusion,Afin qu’on ne croie pas que je veuille vous intimider par mes lettres.Car ses lettres, dit-on, sont à la vérité graves et fortes; mais la présence de son corps est faible, et sa parole est méprisable.Que celui qui parle ainsi, considère que tels que nous sommes en paroles, dans lettres, étant absents, tels aussi par actions, étant présents.Car nous n’oserions nous mettre au rang de certaines personnes, qui se louent eux-mêmes, ni nous comparer à eux. Mais ils ne considèrent pas qu’ils se mesurent eux-mêmes par eux-mêmes, et qu’ils se comparent eux-mêmes avec eux-mêmes.Mais, pour nous, nous ne nous glorifions point outre mesure; mais de ce que, selon la mesure du partage que Dieu nous a assigné, nous sommes parvenus jusqu’à vous.Car nous ne nous étendons pas plus que nous ne devons, comme si nous n’étions pas parvenue jusqu’à vous, puisque nous y sommes parvenus en l’évangile de Christ.Nous ne nous glorifions point outre mesure, --, dans le travail des autres; mais nous espérons que votre foi étant augmentée, nous nous étendrons beaucoup plus loin, selon le partage qui nous est assigné,En prêchant l’évangile dans les pays qui sont au delà du vôtre, sans nous glorifier de ce qui a déjà été fait dans le partage des autres.Que celui donc qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.Car ce n’est pas celui qui se recommande soi-même, qui est approuvé, mais c’est celui que le Seigneur recommande.Plût à Dieu que vous supportassiez un peu mon imprudence! mais, je vous prie, supportez-moi.Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai engagés à un seul Epoux, pour vous présenter à Christ une vierge chaste.Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos esprits ne se laissent corrompre, de la simplicité qui est en Christ.Car s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le souffririez fort bien;Mais j’estime que je n’ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres.Que si un homme du commun à l’égard du langage, ne pas à l’égard de la connaissance; mais nous nous sommes fait connaître parmi vous à tous égards et en toutes choses.Ai-je donc mal fait de m’abaisser moi-même, afin que vous fussiez élevés, vous ayant annoncé gratuitement l’évangile de Dieu?J’ai dépouillé les autres, Eglises, en recevant d’elles de quoi m’entretenir, pour vous servir.Et lorsque je me suis trouvé dans le besoin parmi vous, je n’ai été à charge à personne; car les frères qui étaient venus de Macédoine, ont suppléé à ce qui me manquait; et je me suis gardé de vous être à charge en quoi que ce fût, et je m’en garderai .J’atteste la vérité de Christ, laquelle est en moi, que ce sujet que j’ai de me glorifier dans toute l’Achaïe, ne me sera point ôté.Pourquoi? - parce que je ne vous aime pas? Dieu le sait.Mais ce que j’en fais, et que je ferai encore, c’est afin d’ôter tout prétexte à ceux qui ne cherchent que des prétextes, et afin qu’il se trouve qu’ils n’ont aucun avantage sur nous dans les choses dont ils se vantent.Car ces sortes de faux apôtres des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ.Et il ne faut pas s’en étonner, car Satan même se déguise en ange de lumière.Il n’est donc pas surprenant si ses ministres se déguisent aussi en ministres de la justice, mais leur fin sera telle que leurs œuvres.Je le dis encore: Que personne ne me regarde comme un imprudent; sinon supportez mon imprudence, afin que je me glorifie aussi un peu.Ce que je dis dans cette confiance avec laquelle je me glorifie, je ne dis pas selon le Seigneur, mais comme par imprudence.Puisque plusieurs se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi.Car vous souffrez sans peine les imprudents, parce que vous êtes sages.Même, si quelqu’un vous assujettit, si quelqu’un vous mange, si quelqu’un prend ce qui est à vous, si quelqu’un s’élève, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le souffrez.J’ai honte de le dire, comme si nous n’avions aucun pouvoir; mais de quelque chose que quelqu’un ose se vanter( je parle en imprudent), j’ose aussi m’en vanter.Sont-ils Hébreux? je aussi. Sont-ils Israélites? je aussi. Sont-ils de la postérité d’Abraham? j’en aussi.Sent-ils ministres de Christ? (je parle en imprudent) je plus qu’eux; j’ai plus de travaux qu’eux, plus de blessures, plus de prisons; j’ai été plusieurs fois en danger de mort;J’ai reçu des Juifs cinq fois quarante moins un;J’ai été battu de verges trois fois; j’ai été lapidé une fois; fait naufrage trois fois; j’ai passé un jour et une nuit dans le profond de la mer;J’ai été souvent en voyage; en danger sur les rivières, en danger des voleurs, en danger de ma nation, en danger Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, eu danger sur la mer, en danger parmi les faux frères;Dans les peines, dans les travaux, dans les veilles, dans la faim, dans la soif, dans les jeûnes, dans le froid, dans la nudité.Outre les choses du dehors, je suis assiégé tous les jours par les soucis que me donnent toutes les Eglises.Quelqu’un est-il affligé, que je n’en sois aussi affligé? Quelqu’un est-il scandalisé, que je n’en sois aussi brûlé?S’il faut se glorifier, je me glorifierai de ce qui regarde mes afflictions.Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point.A Damas, celui qui en était gouverneur pour le roi Arétas, faisait faire la garde dans la ville des Damascéniens, voulant se saisir de moi;Mais on me descendit de la muraille par une fenêtre, dans une corbeille, et j’échappai ainsi de ses mains.Certainement il ne me convient pas de me vanter, car j’en viendrai jusqu’aux visions et aux révélations du Seigneur.Je connais un homme en Christ, qui fut ravi jusqu’au troisième ciel, il y a plus de quatorze ans( si ce fut en corps, je ne sais; si ce fut sans corps, je ne sais; Dieu le sait),Et je sais que cet homme( si ce fut en corps, ou si ce fut sans corps, je ne sais, Dieu le sait),Fut ravi dans le paradis, et entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer.Je puis me glorifier d’être cet homme-là; mais pour ce qui est de moi, je ne me glorifierai que de mes afflictions.Si je voulais me glorifier, je ne serais point imprudent, car je ne dirais que la vérité; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-dessus de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire.Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan, pour me souffleter, et pour m’empêcher de m’élever.Trois fois j’ai prié le Seigneur, que cet se retirât de moi.Mais il m’a dit: Ma grâce te suffit; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes faiblesses; afin que la force de Christ habite en moi.C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les afflictions extrêmes pour Christ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.J’ai été imprudent en me vantant; c’est vous qui m’y avez contraint, car c’était à vous à parler avantageusement de moi, vu que je n’ai été inférieur en rien aux plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien.Aussi les preuves de mon apostolat ont-elles éclaté parmi vous par une patience à toute épreuve, par des prodiges, par des merveilles et par des miracles.Car, en quoi avez-vous été inférieurs aux autres Eglises, sinon en ce que je ne vous ai point été à charge; pardonnez-moi ce tort .Voici pour la troisième fois que je suis prêt à vous aller voir; et je ne vous serai point à charge, car ce n’est pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes; aussi n’est-ce pas aux enfants à amasser du bien pour leurs pères; mais c’est aux pères à en amasser pour leurs enfants.Et pour moi je dépenserai très volontiers pour vous , et je me donnerai encore moi-même pour vos âmes; quoique, vous aimant avec tant d’affection, je sois moins aimé.On dira peut-être que, si je ne vous ai point été à charge, c’est qu’étant un homme artificieux, j’ai voulu user de finesse pour vous surprendre.Mais ai-je tiré du profit de vous par quelqu’un de ceux que je vous ai envoyés?J’ai prié Tite , et j’ai envoyé un de nos frères avec lui. Tite a-t-il tiré du profit de vous? N’avons-nous pas agi par le même Esprit? n’avons- pas sur les mêmes traces?Pensez-vous que nous voulions encore nous justifier auprès de vous? Nous parlons devant Dieu en Christ; et tout cela, mes très chers frères, pour votre édification.Car je crains qu’à mon arrivée je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous ne me trouviez pas tel que vous voudriez, et qu’il n’y ait parmi vous des contestations, des jalousies, des animosités, des dissensions, des médisances, des rapports, de l’orgueil et des troubles;
qu’étant retourné vers vous, mon Dieu ne m’humilie, et que je ne sois en pleurs au sujet de plusieurs, qui ayant péché ci-devant, ne se sont point amendés de l’impureté, de la fornication et des impudicités qu’ils ont commises.Voici la troisième fois que je suis prêt à vous aller voir. Sur le rapport de deux ou trois témoins toute affaire sera décidée.J’ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j’étais présent, et maintenant étant absent, je l’écris à ceux qui ont péché ci-devant, et à tous les autres, que si je retourne , je n’épargnerai ;Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle par moi, qui n’est point faible à votre égard, mais qui est puissant au milieu de vous.Car encore qu’il ait été crucifié selon la faiblesse , toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu; et nous de même, nous sommes aussi faibles comme lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous.Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes; ne reconnaissez-vous pas vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous? à moins que, peut-être, vous ne fussiez réprouvés.Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés.Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal; non pour nous attirer de l’approbation, mais afin que vous fassiez ce qui est bon, dussions-nous être désapprouvés nous-mêmes.Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité.Et nous avons de la joie, lorsque nous sommes dans la faiblesse, pourvu que vous soyez forts; et ce que nous demandons , c’est votre parfait affermissement.C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que lorsque je serai présent, je ne sois pas obligé d’user de sévérité, selon la puissance que le Seigneur m’a donnée pour édifier, et non pour détruire.Au reste, mes frères, soyez joyeux; tendez à la perfection; consolez-vous; ayez un même sentiment; vivez en paix; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous.Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent.La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit avec vous tous. Amen.Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par aucun homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts;Et tous les frères qui avec moi, aux Eglises de Galatie;La grâce et la paix vous de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ,Qui s’est donné soi-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle mauvais, selon la volonté de Dieu notre Père,Auquel gloire aux siècles des siècles. Amen.Je m’étonne qu’en abandonnant celui qui vous avait appelés à la grâce de -Christ, vous ayez passé si promptement à un autre évangile;Non qu’il y ait un autre , mais il y a des gens qui vous troublent, et lui veulent renverser l’évangile de Christ.Mais si quelqu’un vous annonce un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, quand ce serait nous-mêmes, ou un ange du ciel, qu’il soit anathème.Je vous l’ai dit, et je dis encore: Si quelqu’un vous annonce autre chose que ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème.Car, ce que je prêche, est-il des hommes ou de Dieu; ou cherché-je à plaire aux hommes? Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.Je vous déclare donc, frères, que l’évangile que j’ai annoncé ne vient point de l’homme;Car je ne l’ai reçu ni appris d’aucun homme, mais par la révélation de Jésus-Christ.Vous avez ouï dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme; avec quel excès je persécutais l’Eglise de Dieu et la ravageais;Et que je faisais plus de progrès dans le judaïsme que plusieurs de mon âge et de ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères.Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès ma naissance, et qui m’a appelé par sa grâce,De me faire connaître son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils, aussitôt, sans consulter la chair et le sang;Je ne retournai point à Jérusalem, pour voir ceux qui avaient été apôtres avant moi; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas.
qu’au bout de trois ans je retournai à Jérusalem pour voir Pierre; et je demeurai chez lui quinze jours;Et je n’y vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur.Or, dans les choses que je vous écris, je proteste devant Dieu que je ne mens point.Depuis, j’allai dans le pays de Syrie et de Cilicie;Et j’étais inconnu de visage aux Eglises de Judée qui en -Christ.Mais elles avaient seulement ouï dire: Celui lui nous persécutait autrefois annonce maintenant la foi, qu’il s’efforçait alors de détruire.Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, et je pris aussi Tite avec moi.Or, j’y montai ensuite d’une révélation, et j’exposai et en particulier à ceux qui sont les plus considérés, l’évangile que je prêche parmi les Gentils; ce que je fis de peur que je ne courusse ou que je n’eusse couru en vain.Et même Tite, qui était avec moi, quoiqu’il fût Grec, ne fut point obligé de se faire circoncire.Bien qu’il y eût de faux frères qui s’étaient introduits parmi nous, et qui s’y étaient glissée secrètement, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude;Nous ne leur cédâmes point, pour nous assujettir à ; non pas même un moment, afin que la vérité de l’évangile fût maintenue parmi vous.Pour ce qui est de ceux qui sont les plus considérés( il ne m’importe point quels ils ont été autrefois, car Dieu n’a point acception de personne), ceux, -, qui sont les plus considérés, ne m’ont rien communiqué.Au contraire, quand ils virent que l’évangile aux incirconcis, m’avait été confiée, comme celle de le prêcher aux circoncis l’avait été à Pierre;(Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour me rendre apôtre des Gentils;)Jacques, -, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, ayant reconnu la grâce qui m’avait été donnée, me donnèrent à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous vers les Gentils, et eux vers les Juifs.
seulement de nous souvenir des pauvres; ce qu’aussi j’ai eu soin de faire.Et même, lorsque Pierre fut arrivé à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il méritait d’être repris.Car, avant que quelques personnes qui avaient été envoyées par Jacques, fussent venues, il mangeait avec les Gentils; mais dès qu’elles furent arrivées, il se retira et se sépara des Gentils, craignant ceux de la circoncision.Et les autres Juifs usaient aussi de la même dissimulation que lui, de sorte que Barnabas même se laissait entraîner à dissimuler comme eux.Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas de droit pied, selon la vérité de l’évangile, je dis à Pierre, en présence de tous: Si toi, qui es Juif, vis comme les Gentils, et non pas comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser?Pour nous Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les Gentils,Ayant connu que ce n’est pas par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, que l’homme est justifié, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en -Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi.Que, si en cherchant à être justifiés par Christ, nous sommes aussi trouvés pécheurs, Christ est-il donc ministre du péché? Loin de nous cette pensée.Car si je rebâtis les choses due j’ai détruites, je fais voir que je suis moi-même un prévaricateur;Parce que par la loi même je suis mort à la loi, que je vive à Dieu.Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi; et si je vis encore dans ce corps mortel, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné soi-même pour moi.Ainsi, je n’anéantis point la grâce de Dieu, car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain.O Galates dépourvus de sens, qui vous a enchantés pour ne plus obéir à la vérité, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été si vivement dépeint, et comme l’eût été crucifié parmi vous?Je ne vous ferai que cette seule question: Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi?Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit vous finissiez maintenant par la chair?Avez-vous tant souffert en vain? toutefois c’est en vain.Celui donc qui vous communique l’Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, - par les œuvres de loi, ou par la prédication de la foi?Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice;Sachez de même, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d’Abraham.Aussi l’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, : Toutes les nations seront bénies en toi.Ainsi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru.Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit: Maudit quiconque ne persévère dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi, pour les faire.Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela paraît, parce qu’il est dit que le juste vivra par la foi.Or la loi ne justifie pas par la foi, mais elle dit que l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles.Christ nous a rachetés de la malédiction de loi, ayant été fait malédiction pour nous; (car il est écrit: Maudit quiconque est pendu au bois.)Afin que la bénédiction à Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis.Mes frères, je me servirai d’une comparaison tirée des usages des hommes: lorsqu’un contrat a été confirmé par un homme, personne ne le casse, ni n’y ajoute rien.Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il ne dit pas: et à ses postérités, comme s’il eût parlé de plusieurs; mais il dit comme parlant d’une seule: et à ta postérité, qui est Christ.Voici donc ce que je dis: que l’alliance que Dieu a auparavant confirmée en -Christ, n’a pu être annulée, ni la promesse abolie par la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après.Car, si l’héritage par la loi, il ne l’est plus par la promesse. Or, Dieu l’a donné à Abraham par la promesse.A quoi donc la loi? Elle a été ajoutée , à cause des transgressions, jusqu’à la venue de la postérité à qui la promesse avait été faite; et elle fut donnée par les anges, et par l’entremise d’un Médiateur.Or le Médiateur ne l’est pas d’un seul, mais il n’y a qu’un seul Dieu.La loi donc est-elle contraire aux promesses de Dieu? Nullement; car si la loi qui a été donnée eût pu donner la vie, la justice viendrait véritablement de la loi.Mais l’Ecriture a tout renfermé dans le péché, afin que ce qui avait été promis, fût donné, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient.Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, en attendant la foi qui devait être révélée.Ainsi, la loi a été notre conducteur pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi.Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur.Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ.Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez été revêtus de Christ.Il n’y a plus ni de Juif ni de Grec; il n’y a plus d’esclave ni de libre; il n’y a plus d’homme ni de femme; car vous n’êtes tous qu’un en Jésus-Christ.Que si vous à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promisse.Je dis donc que pendant tout le temps que l’héritier est enfant; il ne diffère en rien de l’esclave, quoiqu’il soit maître de tout;Mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu’au temps marqué par le père.Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde.Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et assujetti à la loi,Afin qu’il rachetât ceux qui sous la loi, et afin que nous reçussions l’adoption des enfants.Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’esprit de son fils, lequel crie Abba: --, Père.C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si fils, donc héritier de Dieu par -Christ.Autrefois, lorsque vous ne connaissiez point Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont point de leur nature.Mais maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que Dieu vous a connus, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau?Vous observez les jours, les mois, les temps et les années.Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard.Soyez comme moi, car aussi je comme vous, je vous prie, frères, vous ne m’avez fait aucun tort;Et vous savez que je vous ai annoncé ci-devant l’évangile, dans les afflictions de la chair.Et vous ne m’avez point méprisé ni rejeté, à cause de ces épreuves que je dans ma chair; mais vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, et comme Jésus-Christ .Qu’est-ce donc qui faisait alors votre bonheur? Car je vous rends témoignage que, s’il eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner.Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité?Ils sont zélés pour vous; ce n’est pas comme il faut; au contraire, ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux.Mais bon d’être zélé pour le bien en tout temps, et non pas seulement lorsque je suis présent parmi vous.Mes petits enfants, pour qui je sens de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous;Je voudrais être à présent avec vous, et changer de langage; car je suis dans une grande inquiétude pour vous.Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’entendez-vous point la loi?Car il est écrit, qu’Abraham eut deux fils; l’un d’une esclave, et l’autre de , libre.Mais celui de l’esclave, naquit selon la chair; et celui de celle qui était libre, en vertu de la promesse.Cela doit s’entendre allégoriquement; car ces sont deux alliances, l’une du mont de Sina, qui ne met au monde que des esclaves, et c’est Agar.Car Agar Sina, qui est une montagne d’Arabie, et elle a du rapport avec la Jérusalem d’à présent, qui est esclave avec ses enfants.Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous.Car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point; efforce-toi, et pousse des cris, toi, qui n’avais point été en travail d’enfant; car celle qui était délaissée, aura beaucoup plus d’enfants que celle qui avait un mari.Pour nous, mes frères, nous sommes les enfants de la promesse, de même qu’Isaac.Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui selon l’Esprit, il en est de même maintenant.Mais que dit l’Ecriture? Chasse l’esclave et son fils; car le fils de l’esclave ne sera point héritier avec le fils de la libre.Or, mes frères, nous ne sommes point les enfants de l’esclave; mais de la libre.Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dans laquelle Christ nous a mis, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude.Moi, Paul, je vous déclare, que si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien.Et je proteste encore à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est obligé d’observer toute la loi.Christ vous devient inutile, à vous tous qui justifiés par la loi, et vous êtes déchus de la grâce.Mais pour nous, nous attendons par l’Esprit l’espérance la justice qui vient de la foi.Car en Jésus-Christ il ne sert de rien d’être circoncis, ou de ne l’être pas; mais il faut avoir la foi qui est agissante par la charité.Vous couriez bien; qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité?Cette suggestion ne point de celui qui vous appelle.Un peu de levain fait lever toute la pâte.J’ai cette confiance en vous par le Seigneur que vous n’aurez point d’autre sentiment; mais celui qui vous trouble en portera la peine, quel qu’il soit.Et pour moi, frères, si je prêchais aussi la circoncision, pourquoi serais-je encore persécuté? Le scandale de la croix serait aboli.Plût à Dieu que ceux qui vous mettent en trouble fussent retranchés !
frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité.Car toute la loi est accomplie dans une seule parole qui celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres.Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair.Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre; de sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez.Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi.Or, les œuvres de la chair sont manifestes, savoir, l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution,L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes;Les envies, les meurtres, l’ivrognerie, les débauches, et les choses semblables, dont je vous dis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu.Mais les fruits de l’Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance; 23 La loi n’est point contre ces choses.Or, ceux qui à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit.Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
frères, si quelqu’un vient à tomber dans quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur; et prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ.Car si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même.Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il pourra se glorifier, mais en lui-même seulement, et non par rapport aux autres.Car chacun portera son propre fardeau.Que celui à qui on enseigne la parole , fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.Ne vous abusez point; on ne se joue point de Dieu; car ce que l’homme aura semé, c’est ce qu’il moissonnera aussi.Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas.C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais principalement aux domestiques de la foi.Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main.Tous ceux qui veulent se rendre agréables, dans ce qui regarde la chair, ne vous contraignent d’être circoncis, qu’afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ.Car ceux-là même qui sont circoncis, ne gardent point la loi; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair;Mais pour moi, Dieu me garde de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi, au monde.Car en Jésus-Christ, il ne sert de rien d’être circoncis, ou de ne l’être pas; mais il faut être une nouvelle créature.Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde sur eux, et sur l’Israël de Dieu.Au reste, que personne ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les flétrissures du Seigneur Jésus.Mes frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec votre esprit. Amen.Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles en Jésus-Christ, qui sont à Ephèse.La grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ.Béni Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Jésus-Christ;Comme il nous avait élus en lui avant la création du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui par la charité;Nous ayant prédestinés à nous adopter pour être ses enfants par Jésus-Christ, par un effet de sa bonne volonté;A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en bien-aimé.C’est en lui que nous avons la rédemption par son sang, , la rémission des péchés selon les richesses de sa grâce,Qu’il a répandue avec abondance sur nous par toute sorte de sagesse et d’intelligence;Nous ayant fait connaître le secret de sa volonté par un effet de sa bienveillance, selon qu’il l’avait auparavant résolu en soi-même;Afin que, quand les temps de la dispensation seraient accomplis, il réunit toutes choses en Christ, tant ce qui dans les cieux, que ce qui sur la terre.C’est en lui aussi que nous avons été appelés à l’héritage, ayant été prédestinés, suivait la résolution de celui qui fait toutes choses selon son bon plaisir;Afin que nous servions à la louange de sa gloire nous qui avons les premiers espéré en Christ.Et vous aussi en lui, après avoir entendu la parole de la vérité, qui est l’évangile de votre saint, et ayant cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis;Lequel est un gage de notre héritage, jusqu’à l’entière rédemption de ceux qu’il m’est acquis, à la louange de sa gloire.C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de la foi que vous avez en Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints,Je ne cesse de rendre pour vous, faisant mention de vous dans mes prières;Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne l’esprit de sagesse et de révélation par sa connaissance;Qu’il éclaire les yeux de votre esprit, afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints;Et quelle est l’infinie grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, par l’efficace de sa vertu toute-puissante,Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes,Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de toute dignité, de toute domination, et de tout nom qui se peut nommer, non-seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir.Et il a mis toutes ces choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses, pour être le chef de l’Eglise,Qui est son corps, l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous.Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés,Dans lesquels vous avez vécu autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, qui est l’esprit qui agit maintenant dans les enfants de rébellion;Du nombre desquels aussi nous étions tous autrefois, vivant selon nos passions charnelles, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées; et nous étions naturellement des enfants de colère, comme les autres.Mais Dieu, qui est riche en miséricorde par sa grande charité dont il nous a aimés,Lorsque nous étions morts dans fautes, nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce vous êtes sauvés;Et il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ;Afin qu’il fit connaître dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par la bonté dont il a usé envers nous en Jésus-Christ.Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi; et cela ne vient pas de vous, un don de Dieu;Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, pour lesquelles Dieu nous a préparés, afin que nous y marchions.C’est pourquoi souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils dans la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis, à cause de la circoncision, faite dans la chair par la main ,Etiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances et aux promesses, n’ayant point d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde.Mais maintenant, étant en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.Car c’est lui qui est notre paix, et qui des deux n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation;Ayant détruit par sa chair inimitié, qui était la loi des préceptes, laquelle consistait en des ordonnances; afin que des deux peuples il formât en lui-même un seul homme nouveau, après avoir fait la paix;Et qu’il les réconciliât les uns et les autres avec Dieu, par sa croix, pour ne faire qu’un seul corps, ayant détruit par elle l’inimitié.Ainsi il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près;Car c’est par lui que nous avons, les uns et les autres; accès auprès du Père, dans un même esprits.Ainsi vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des saints, et domestiques de Dieu;Etant édifice bâti sur le fondement des apôtres et des prophètes; Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle;Sur qui tout l’édifice, posé et lié dans toutes ses parties, s’élève pour un temple consacré au Seigneur;Par qui vous êtes entrés dans la structure de cet édifice, pour être la maison de Dieu en esprit.C’est, à cause de cela que moi, Paul, prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils;Car vous avez sans doute appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous;Et que c’est par révélation que m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de vous l’écrire en peu de mots.Par où vous pouvez connaître, en le lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ;
qui n’a point été découvert aux enfants des hommes dans les temps passés, comme il a été révélé dans ce temps-ci, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes;
, que les Gentils sont cohéritiers, qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à la promesse que Dieu a faite en Christ par l’Evangile;Duquel j’ai été fait le ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance.Cette grâce, -, m’a été donnée, à moi qui suis le moindre de tous les saints, pour annoncer parmi les Gentils les richesses incompréhensibles de Christ;Et pour mettre en évidence devant tous , quelle est la dispensation du mystère qui a été caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ;Afin que la sagesse de Dieu, qui est infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Eglise aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes,Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ notre Seigneur,En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui.C’est pourquoi je vous prie de ne vous point décourager à cause des afflictions pour vous; ce qui fait votre gloire.C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,Duquel toute la famille qui est dans les cieux et sur la terre, tire son nom;Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous accorde la grâce d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur;En sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi;Et qu’étant enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur;Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.Or, à celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons;A lui la gloire dans l’Eglise, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles. Amen.Je vous prie donc, moi qui suis prisonnier pour le Seigneur, de vous conduire d’une manière digne de votre vocation;Avec toute sorte d’humilité et de douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité;Ayant soin de conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix.
un seul corps et un seul esprit, comme vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation.
un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême;Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi , et en vous tous.Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ.C’est pourquoi il est dit: Etant monté en haut, il a mené captive une grande multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes.Or, que veut dire cela: Qu’il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties les plus basses de la terre?Celui qui était descendu, c’est le même qui est monté par-dessus tous les cieux, afin qu’il remplit toutes choses.Lui-même donc a donné les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs;Pour l’assemblage des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ;Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, et à la mesure de la stature parfaite de Christ;Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés par le vent de toutes sortes de doctrines, par la tromperie des hommes, et par l’adresse qu’ils ont de séduire artificieusement;Mais, afin que, suivant la vérité avec la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, , Christ;Duquel tout le corps bien proportionné et bien joint, par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux autres, tire son accroissement, selon la force qu’il distribue dans chaque membre, afin qu’il soit édifié dans la charité.Voici donc ce que je dis et que je vous déclare de la part du Seigneur, c’est de ne vivre plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leurs pensées;Ayant leur esprit obscurci de ténèbres, et étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, par l’endurcissement de leur cœur;Qui, ayant perdu tout sentiment, se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes d’impuretés, avec une ardeur insatiable.Mais ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ;Au moins, si vous l’ayez écouté, et si conformément à la vérité qu’il a enseignée, vous avez appris de lui,A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises qui séduisent;A être renouvelés dans esprit dans votre entendement,Et à vous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans une justice et une sainteté véritable.C’est pourquoi, renonçant au mensonge, que chacun de vous parle en vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres.Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche point sur votre colère;Et ne donnez point de lieu au diable.Que celui qui dérobait, ne dérobe plus, mais qu’il s’occupe plutôt à travailler de ses mains à de bonnes choses, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin.Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole déshonnête; mais servent à l’édification, et qu’ils communiquent la grâce à ceux qui les entendent.Et n’attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.Que toute aigreur, animosité, colère, crierie, médisance, et toute malice, soient bannies du milieu de vous.Mais soyez bons les uns envers les autres, pleins de compassion, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné par Christ.Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme ses enfants bien-aimés;Et marchez dans la charité, de même que Christ, qui nous a aimés, et qui s’est offert lui-même à Dieu pour nous comme une oblation et une victime d’agréable odeur.Que la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient pas même nommées parmi vous, comme il convient à des saints;Ni parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.Car vous savez qu’aucun fornicateur, aucun impudique, ni aucun avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu.Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c’est à cause de ces choses-là que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles.N’ayez donc point de part avec eux.Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent lumière dans le Seigneur; marchez comme des enfants de lumière.Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité;Examinant ce qui est agréable au Seigneur.Et n’ayez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les.Car il est même déshonnête de dire ce qu’ils font en secret.Mais toutes ces choses, étant condamnées par la lumière, sont manifestées; car c’est la lumière qui manifeste tout.C’est pour cela qu’il est dit: Réveille toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera.Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des gens dépourvus de sagesse, mais comme des personnes sages;Rachetant le temps; car les jours sont mauvais.C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez bien quelle la volonté du Seigneur.Ne vous enivrez point de vin, dans lequel il y a de la dissolution, mais soyez remplis de l’Esprit;Vous entretenant par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur;Rendant toujours grâces pour toutes choses à Dieu notre Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu.Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur,Parce que le mari est le chef de la femme, comme Christ aussi le chef de l’Eglise, qui est son corps, dont il est le Sauveur.Comme donc l’Eglise est soumise à Christ, que les femmes aussi à leurs propres maris en toutes choses.
, maris, aimez vos femmes, comme Christ a aussi aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle;Afin qu’il la sanctifiât, après l’avoir nettoyée en la lavant d’eau, et par sa parole.Pour la faire paraître devant lui une Eglise glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais étant sainte et irrépréhensible;C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime soi-même.Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Eglise;Parce que mous sommes les membres de son corps, de sa chair et de ses os.C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attache à sa femme, et les deux ne seront qu’une seule chair.Ce mystère est grand; je dis par rapport à Christ et à l’Eglise.Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.Enfants, obéissez à vos pères et à vos mères, selon le Seigneur; car cela est juste.Honore ton père et ta mère, (c’est le premier commandement qui ait une promesse).Afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre.Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les, en les instruisant et en les avertissant selon le Seigneur.Serviteurs, obéissez avec crainte et tremblement, et dans la simplicité de votre cœur, à ceux qui sont vos maîtres selon la chair, comme à Christ;Ne les servant pas seulement sous leurs yeux, comme si vous ne pensiez qu’à plaire aux hommes, mais faisant de bon cœur la volonté de Dieu, comme serviteurs de Christ;Servant avec affection le Seigneur, et non pas seulement les hommes;Sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon le bien qu’il aura fait.Et vous, maîtres, usez-en de même envers eux, et modérez les menaces, sachant que vous avez, aussi bien qu’eux, le même Maître dans le ciel, et que devant lui il n’y a point d’acception de personnes.Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante.Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister aux embûches du diable.Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais c’est contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les esprits malins qui sont dans les airs.C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes.Soyez donc fermes, ayant la vérité pour ceinture de vos reins, et étant revêtus de la cuirasse de la justice;Et ayant pour chaussure les dispositions que donne l’évangile de paix;Prenant, par-dessus tout cela, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous puissiez éteindre tous les traits enflammés du malin.Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu;Faisant en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications, veillant à cela avec persévérance, et priant pour tous les saints,Et pour moi en particulier, afin que Dieu me donne la grâce de parler librement et avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’évangile,Pour lequel je fais la fonction d’ambassadeur dans les chaînes, afin, -, que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler.Or, afin que vous sachiez aussi mon état, et ce que je fais, Tychique, notre frère bien-aimé et fidèle ministre du Seigneur, vous informera de tout.Je vous l’ai envoyé exprès, afin que vous appreniez quel est notre état, et qu’il console vos cœurs.Que la paix et la charité, avec la foi, soient avec les frères, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ.Que la grâce avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ avec pureté. Amen.Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres,Que la grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur.Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous;Priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes les prières que je fais,A cause de votre attachement à l’évangile, depuis le premier jour , jusqu’à maintenant;Etant persuadé que celui qui a commencé bonne œuvre en vous, la perfectionnera jusqu’au jour de Jésus-Christ.Et il est bien juste que j’aie ce sentiment de vous tous, car je vous ai dans mon cœur, parce que vous avez tous pris part à la grâce dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’évangile.Aussi, Dieu m’est témoin que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ.Et ce que je lui demande, que votre charité augmente de plus en plus avec la connaissance et toute sorte d’intelligence;Pour bien discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs, et que vous marchiez sans broncher, jusqu’au jour de Jésus-Christ;Etant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, qui servent à la gloire et à la louange de Dieu.Or, frères, je souhaite que vous sachiez que ce qui m’est arrivé, a même contribué aux progrès de l’évangile;En sorte que les liens à cause de Jésus-Christ, ont été rendus célèbres dans tout le prétoire, et partout ailleurs;Et que plusieurs de nos frères en notre Seigneur, étant encouragés par mes liens, osent annoncer la parole plus hardiment et sans crainte.Il est vrai que quelques-uns annoncent Christ par envie et dans un esprit de contention; et d’autres le font avec une intention sincère.Les uns annoncent Christ dans un esprit de contention, non pas purement, croyant ajouter un surcroît d’affliction à mes liens;Mais les autres par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile.Mais quoi? de quelque manière que ce soit, soit par un zèle apparent, soit avec sincérité, Christ est toujours annoncé; c’est de quoi je me réjouis, et je m’en réjouirai toujours.Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et le secours de l’Esprit de Jésus-Christ,Selon ma ferme attente et l’espérance que j’ai, de ne recevoir aucune confusion en rien, mais que parlant avec hardiesse, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort.Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.Or, s’il m’est avantageux de vivre dans ce corps, et ce que je dois souhaiter, c’est ce que je ne sais pas.Car je suis pressé des deux , mon désir étant de partir et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur;Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure dans ce corps.Et je suis aussi persuadé que j’y demeurerai, et même que je demeurerai quelque temps avec vous, pour votre avancement la foi, et pour votre joie;Afin que vous ayez en moi un sujet de vous glorifier de plus en plus en Jésus-Christ, lorsque je serai de retour auprès de vous.Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je sois absent, j’entende toujours dire de vous, que vous persistez à combattre pour la foi de l’évangile, avec un même esprit et un même courage, sans être intimidés en aucune manière par vos adversaires;Ce qui est pour eux une preuve de leur perdition, mais pour vous de votre salut, et cela de la part de Dieu;Parce qu’il vous a fait la grâce, par rapport à -Christ, non-seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui,En soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore.S’il donc quelque consolation en Christ, s’il quelque soulagement dans la charité, s’il quelque communion d’esprit, s’il quelque affection cordiale et quelque compassion;Rendez ma joie parfaite, étant en bonne intelligence, ayant une même charité, étant bien unis ensemble, ayant les mêmes sentiments;Ne faites rien par de contestation, ni par vaine gloire; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que soi-même.Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres.Ayez les mêmes sentiments que Jésus-Christ a eus,Lequel, étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu;Mais il s’est anéanti soi-même, en prenant la forme de serviteur, et se rendant semblable aux hommes;Et ayant paru comme un homme, il s’est abaissé lui-même, s’étant rendu obéissant jusqu’à la mort, même la mort de la croix.C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom;Afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou,Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non-seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus en mon absence.Car c’est Dieu qui produit en vous et la volonté et l’exécution, selon son bon plaisir.Faites toutes choses sans murmures et sans disputes;Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu de la race dépravée et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie;En sorte qu’au jour de Christ je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain.Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et l’offrande de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous.Vous aussi de même, ayez-en de la joie et vous en réjouissez avec moi.Or, j’espère qu’avec Seigneur Jésus, je vous enverrai bientôt Timothée, afin que j’aie plus de courage, lorsque j’aurai appris votre état.Car je n’ai personne d’une pareille affection, ni qui s’intéresse plus sincèrement dans ce qui vous regarde;Parce que tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.Vous savez qu’il est éprouvé, et qu’il a servi avec moi dans l’évangile, comme un fils son père.J’espère donc de vous l’envoyer, dès que j’aurai vu l’état de mes affaires.Et je m’assure au Seigneur que j’irai aussi moi-même vous voir bientôt.Mais j’ai cru qu’il était nécessaire de vous envoyer Epaphrodite, notre frère, qui est le compagnon de mes travaux et de mes combats, qui a été envoyé de votre part, et qui m’avait secouru dans mes besoins.Car il désirait fort vous tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris qu’il avait été malade.En effet, il a été malade, et près de la mort; mais Dieu a eu pitié de lui; et non-seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse.Je l’ai donc envoyé avec d’autant plus d’empressement, afin qu’en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse.Recevez-le donc en notre Seigneur avec toute de joie, et honorez ceux qui sont tels .Car il a été près de la mort pour le service de Christ, ayant exposé sa vie pour suppléer aux services que vous ne pouviez pas me rendre vous-mêmes.Au reste, mes frères, réjouissez-vous au Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et c’est votre sûreté.Donnez-vous garde des chiens; donnez-vous garde des mauvais ouvriers; donnez-vous garde de la fausse circoncision.Car c’est nous qui sommes la circoncision, qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.Ce n’est pas que je ne pusse aussi me confier en la chair. Si quelqu’un croit qu’il a sujet de se confier en la chair, j’en ai encore davantage;
qui ai été circoncis le huitième jour, qui suis de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, descendu des Hébreux; Pharisien en ce qui regarde la loi;A l’égard du zèle, ayant persécuté l’Eglise, à l’égard de la justice de la loi, étant sans reproche.Mais ce qui m’était un gain, je l’ai regardé comme une perte, à cause de Christ.Et même, je regarde toutes les autres choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui je me suis privé de toutes ces choses, et je ne les regarde que comme des ordures, pourvu que je gagne Christ,Et que je sois trouvé en lui, ayant, non la justice qui me venait de la loi, mais celle qui vient de la foi en Christ, , la justice qui vient de Dieu par la foiAfin que je le connaisse, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, me rendant conforme à lui dans sa mort;Pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts.Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je fais mes efforts pour y parvenir, et c’est pour cela aussi que Jésus-Christ m’a pris à lui.
frères, pour moi, je ne me persuade pas d’être encore parvenu au but;Mais ce que , qu’oubliant les choses qui sont derrière , et m’avançant vers celles qui sont devant , je cours vers le but, vers le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce même sentiment; et si vous pensez autrement, Dieu vous fera connaître ce qui en est.Cependant, suivons la même règle dans les choses à la connaissance desquelles nous sommes parvenus, soyons unis ensemble.Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous.Car il y en a plusieurs qui ont une telle conduite que je vous ai dit souvent, et que je vous le dis encore maintenant en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix de Christ;Dont la fin sera la perdition; qui ont leur ventre pour Dieu, qui mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion, et qui attachent leurs affections aux choses de la terre.Mais pour nous, nous nous conduisons comme étant bourgeois des cieux, d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ,Qui transformera notre corps vil, pour le rendre conforme à son corps glorieux, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.C’est pourquoi, mes très chers et bien-aimés frères, qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez fermes de cette manière en Seigneur, mes bien-aimés.Je prie Evodie, et je prie Syntiche, d’avoir un même sentiment en Seigneur.Je te prie aussi, mon fidèle collègue, d’avoir soin d’elles, parce qu’elles ont combattu avec moi pour l’évangile, aussi bien que Clément et mes autres compagnons de travaux, dont les noms dans le livre de vie.Réjouissez-vous toujours en Seigneur; je vous le dis encore: Réjouissez-vous.Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.Ne vous inquiétez d’aucune chose, mais exposez vos besoins à Dieu en toutes occasions, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.Et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ.Au reste, mes frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes les choses honnêtes, toutes les choses justes, toutes les choses pures, toutes les choses aimables, toutes les choses de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et dignes de louange; que toutes ces choses occupent vos pensées.Vous les avez apprises, reçues et entendues , et vous les avez vues en moi. Faites-les aussi, et le Dieu de paix sera avec vous.Au reste, j’ai eu une grande joie en Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait revivre le soin que vous avez de moi, à quoi vous pensiez aussi, mais vous n’en aviez pas l’occasion.Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve.Je sais être dans la pauvreté, je sais aussi être dans l’abondance; partout et en toutes rencontres, j’ai appris à être rassasié, et à avoir faim; à être dans l’abondance, et à être dans la disette.Je puis tout par Christ, qui me fortifie.Néanmoins vous avez bien fait de prendre part à mon affliction.Vous savez bien aussi, vous, Philippiens, que lorsque je partis de Macédoine, et que je commençai à vous prêcher l’évangile, il n’y eut aucune Eglise qui me donnât, ou de qui je reçusse quelque chose, que la vôtre;Et même, vous m’envoyâtes plus d’une fois à Thessalonique de quoi fournir à mes besoins.Ce n’est pas que recherche des présents, mais je cherche à faire abonder le fruit qui vous en doit revenir.J’ai donc tout reçu, et je suis dans l’abondance; j’ai été comblé de biens, en recevant d’Epaphrodite ce que vous m’avez envoyé, un parfum de bonne odeur, et un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins selon ses richesses, et avec gloire, par Jésus-Christ.Or, à Dieu notre Père gloire aux siècles des siècles. Amen.Saluez tous les saints en Jésus-Christ; les frères avec moi vous saluent.Tous les saints vous saluent et principalement ceux qui sont de la maison de César.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous tous. Amen.Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère,A nos frères en Christ, les saints et les fidèles à Colosses. La grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ Seigneur.Nous rendons grâces à Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, dans les prières que nous faisons sans cesse pour vous,Ayant été informés de la foi en Jésus-Christ, et de la charité que vous avez pour tous les saints;A cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez eu connaissance par la parole de la vérité, qui est l’évangile.Lequel est parvenu jusqu’à vous, de même que par tout le monde, où il fructifie, comme il fait parmi vous, depuis le jour que vous avez entendu parler de la grâce de Dieu, et que vous l’avez véritablement connue;Ainsi que vous l’avez apprise d’Epaphras, notre cher compagnon de service, qui est un fidèle ministre de Christ parmi vous,Et qui nous a fait connaître la charité dont vous êtes animés par le Saint-Esprit.C’est pour cela que depuis le jour que nous en avons ouï parler, nous ne cessons de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, avec toute la sagesse et toute l’intelligence spirituelle;Afin que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, fructifiant par toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu;Etant fortifiés en toutes manières par sa force glorieuse, pour soutenir tous avec patience, avec douceur et avec joie;Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière;Et qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son fils bien-aimé,En qui nous avons la rédemption par son sang, , la rémission des péchés.C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures.Car c’est par lui qu’ont été créées les toutes les choses qui dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes ou les dominations, ou les principautés ou les puissances; tout a été créé par lui et pour lui.Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui.Et c’est lui qui est le chef du corps de l’Eglise, qui est le commencement le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses.Car il a plu à que toute plénitude habitât en lui;Et de se réconcilier toutes choses par lui, tant celles qui dans les cieux que celles qui sur la terre, ayant fait paix par le sang de sa croix.Et vous, qui étiez autrefois éloignés de Dieu, et qui étiez ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres,Il vous a maintenant réconciliés avec lui, par le corps de sa chair, par sa mort, pour vous faire paraître devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles,Pourvu que vous demeuriez bien fondés et inébranlables dans la foi, sans abandonner jamais les espérances de l’évangile que vous avez entendu, lequel a été prêché à toutes les créatures qui sont sous le ciel, et duquel, moi, Paul, j’ai été fait ministre.Je me réjouis maintenant dans les souffrances que j’endure pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ, pour son corps, qui est l’Eglise,De laquelle j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée, de vous annoncer pleinement la parole de Dieu;
, le mystère qui avait été caché, dans tous les siècles et tous les temps, mais qu’il a maintenant manifesté à ses saints;A qui Dieu a voulu faire connaître quelles les richesses de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; c’est que Christ est en vous, lui qui est l’espérance de la gloire.C’est lui que nous annonçons, exhortant tous les hommes et les instruisant dans toute la sagesse, afin de les rendre tous parfaits en Jésus-Christ.C’est aussi à quoi je travaille, combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi.Car je veux bien que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux à Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu,Afin que leurs cœurs soient consolés, et qu’étant liés étroitement ensemble par la charité, ils soient enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu et Père, et de -Christ,En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science.Je vous dis ceci afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants.Car bien que je sois absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, et je me réjouis de voir le bon ordre parmi vous, et la fermeté de votre foi en -Christ.Comme donc vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez selon lui,Etant enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon qu’elle vous a enseignée, y faisant des progrès avec des actions de grâces.Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines subtilités, suivant les traditions des hommes, et les éléments du monde, et non pas selon Christ.Car toute la plénitude de la divinité habite corporellement en lui.Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toutes les principautés, et de toutes les puissances.C’est aussi en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision faite sans main, et qui consiste dépouiller le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ;Ayant été ensevelis avec lui par le baptême dans lequel vous êtes aussi ressuscités avec lui, par la foi que vous avez en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.Et lorsque vous étiez morts dans vos péchés et incirconcis dans votre chair, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes.Il a effacé l’obligation contre nous, dans les ordonnances, et nous était contraire; et il l’a entièrement annulée en l’attachant à la croix;Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d’elles sur cette .Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou pour la distinction d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbat;Car ces choses n’étaient que l’ombre de celles qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.Que personne ne vous maîtrise à son plaisir, sous prétexte d’humilité, et par le culte des anges, s’ingérant dans les choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel;Et ne demeurant pas attaché au chef, duquel tout le corps, bien joint par la liaison de ses parties, tire ce qui le fait subsister, et reçoit son accroissement selon Dieu.Si donc vous êtes morts avec Christ, par rapport aux éléments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde?
: Ne mange point , n’en goûte point, n’y touche pas;
qui sont tous pernicieux par leurs abus, sur des ordonnances et des doctrines humaines,Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une humilité, en ce qu’elles n’épargnent point le corps, et qu’elles n’ont aucun égard ce qui peut satisfaire la chair.Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses qui en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.Affectionnez-vous aux choses qui en haut, et non à celles qui sur la terre;Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu;Mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.Faites donc mourir ce qui compose en vous l’homme terrestre, la fornication, la souillure, les passions, la mauvaise convoitise, et l’avarice, qui est une idolâtrie;
pour ces choses la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion,Dans lesquelles aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez dans ces vices.Mais maintenant renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la malice, à la médisance, et qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche.Ne mentez point les uns aux autres, ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres,Et ayant revêtu le nouvel , qui se renouvelle par la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé.Ici il n’y a ni Grec, ni Juif, circoncis, incirconcis, Barbare, Scythe, esclave, libre; mais Christ toutes choses en tous.Revêtez-vous donc, comme les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, des entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience;Vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres; si l’un de vous a quelque plainte contre l’autre, comme Christ vous a pardonné, vous aussi, usez-en de même.Mais surtout, de la charité, qui est le lien de la perfection;Et que la paix de Dieu, à laquelle vous avez été appelés, pour n’être qu’un seul corps, règne dans vos cœurs, et soyez reconnaissants.Que la parole de Christ habite abondamment en vous, avec toute sorte de sagesse, vous instruisant et vous exhortant les uns les autres, par des psaumes, par des hymnes et des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance.Et quelque chose que vous fassiez, soit par vos paroles, soit par vos actions, tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu notre Père.Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme cela se doit selon le Seigneur.Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez point contre elles.Enfants, obéissez à vos pères et vos mères en toutes choses; car cela est agréable au Seigneur;Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage.Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme si vous ne cherchiez qu’à plaire aux hommes, mais - dans la simplicité de cœur et dans la crainte de Dieu.Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes;Sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, puisque vous servez Christ le Seigneur.Mais celui qui agit injustement recevra la peine de son injustice; et il n’y a point d’acception de personnes devant Dieu.Maîtres, rendez à vos serviteurs ce qui est de la justice et de l’équité, sachant que vous avez aussi un maître dans le ciel.Persévérez et veillez dans la prière, et dans les actions de grâces.Priez aussi pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte pour prêcher la parole, et pour annoncer le mystère de Christ, à cause duquel je suis dans les chaînes;Afin que je le fasse connaître de la manière dont il faut que j’en parle.Conduisez-vous prudemment envers ceux de dehors, rachetant le temps.Que vos discours soient toujours accompagnés de grâce, et assaisonnés de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut.Tychique, cher frère qui est un fidèle ministre du Seigneur, et qui le sert avec moi, vous apprendra tout ce qui me regarde.Je vous l’ai envoyé exprès, afin qu’il connaisse quel est votre état, et qu’il console vos cœurs;Je lui ai joint Onésime, fidèle et très cher frère, qui est de votre pays; ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.Aristarque, qui est prisonnier avec moi, vous salue, et Marc, cousin de Barnabas, touchant lequel vous avez reçu des ordres; s’il va chez vous, recevez-le .Jésus, surnommé Juste, . Ils sont Juifs de naissance, et ce sont les seuls qui travaillent avec moi pour le royaume de Dieu, et de qui j’aie reçu de la consolation.Epaphras, qui est de votre pays, serviteur de Christ, vous salue; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que vous soyez toujours parfaits, et que vous accomplissiez toute la volonté de Dieu.Car Je lui rends ce témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée et à Hiérapolis.Luc le médecin, qui m’est très cher, et Démas vous saluent.Saluez les frères Laodicée, et Nymphas, et l’Eglise qui dans sa maison.Et après que cette lettre aura lue parmi vous, faites qu’on la lise aussi dans l’Eglise des Laodicéens, et que vous lisiez aussi celle de Laodicée.Et dites à Archippe: Considère bien le ministère que tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir.Moi, Paul, je vous salue ici de ma propre main. Souvenez-vous de mes liens. La grâce avec vous. Amen.Paul et Sylvain, et Timothée, à l’Eglises Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et le Seigneur Jésus-Christ.Nous rendons toujours des actions de grâces à Dieu vous tous, faisant mention de vous dans nos prières;Nous souvenant sans cesse, devant Dieu et notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la constance de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ;Sachant, mes frères chéris de Dieu, votre élection.Car l’évangile que nous vous avons prêché, n’a pas consisté seulement en paroles, mais il a été accompagné de force et du Saint-Esprit, et de plusieurs preuves convaincantes, comme vous savez que nous nous sommes conduits parmi vous, et pour l’amour de vous.Aussi avez-vous été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions;De sorte que vous avez servi de modèle à tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe.Car, non-seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu s’est répandue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire.Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment, les idoles, vous avez été convertis à Dieu, pour servir le Dieu vivant et véritable;Et pour attendre des cieux son Fils Jésus, qu’il a ressuscité des morts, lequel nous délivre de la colère à venir.Vous savez vous-mêmes, frères, que notre arrivée vers vous n’a point été vaine;Mais, quoique auparavant nous eussions souffert, et que nous eussions été outragés à Philippes, comme vous le savez, nous ne laissâmes pas, en nous confiant en notre Dieu, de vous annoncer l’évangile de Dieu avec liberté et avec courage, parmi de grands combats.Car n’y a eu dans notre prédication ni séduction, ni aucun motif malhonnête, ni fraude.Mais, comme Dieu nous a jugés propres à nous confier prédication l’évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs.Aussi n’avons-nous jamais employé aucune parole de flatterie, comme vous le savez, ni agi par aucun motif d’avarice; Dieu témoin.Et nous n’avons point cherché la gloire qui vient de la part des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres; et quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, vous charger ;Cependant, nous avons été doux au milieu de vous, comme une nourrice qui prend un soin tendre de ses propres enfants.Ayant une si grande affection pour vous, nous souhaitions de vous donner, non-seulement l’évangile de Dieu, mais aussi notre propre vie, parce que vous nous étiez fort chers.Car vous vous souvenez, frères, de notre peine et de notre travail, et comment nous vous avons prêché l’évangile de Dieu, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous.Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous nous sommes conduits saintement et justement, et d’une manière irréprochable, envers vous qui croyez;Et vous savez que nous avons agi avec chacun de vous comme un père fait avec ses enfants;Vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire.C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la parole de Dieu, laquelle aussi agit en vous qui croyez.En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu qui sont dans la Judée, et qui croient en Jésus-Christ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’ils ont souffertes de la part des Juifs;Qui ont même fait mourir le Seigneur Jésus et leurs propres prophètes, et qui nous ont persécutés; qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,Qui nous empêchent de parler aux Gentils, afin de les sauver, comblant toujours leurs péchés; aussi la colère est-elle parvenue sur eux, pour y mettre fin.Pour ce qui est de nous, frères, ayant été séparés de vous depuis peu de temps, de corps, et non du cœur, nous avons eu d’autant plus d’empressement de vous revoir, le souhaitant avec ardeur.C’est pourquoi nous avons voulu plus d’une fois aller chez vous, au moins moi, Paul; mais Satan nous en a empêchés.Car quelle notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire? N’est-ce pas vous qui le serez en présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement?Car vous êtes notre gloire et notre joie.C’est pourquoi, ne pouvant attendre davantage, nous aimâmes mieux demeurer seuls à Athènes,Et vous envoyer Timothée notre frère, ministre de Dieu et qui travaille avec nous dans l’évangile de Christ, pour vous affermir, et pour vous exhorter dans la foi;Afin qu’aucun de vous ne soit ébranlé par ces afflictions; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela.Aussi, lorsque nous étions avec vous, nous vous prédisions que nous aurions à souffrir des afflictions, comme cela est aussi arrivé, et comme vous le savez.Ne pouvant donc attendre plus longtemps, j’envoyai pour être informé de votre foi, craignant que le tentateur ne vous eût tentés, et que notre travail ne fût devenu inutile.Mais Timothée, étant revenu peu de chez vous, nous a rapporté de bonnes nouvelles de votre foi et de votre charité, et nous a dit que vous vous souvenez toujours tendrement de nous, désirant de nous voir, comme nous vous aussi.Ainsi, mes frères, nous avons été consolés par votre foi, dans toutes nos afflictions et dans toutes nos peines.Car nous vivons maintenant, puisque vous demeurez fermes en notre Seigneur.Et quelles actions de grâces pourrions-nous assez rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie dont nous sommes comblés à cause de vous, en la présence de notre Dieu!Priant jour et nuit de plus en plus, vous revoir, afin d’ajouter ce qui peut manquer à votre foi.Dieu lui-même, qui est notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, veuillent nous conduire avec sûreté auprès de vous.Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme nous sommes aussi remplis de charité pour vous;Afin que vos cœurs soient affermis dans la sainteté, et que vous soyez irrépréhensibles devant Dieu notre Père, lorsque notre Seigneur Jésus-Christ viendra avec tous ses saints.Au reste, frères, nous vous prions et nous vous conjurons par le Seigneur Jésus, que, comme vous avez appris de nous de quelle manière il faut vous conduire pour plaire à Dieu, voua abondiez en cela de plus en plus.Vous savez quels sont les commandements que nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus;Et c’est ici la volonté de Dieu, , votre sanctification, et que vous vous absteniez de la fornication;En sorte que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté,Sans jamais à des passions infâmes, comme font les Gentils, qui ne connaissent point Dieu.Que personne n’offense son frère, et ne s’abandonne à des passions déréglées à cet égard-là; parce que le Seigneur le vengeur de toutes ces choses, comme nous l’avons déjà dit et protesté.Car Dieu ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté.C’est pourquoi, celui qui rejette , ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui a mis son Saint-Esprit en nous.Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous-mêmes, vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres;Et vous le faites aussi envers tous les frères qui dans toute la Macédoine; mais, frères, nous vous prions d’avancer de plus en plus,Et de vous étudier à vivre paisiblement; de vous occuper de vos propres affaires, et de travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé;Afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien.Or, frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance sur ce qui concerne les morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme font les autres hommes qui n’ont point d’espérance.Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, aussi que Dieu ramènera par Jésus ceux qui seront morts, afin qu’ils soient avec lui.Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et qui resterons , à la venue du Seigneur, nous ne préviendrons point ceux qui seront morts.Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, dès qu’il aura donné le signal par la voix d’un archange et par la trompette de Dieu; et ceux qui seront morts en Christ ressusciteront premièrement.Ensuite, nous qui vivrons et qui serons restés sur la terre, nous serons enlevés tous ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles.Pour ce qui regarde les temps et le moment, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive;Car vous savez bien vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron la nuit.Car, quand ils diront: paix et sécurité, alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs une femme enceinte; et ils n’échapperont point.Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour être surpris par ce jour-là, comme par un voleur.Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour; nous ne sommes point de la nuit, ni des ténèbres.Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres.Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit.Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut.Car Dieu ne nous a point destinés à sa colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ,Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions tous ensemble avec lui.C’est pourquoi exhortez-mous les uns les autres, et édifiez-vous tous l’un l’autre, comme vous le faites aussi.Au reste, frères, nous vous prions d’avoir en considération ceux qui travaillent parmi vous, et qui président sur vous selon le Seigneur, et qui vous exhortent.Ayez pour eux le plus grand amour, à cause de l’œuvre qu’ils font. Soyez en paix entre vous.Nous vous prions aussi, frères, de reprendre ceux qui sont déréglés, de consoler ceux qui ont le cœur abattu, de supporter les faibles, et d’être patients envers tous.Prenez garde que personne ne rende à aucun le mal pour le mal, mais cherchez toujours à vous faire du bien les uns aux autres, et à tout le monde.Soyez toujours joyeux.Priez sans cesse.Rendez grâces en toutes choses; car c’est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard.N’éteignez point l’Esprit.Ne méprisez point les prophéties.Eprouvez toutes choses; retenez qui est bon.Abstenez-vous de tout ce qui a quelque apparence de mal.Le Dieu de paix veuille vous sanctifier lui-même parfaitement, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible pour l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ.Celui qui vous a appelés, fidèle, et il le fera aussi.
frères, priez pour nous.Saluez tous nos frères par un saint baiser.Je vous conjure par le Seigneur, que cette épître soit lue à tous nos sainte frères.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous. Amen.Paul, Silvain et Timothée, à l’Eglise des Thessaloniciens en Dieu notre Père, et en Seigneur Jésus-Christ.La grâce et la paix vous de la part de Dieu le Père, et de Seigneur Jésus-Christ.
frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme cela est bien juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez les uns pour les autres, abonde de plus en plus.De sorte que vous faites le sujet de notre gloire dans les Eglises de Dieu, à cause de la constance et de la foi dans toutes les perecutions et dans les afflictions que vous endurez;
une preuve du juste jugement de Dieu; et qui servent à vous rendre dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez.Car il est juste devant Dieu qu’il rende l’affliction à ceux qui vous gent;Et qu’il vous donne, à vous, qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus, venant du ciel, paraîtra avec les anges de sa puissance;Exerçant la vengeance, avec des flammes de feu, contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus-Christ;Lesquels seront punis d’une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse;Lorsqu’il viendra pour être glorifié dans ses saints, et pour se rendre admirable en ce jour-là dans tous ceux qui auront cru; car vous avez ajouté foi au témoignage que nous en avons rendu.C’est pourquoi aussi nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous rende dignes de vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les désseins favorables de bonté, et l’œuvre de votre foi;Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié par vous, et que vous par lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ.Pour ce qui regarde l’avénement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui;Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans pensées, et de ne vous point troubler par quelque inspiration, ou par des paroles, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de notre part, comme si le jour de Christ était proche.Que personne ne vous séduise en aucune manière; car - que la révolte ne soit arrivée auparavant, et qu’on n’ait vu paraître l’homme de péché, le fils de perdition;Qui s’oppose et qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme un Dieu dans le temple de Dieu, voulant passer pour un Dieu.Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous?Et vous savez ce qui le retient présentement, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps.Car le mystère d’iniquité se forme déjà; il faut seulement que celui qui lui fait obstacle présentement, soit détruit.Et alors paraîtra ce méchant, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il abolira par l’éclat de son avènement.Ce viendra avec la force de Satan, avec toute sorte de puissance, avec des signes et de faux miracles,Et avec toutes les séductions à l’iniquité ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de vérité pour être sauvés.C’est pourquoi Dieu leur enverra un qui donnera efficace à l’erreur, en sorte qu’ils croiront au mensonge;Afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui se sont plu dans l’injustice, soient condamnés.Mais pour nous, frères bien-aimée du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu, à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis dès le commencement, pour le salut, par la sanctification de l’Esprit, et par la foi en la vérité;A quoi il vous a appelés par notre évangile, pour la possession de la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre.Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance,Veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toutes sortes de bonnes doctrines et de bonnes œuvres.Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur ait un cours libre, et qu’elle soit glorifiée , comme elle l’est parmi vous;Et que nous soyons délivrés des hommes fâcheux et méchants; car tous n’ont pas la foi.Le Seigneur est fidèle qui vous affermira et vous préservera du mal.Nous avons cette confiance à votre égard en notre Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous ordonnons.Et le Seigneur conduire vos cœurs à aimer Dieu et à attendre patiemment Jésus-Christ.
frères, nous vous recommandons aussi, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ que vous vous retiriez d’avec tout frère, et qui vit d’une manière déréglée, et non selon les enseignements qu’il a reçus de nous.Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous ne nous sommes point conduits d’une manière déréglée parmi vous;Et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais dans la fatigue et dans la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous.Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour nous donner nous-mêmes en exemple à vous, afin que vous nous imitiez.Aussi, lorsque nous étions avec vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger.Car nous apprenons qu’il y en a quelques-uns parmi vous qui mènent une vie déréglée, qui ne travaillent point et qui vivent dans la curiosité.C’est pourquoi nous recommandons à ces sortes de gens, et nous les exhortons de la part de notre Seigneur Jésus-Christ, de travailler, et de manger leur pain paisiblement.Mais pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire.Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous vous disons par cette lettre, marquez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion;Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.Le Seigneur de la paix vous donne lui-même toujours la paix en toutes manières. Le Seigneur avec vous tous.Je vous salue de ma propre main, moi Paul; c’est là ma signature dans toutes épîtres; j’écris ainsi.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous tous. Amen.Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance,A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur.Suivant la prière, que je te fis lorsque je partis pour la Macédoine, de demeurer à Ephèse, d’avertir certaines personnes de n’enseigner point une doctrine différente;Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies qui n’ont point de fin, et qui engendrent des disputes, au lieu de former l’édifice de Dieu, qui dans la foi.Le but du commandement, c’est la charité, d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère;Dont quelques-uns s’étant détournés, se sont égarés dans de vains raisonnements;Prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent point ce qu’ils disent, ni les choses qu’ils assurent comme certaines.Or, nous savons que la loi bonne pour celui qui en fait un usage légitime;Et qui sait que ce n’est pas pour le juste que la loi a été établie, mais pour les méchants, pour ceux qui ne peuvent se soumettre, pour les impies, pour les vicieux, pour les gens sans religion, pour les profanes, pour les meurtriers de père et de mère, et les homicides;Pour les fornicateurs, pour les abominables, pour les voleurs d’hommes, pour les menteurs, pour les parjures, et pour tout ce qui est contraire à la saine doctrine,Laquelle est conforme au glorieux évangile de Dieu souverainement heureux, dont la dispensation m’a été confiée.Et je rends grâces à Jésus-Christ notre Seigneur, qui m’a fortifié, de ce qu’il m’a jugé fidèle, m’ayant établi dans le ministère;
, qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que je l’ai fait par ignorance, dans l’incrédulité.Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ.Cette parole certaine et digne d’être reçue avec une entière croyance: c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fit voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir de modèle à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle.Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu seul sage, honneur et gloire aux siècles es siècles. Amen.Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que conformément aux prophéties qui ont été faites autrefois de toi, tu t’acquittes pleinement de ton devoir dans cette bonne guerre;Conservant la foi et la bonne conscience, à laquelle quelques-uns ayant renoncé, ils ont fait naufrage en ce qui regarde la foi;Du nombre desquels sont Hyménée, et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne blasphémer.Je recommande donc avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes;Pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.Car cela bon et agréable à Dieu notre Sauveur,Qui veut que tous les hommes soient sauvés et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité;Car un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme;Qui s’est donné soi-même en rançon pour tous; c’est le témoignage qui a été rendu en son propre temps.C’est pour cela( je dis la vérité en Christ, je ne mens point), que j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité.Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestations;Et de même, que les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non avec des cheveux frisés, ni avec de l’or, ou des perles, ou des habita somptueux;Mais de bonnes œuvres, comme il est séant à des femmes qui font profession de servir Dieu.Que la femme écoute l’instruction avec silence et une entière soumission;Car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre aucune autorité sur son mari; mais qu’elle demeure dans le silence.Car Adam fut formé le premier, Eve ensuite.Et ce ne fut pas Adam qui fut séduit; mais la femme, ayant été séduite, fut cause de la transgression.Cependant sera sauvée en devenant mère, si elle demeure dans la foi, dans la charité, dans la sainteté et dans la modestie.Cette parole est certaine: Si quelqu’un désire d’être évêque, il désire une œuvre excellente.Mais il faut que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, grave, hospitalier, propre à enseigner;Qu’il ne soit pas adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais modéré, éloigné des querelles, exempt d’avarice;Qu’il gouverne bien sa propre famille, tenant ses enfants dans la soumission et dans toute d’honnêteté.Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre famille, comment pourra-t-il gouverner l’Eglise de Dieu?Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable.Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux hors de l’Eglise, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable.De même, que les diacres soient graves, ni doubles en paroles, ni adonnés aux excès du vin, ni portée au gain déshonnête;Mais qu’ils conservent le mystère de la foi avec une conscience pure;Et que ceux-ci soient aussi premièrement éprouvés; qu’ensuite ils servent, s’ils sont trouvés sans reproche.Il faut de même, que leurs femmes soient graves, ne point médisantes, qu’elles soient sobres, et fidèles en toutes choses.Que les diacres soient maris d’une seule femme, gouvernant bien leurs enfants et leurs propres familles.Car ceux qui auront bien servi, s’acquièrent un degré honorable, et une grande liberté dans foi qui en Jésus-Christ.Je t’écris ceci, espérant d’aller te voir bientôt;Afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité.Et, certainement, le mystère de piété est grand; Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire.L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et aux doctrines des démons.Enseignant des mensonges par hypocrisie, étant cautérisés dans leur propre conscience;Défendant de se marier, de s’abstenir de viandes que Dieu a créées, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité en usent avec actions de grâces.Car tout ce que Dieu a créé, bon, et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces;Parce qu’il est sanctifié par la parole de Dieu, et par la prière.Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri dans les paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as suivie avec soin.Mais rejette les fables profanes et semblables à celles des vieilles, et exerce-toi à la piété.Car l’exercice corporel est utile à peu de chose; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.Cette parole certaine et digne d’être reçue avec une entière croyance.C’est à cause de cela que nous endurons des travaux et des opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, et principalement des fidèles.Annonce ces choses, et enseigne.Ne à personne mépriser ta jeunesse; mais sois le modèle fidèles par paroles, par conduite, par charité, par l’esprit , foi, par pureté.Applique-toi à la lecture, à l’exhortation et l’instruction, en attendant que je vienne.Ne néglige point le don en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains de l’assemblée des anciens.Pense à ces choses et sois-en toujours occupé, afin que tout le monde voie les progrès que tu fais.Prends garde à toi et à l’instruction; persévère dans ces choses; car en faisant cela, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent.Ne reprends pas rudement un vieillard; mais exhorte-le comme un père; les jeunes gens comme des frères;Les femmes âgées comme des mères; les jeunes comme des sœurs, avec une entière pureté.Honore les veuves qui sont véritablement veuves.Mais si quelque veuve a des enfants, ou des enfants de ses enfants, qu’ils apprennent avant toutes choses à exercer leur piété envers leur propre famille, et à rendre la pareille à ceux qui leur ont donné la vie; car cela est bon et agréable à Dieu.Or, qui est véritablement veuve, et qui est demeurée seule, espère en Dieu et persévère nuit et jour en prières et en oraison.Mais celle qui vit dans les plaisirs, est morte en vivant.Avertis-les donc de ces choses, afin qu’elles soient sans reproche.Que si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu’un infidèle.Que celle lui sera mise sur le rôle des veuves, n’ait pas moins de soixante ans; et qu’elle ait été femme d’un seul mari;Et qu’elle ait le témoignage d’avoir fait de bonnes œuvres, d’avoir élevé ses propres enfants, d’avoir exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les affligés, et de s’être appliquée à toutes les bonnes œuvres.Mais n’admets pas les veuves qui sont plus jeunes, car quand le libertinage leur a fait secouer le joug de Christ, elles veulent se remarier;Ce qu’elles font à leur condamnation, parce qu’elles ont violé leur premier engagement.Et avec cela elles sont oisives; elles s’accoutument à aller de maison en maison; et non-seulement elles vivent dans l’oisiveté, mais elles sont aussi causeuses et curieuses, et parlent de choses qui ne sont pas bienséantes.Je veux donc que ces jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles gouvernent leur ménage, qu’elles ne donnent aucune occasion à l’adversaire de médire.Car il y en a quelques-unes qui se sont déjà égarées pour suivre Satan.Que si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves , qu’il les assiste, et que l’Eglise n’en soit point chargée, afin qu’elle ait de quoi entretenir celles qui sont véritablement veuves.Que les pasteurs qui s’acquittent bien de leurs fonctions, soient jugés dignes d’un double honneur; principalement ceux qui travaillent à la de la parole et à l’instruction.Car l’Ecriture dit: Tu ne lieras point la bouche au bœuf qui foule le grain; et l’ouvrier digne de son salaire.Ne reçois aucune accusation contre un pasteur, que sur la déposition de deux ou de trois témoins.Reprends publiquement ceux qui pèchent, afin de donner de la crainte aux autres.Je te conjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans aucune prévention, et sans rien faire par des affections particulières.N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui; conserve-toi pur toi-même.Ne continue pas à ne boire que de l’eau; mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.Il y a des personnes dont les péchés sont manifestes, il précèdent condamnation; mais il y en a d’autres dont les péchés ne se découvrent que dans la suite.De même, il y a de bonnes œuvres qui sont manifestes; et si elles ne le sont pas d’abord, elles ne sauraient demeurer cachées.Que tous les esclaves qui sont sous le joug , regardent leurs maîtres comme dignes de toute sorte d’honneur, afin que le nom de Dieu et doctrine blâmés;Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres, ne les méprisent point, sous prétexte qu’ils sont leurs frères; mais qu’ils les servent d’autant mieux, par cela même qu’ils sont fidèles, chéris , et qu’ils ont soin de leur faire du bien. Enseigne-leur ces devoirs, et les y exhorte.Si quelqu’un enseigne autrement, et n’acquiesce pas aux salutaires instructions de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété,Il est enflé, il ne sait rien, mais il a la maladie des questions et des disputes de mots; d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, et les mauvais soupçons;Les vaines disputes de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme un moyen de gagner . Sépare-toi de ces gens-là.Or, la piété avec le contentement d’esprit est un grand gain.Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter.Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture, et de quoi nous vêtir, cela nous suffira.Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et dans le piège, et en plusieurs désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et dans la perdition.Car l’amour des richesses est la racine de toutes sortes de maux; et quelques-uns les ayant recherchées avec ardeur, se sont détournés de la foi, et se sont eux-mêmes embarrassés dans bien du tourment.Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience et la douceur.Combats dans le combat de la foi, remporte la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et dont tu as fait une si belle profession en présence de plusieurs témoins.Je te somme devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit cette belle confession devant Ponce Pilate,De garder ces commandements, étant sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ,Qui sera manifesté en son propre temps, par le bienheureux et seul Prince, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs,Qui seul possède l’immortalité, et qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen.Recommande aux riches de ce monde de n’être point orgueilleux; de ne point mettre leur confiance dans l’instabilité des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir;De faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, et à faire part de leurs biens;S’amassant pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle.O Timothée, garde le dépôt qui t’a été confié, fuyant les discours vains et profanes, et tout ce qu’oppose une science faussement ainsi nommée;De laquelle quelques-uns faisant profession, se sont détournés de la foi. La grâce avec toi. Amen.Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, pour la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ;A Timothée, mon cher fils. Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur.Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure comme mes ancêtres , et je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, nuit et jour;Me souvenant de tes larmes, et désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie;Rappelant aussi le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été auparavant en Loïs ton aïeule, et en Eunice ta mère, et je suis persuadé qu’elle aussi en toi.C’est pourquoi je t’avertis de rallumer le don de Dieu qui est en toi, par l’imposition de mes mains.Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence.N’aie donc oint honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi qui suis prisonnier à cause de lui; mais souffre avec moi pour l’évangile, par la force que Dieu donne,Lequel nous a sauvés, et nous a appelés par une vocation sainte, non selon nos œuvres, mais selon qu’il avait résolu et la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles;Et qui a été maintenant manifestée par l’avènement de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’évangile;Pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre et docteur des Gentils.C’est ce qui m’a attiré tous les maux que j’endure; mais je n’en ai point de honte, car je sais à qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.Retiens le modèle des saines instructions que tu as ouïes de moi, en suivant la foi et la charité qui en Jésus-Christ.Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous.Tu sais que tous ceux qui d’Asie m’ont abandonné, du nombre desquels sont Phygelle et Hermogène.Le Seigneur veuille exercer sa miséricorde envers la famille d’Onésiphore; car il m’a souvent consolé, et il n’a point eu honte de mes chaînes.Au contraire, quand il a été à Rome, il m’a cherché fort soigneusement, et il m’a trouvé.Le Seigneur lui fasse trouver miséricorde devant lui en ce jour-là; et tu sais mieux , combien il m’a assisté à Ephèse.Toi donc, mon fils, fortifie-toi dans la grâce qui en Jésus-Christ.Et ce que tu as appris de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-le à des personnes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aux autres.Toi donc, supporte les travaux comme un bon soldat de Jésus-Christ.Nul qui va à la guerre ne s’embarrasse des affaires de la vie; et cela, afin qu’il puisse plaire à celui qui l’a enrôlé pour la guerre.De même, celui qui combat dans la lice, n’est point couronné, s’il n’a combattu suivant les lois.Il faut que le laboureur travaille, avant que de recueillir les fruits.Considère ce que je te dis; et que le Seigneur te rende intelligent en toutes choses.Souviens-toi que Jésus-Christ, qui est de la race de David, est ressuscité des morts, selon mon évangile,Pour lequel je souffre des maux, jusqu’à être lié comme un malfaiteur; mais la parole de Dieu n’est point liée.C’est à cause de cela que je souffre toutes choses pour l’amour des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle.Cette parole certaine, que si nous mourons avec , nous vivrons aussi avec .Si nous souffrons , nous régnerons aussi avec . Si nous renonçons, il nous renoncera aussi.Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle; il ne peut se renoncer soi-même.Fais souvenir de ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on ne dispute point de mots, ce qui ne sert de rien, et pervertir les auditeurs.Efforce-toi de te rendre approuvé de Dieu, ouvrier sans reproche, dispensant comme il faut la parole de la vérité.Mais réprime les discours profanes et vains; car ils ne produiraient qu’une plus grande impiété;Et la parole des profanes ronge comme la gangrène. Tels sont Hyménée et Philète,Qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns.Toutefois, le fondement de Dieu demeure ferme, ayant ce sceau: Le Seigneur connaît ceux qui sont siens; et: Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se retire de l’iniquité.Dans une grande maison il n’y a pas seulement des vaisseaux d’or et d’argent, mais aussi de bois et de terre; les uns sont pour des usages honorables, et les autres pour des usages vils.Si quelqu’un donc se conserve pur de ces choses-là, il sera un vaisseau honorable, sanctifié, propre au service du Seigneur, et préparé pour toutes bonnes œuvres;Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.Et rejette les questions, folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles ne produisent que des contestations.Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient;Instruisant avec douceur ceux qui sont d’un sentiment contraire, afin de si Dieu ne leur donnera point la repentance, pour connaître la vérité;En sorte qu’ils se réveillent, du piège du diable, par lequel ils ont été pris pour sa volonté.Sache, au reste, que dans les derniers jours il y aura des temps fâcheux.Car les hommes seront amateurs d’eux-mêmes, avares, vains, orgueilleux, médisants, désobéissants à leurs pères et à leurs mères, ingrats, profanes;Sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, incontinents, cruels, ennemis des gens de bien;Traîtres, emportés, enflés d’orgueil, amateurs des voluptés plutôt que de Dieu;Ayant l’apparence de la piété, mais ayant renoncé à sa force. Eloigne-toi aussi de ces gens-là.De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent l’esprit de certaines femmes chargées de péchés, possédées de diverses convoitises;Qui apprennent toujours, et qui ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité.Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité; gens d’un esprit corrompu, et pervertis à l’égard de la foi.Mais ils ne feront pas de grands progrès; car leur folie sera connue de tout le monde, comme le fut celle de ces -.Pour toi, tu as été parfaitement instruit de ma doctrine, de ma conduite, de mes desseins, de ma foi, de ma douceur, de ma charité, de ma patience;Des persécutions des afflictions qui me sont arrivées à Antioche, à Iconie, et à Lystre; , -, quelles persécutions j’ai souffertes, et comment le Seigneur m’a délivré de toutes.Aussi tous ceux qui veulent vivre dans la piété selon Jésus-Christ seront persécutés.Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits -.Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises et qui t’ont été confiées, sachant de qui tu les as apprises;Et que tu as dès ton enfance la connaissance des saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui en Jésus-Christ.Toute l’Ecriture divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour vaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice;Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et parfaitement propre pour toute bonne œuvre.Je te conjure donc devant Dieu et le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lorsqu’il apparaîtra dans son règne;Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte avec toute sorte de douceur, et en instruisant.Car il viendra un temps que ne souffriront point la salue doctrine; mais qu’ayant une démangeaison d’entendre des choses agréables, ils s’assembleront des docteurs selon leurs propres désirs.Et ils fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables.Mais toi, sois vigilant en toutes choses; endure les afflictions; fais l’œuvre d’un prédicateur de l’évangile; remplis les devoirs de ton ministère.Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche.J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé course, j’ai gardé la foi.Au reste, la couronne de justice m’est réservée, et le Seigneur, juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non-seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront aimé son avènement.Tâche de me venir trouver au plus tôt.Car Démas m’a abandonné, ayant aimé ce présent siècle, et il s’en est allé à Thessalonique, Crescens en Galatie, et Tite en Dalmatie.Il n’y a que Luc avec moi. Prends Marc et l’amène avec toi, car il m’est fort utile pour le ministère.J’ai envoyé Tychique à Ephèse.Quand tu viendras, apporte avec toi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins.Alexandre, l’ouvrier en cuivre, m’a fait souffrir beaucoup de maux, le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.Garde-toi aussi de lui, car il a fort résisté à nos paroles.Personne ne m’a assisté dans ma première défense, mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé.Mais le Seigneur m’a assisté, et il m’a fortifié, afin que ma prédication fût pleinement confirmée, et que tous les Gentils l’entendissent; et j’ai été délivré de la gueule du lion.Le Seigneur me délivrera aussi de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui gloire aux siècles des siècles. Amen.Salue Prisce et Aquilas, et la famille d’Onésiphore.Eraste est demeuré à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet.Hâte-toi de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia et tous nos frères te saluent.Le Seigneur Jésus-Christ avec ton esprit. La grâce avec vous tous. Amen.Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour faire connaître la vérité, qui est selon la piété,Et qui donne l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise depuis plusieurs siècles;Mais qu’il a manifestée en son propre temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur;A Tite, vrai fils dans la foi, commune. Grâce, miséricorde paix de la part de Dieu Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur.La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu règles les choses qui restent , et que tu établisses des pasteurs dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné;
, s’il se trouve quelqu’un qui soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, duquel les enfants soient fidèles, et qui ne soient pas accusés de dissolution, ni désobéissants.Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme étant l’économe de Dieu; qu’il ne soit point attaché à son sens, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête;Mais qu’il exerce l’hospitalité, qu’il aime les gens de bien, qu’il soit sage, juste, saint, tempérant,Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, en sorte qu’il soit capable, tant d’exhorter, suivant cette doctrine salutaire, que de convaincre ceux qui s’y opposent.Car il y en a plusieurs, principalement parmi ceux de la circoncision, qui ne veulent point se soumettre, qui parlent de choses vaines et qui séduisent les âmes, auxquels il faut fermer la bouche;Qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas .Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit: Les Crétois toujours menteurs; ce sont de méchantes bêtes, des ventres paresseux.Ce témoignage est véritable; c’est pourquoi, reprends-les vivement, afin qu’ils deviennent sains en la foi;Sans s’arrêter aux fables judaïques, et aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité.Toutes choses sont bien pures pour ceux qui sont purs, mais rien n’est pur pour ceux qui sont impurs et pour les infidèles; au contraire leur esprit est souillé, aussi bien que leur conscience.Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renoncent par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables de toute bonne œuvre.Mais toi enseigne les choses qui conviennent à la saine doctrine.Que les vieillards soient sobres, graves, prudents, purs dans la foi, dans la charité, dans la patience.Que les femmes âgées aient de même un extérieur convenable à la sainteté; qu’elles ne soient point médisantes, ni sujettes au vin; qu’elles donnent de bonnes instructions;Qu’elles apprennent aux jeunes femmes à être sages, à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants;A être modestes, chastes, à demeurer dans leurs maisons, à être bonnes, soumises à leurs maris; afin que la parole de Dieu ne soit exposée à aucun blâme.De même, exhorte les jeunes hommes à vivre dans la tempérance.Rends-toi toi-même en toutes choses un modèle de bonnes œuvres, montrant, dans ta manière d’enseigner, de la pureté et de la gravité;Une doctrine saine dans laquelle il n’y ait rien à reprendre, afin que les adversaires soient confus, n’ayant aucun mal à dire de vous.
les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur complaire en toutes choses, à n’être point contredisants;A ne rien distraire, mais à montrer en toutes choses une entière fidélité, afin de faire honorer partout la doctrine de Dieu notre Sauveur.Car la grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a été manifestée;Et elle nous enseigne qu’en renonçant à l’impiété et aux convoitises du monde, nous vivions dans le siècle présent, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété;En attendant la bienheureuse espérance, et l’apparition de la gloire du grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ,Qui s’est donné soi-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, pour lui être un peuple particulier et zélé pour les bonnes œuvres.Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.Avertis-les d’être soumis aux princes et aux puissances, de obéir, d’être prêts à faire toutes de bonnes œuvres;De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de témoigner une parfaite douceur envers tous les hommes.Car nous étions aussi autrefois nous-mêmes insensés, désobéissants, égarés, assujettis à toutes sortes de passions et de voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, dignes d’être hais, et nous haïssant les uns les autres.Mais lorsque la bonté et l’amour de Dieu notre Sauveur envers les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés,Non à cause des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération, et par le renouvellement du Saint-Esprit,Qu’il a répandu abondamment sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur;Afin qu’ayant été justifiés par sa grâce, nous ayons l’espérance d’être héritiers de la vie éternelle.Cette parole certaine et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu aient soin de s’appliquer principalement à pratiquer les bonnes œuvres: voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes.Mais réprime les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi; car elles sont inutiles et vaines.Evite l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois;Sachant qu’un tel est perverti, et qu’il pèche, étant condamné par lui-même.Lorsque je t’aurai envoyé Artémas ou Tychique, hâte-toi de venir me voir à Nicopolis: car j’ai résolu d’y passer l’hiver.Fais conduire avec soin Zénas, docteur de la loi, et Apollos, en sorte que rien ne leur manque.Et que nos apprennent aussi à s’appliquer principalement à faire de bonnes œuvres, pour les usages nécessaires, afin qu’ils ne demeurent pas sans fruit.Tous ceux qui avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. La grâce avec vous tous. Amen.Paul, prisonnier pour Jésus-Christ, et Timothée notre frère, à Philémon notre bien-aimé, et le compagnon de nos travaux;Et à Appie, notre chère , à Archippe, compagnon de nos combats, et à l’Eglise qui dans ta maison;La grâce et la paix vous de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ.Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières;Apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les saints;De sorte que la foi qui t’est commune avec nous, est efficace, et se fait connaître par tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ.Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une consolation, parce que tu as réjoui les entrailles des saints.C’est pourquoi, bien que j’aie en -Christ le pouvoir de te commander ce qui est convenable;Etant ce , Paul, avancé en âge, et même maintenant prisonnier pour Jésus-Christ, cependant j’aime mieux te prier par charité.Je te prie donc pour mon fils Onésime, que j’ai engendré étant dans les chaînes;Qui t’a autrefois été inutile, mais qui te sera présentement très utile, aussi bien qu’à moi, que je te renvoie.Reçois-le donc comme mes propres entrailles.J’aurais souhaité de le retenir auprès de moi, afin qu’il me servit au lieu de toi, dans les liens où je suis à cause de l’évangile;Mais je n’ai rien voulu faire sans ton consentement, afin que le bien que tu feras, ne soit pas forcé, mais volontaire.Car, peut-être que ce qu’il a été séparé pour quelque temps, c’était afin que tu le recouvrasses pour toujours;Non plus comme un esclave, mais étant fort au-dessus d’un esclave, , comme un frère chéri particulièrement de moi, et combien plus de toi, et selon le monde, et selon le .Si donc tu me regardes comme uni avec toi, reçois-le comme si moi-même.Que s’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit , mets-le sur mon compte.C’est moi, Paul, qui t’écris de ma propre main; je te le rendrai; pour ne pas dire que tu te dois toi-même à moi.Oui, mon frère, que je reçoive ce plaisir de toi en Seigneur; réjouis mes entrailles au nom du Seigneur.Je t’écris ceci étant persuadé de la déférence que tu auras pour moi, sachant même que tu feras plus que je ne le dis.Je te prie en même temps de me préparer un logement, car j’espère que je vous serai rendu par vos prières.Epaphras, qui est prisonnier avec moi pour Jésus-Christ, te salue;Ce que font aussi Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons de travaux.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec votre esprit. Amen.Dieu ayant autrefois parlé à nos pères en divers temps et en diverses manières, par les prophètes,Nous a parlé en ces derniers temps par Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; par lequel aussi il a fait le monde;Et qui étant la splendeur de sa gloire et l’image empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, après avoir fait par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté dans les lieux très hauts;Ayant été fait d’autant plus grand que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur.Car auquel des anges a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui? Et dans un autre endroit: Je serai son Père, et il sera mon Fils?Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l’adorent.A l’égard des anges, il dit: Il fait des vents ses anges, et des flammes de feu ses ministres.Mais à l’égard du Fils, il dit: O Dieu, ton trône aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne un sceptre d’équité.Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tous tes semblables.Et : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains.Ils périront, mais tu subsistes toujours; ils vieilliront tous comme un vêtement;Tu les plieras comme un habit, et ils seront changés; mais toi, tu es toujours le même; et tes années ne finiront point.Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour ton marchepied,Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et qui sont envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui doivent avoir l’héritage du salut?C’est pourquoi il nous faut faire une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne les laissions écouler,Car si la parole, qui a été annoncée par les anges, a eu son effet, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste punition;Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient appris de lui?Dieu même appuyant leur témoignage par des prodiges et des miracles, par divers effets de sa puissance et par les dons du Saint-Esprit, qu’il a distribués selon sa volonté.Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons.Et quelqu’un a rendu ce témoignage dans un endroit de l’Ecriture, disant: Qu’est-ce de l’homme, que tu te souviennes de lui, et du fils de l’homme, que tu en prennes soin?Tu l’as fait un peu inférieur aux anges; tu l’as couronné de gloire et d’honneur; et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains;Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Or, lui ayant assujetti toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti; cependant, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties.Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui a été fait pour un peu de temps inférieur aux anges, par la mort qu’il a soufferte, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous.Car il était convenable que celui pour qui et par qui toutes choses, voulant amener plusieurs enfants à la gloire, consacrât l’auteur de leur salut par les souffrances.Car, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, tous d’un; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères,Disant: J’annoncerai ton nom à mes frères; je te louerai au milieu de l’assemblée.
encore: Je me confierai en lui. Et ailleurs: Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.Puis donc que ces enfants participent à la chair et au sang, il y a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisit celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable;Et en délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie assujettis à la servitude.Car il n’a pas pris les anges, mais il a pris la postérité d’Abraham.C’est pourquoi il a fallu qu’il fût semblable en toutes choses à ses frères; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle ce qu’il auprès de Dieu, pour expier les péchés du peuple.Car, ayant souffert lui-même et ayant été tenté, il peut aussi secourir ceux qui sont tentés.C’est pourquoi, frères, qui saints et qui avez part à la vocation céleste, considérez bien Jésus-Christ, l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons;Qui est fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi l’avait été dans toute sa maison.Car il a été estimé digne d’une gloire d’autant plus grande que de Moïse, que celui qui a bâti la est plus considérable que la maison .Car il n’y a point de maison qui n’ait été bâtie par quelqu’un; or, celui qui a bâti toutes ces choses, Dieu.Et pour ce qui est de Moïse, fidèle dans toute la maison , comme un serviteur, pour publier ce qu’il devait dire;Mais Christ, comme Fils, sur sa propre maison, et c’est nous qui sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions.C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit: Si vous entendez aujourd’hui sa voix,N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lorsqu’on m’irrita au jour de la tentation dans le désert,Où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et virent mes œuvres pendant quarante ans.C’est pourquoi je fus indigné contre cette génération, et je dis: Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies.Aussi jurai-je dans ma colère: Si ils entrent dans mon repos.
frères, prenez garde qu’il n’y ait en quelqu’un de vous un cœur mauvais et incrédule, qui vous fasse abandonner le Dieu vivantMais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit: Aujourd’hui; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.Car nous avons été faits participants de Christ, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin ce qui nous soutient dès le commencement.Pendant qu’il est dit: Si vous entendez aujourd’hui sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lorsqu’on l’irrita.Car quelques-uns de ceux qui l’entendirent, l’irritèrent; non pas tous ceux qui sortirent d’Egypte sous la conduite de Moïse.Mais contre qui fut-il indigné pendant quarante ans? Ne fut-ce pas contre ceux qui péchèrent, dont les corps tombèrent morts dans le désert?Et qui sont ceux à qui jura qu’ils n’entreraient point dans son repos, si ce n’est ceux qui s’étaient rebellés?Nous voyons donc qu’ils n’y purent entrer à cause de leur incrédulité.Craignons donc que quelqu’un d’entre vous, venant à négliger la promesse d’entrer dans son repos, ne s’en trouve exclu.Car elle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais cette parole ne leur servit de rien, parce que ceux qui l’ouïrent, n’y ajoutèrent point de foi.Pour nous qui avons cru, nous entrerons dans le repos, suivant ce qu’il a dit: C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère: Si ils entrent dans mon repos; et cela après avoir achevé l’ouvrage de la création du monde.Car parle ainsi en quelque endroit, touchant le septième jour: Dieu se reposa le septième jour, après avoir achevé tous ses ouvrages.Et encore dans cet endroit: S’ils entrent dans mon repos.Puis donc que quelques-uns doivent y entrer, et que ceux à qui il avait été premièrement annoncé, n’y entrèrent pas, à cause de leur incrédulité;Il détermine de nouveau un certain jour, : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il a été dit ci-devant: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs.Car si Josué les eût introduits dans le repos, ne parlerait pas après cela d’un autre jour.Il reste donc encore un repos pour le peuple de Dieu.Car celui qui est entré dans son repos, se repose après ses œuvres, comme Dieu après les siennes.Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un de nous ne tombe dans une semblable rébellion.Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants; elle atteint jusqu’au fond de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et elle juge des pensées et des intentions du cœur;Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte.Puis donc que nous avons un grand et souverain Sacrificateur, Jésus, le Fils de Dieu, qui est entré dans les cieux, demeurons fermes dans notre profession.Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, puisqu’il a été tenté de même que nous en toutes choses, si l’on en excepte le péché.Allons donc avec confiance au trône de grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable.Tout souverain sacrificateur donc étant pris d’entre les hommes, est établi pour les hommes dans les choses qui regardent Dieu, afin qu’il offre des dons et des sacrifices pour les péchés,Etant en état d’avoir compassion de ceux qui pèchent par ignorance et par erreur, puisque lui-même est environné de faiblesse.Et c’est à cause de cela qu’il doit offrir des sacrifices pour ses péchés, aussi bien que pour ceux du peuple.Or, personne ne peut s’attribuer cette dignité, que celui qui y est appelé de Dieu, comme Aaron.Aussi Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais celui qui lui a dit: toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui.Comme il dit aussi dans un autre endroit: Tu Sacrificateur éternellement, selon l’ordre de Melchisédec.C’est ce qui pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui le pouvait délivrer de la mort, fut exaucé de ce qu’il craignait.Quoiqu’il fût Fils, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,Et étant consacré, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent,Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec.Sur quoi nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, à cause que vous êtes devenus négligents à écouter.Car au lieu que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers éléments de la parole de Dieu; et vous êtes dans un tel état, que vous avez plutôt besoin de lait, que d’une viande solide.Or, celui qui ne se nourrit que de lait, ne saurait comprendre la parole de la justice, car il est encore enfant.Mais la nourriture solide est pour les hommes faits; , pour ceux qui s’y étant accoutumés, ont l’esprit exercé à discerner le bien et le mal.C’est pourquoi, laissant les premiers principes de la doctrine de Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement, , la repentance des œuvres mortes, et la foi en Dieu;La doctrine des baptêmes, l’imposition des mains, la résurrection des morts, et le jugement éternel;Et c’est ce que nous ferons, si Dieu le permet.Car il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui ont été faits participants du Saint-Esprit;Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir;S’ils retombent, soient renouvelés à la repentance, puisque autant qu’il est en eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie.Car la terre qui est souvent abreuvée de la pluie qui tombe sur elle, et qui produit des herbes propres pour l’usage de ceux qui la cultivent, reçoit la bénédiction de Dieu.Mais celle qui ne produit que des épines et des chardons, est abandonnée et près d’être maudite, sa fin est d’être brûlée.Or, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et plus convenables au salut quoique nous parlions ainsi.Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier vos œuvres et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté les saints, et les assistant .Mais nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur jusqu’à la fin, pour l’accomplissement de espérance.Afin que vous ne vous relâchiez point, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, sont devenus les héritiers des promesses.Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand, il jura par lui-même,Et il lui dit: Certainement je te bénirai abondamment, et je multiplierai merveilleusement .Et ainsi Abraham ayant attendu avec patience, obtint ce qui lui avait été promis.Car comme les hommes jurent par celui qui est plus grand , et que le serment pour confirmer , termine tous leurs différends;De même, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de sa résolution, il y fit intervenir le serment;Afin que par ces deux choses, qui sont invariables, et dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous eussions une ferme consolation; nous qui avons notre recours à retenir fortement l’espérance qui nous est proposée;Laquelle nous retenons comme une ancre ferme et assurée de notre âme, et qui pénètre jusqu’au dedans du voile,Où Jésus est entré pour nous comme notre précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur éternellement, selon l’ordre de Melchisédec.C’est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit;A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin, et dont le nom signifie premièrement, roi de justice, et qui était aussi roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix,Sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie; étant ainsi semblable su Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours.Considérez donc combien grand était celui à qui Abraham le patriarche lui-même donna la dîme du butin.A l’égard de ceux de la tribu de Lévi qui parviennent à la sacrificature, ils ont bien un ordre, selon la loi, de prendre la dîme du peuple, c’est-à-dire, de leurs frères, quoiqu’ils soient tous issus d’Abraham.Mais celui qui n’était pas de la même famille qu’eux, reçut d’Abraham la dîme, et bénit celui à qui les promesses avaient été faites.Or, sans contredit, celui qui bénit est plus grand que celui qui est béni.Et ici ce sont des hommes mortels qui prennent les dîmes; mais là l’Ecriture rend témoignage que celui , est vivant.Et pour ainsi dire, Lévi même, qui reçoit les dîmes, les a payées en la personne d’Abraham;Car il était encore dans les reins son aïeul, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui.Si donc on eût pu arriver à la perfection par le sacerdoce lévitique, touchant lequel le peuple avait reçu une loi, qu’était-il besoin s’élevât un autre sacrificateur, qui fût nommé selon l’ordre de Melchisédec, et non pas selon l’ordre d’Aaron?Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi.En effet, celui de qui ces choses sont dites, est d’une autre tribu de laquelle personne n’a assisté à l’autel.Car il est évident que notre Seigneur est sorti de Juda, à laquelle Moïse n’a point attribué le sacerdoce.Cela est encore plus manifeste, en ce qu’il s’élève un autre sacrificateur semblable à Melchisédec;Qui n’a point été établi par la loi d’une ordonnance charnelle, mais par la puissance d’une vie qui ne doit point finir,Selon cette déclaration de : Tu Sacrificateur éternellement selon l’ordre de Melchisédec.Ainsi l’ancienne loi a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité;Parce que la loi n’a rien amené à la perfection; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise en sa place.Et même, ce n’a point été sans serment; car les autres sacrificateurs ont été établis sans serment;Mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit: Le Seigneur l’a juré, et il ne s’en repentira point; tu Sacrificateur éternellement, selon l’ordre de Melchisédec.Ainsi Jésus a été fait garant d’une alliance d’autant plus excellente.A l’égard des sacrificateurs, il y en a eu plusieurs , parce que la mort les empêchait de subsister toujours.Mais celui-ci, parce qu’il subsiste éternellement, a un sacerdoce qui ne passe point à d’autres.Et c’est aussi pour cela qu’il peut toujours sauver ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux.Car il nous était convenable d’avoir un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux;Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, et ensuite pour ceux du peuple; car il a fait cela une seule fois en s’offrant lui-même.Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes faibles; mais la parole du serment qui a été fait après la loi, le Fils, et le consacre pour toujours.L’abrégé des choses que nous avons dites, que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux;Et ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, que le Seigneur a dressé, et non pas un homme.Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices; c’est pourquoi il a été nécessaire que celui-ci eût aussi quelque chose à offrir.Car s’il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisqu’il y a encore des sacrificateurs, qui offrent les dons selon la loi;Et qui font un service qui n’est qu’une image et une ombre des choses célestes, selon l’ordre que Dieu donna à Moïse, lorsqu’il devait dresser le tabernacle: Prends garde, lui dit-il, à faire tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.Mais a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses.Car s’il n’y eût rien eu de défectueux dans la première, il n’y aurait pas eu lieu une seconde.Aussi dit-il , en leur faisant des reproches: Les jours viendront que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda;Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, lorsque je les pris par la main, pour les retirer du pays d’Egypte; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai rejetés, dit le Seigneur.Mais, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, en ces jours-là, dit le Seigneur; je mettrai mes lois dans leur esprit, et les graverai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple;Et aucun d’eux n’enseignera plus son prochain ni son frère disant: Connais le Seigneur; car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux.Parce que je leur pardonnerai leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités.En parlant d’une nouvelle, il déclara vieille la première; or, ce qui est devenu ancien et vieux est près d’être aboli.La première avait donc aussi des ordonnances touchant le service divin, et un sanctuaire terrestre.Car, quand le tabernacle fut dressé, il y avait dans la première partie le chandelier, la table et les pains de proposition, et s’appelait le lieu saint.Et au delà du second voile la partie du tabernacle appelé le lieu très saint;Où il y avait un encensoir d’or et l’arche d’alliance, toute couverte d’or, dans laquelle était une urne d’or, où était la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance.Et sur cette les chérubins de la gloire, qui couvraient le propitiatoire; de quoi il n’est pas besoin de parler présentement en détail.Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent bien tous les jours dans la première partie du tabernacle, pour y faire le service;Mais le seul souverain sacrificateur dans la seconde , une fois l’année; non sans y porter du sang, qu’il offre pour ses péchés et pour ceux du peuple;Le Saint-Esprit montrant par là, que le chemin du lieu très saint n’avait pas encore été ouvert, pendant que le premier tabernacle subsistait; ce qui une figure pour ce temps-là;Pendant lequel on offrait des dons et des sacrifices, qui ne pouvaient pas purifier la conscience de celui qui faisait le service;Lequel ne consistait qu’en des viandes et des breuvages, en diverses ablutions, et en des cérémonies charnelles, qui n’avaient été imposées que jusqu’au temps que tout cela devait être réformé.Mais Christ, le souverain sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main, c’est-à-dire, qui n’a pas été construit ,Est entré une seule fois dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs ou des veaux, mais avec son propre sang, nous ayant obtenu une rédemption éternelle.Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, dont on fait aspersion, purifie ceux qui sont souillés, à l’égard de la pureté du corps;Combien plus le sang de Christ, qui par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, soi-même, sans aucune tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour servir le Dieu vivant!C’est pourquoi il est le médiateur d’un nouveau testament, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous le premier testament, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis.Car où un testament, nécessaire que la mort du testateur intervienne;Parce qu’un testament n’a son effet qu’après la mort du testateur, n’ayant point de force tant qu’il est en vie.C’est pourquoi aussi, le premier ne fut point établi sans sang.Car, après que Moïse eut prononcé tout le peuple tous les commandements de la loi, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine teinte en écarlate, et de l’hysope, et il en fit aspersion sur le livre même et sur tout le peuple,Disant: Ceci est le sang du testament que Dieu a ordonné en votre faveur.Puis, il fit de même aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases qui servaient au culte .Et selon la loi, presque toutes choses sont purifiés par le sang, et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission .Il a donc fallu que les choses qui représentaient celles qui sont dans le ciel, fussent purifiées de cette manière, mais que les célestes par des sacrifices plus excellents.Car Christ n’est point entré dans le sanctuaire fait de la main , et qui n’était que la figure du véritable; mais dans le ciel même pour comparaître maintenant pour nous, devant la face de Dieu.Ce n’est pas qu’il s’offre plusieurs fois soi-même, comme le souverain sacrificateur entre dans le lieu très saint, chaque année, avec d’autre sang .Autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde; mais à présent, dans la consommation des siècles, il a paru une fois pour abolir le péché, s’étant offert lui-même en sacrifice.Et comme il est ordonné que tous les hommes meurent une fois, après quoi le jugement;De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, paraîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut.Or, la loi n’ayant que l’ombre des biens à venir, non la vraie image des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre continuellement chaque année, sanctifier parfaitement ceux qui s’approchent .Autrement on aurait cessé de les offrir, parce que ceux qui faisaient ce service, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu leur conscience chargée de péché.Mais chaque année, dans ces , une nouvelle commémoration des péchés.Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.C’est pourquoi, entrant dans le monde, dit: Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps.Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni pour le péché.Alors j’ai dit: Me voici; je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté, comme il est écrit de moi dans le Livre.Ayant dit auparavant: Tu n’as point voulu de sacrifice, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni d’oblations pour le péché, et tu n’y as point pris plaisir( qui sont les choses qu’on offre selon la loi); il ajoute ensuite: Me voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté.Il abolit le premier, pour établir le second.Et c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, , par l’oblation du corps de Jésus-Christ, faite une seule fois.Tout sacrificateur donc assiste chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés;Mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu,Attendant ce qui reste encore, qui est que ses ennemis soient réduits à lui servir de marchepied.Car, par une seule oblation il a amené pour toujours à la perfection ceux qui sont sanctifiés.Et c’est ce que le Saint-Esprit nous déclare aussi; car après avoir dit:Voici l’alliance que je ferai avec eux, quand ces jours-là seront arrivés, dit le Seigneur; je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements; :Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités.Or, où la rémission des péchés , il n’est plus besoin d’oblation pour le péché.Puis donc, frères, que nous avons, par le sang de Jésus, la liberté d’entrer dans les lieux saints,Par le chemin nouveau qui mène à la vie, lequel il nous a frayé à travers le voile, qui est sa propre chair;Et un grand Sacrificateur sur la maison de Dieu;Approchons-nous avec un cœur sincère, avec une confiance pleine et parfaite, ayant les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.Retenons constamment la profession de espérance, sans varier; car celui qui a fait les promesses fidèle;Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres,N’abandonnant point nos assemblées, comme quelques-uns ont coutume de faire; mais exhortons-nous , et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés;Et il n’y a plus rien à attendre qu’un jugement terrible et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires.Si quelqu’un avait viola la loi de Moïse, il mourait sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois ;Combien plus grand croyez-vous que doive être le supplice dont sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?Car nous connaissons celui qui a dit: C’est à moi qu’appartient la vengeance; je rendrai, dit le Seigneur. Et ailleurs: Le Seigneur jugera son peuple.
une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.Rappelez dans votre mémoire les premiers temps, auxquels, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat de souffrances;Quand d’un côté, vous avez été exposés, à la vue de tout le monde, à des opprobres et à des persécutions, et que de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités.Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez souffert avec joie qu’on vous ravît vos biens, sachant que vous en avez dans les cieux de plus excellents, et qui sont permanents.N’abandonnez donc pas votre confiance, qui doit avoir une si grande récompense.Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de sa promesse.Car encore un peu de temps, et celui qui doit venir, viendra, et il ne tardera point.Or, le juste vivra par la foi; mais si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui.Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour périr; mais nous sommes de ceux qui la foi pour sauver leur âme.Or, la foi est une vive représentation des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit point.Car par elle les anciens ont obtenu témoignage.C’est par la foi que nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu; en sorte que les choses qui se voient n’ont pas été faites de choses qui parussent.C’est par la foi qu’Abel et offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, et qu’il obtint le témoignage d’être juste, Dieu rendant un bon témoignage à ses offrandes; et quoique mort, il parle encore par elle.C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé pour ne point mourir, et il ne parut plus, parce que Dieu l’avait enlevé; car avant que d’être enlevé, il avait obtenu le témoignage d’être agréable à Dieu.Or, il est impossible de être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.C’est par la foi que Noé, ayant été divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, craignit, et bâtit l’arche pour sauver sa famille; et par cette il condamna le monde, et fut fait héritier de la justice qui s’obtient par la foi.C’est par la foi, qu’Abraham, étant appelé, obéit, pour venir au pays qu’il devait recevoir pour héritage; et il partit, ne sachant où allait.C’est par la foi, qu’il demeura comme étranger dans la terre qui lui avait été promise, habitant sous des tentes, bien qu’Isaac et Jacob, qui étaient héritiers avec lui de la même promesse.Car il attendait la cité qui a des fondements, de laquelle Dieu l’architecte et le fondateur.C’est aussi par la foi que Sara reçut la vertu de concevoir et qu’elle enfanta, hors d’âge , parce qu’elle crut que celui qui avait promis était fidèle.C’est pourquoi il est né d’un seul , et qui était déjà affaibli par l’âge, une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable innombrable qui est au bord de la mer.Tous ceux-là sont morts dans la foi; sans avoir reçu les choses qui leur avaient été promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre.Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent patrie.En effet, s’ils eussent eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils avaient assez de temps pour y retourner;Mais ils en désiraient une meilleure, qui est la céleste; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas de s’appeler leur Dieu, car il leur avait préparé une cité.C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique;A l’égard duquel il avait été dit: C’est en Isaac que ta postérité sera appelée de ton nom;Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait ressusciter des morts; aussi le recouvra-t-il par une espèce de résurrection.C’est par la foi qu’Isaac donna à Jacob et Esaü une bénédiction qui regardait l’avenir.C’est par la foi, que Jacob mourant bénit les deux fils de Joseph, et adora, étant appuyé sur le haut de son bâton.C’est par la foi, que Joseph mourant parla de la sortie des enfants d’Israël, et qu’il donna des ordres touchant ses os.C’est par la foi que Moïse, étant né, fut caché pendant trois mois par son père et sa mère, parce qu’ils voyaient que c’était un bel enfant; et ils ne craignirent point l’édit du roi.C’est par la foi que Moïse, devenu grand, renonça à la qualité de fils de la fille de Pharaon;Choisissant plutôt d’être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un peu de temps du péché;Et regardant l’opprobre de Christ comme des richesses plus grandes que les trésors de l’Egypte, parce qu’il avait en vue la rémunération.C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans craindre la colère du roi; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible.C’est par la foi qu’il célébra la Pâque et qu’if fit l’aspersion du sang, afin que le destructeur qui tuait les premiers-nés, ne touchât point ceux .C’est par la foi, qu’ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec; ce que les Egyptiens ayant voulu tenter, ils furent submergés.C’est par la foi que les murailles de Jérico tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.C’est par la foi que Rahab l’hôtelière ne périt point avec les incrédules, parce qu’elle reçut les espions en sûreté.Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait, si je voulais parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes;Qui, par la foi, ont conquis des royaumes, ont exercé la justice, ont obtenu l’effet des promesses, ont fermé la gueule des lions,Ont éteint la force du feu, ont échappé au tranchant des épées, ont été guéris de leurs maladies, ont été vaillants pendant la guerre, ont mis en fuite des armées ennemies.Des femmes ont recouvré par la résurrection leurs morts; d’autres ont été cruellement tourmentés, refusant d’être délivrés, afin d’obtenir une meilleure résurrection;D’autres ont été éprouvés par les moqueries et les fouets; d’autres, par les liens et par la prison;Ils ont été lapidés, ils ont été sciés, ils ont été mis à d’épreuves, ils sont morts par le tranchant de l’épée, ils ont été errants çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, destitués de tout, affligés, maltraités;Eux dont le monde n’était pas digne; ils ont erré dans les déserts et dans les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.Et tous ceux-là ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point reçu ce qui leur avait été promis;Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous.Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée,Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, méprisant l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.C’est pourquoi, considérez bien celui qui a souffert une si grande contradiction des pécheurs, afin que vous ne vous abattiez pas en perdant courage.Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché.Et vous avez oublié l’exhortation qui vous dit, comme à des enfants : Mon enfant, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend;Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tous ceux qu’il reconnaît pour ses enfants.Si vous souffrez le châtiment, Dieu vous traite comme enfants; car quel est l’enfant que son père ne châtie pas?Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous les autres ont part, vous êtes donc des bâtards, et non des enfants .Et puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous avons eu du respect , ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie?Car quant à nos pères, ils nous châtiaient pour un eu de temps, comme ils le trouvaient bon; mais pour notre profit, afin de nous rendre participants de sa sainteté.Il est vrai que tout châtiment semble d’abord de tristesse, et non pas de joie; mais il produit ensuite un fruit paisible de justice à ceux qui ont été ainsi exercés.Fortifiez donc mains qui sont affaiblies, et genoux qui sont relâchés;Et faites à vos pieds un chemin droit, afin que ce qui cloche ne se dévoie pas tout à fait, mais que plutôt il se rétablisseRecherchez la paix avec tout le monde, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur;Prenant garde que personne ne se prive de la grâce de Dieu; et que quelque racine d’amertume poussant en haut, ne trouble, et que plusieurs n’en soient infectés.Qu’il n’y ait point d’impur, ni de profane comme Esaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse.Car vous savez que même après cela, voulant hériter la bénédiction , il fut rejeté, car il ne put trouver le moyen de le faire changer de résolution, quoiqu’il le demandât avec larmes.Car vous ne vous êtes pas approchés de la montagne qu’on pouvait toucher avec la main, ni du feu brûlant, ni de la nuée épaisse, ni de l’obscurité, ni de la tempête,Ni du bruit de la trompette, ni de la voix qui parlait, et qui était telle que ceux qui l’entendirent, prièrent que la parole ne leur fût plus adressée.Car ils ne pouvaient supporter ce qui était ordonné, que si même une bête touchait la montagne, elle serait lapidée ou percée d’un dard.Et ce qui paraissait était si terrible, que Moïse dit: Je suis effrayé et tout tremblant.Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, à la cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, aux milliers d’anges;A l’assemblée et à l’Eglise des premiers-nés, qui sont écrits dans les cieux; à Dieu qui est le juge de tous; aux esprits des justes qui sont parvenus à la perfection;Et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que d’Abel.Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle; car si ceux qui méprisaient celui qui parlait de la part de Dieu sur la terre, ne sont point échappés, nous beaucoup plus, si nous nous détournons de celui qui nous des cieux;De qui la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse. Encore une fois, j’ébranlerai non-seulement la terre, mais aussi le ciel.Or, ces mots: Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, comme n’ayant été faites que pour faire place à celles qui sont immuables et qui subsisteront .C’est pourquoi, embrassant le royaume qui ne peut être ébranlé, conservons la grâce par laquelle nous puissions servir Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et avec crainte;Car notre Dieu aussi un feu consumant.Que l’amour fraternel demeure .N’oubliez point l’hospitalité, car c’est par elle que quelques-uns ont logé des anges sans le savoir.Souvenez-vous de ceux qui sont dans les liens, comme si vous y étiez avec eux; et de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes du corps.Le mariage est honorable entre tous, et le lit sans souillure; mais Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.Que vos mœurs sans avarice, étant contents de ce que vous avez; car lui-même a dit: Je ne te laisserai point, je ne t’abandonnerai point.De sorte que nous pouvons dire avec confiance: Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ce que l’homme pourrait me faire.Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et imitez leur foi, considérant quelle a été l’issue de leur vie.Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et le sera éternellement.Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il vaut mieux affermir son cœur par la grâce que par les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés.Nous avons un autel, duquel ceux qui servent au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger.Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur, pour l’expiation du péché, sont brûlés hors du camp.C’est aussi pour cela que Jésus, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.Sortons donc hors du camp pour aller à lui, en portant son opprobre.Car nous n’avons point ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.Offrons donc par lui sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit des lèvres qui confessent son nom.N’oubliez pas aussi d’exercer là charité, et de faire part de vos biens; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme devant en rendre compte, afin que ce qu’ils font, ils le fassent avec joie, et non en gémissant; car cela ne vous serait point avantageux.Priez pour nous; car nous sommes assurés que nous avons une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses.Et je vous prie avec d’autant plus d’instance de le faire, afin que je vous sois plutôt rendu.Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus-Christ, par le sang de l’alliance éternelle,Vous rende accomplis en toutes sortes de bonnes œuvres, pour faire sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel gloire aux siècles des siècles. Amen.Au reste, frères, je vous prie de prendre en bonne part ces paroles d’exhortation; car je vous ai écrit en peu de mots.Vous savez que notre frère Timothée est délivré; s’il vient bientôt, je vous irai voir avec lui.Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d’Italie vous saluent.La grâce avec vous tous. Amen.Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur -, aux douze tribus qui sont dispersées, salut!
frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses afflictions qui vous arrivent,Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.Mais que l’ouvrage de la patience soit parfait, afin que vous soyez parfaits et accomplis, en sorte qu’il ne vous manque rien.Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reprocher; et elle lui sera donnée.Mais qu’il la demande avec foi, sans hésiter; car celui qui hésite, est semblable au flot de la mer qui est agité et poussé çà et là par le vent.Que cet homme-là ne s’attende pas à recevoir aucune chose du Seigneur.L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies.Que le frère qui est dans la bassesse, se glorifie dans son élévation.Que le riche, au contraire, s’humilie dans sa bassesse, car il passera comme la fleur de l’herbe.Car, un soleil brûlant étant levé, l’herbe sèche, sa fleur tombe, et son éclat périt; ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.Heureux l’homme qui endure la tentation; car quand il aura été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté: C’est Dieu qui me tente; car Dieu ne peut être tenté par aucun mal, aussi ne tente-t-il personne.Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché; et le péché, étant consommé, engendre la mort.
frères bien-aimés, ne vous abusez point;Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumières, en qui il n’y a point de variation, ni aucune ombre de changement.Il nous a engendrés de sa pure volonté par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures.Ainsi, frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère;Car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu.C’est pourquoi, rejetant toute ordure et tous les excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée au dedans de vous, et qui peut sauver vos âmes.Mettez en pratique la parole, et ne vous contentez pas de l’écouter, en vous séduisant vous-mêmes par de faux raisonnements.Car si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarderait dans un miroir son visage naturel;Et qui, après s’être regardé, s’en irait, et oublierait aussitôt quel il était.Mais celui qui aura considéré avec attention la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres , il sera heureux dans ce qu’il aura fait.Si quelqu’un parmi vous croit avoir de la religion, et qu’il ne tienne point sa langue en bride, mais qu’il séduise son cœur, la religion d’un tel homme est vaine.La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver de la souillure du monde.
frères, que la foi que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié, soit exempte de toute acception de personnes.Car s’il entre dans votre assemblée un homme qui ait un anneau d’or et un habit magnifique, et qu’il y entre aussi un pauvre avec un méchant habit;Et qu’ayant égard à celui qui porte l’habit magnifique, vous lui disiez: Toi, assieds-toi ici honorablement; et que vous disiez au pauvre: Toi, tiens-toi là debout, ou assieds-toi ici sur mon marchepied;Ne faites-vous pas en vous-mêmes de la différence entre l’un et l’autre, et n’avez-vous pas de mauvaises pensées dans les jugements que vous faites?Ecoutez, mes chers frères; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde qui sont riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?Et vous, au contraire, vous méprisez les pauvres. Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous tirent devant les tribunaux?Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous?Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Ecriture, : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien.Mais si vous avez égard à l’apparence des personnes, vous commettez un péché, et vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs.Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul commandement, il est coupable tous .Car, celui qui a dit: Tu ne commettras point adultère, a dit aussi: Tu ne tueras point. Si donc tu ne commets pas adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi.Parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté.Car une condamnation sans miséricorde sur celui qui n’aura point usé de miséricorde; mais la miséricorde s’élève par-dessus la condamnation.
frères, que servira-t-il à un homme de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres? Cette foi le pourra-t-elle sauver?Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture qui leur est nécessaire chaque jour;Et que quelqu’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela servira-t-il?De même aussi la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même.Quelqu’un dira: Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres.Tu crois qu’il y a un seul Dieu; tu fais bien; les démons le croient aussi et ils tremblent.Mais, ô homme vain, veux-tu savoir que la foi qui est sans les œuvres est morte?Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres lorsqu’il offrit Isaac son fils sur un autel?Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par ses œuvres sa foi fut rendue parfaite?Et qu’ainsi ce que dit l’Ecriture, s’accomplit: Abraham a cru en Dieu, et cela lui a été imputé à justice, et il a été appelé ami de Dieu.Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.De même aussi Rahab l’hôtelière, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et qu’elle les renvoya par un autre chemin?Car comme un corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte.
frères, qu’il n’y ait pas plusieurs maîtres parmi vous, sachant que nous en recevrons une plus grande condamnation.Car nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, et il peut tenir tout son corps en bride.Nous mettons, comme vous savez, des mors dans la bouche des chevaux, afin qu’ils nous obéissent, et nous menons çà et là tout leur corps.Voyez aussi les navires; quelque grands qu’ils soient, et quoique poussés par des vents violents, ils sont menés de côté et d’autre avec un petit gouvernail, selon la volonté de celui qui les gouverne.Ainsi la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Considérez combien de bois un petit feu peut allumer.La langue aussi un feu, un monde d’iniquité; la langue est posée entre nos membres d’une manière qu’elle souille tout le corps; elle enflamme tout le cours de notre vie, et elle est enflammée de la géhenne.Toutes sortes de bêtes sauvages, d’oiseaux, de reptiles et de poissons de mer se domptent et ont été domptés par la nature humaine;Mais aucun homme ne peut dompter la langue: c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.Par elle nous bénissons Dieu notre Père, et par elle nous maudissons les hommes qui sont faits à l’image de Dieu.D’une même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi.Une fontaine jette-t-elle, par une même ouverture, de l’eau douce et de l’eau amère?
frères, un figuier peut-il porter des olives; ou une vigne des figues? Ainsi aucune fontaine ne peut jeter de l’eau salée et douce.Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent? Qu’il montre par une bonne conduite et par ses œuvres, une sagesse pleine de douceur.Mais si vous avez un zèle amer et de contention dans vos cœurs, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité.Car ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, sensuelle diabolique.Car partout où ce zèle de contention, il y a du trouble, et toutes sortes de mauvaises actions.Mais pour la sagesse qui vient d’en haut, premièrement elle est pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits; elle n’est point difficultueuse, ni dissimulée.Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix.D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles? N’est-ce de ceci, , de vos désirs déréglés, qui combattent dans vos membres?Vous désirez, et vous n’obtenez pas ce que vous souhaitez; vous êtes envieux et jaloux, et vous ne pouvez rien obtenir; vous avez des querelles, et vous vous faites la guerre, et vous n’avez pas , parce que vous ne demandez pas.Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de fournir à vos voluptés.Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu? Qui voudra donc être ami du monde, se rend ennemi de Dieu.Pensez-vous que l’Ecriture parle en vain? L’Esprit qui habite en nous porte-t-il à l’envie?Au contraire, il accorde plus de grâces. C’est pourquoi, dit: Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il s’enfuira de vous.Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs;Sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez; que votre ris se change en pleurs, et votre joie en tristesse.Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.Mes frères, ne médisez point les uns des autres. Celui qui médit de son frère, et qui condamne son frère, médit de la loi, et condamne la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es point observateur de la loi, mais tu t’en rends le juge.Il y a un seul législateur, qui peut sauver et détruire. Toi, qui es-tu, qui juges les autres?Je m’adresse maintenant à vous qui dites. Nous irons aujourd’hui ou demain en une telle ville, et nous y passerons une année, nous trafiquerons et nous gagnerons.Vous ne savez pas ce qui arrivera le lendemain, car qu’est-ce que votre vie? Ce n’est qu’une vapeur qui paraît pour peu de temps, et qui s’évanouit ensuite.Au lieu que vous devriez dire: Si le Seigneur le veut, et si nous sommes en vie, nous ferons telle ou telle chose.Mais, au contraire, vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. Toute vanterie de cette sorte est mauvaise.Celui-là donc pèche, qui sait faire le bien et qui ne le fait pas.Vous, riches, je viens maintenant à vous; pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs qui vont tomber sur vous.Vos richesses sont pourries, et les vers ont mangé vos habits.Votre or et votre argent se sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé un trésor pour les derniers jours.Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie ; et les cris de ces moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées.Vous avez vécu dans les voluptés et dans les délices sur la terre, et vous vous êtes rassasiés comme en un jour de sacrifice.Vous avez condamné et mis à mort le juste, qui ne vous résistait point.Mais vous, frères, attendez patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Vous voyez que le laboureur attend le précieux fruit de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il reçoive la pluie de la première et de la dernière saison.Vous de même attendez patiemment, et affermissez vos cœurs; car l’avènement du Seigneur est proche.
frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voilà, le juge est à la porte.O frères, prenez pour exemple de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.Vous savez que nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert constamment; vous avez ouï parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin le Seigneur ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.Sur toutes choses, frères, ne jurez point, ni par le ciel, ni par la terre, ni par quelque autre serment; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, de peur que vous ne tombiez dans la condamnation.Quelqu’un parmi vous souffre-t-il; qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie; qu’il chante des cantiques.Quelqu’un est-il malade parmi vous; qu’il appelle les pasteurs de l’Eglise, et qu’ils prient pour lui, et l’oignent d’huile au nom du Seigneur.Et la prière faite avec foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris; car la prière du juste, faite avec zèle, a une grande efficace.Elie était un homme sujet aux mêmes affections que nous; et il demanda par ses prières qu’il ne plût point; et il ne plut point sur la terre pendant trois ans et demi.Et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.
frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et que quelqu’un le redresse;Qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de son égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés.Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie;Qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la et la paix vous soient multipliées!Béni le Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, en nous donnant, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, une espérance vive,De l’héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir, et qui est réservé dans les cieux pour nous,Qui sommes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour le salut qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps.C’est en quoi vous vous réjouissez, quoique maintenant vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, vu que cela est convenable;Afin que l’épreuve de votre foi, qui est beaucoup plus précieuse que l’or périssable, et qui toutefois est éprouvé, par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lorsque Jésus-Christ paraîtra;Lequel vous aimez, quoique vous ne rayez pas vu; en qui vous croyez, quoique vous ne le voyiez pas encore, et en croyant, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse;Remportant le prix de votre foi le salut des âmes.C’est ce salut qui a été l’objet de l’exacte recherche et de la profonde méditation des prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était destinée;Tâchant de découvrir, pour quel temps et pour quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage à l’avance, leur faisait connaître les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies.Mais il leur a été révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, que ceux qui vous ont prêché l’évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, vous ont maintenant annoncées, et dans lesquelles les anges désirent de voir jusqu’au fond.Vous donc, ayant ceint les reins de votre esprit, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous est présentée pour le temps de la manifestation de Jésus-Christ;Comme des enfants obéissants, ne vous conformant point aux convoitises que vous aviez autrefois dans le temps de votre ignorance.Mais comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi de même soyez saints dans toute votre conduite.Selon qu’il est écrit: Soyez saints, car je suis saint.Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans avoir acception de personnes, juge selon les œuvres de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre séjour sur la terre;Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez apprise de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent ou l’or;Mais par le précieux sang de Christ, comme de l’Agneau sans défaut et sans tache,Déjà destiné avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps pour vous;Qui par lui croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre et espérance fussent en Dieu.Ayant donc purifié vos âmes en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie; aimez-vous les uns les autres d’un cœur pur, avec une grande affection;Etant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement.Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe; l’herbe sèche, et sa fleur tombe;Mais la parole du Seigneur demeure éternellement; et c’est cette parole qui vous a été annoncée par l’évangile.Ayant donc renoncé à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance;Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen.Puisque vous avez goûté combien le Seigneur est doux,En vous approchant de lui, de la pierre vive qui a été rejetée par les hommes, mais que Dieu a choisie, et qui lui est précieuse;Vous aussi, comme des pierres vives, vous entrez dans la structure de l’édifice, une maison spirituelle, de saints sacrificateurs, pour offrir des sacrifices spirituels et agréables à Dieu, par Jésus-Christ.C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion la principale pierre de l’angle, choisie et précieuse; et qui croira en elle, ne sera point confus.Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l’angle, et une pierre d’achoppement et une pierre de chute;Lesquels heurtent contre la parole et sont rebelles, à quoi aussi ils ont été destinés.Mais vous êtes la race élue, sacrificateurs et rois, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière;
qui autrefois n’étiez point peuple, mais qui maintenant le peuple de Dieu; qui autrefois n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde.
bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, de vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme;Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils parlent mal de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour qu’il les visitera, à cause de vos bonnes œuvres qu’ils auront vues.Soyez donc soumis à tout ordre humain, pour l’amour du Seigneur, soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres;Soit aux gouverneurs, comme à ceux qui sont envoyés de sa part, pour punir ceux qui font mal, et pour honorer ceux qui font bien.Car telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche aux hommes ignorants et dépourvus de sens.
- comme étant libres, non en faisant servir votre liberté de prétexte pour mal faire; mais comme des serviteurs de Dieu.Rendez l’honneur à tout le monde; aimez tous vos frères; craignez Dieu; honorez le roi.
, serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec toute sorte de crainte, non-seulement à ceux qui sont bons et équitables, mais aussi à ceux qui sont fâcheux.Car cela est agréable à Dieu, lorsque quelqu’un, par un motif de conscience, endure de mauvais traitements en souffrant injustement.Autrement, quelle gloire serait-ce pour vous, si étant battus pour avoir mal fait, vous l’enduriez? Mais si, en faisant bien, vous êtes maltraités, et que vous le souffriez patiemment, c’est à cela que Dieu prend plaisir.C’est aussi à quoi vous êtes appelés, puisque le Christ lui-même a souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces;Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude;Qui, lorsqu’on lui disait des outrages, n’en rendait point, et qui, lorsqu’on le maltraitait, ne faisait point de menaces, mais se remettait à celui qui juge justement;Qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par les meurtrissures de qui vous avez été guéris.Car vous étiez comme des brebis errantes, mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Evêque de vos âmes.Que les femmes soient aussi soumises à leurs propres maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés, même sans la parole, par la conduite de leurs femmes;Lorsqu’ils verront la pureté de votre conduite, accompagnée de crainte.Que leur parure ne soit point celle du dehors, la frisure des cheveux, des ornements d’or ou des habits somptueux;Mais celui de l’homme caché et du cœur, , la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.Car c’est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris;Comme Sara, qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur, de laquelle vous êtes les filles en faisant le bien, sans vous effrayer de rien.Et vous, maris, de même, conduisez-vous avec prudence envers vos femmes, comme envers un sexe plus faible, ayant des égards pour elles, puisqu’elles hériteront, aussi bien que vous, la grâce de la vie; afin que vos prières ne soient point troublées.Enfin, soyez tous d’une parfaite intelligence, pleins de compassion les uns envers les autres, vous aimant fraternellement, étant miséricordieux et doux;Ne rendant point mal pour mal, ni injure pour injure; mais, au contraire, bénissant; sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction.Car quiconque aime la vie, et souhaite de voir des jours heureux, qu’il de sa langue de dire du mal, et ses lèvres de prononcer aucune fraude;Qu’il se détourne du mal, et qu’il fasse le bien; qu’il cherche la paix, et qu’il la poursuive.Car les yeux du Seigneur sur les justes, et ses oreilles à leurs prières; mais sa face contre ceux qui font le mal.Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien?Que si, néanmoins, vous souffrez pour la justice, heureux; ne les craignez donc point, n’ayez point peur d’eux et ne soyez point troublés.Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur votre Dieu, et soyez toujours prêts à répondre pour votre défense, avec douceur et respect, à tous ceux qui vous demanderont raison de l’espérance que vous avez;Ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confus de ce qu’ils parlent mal de vous, comme si étiez des malfaiteurs.Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant bien, qu’en faisant mal.Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu; étant mort selon la chair, mais ayant été vivifié par l’esprit;Par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits retenus en prison;Qui avaient été autrefois désobéissants, lorsque du temps de Noé la patience de Dieu attendait pour la dernière fois, pendant que l’arche se bâtissait; dans laquelle un petit nombre, , huit personnes furent sauvées de l’eau.A quoi aussi répond maintenant, comme à une figure, le baptême qui nous sauve; non pas celui qui nettoie les ordures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu, par la résurrection de Jésus-Christ;Qui est à la droite de Dieu, étant allé au ciel, et auquel les anges, les principautés et les puissances sont assujettis.Puis donc que Christ a souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette pensée, que celui qui a souffert en la chair, a cessé de pécher;Afin que tout le temps qui lui reste à vivre dans la chair, il ne vive plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu.Car il nous doit suffire que dans le temps passé nous nous soyons abandonnés aux mêmes passions que les Gentils, vivant dans toutes sortes d’impudicités et de convoitises, dans l’ivrognerie, dans les excès de manger et de boire, et dans les idolâtries détestables.C’est pourquoi ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux dans le même débordement à la dissolution, et ils vous en blâment.Mais ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.Car c’est pour cela que l’évangile a été annoncé aux morts, afin qu’ils fussent jugés selon les hommes dans la chair, et qu’ils vécussent selon Dieu dans l’esprit.Au reste, la fin de toutes les choses est proche; soyez donc sobres et vigilants dans les prières.Surtout ayez entre vous une grande charité, car la charité couvrira une multitude de péchés.Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmures.Que chacun de vous emploie le don qu’il a reçu au service des autres, comme étant de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu.Si quelqu’un parle, selon les oracles de Dieu; si quelqu’un exerce quelque ministère, selon les forces que Dieu lui fournit, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen.
bien-aimés, ne trouvez point étrange, si vous êtes dans une fournaise pour être éprouvés, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire.Mais réjouissez-vous de ce que vous avez part aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire se manifestera vous soyez aussi comblés de joie.Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, bien heureux; car l’Esprit de gloire, qui est l’Esprit de Dieu, repose sur vous, lequel est blasphémé par eux; mais il est glorifié par vous.Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui.Mais s’il comme chrétien, qu’il n’en ait point de honte, mais qu’il en glorifie Dieu.Car voici le temps auquel le jugement de Dieu doit commencer par sa maison; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Dieu?Et si le juste ne se sauve que difficilement, que deviendra l’impie et le pécheur?Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme au fidèle Créateur, en faisant bien.Je prie les pasteurs qui parmi vous, moi qui suis pasteur avec eux, témoin des souffrances de Christ, et qui suis aussi participant de la gloire qui doit être manifestée:Paissez le troupeau de Dieu qui vous commis, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement; non pour un gain déshonnête, mais par affection.Non comme ayant la domination sur les héritages , mais en vous rendant les modèles du troupeau.Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire.De même, qui êtes jeunes, assujettissez-vous aux anciens, de sorte que vous vous soumettiez tous les uns aux autres. Soyez ornés d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps;Vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous.Soyez sobres veillez; car le diable, votre ennemi, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer.Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions que vous.Le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que nous aurons un peu souffert, vous perfectionne, vous affermisse, vous fortifie et vous rende inébranlables.A lui la gloire et la force aux siècles des siècles. .Je ai écrit en peu de mots, par Silvain, qui est, comme je l’estime, notre frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes.
qui à Babylone, et élue avec vous, et Marc mon fils, vous saluent.Saluez-vous les uns les autres par un baiser de charité. La paix avec vous tous qui êtes en Jésus-Christ. Amen.Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à vous qui avez eu en partage avec nous une foi de même prix, par la justice de notre Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ.La grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus.Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par gloire et par vertu;Par lesquelles nous avons reçu les grandes et précieuses promesses, afin que leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui dans le monde par la convoitise.Vous donc, de même, y apportant tous vos soins, ajoutez la vertu à votre foi, et à la vertu la science;Et à la science la tempérance; et à la tempérance la patience; et à la patience la piété;Et à la piété l’amour fraternel, et à l’amour fraternel la charité.Car si ces choses sont en vous, et qu’elles y abondent, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles, dans la connaissance de notre Seigneur -.Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle et ne voit point de loin, ayant oublié la purification de ses péchés passés.C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais.Et par ce moyen l’entrée au royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.C’est pourquoi je ne négligerai pas de vous faire toujours ressouvenir de ces choses, quoique vous en soyez instruits et que vous soyez affermis dans la vérité présente.Car je crois qu’il est de mon devoir, que, pendant que je suis dans cette tente, je vous réveille par mes avertissements;Sachant que dans peu de temps je dois quitter cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître.Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous ressouvenir de ces choses.Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ; mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.Car il reçut de Dieu le Père cet honneur et cette gloire, lorsque cette voix lui fut adressée du milieu de la gloire magnifique: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.Et nous entendîmes cette voix envoyée du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne.Nous avons aussi parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme une lampe qui éclairait dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour commençât à luire, et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs;Sachant premièrement ceci, que nulle prophétie de l’Ecriture n’est d’une interprétation particulière.Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé.Mais, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple , il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une soudaine perdition.Et plusieurs suivront leurs perdition; et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux.Et poussés par l’avarice, ils feront un trafic de vous par des paroles artificieuses; mais la condamnation qui leur est destinée depuis longtemps, ne tarde point, et leur perdition ne sommeille point.Car si Dieu n’a point épargné les anges qui avaient péché, mais les ayant précipités dans l’abîme, il les a liés avec des chaînes d’obscurité, et les a livrés pour y être gardés jusqu’au jugement;Et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a conservé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur le monde des impiesEt s’il a condamné à une totale subversion les villes de Sodome et de Gomorre, les réduisant en cendres, pour les faire servir d’exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété;Et s’il a délivré le juste Lot, qui était cruellement affligé de la conduite infâme de ces abominables;Car ce juste-là, demeurant parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et qu’il entendait dire de leurs méchantes actions;Le Seigneur saura aussi délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement;Et principalement ceux qui suivent les mouvements de la chair, dans des convoitises impures, qui méprisent les puissances, qui sont audacieux, attachés à leur sens, et qui ne craignent point de parler mal des dignités;Au lieu que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne prononcent point contre elles de sentences de malédiction devant le Seigneur.Mais ceux-ci, comme des bêtes destituées de raison, qui ne suivent que la nature, et qui sont faites pour être prises et défruites, blâmant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité.Ils aiment à être tous les jours dans les délices; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir à vous séduire, lorsqu’ils mangent avec vous;Ils ont les yeux pleins d’adultère, et d’un péché qui ne cesse jamais, amorçant les âmes qui ne sont pas fermes, ayant le cœur exercé à l’avarice; enfants de malédiction,Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité; mais il fut repris de son injustice;
une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie de ce prophète.Ce sont des fontaines sans eau, et des nuées agitées par un tourbillon; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité.Car en tenant des discours fort enflés et pleins de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair par les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement retirées d’avec ceux qui vivent dans l’égarement;Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu.Car si après être échappés des souillures du monde, par la connaissance de Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et en sont vaincus, leur dernière condition est devenue pire que la première.Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné.Mais ce qu’on dit par un proverbe véritable, leur est arrivé: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée de nouveau dans le bourbier.
bien-aimés, je vous écris maintenant cette seconde épître. Dans l’une et dans l’autre je réveille par avertissements les sentiments purs ;Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et du commandement de nous, qui sommes les apôtres de Seigneur et Sauveur.Sachez avant toutes choses, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront par leurs propres convoitises,Et qui diront: Où est la promesse de son avènement? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent dans le même état où elles étaient au commencement de la création.Car ils ignorent volontairement ceci: c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, qui fut tirée de l’eau, et qui subsistait parmi l’eau;Et que ce fut par ces choses mêmes que le monde d’alors périt, étant submergé par les eaux du déluge;Mais les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la destruction des hommes impies.Mais , bien-aimés, vous n’ignorez pas une chose, c’est qu’à l’égard du Seigneur un jour comme mille ans, et que mille ans comme un jour.Le Seigneur ne retarde point sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retardement; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance.Mais le jour du Seigneur viendra comme un larron durant la nuit; et en ce jour les cieux passeront avec le bruit d’une effroyable tempête, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre sera entièrement brûlée avec tout ce qu’elle contient.Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par une sainte conduite, et par des piété,En attendant, et en vous hâtant pour la venue du jour de Dieu, auquel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront?Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite.C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, faites tous vos efforts, afin qu’il vous trouve sans tache et sans reproche dans la paix.Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est pour votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée;Ainsi qu’il le fait dans toutes ses épîtres, où parle de ces choses; entre lesquelles il y en a de difficiles à entendre, que les ignorants et ceux qui sont mal assurés tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition.Vous donc, bien-aimés, puisque vous en êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’étant entraînés avec les autres par la séduction de ces abominables, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneurs et Sauveur Jésus-Christ. A lui gloire, et maintenant, et dans toute l’éternité. Amen.Ce qui était, dès le commencement, ce que nous avons ouï, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie;Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était avec le Père et qui s’est manifestée à nous;Ce que nous avons vu, -, et ce que nous avons oui, c’est ce que nous vous annonçons, afin que vous ayez communion avec nous, et que nous ayons tous communion avec le Père, et avec Jésus-Christ son fils.Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite.Or, la doctrine que nous avons entendue de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans la ténèbres, nous mentons et nous n’agissons pas selon la vérité.Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous avons une communion mutuelle, et le sang de son fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché.Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est point en nous.
petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, , Jésus-Christ le juste;Car c’est lui qui est la propitiation pour nos pêchés; et non-seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de tout le monde.Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, , si nous gardons ses commandements.Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est menteur, et la vérité n’est point en lui.Mais si quelqu’un garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et c’est par cela que nous savons que nous sommes en lui.Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même.
frères, ce que je vous écris n’est pas un commandement nouveau, mais c’est le commandement ancien que vous avez reçu dès le commencement, et ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement.Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres sont passées, et que la vraie lumière luit déjà.Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a rien en lui qui le fasse broncher.Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres empêchent ses yeux de voir.
petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin.Jeunes enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin.N’aimez point le monde, ni les choses dans le monde; si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui.Car tout dans le monde, , la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde;Et le monde passe, et sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement.
enfants, le dernier temps est venu; et comme vous avez ouï dire que l’antéchrist doit venir, aussi y a-t-il déjà plusieurs antéchrists, par où nous connaissons que le dernier temps est venu.Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous; mais cela est arrivé, afin qu’il parût que tous ne sont pas des nôtres.Mais vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses.Je vous ai écrit, non comme à des gens qui ne connaissent pas la vérité, mais comme à des personnes qui la connaissent et qui savent que nul mensonge ne vient de la vérité.Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus soit le Christ? Celui-là est un antéchrist, qui nie le Père et le Fils.Quiconque nie le Fils, n’a point le Père; mais celui qui confesse le Fils a aussi le Père.Que ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure donc en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père.Et la promesse qu’il nous a annoncée, c’est la vie éternelle.Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent.Mais l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous; et vous n’avez pas besoin que personne vous instruise; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et exempte de mensonge, vous demeurerez en lui, selon qu’elle vous a enseignés.Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que quand il paraîtra, nous ayons de la confiance, et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement.Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque fait ce qui est juste, est né de lui.Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu. C’est pour cela que le monde ne nous conne point, parce qu’il ne l’a point connu.
bien-aimés, nous sommes dès à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie soi-même, comme lui aussi est pur.Quiconque pèche transgresse la loi; car le péché est une transgression de la loi.Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui.Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche ne l’a point vu, ni ne l’a point connu.
petits enfants, que personne ne vous séduise; celui qui fait ce qui est juste, est juste comme lui aussi est juste.Celui qui fait le péché, est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable.Quiconque est né de Dieu, ne fait point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.C’est à ceci que l’on reconnaît les enfants de Dieu, et les enfants du diable; quiconque ne fait pas ce qui est juste, et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu.Car c’est ici ce que vous avez ouï annoncer dès le commencement: que nous nous aimions les uns les autres.Ne point comme Caïn, était du malin, et tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.
frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait.Quand nous aimons nos frères, nous connaissons par là que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère, demeure dans la mort.Quiconque hait son frère est meurtrier; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.Nous avons connu ce que c’est que la charité, en ce que - a mis sa vie pour nous; nous devons donc aussi mettre notre vie pour nos frères.Or, celui qui aura des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermera ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui?Mes petits enfants, n’aimons pas seulement de paroles et de la langue, mais en effet et en vérité.Car c’est à cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et c’est par là que nous assurerons nos cœurs devant lui.Que si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons une grande confiance devant Dieu.Et quoique nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable.Et voici son commandement: nous croyions au nom de Jésus-Christ son Fils, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé.Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’esprit qu’il nous a donné.
bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits s’ils viennent de Dieu; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.Reconnaissez l’esprit de Dieu à ceci: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu;Mais tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu, et c’est là de l’antéchrist dont vous avez ouï dire qu’il viendra, et qui dès à présent est dans le monde.
petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui en vous est plus puissant que celui qui dans le monde.Ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent du monde, et le monde les écoute.Nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu, nous écoute; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point; c’est par là que nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime , est né de Dieu et il connaît Dieu.Celui qui ne aime point, n’a point connu Dieu; car Dieu est amour.L’amour de Dieu envers nous a paru en ceci, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous ayons la vie par lui.C’est en ceci que consiste cet amour, que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu , mais que c’est lui qui nous a aimés et lui a envoyé son Fils pour faire la propitiation de nos péchés.
bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.Personne ne vit jamais Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous.A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et qu’il demeure en nous, c’est qu’il nous a fait part de son Esprit.Et nous l’avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé son Fils le Sauveur du monde.Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui demeure en Dieu.Et nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous l’avons cru. Dieu est charité; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.C’est en cela que la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons de la confiance au jour du jugement; que nous soyons dans ce monde tels qu’il est lui-.Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte est accompagnée de peine, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité.Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?Et nous avons reçu ce commandement de lui: Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu; et quiconque aime qui l’a engendré, aime aussi celui qui est né de lui.Nous connaissons à ceci que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements.Car c’est en ceci que consiste l’amour de Dieu, que nous gardions ses commandements; et ses commandements ne sont pas pénibles.Car tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire par laquelle le monde est vaincu, c’est notre foi.Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et avec le sang; non-seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité.Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; , l’Esprit, l’eau et le sang; et ces trois-là se rapportent à un.Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est d’un plus grand poids; et c’est là le témoignage que Dieu a rendu de son Fils.Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage en soi-même; celui qui ne croit point à Dieu, le fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils.Et voici quel est ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle; et cette vie est dans son Fils.Qui a le Fils, a la vie; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie.Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu.Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce.Et si nous savons qu’il nous exauce, quelque chose que nous lui demandions, nous le savons, parce que nous avons obtenu ce que nous lui avons demandé.Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’aille point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera la vie à , , à ceux qui ne commettent pas des péchés à la mort. Il y a un péché à la mort; je ne dis pas de prier pour ce -là.Toute iniquité est péché; mais il y a tel péché qui ne va point à la mort.Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu, se conserve soi-même, et le malin ne le touche point.Nous savons que nous sommes de Dieu, et que tout le monde est dans le mal.Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le vrai ; et nous sommes en ce vrai , par son Fils Jésus-Christ. lui est le vrai Dieu, et la vie éternelle.
petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen.L’ancien, à la dame Elue et à ses enfants, que j’aime véritablement; et ce n’est pas moi seul , mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité;
, à cause de la vérité qui demeure en nous, et sera avec nous éternellement.La grâce, la miséricorde la paix vous soient données avec la vérité et la charité, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père.J’ai été fort réjoui de ce que j’ai trouvé quelques-une de vos enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père.Et maintenant, madame, je vous prie, non pour vous prescrire un commandement nouveau, mais celui que nous avons reçu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres.Et la charité consiste en ceci, c’est que nous marchions selon ses commandements; et c’est là le commandement que vous avez ouï dès le commencement, afin que vous y marchiez.Car plusieurs séducteurs sont entrée dans le monde, qui ne confessent. point Jésus-Christ qui est venu en chair. Un tel homme est un séducteur et un antéchrist.Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense.Quiconque s’écarte de la doctrine de Christ, et n’y persévère pas, n’a point Dieu. Celui qui persévère dans la doctrine de Christ, a le Père et le Fils.Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne le saluez point.Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres.Quoique j’eusse plusieurs choses à vous dire, je n’ai pas voulu avec le papier et l’encre; mais j’espère de vous aller voir, et de vous entretenir de bouche, afin que notre joie soit parfaite.Les enfants de votre sœur Elue vous saluent. Amen.L’ancien, à Gaïus mon bien-aimé, que j’aime dans la vérité.
très cher, je souhaite que tu te portes bien, et que tu sois à tous égards en aussi bon état que tu l’es à l’égard de ton âme.Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que nos frères, qui sont arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité.Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.
très cher, tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais à l’égard des frères, et à l’égard des étrangers;Qui ont rendu témoignage à ta charité en présence de l’Eglise; tu feras bien de les faire conduire et assister dans leur voyage, d’une manière digne de Dieu.Car ils se sont mis en chemin pour son nom, sans rien prendre des Gentils.Nous devons donc recevoir de telles personnes, afin d’aider de la vérité.J’ai écrit à l’Eglise, mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.C’est pourquoi, si je vais chez vous, je le ferai souvenir de ce qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous; et ne se contentant pas de cela, non-seulement il ne reçoit pas lui-même les frères, mais il empêche ceux qui voudraient , et les chasse de l’Eglise.
très-cher, n’imite pas ce qui est mauvais, mais ce qui est bon. Celui qui fait le bien, est de Dieu; mais celui qui fait le mal n’a point vu Dieu.Tous rendent un bon témoignage à Démétrius, et la vérité elle-même ; nous le lui rendons aussi, et vous savez que notre témoignage est véritable.J’avais plusieurs choses à te dire, mais je ne veux pas le faire avec la plume et l’encre;Car j’espère de te voir bientôt, et nous parlerons bouche à bouche.La paix avec toi. Les amis te saluent. Salue les amis, chacun en particulier.Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui sont appelés, qui sont sanctifiés en Dieu le Père, et conservés par Jésus-Christ.La miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées.
bien-aimés, comme j’ai fort à cœur de vous écrire touchant le salut qui nous est commun, je me sens obligé de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints.Car il s’est glissé certaines personnes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps; gens sans piété, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renoncent à Dieu, le seul Dominateur, et à Jésus-Christ, notre Seigneur.Or, je veux vous faire ressouvenir d’une que vous avez déjà apprise, c’est que le Seigneur ayant délivré son peuple du pays d’Egypte, détruisit ceux qui ne crurent pas;Et qu’il a réservé dans des liens éternels et dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont quitté leur propre demeure.Et comme Sodome et Gomorre, aussi bien que les villes voisines, qui s’étaient abandonnées aux mêmes impuretés, et à d’abominables débordements, ont été mises pour servir d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel;Ceux-ci de même, étant endormis, d’un côté, souillent leur corps; et de l’autre, ils méprisent les puissances et parlent mal des dignités.Toutefois, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas prononcer une sentence de malédiction; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne.Mais ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement, comme les bêtes destituées de raison.Malheur à eux, parce qu’ils ont suivi la voie de Caïn; et que, séduits par le gain, comme Balaam, ils se sont abandonnés à toutes sortes de dérèglements; et qu’imitant la rébellion de Coré, ils périront comme lui.Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, se repaissant sans aucune retenue; des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents; des arbres pourris sans fruit, deux fois morts déracinés;Ce des vagues furieuses de la mer, qui jettent l’écume de leurs impuretés; des étoiles errantes, auxquelles l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité.C’est d’eux qu’Enoch le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant:Voici, le Seigneur est venu avec des milliers de ses saints pour exercer le jugement contre tous , et pour convaincre tous les impies d’entre eux, de toutes les actions d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les paroles injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui.Ce sont des gens qui ne font que murmurer, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, qui prononcent des paroles d’orgueil, et qui admirent, pour leur profit, les personnes qui ont de l’apparence.Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été dites ci-devant par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ;Qui vous disaient qu’il y aurait au dernier temps des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies.Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, des gens sensuels, et en qui il n’y a rien de spirituel.Mais vous, bien-aimés, vous élevant vous-mêmes comme un édifice sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit,Conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour la vie éternelle.Ayez pitié des uns, en usant de discernement;Et sauvez les autres par la frayeur, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement qui a été souillé par la chair.Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence;A Dieu, seul sage notre Sauveur, gloire et magnificence, force et puissance, maintenant et dans tous les siècles. Amen.La révélation de Jésus-Christ, qu’il a reçue de Dieu pour faire connaître à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a déclarées et envoyées par son ange à Jean son serviteur;Lequel a annoncé la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, et tout ce qu’il a vu.Heureux celui qui lit, et ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites; car le temps proche.Jean, aux sept Eglises qui sont en Asie. La grâce et la paix vous soient par celui QUI EST, et QUI ETAIT, et QUI SERA, et par les sept esprits qui sont devant son trône;Et par Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre.A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père; à lui la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen.Le voici qui vient sur les nuées, et tout œil le verra, et ceux mêmes qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en le voyant. Oui, Amen.Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur QUI EST, et QUI ETAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant.Moi Jean, votre frère et qui ai part avec vous à l’affliction et au règne, et à la patience de Jésus-Christ, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu, et pour le témoignage de Jésus-Christ;Et je fus en esprit, un jour de dimanche, et j’entendis derrière moi une voix éclatante, comme d’une trompette,Qui disait: Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier; écris dans un livre ce que tu vois et l’envoie aux sept Eglises qui en Asie, à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée.Alors je me tournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait; et m’étant tourné, je vis sept chandeliers d’or;Et au milieu des sept chandeliers quelqu’un qui ressemblait au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or;Sa tête et ses cheveux blancs, comme de la laine blanche et comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu.Ses pieds semblables à l’airain le plus fin qui serait dans une fournaise ardente, et sa voix comme le bruit des grosses eaux.Il avait dans sa main droite sept étoiles; une épée aiguë à deux tranchants sortait de sa bouche, et son visage resplendissait comme le soleil, quand il luit dans sa force.Dès que je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort, mais il mit sa main droite sur moi, et me dit: Ne crains point: je suis le premier et le dernier;Je suis vivant; j’ai été mort, mais maintenant je suis vivant aux siècles des siècles, Amen; et je tiens les clefs de l’enfer et de la mort.Ecris les choses que tu as vues, celles qui sont et celles qui doivent arriver à l’avenir.Voici le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises; et les sept chandeliers que tu as vus, sont les sept Eglises.Ecris à l’ange de l’Eglise d’Ephèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d’or.Je connais tes œuvres, et ton travail et ta patience; et que tu ne peux souffrir les méchants, et que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont point; que tu les as trouvés menteurs.Que tu as souffert, que tu as eu de la patience, et que tu as travaillé pour mon nom, et que tu ne t’es point découragé.Mais j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ta première charité.C’est pourquoi, souviens-toi d’où tu es déchu, et te repens, et fais tes premières œuvres; autrement je viendrai bientôt à toi et j’ôterai ton chandelier de sa place, si tu ne te repens.Mais tu as ceci , c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi.Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Smyrne: Voici ce que dit celui qui est le premier et le dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie:Je connais tes œuvres, et ton affliction, et pauvreté( quoique tu sois riche), et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais une synagogue de Satan.Ne crains rien des choses que tu as à souffrir; il arrivera que le diable en mettra - d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants:Je connais tes œuvres, et où tu habites, , où Satan a son trône; et que tu retiens mon nom, et que tu n’as point renoncé ma foi, non pas même lorsque Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort parmi vous, où Satan habite.Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, afin qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans l’impureté.Tu en as aussi qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes; ce que je hais.Repens-toi; autrement je viendrai bientôt à toi, et je combattrai contre eux avec l’épée de ma bouche.Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée; et je lui donnerai un caillou blanc, sur lequel sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Thyatire: Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et les pieds semblables à l’airain le plus luisant:Je connais tes œuvres, charité, les soins que tu as des pauvres, foi et ta patience; et que tes dernières œuvres surpassent les premières.Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jésabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs, pour, les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles.Et je lui ai donné du temps, afin qu’elle se repentît de ses impudicités; et elle ne s’est point repentie.Voici, je vais la mettre au lit; et ceux qui commettent adultère avec elle seront dans une grande affliction, s’ils ne se repentent de leurs actions.Et je ferai mourir ses enfants; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs; et je rendrai à chacun selon ses œuvres.Mais je vous dis à vous et aux autres qui sont à Thyatire, à tous ceux qui ne retiennent pas cette doctrine, et qui n’ont point connu les profondeurs de Satan, comme on les appelle, que je ne mettrai point d’autre charge sur vous.Mais retenez seulement ce que vous avez, jusqu’à ce que je vienne.Car à celui qui aura vaincu, et qui aura gardé mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai puissance sur les nations.Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et elles seront brisées comme les vases d’un potier, ainsi que j’en ai moi-même reçu le pouvoir de mon Père.Et je lui donnerai l’étoile du matin.Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Sardes: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles: Je connais tes œuvres; tu as la réputation d’être vivant; mais tu es mort.Sois vigilant, et affermis le reste qui s’en va mourir; car je n’ai point trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu.Souviens-toi donc de ce que tu as reçu, et tu as entendu, et garde, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai à toi comme un larron , et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai à toi.
, tu as aussi à Sardes quelque peu de personnes qui n’ont point souillé leurs vêtements, et qui marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes.Celui qui vaincra sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie; mais je confesserai son nom devant mon Père et devant .Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, qui a la clef de David; qui ouvre, et personne ne ferme; et qui ferme, et personne n’ouvre:Je connais tes œuvres; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne la peut fermer; parce que, quoique tu n’aies qu’un peu de force, tu as gardé ma parole, et tu n’as point renoncé mon nom.Je vais amener ceux qui sont de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent; je vais les faire venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’aime.Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l’heure de la tentation qui doit venir sur tout le monde, pour éprouver les habitants de la terre.Je viens bientôt; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.Celui qui vaincra, je le ferai être une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, venant de mon Dieu, et mon nouveau nom.Que celui qui a des oreilles écoute, ce que l’Esprit dit aux Eglises.Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la créature de Dieu:Je connais tes œuvres; tu n’es ni froid, ni bouillant. Plût à Dieu que tu fusses froid ou bouillant!Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.Car tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu.Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche; et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point; et de mettre un collyre sur tes yeux, afin que tu voies.Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime; aie donc du zèle et te repens.Voici, je me tiens à la porte, et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi.Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi-même j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône.Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises.Après cela je regardai, et je vis une porte ouverte dans le ciel; et la première voix que j’avais entendue comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, me dit: Monte ici et je te ferai voir les choses qui doivent arriver dans la suite.Et incontinent je fus en esprit; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône.Celui qui y était assis paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude.Autour de ce trône, vingt-quatre trônes; et je vis sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, vêtus d’habillements blancs, et qui avaient sur leurs têtes des couronnes d’or.Et il sortait du trône des éclairs, des tonnerres et des voix; sept lampes allumées devant le trône, qui sont les sept esprits de Dieu.
aussi devant le trône une mer de verre semblable à du cristal, et au milieu du trône et autour du trône quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière.Le premier animal ressemblait à un lion, le second ressemblait à un veau, le troisième avait le visage comme celui d’un homme; et le quatrième ressemblait à un aigle qui vole.Ces quatre animaux avaient chacun six ailes, et pleins d’yeux tout à l’entour et au dedans; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ETAIT, QUI EST, et QUI SERA.Et quand ces animaux rendaient gloire et honneur et des actions de grâces à celui qui était assis sur le trône et qui vit aux siècles des siècles,Les vingt-quatre vieillards se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant:Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles subsistent et qu’elles ont été créées.Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.Je vis aussi un ange puissant, qui criait à haute voix: Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux?Et il n’y avait personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, qui pût ouvrir le livre, ni regarder .Et je pleurais beaucoup, parce qu’il ne s’était trouvé personne qui fût digne d’ouvrir le livre, ni de le lire, ni de regarder .Et un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion, qui est issu de la tribu de Juda et de la race de David, a vaincu, pour ouvrir le livre et délier ses sept sceaux.Je regardai donc, et je vis au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des vieillards, un Agneau qui était comme immolé; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre.Et il s’avança, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône.Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints.Et ils chantaient un cantique nouveau, disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’ouvrir ses sceaux; car tu as été immolé, et tu nous as rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation;Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu; et nous régnerons sur la terre.Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et autour des animaux et des vieillards; et leur nombre était de plusieurs millions.Ils disaient à haute voix: L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir la puissance, les richesses, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, louange, honneur, gloire et force aux siècles des siècles.Et les quatre animaux disaient: Amen. les vingt-quatre vieillards se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des siècles.Alors je vis que l’Agneau avait ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre: Viens et vois.Je regardai donc, et je vis un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, pour remporter la victoire.Et lorsque eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal qui disait: Viens, et vois.Et il sortit un autre cheval qui était roux; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres; et on lui donna une grande épée.Et quand eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait: Viens et vois. Et je regardai, et il parut un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main.Et j’entendis une voix qui venait du milieu des quatre animaux, et qui disait: La mesure de froment vaudra un denier, et les trois mesures d’orge vaudront un denier; mais ne gâte point ni l’huile ni le vin.Et quand eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait: Viens, et vois.Et je regardai, et je vis paraître un cheval de couleur pâle; et celui qui était monté dessus se nommait la Mort, et l’Enfer le suivait; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.Et quand eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été mis à mort pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient soutenu.Et elles criaient à haute voix et disaient: Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne jugeras-tu point, et ne vengeras-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre?Alors on leur donna à chacun des robes blanches, et on leur dit de demeurer encore un peu de temps en repos, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères, qui devaient être mis à mort comme eux, fût accompli.Et je regardai, lorsque eut ouvert le sixième sceau; et il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac fait de poil, et la lune devint comme du sang.Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme quand un figuier, agité par un grand vent, jette çà et là ses figues vertes.Et le ciel se retira comme un livre que l’on roule, et toutes les montagnes, et les îles, furent ébranlées de leurs places;Et les rois de la terre, les grands du monde, les riches, les capitaines et les puissants, tous les esclaves, et toutes les libres se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes;Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau;Car le grand jour de sa colère est venu, et qui pourra subsister?Après cela, je vis quatre anges, qui se tenaient aux quatre coins de la terre, et qui en retenaient les quatre vents, afin qu’aucun vent ne soufflât, ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.Je vis aussi un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à haute voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer;Et il leur dit: Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu.Et l’entendis que le nombre de ceux qui avaient été marqués, était de cent quarante-quatre mille, marqués d’entre toutes les tribus des enfants d’Israël;De la tribu de Juda, douze mille marqués; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille;De la tribu d’Ascer, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille;De la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d’Issacar, douze mille;De la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille.Ensuite je regardai et je vis une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et ils des palmes à la main;Et ils criaient à haute voix, et disaient: Le salut de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’Agneau;Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des vieillards, et des quatre animaux; et ils se prosternèrent devant le trône sur le visage, et ils adorèrent Dieu,En disant: Amen. Louange, gloire, sagesse, actions de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu, aux siècles des siècles. Amen.Alors un des vieillards prit la parole, et me dit: Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus?Et je lui dis: Seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau.C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple; et celui qui est assis sur le trône, habitera avec eux.Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur.Car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources d’eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.Quand eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure.Et je vis les sept anges qui assistent devant Dieu, auxquels on donna sept trompettes.Et il vint un autre ange qui se tint devant l’autel, ayant un encensoir d’or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les Saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône.Et la fumée des parfums, avec les prières des Saints, monta de la main de l’ange jusque devant Dieu.Ensuite, l’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre; et il se forma des voix, des tonnerres, des éclairs et un tremblement de terre.Alors les sept anges, qui avaient les sept trompettes, se préparèrent pour sonner des trompettes.Le premier ange sonna donc de la trompette, et il y eut une grêle et du feu mêlés de sang qui tombèrent sur la terre; et la troisième partie des arbres fut brûlée, et tout ce qu’il y avait d’herbe verte.Et le second ange sonna de la trompette; et on vit comme une grande montagne tout en feu, qui fut jetée dans la mer; et la troisième partie de la mer fut changée en sang.Et la troisième partie des créatures dans la mer, et qui avaient vie, mourut; et la troisième partie des navires périt.Et le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, et elle tomba sur la troisième partie des fleuves, et sur les sources d’eau.Et le nom de cette étoile était Absinthe; et la troisième partie des eaux fut changée en absinthe; et elles firent mourir un grand nombre d’hommes, parce qu’elles étaient devenues amères.Ensuite le quatrième ange sonna de la trompette; et la troisième partie du soleil fut frappée, aussi bien que la troisième partie de la lune, et la troisième partie des étoiles, de sorte que cette troisième partie étant obscurcie, le jour, aussi bien que la nuit, perdit le tiers de sa lumière.Alors je regardai et j’entendis un ange qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix: Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause du son des trompettes des trois anges qui doivent encore sonner.Alors le cinquième ange sonna de la trompette, et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre; et la clef du puits de l’abîme fut donnée .Et il ouvrit le puits de l’abîme, et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise; et le soleil et l’air furent obscurcis de la fumée du puits;Et de cette fumée du puits il sortit des sauterelles, sur la terre; et on leur donna un pouvoir semblable à celui qu’ont les scorpions de la terre.Et il leur fut ordonné de ne faire aucun mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre; et de n’en faire qu’aux hommes qui n’auraient pas le sceau de Dieu sur leurs fronts.Et il leur fut permis, non de les tuer, mais de les tourmenter durant cinq mois, et le tourment qu’elles causaient était semblable au tourment que cause la piqûre du scorpion.En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ne la trouveront point; ils désireront de mourir, et la mort s’enfuira d’eux.Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat: sur leurs têtes comme des couronnes, qui paraissaient d’or; et leurs visages comme des visages d’hommes.Elles avaient les cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme de lions.Elles avaient des cuirasses semblables à des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes comme un bruit de chariots à plusieurs chevaux qui courent au combat:Elles avaient des queues semblables à de scorpions, et elles y avaient un aiguillon; et leur pouvoir de nuire aux hommes pendant cinq mois.Et elles avaient pour roi l’ange de l’abîme, appelé en hébreu Abbaddon, et en grec Apolyon.Voilà un malheur passé; en voici encore deux autres après.Alors le sixième ange sonna de la trompette; et j’entendis une voix des quatre cornes de l’autel d’or, qui est devant Dieu;Laquelle dit au sixième ange qui avait la trompette: Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve de l’Euphrate.Aussitôt furent déliés les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, afin de tuer la troisième partie des hommes.Et le nombre de l’armée à cheval de deux cent millions; car j’en ouïs le nombre.Et je vis ainsi les chevaux dans ma vision; ceux qui étaient montés dessus, avaient des cuirasses de couleur de feu, et d’hyacinthe, et de soufre; les têtes des chevaux comme des têtes de lions, et il sortait de leur bouche du feu, de la fumée et du soufre.La troisième partie des hommes fut tuée par ces trois choses, , par le feu, par la fumée et par le soufre qui sortaient de leur bouche.Car le pouvoir était dans leurs bouches et dans leurs queues qui semblables à des serpents; et avaient des têtes par lesquelles elles faisaient du mal.Et le reste des hommes, qui ne furent pas tués par ces plaies, ne se repentit pourtant pas des œuvres de leurs mains, pour cesser d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher.Ils ne se repentirent pas non plus de leurs meurtres, ni de leurs empoisonnements, ni de leurs impudicités, ni de leurs voleries.Alors je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, environné d’une nuée: il avait un arc-en-ciel sur la tête, et son visage comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu;Il tenait à la main un petit livre ouvert; et il mit le pied droit sur la mer, et le gauche sur la terre,Et il s’écria à haute voix, comme un lion qui rugit, et après qu’il eut crié, les sept tonnerres firent entendre leurs voix.Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ce que j’avais ouï; mais j’entendis du ciel une voix qui me disait: Tiens secrètes les choses que les sept tonnerres ont dites, et ne les écris point.Et l’ange que j’avais vu, se tenant sur la mer et sur la terre, leva la main vers le ciel,Et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps;Mais qu’aux jours où le septième ange ferait entendre sa voix, et sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu serait accompli, comme il l’a déclaré à ses serviteurs, les prophètes.Et la voix que j’avais ouïe du ciel, me parla encore, et me dit: Va, prends le petit livre ouvert, dans la main de l’ange qui se tient sur la mer et sur la terre.Je m’en allai donc vers l’ange et je lui dis: Donne-moi le petit livre; et il me dit: Prends- le dévore; il te causera de l’amertume au ventre; mais dans ta bouche il sera doux comme du miel.Je pris donc le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai, et il était doux dans ma bouche comme du miel, mais quand je l’eus avalé, il me causa de l’amertume dans le ventre.Alors il me dit: Il faut que tu prophétises encore, touchant plusieurs peuples, nations et de diverses langues, et touchant plusieurs rois.Alors on me donna une canne semblable à un bâton ; et l’ange s’étant présenté, il me dit: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, et l’autel, et ceux qui y adorent.Mais laisse le parvis qui est hors du temple, et ne le mesure point, car il est abandonné aux Gentils; et ils fouleront aux pieds la sainte cité pendant quarante-deux mois.Mais je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser durant douze cent soixante jours, étant vêtus de sacs.Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui sont toujours en la présence du Seigneur de la terre.Et si quelqu’un veut leur nuire, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis; car si quelqu’un veut leur nuire, il faut qu’il soit tué de cette manière.Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne pleuve point pendant qu’ils prophétiseront; ils ont aussi le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute de plaies, toutes les fois qu’ils le voudront.Et quand ils auront achevé de rendre leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera.Et leurs corps morts dans les places de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Egypte, où notre Seigneur a été crucifié.Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations verront leurs corps morts pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs corps morts soient mis dans le sépulcre.Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes auront tourmenté les habitants de la terre.Mais après ces trois jours et demi, l’Esprit de vie de Dieu entra en eux; et ils se relevèrent sur leurs pieds, et une grande crainte saisit ceux qui les virent.Après cela, il entendirent une forte voix qui venait du ciel, et qui leur dit Montez ici; et ils montèrent au ciel dans une nuée, et leurs ennemis les virent.A cette même heure, il se fit un grand tremblement de terre; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel.Le second malheur est passé; voici le troisième malheur qui viendra bientôt.Le septième ange donc sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient: Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.Alors les vingt-quatre vieillards, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs visages, et adorèrent Dieu,Disant: Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ES, QUI ETAIS et QUI SERAS, de ce que tu as fait éclater ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne.Les nations s’étaient irritées; mais ta colère est venue, et le temps est arrivé que tu dois juger les morts, et rendre la récompense à tes serviteurs les prophètes, et aux Saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et détruire ceux qui ont corrompu la terre.Alors le temple de Dieu s’ouvrit dans le ciel, et l’arche de son alliance fut vue dans son temple; et il se fit des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et il y eut une grosse grêle.Il parut aussi un grand signe dans le ciel, , une femme revêtue du soleil, et qui avait la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles;Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement.Il parut aussi un autre signe dans le ciel: c’était un grand dragon roux, qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant quand elle l’aurait mis au monde.Or, elle mit au monde un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône;Et la femme s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon; et le dragon combattait avec ses anges.Mais ceux-ci ne furent pas les plus forts, et leur place ne se trouva plus dans le ciel.Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité en terre, et ses anges furent précipités avec lui.Alors j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait: C’est maintenant qu’est venu le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu, a été précipité.Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils rendaient témoignage, et ils n’ont point aimé leur vie, à la mort.C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à , habitants de la terre et de la mer; car le diable est descendu vers vous avec une grande fureur, sachant qu’il ne lui reste que peu de temps.Quand donc le dragon vit qu’il avait été précipité en terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde un fils.Mais deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme, pour s’envoler de devant le serpent au désert, en son lieu, où elle est nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps.Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve.Mais la terre secourut la femme; car la terre s’ouvrit et engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule.Alors le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre au reste de ses enfants, qui gardent les commandements de Dieu, et qui retiennent le témoignage de Jésus-Christ.Et je me tins sur le sable de la mer.Alors je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème.Et la bête que je vis ressemblait à un léopard; ses pieds étaient comme d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion; et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir.Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; mais cette plaie mortelle fut guérie, et toute la terre étant dans l’admiration, suivit la bête.Et on adora le dragon qui avait donné pouvoir à la bête; on adora aussi la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle?Et on lui donna une bouche qui prononçait des discours pleins d’orgueil et des blasphèmes; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois.Elle ouvrit donc la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre son nom et son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel.Elle reçut aussi le pouvoir de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. On lui donna encore la puissance sur toute tribu, sur toute langue, et sur toute nation.Et tous les habitants de la terre, dont les noms n’ont pas été écrits dès la création du monde dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé, l’adorèrent.Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute.Si quelqu’un mène en captivité, il ira - en captivité; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il périsse lui-même par l’épée; c’est ici qu’est la patience et la foi des saints.Puis je vis une autre bête monter de la terre, qui avait deux cornes semblables à de l’Agneau; mais elle parlait comme le dragon.Elle exerçait toute la puissance de la première bête en sa présence; et elle obligeait la terre et ses habitants d’adorer la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie.Et elle faisait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes.Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’elle eut le pouvoir de faire en présence de la bête, commandant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu un coup mortel de l’épée, était encore en vie.Elle eut encore le pouvoir d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât; et de faire mettre à mort tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête.Et elle obligeait tous , petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, à prendre une marque à la main droite, ou au front.Et personne ne pouvait acheter ni vendre, que celui qui avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom.C’est ici qu’est la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme et son nombre six cent soixante-six.Je regardai ensuite, et je vis l’Agneau qui était sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille , qui avaient le nom de son Père écrit sur leurs fronts.Et j’entendis une voix qui venait du ciel, semblable à un bruit de grosses eaux, et au bruit d’un grand tonnerre et j’entendis une voix de joueurs de harpes, qui touchaient leurs harpes,Et qui chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les vieillards; et personne ne pouvait apprendre le cantique que ces cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre.Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, quelque part qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, pour être les prémices à Dieu et à l’Agneau;Il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu.Après cela, je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, portant l’évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, à tribu, à langue et à peuple;Et qui disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources des eaux.Et un autre ange suivit, qui disait: Elle est tombée, elle est tombée Babylone, cette grande ville, parce qu’elle a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité.Et un troisième ange les suivit, et disait d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et s’il en prend la marque au front, ou à la main,Celui-là boira aussi du vin de la colère de Dieu, qui sera versé pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et dans le soufre en présence des saints anges et de l’Agneau.Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux qui auront adoré la bête et son image, et qui auront pris la marque de son nom, n’auront aucun repos, ni le jour ni la nuit.
ici qu’est la patience des saints; ici ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.Alors j’entendis une voix du ciel, qui me disait: Ecris: Heureux dès à présent les morts qui meurent au Seigneur! Oui, dit l’Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent.Je regardai encore, et voilà une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme; il avait sur la tête une couronne d’or, et une faux tranchante à la main.Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Jette ta faux et moissonne; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre.Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée.Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant aussi une faux tranchante.Et un autre ange sortit de devant l’autel, qui avait le pouvoir sur le feu, et il cria, en poussant un grand cri, à celui qui avait la faux tranchante, et lui dit: Jette ta faux tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre; car les raisins en sont mûrs.Et l’ange jeta la faux sur la terre, et vendangea la vigne de la terre, et jeta dans la grande cuve de la colère de Dieu.Et la cuve fut foulée hors de la ville; et il sortit de la cuve du sang jusqu’au frein des chevaux dans mille six cents stades.Je vis après cela dans le ciel un autre prodige grand et admirable: sept anges qui avaient les sept dernières plaies; car c’est par elles que la colère de Dieu doit finir.Je vis aussi comme une mer de verre mêlée de feu; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, se tenaient sur cette mer de verre, et qui avaient des harpes pour louer Dieu.Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, disant: Tes œuvres grandes et admirables, ô Seigneur Dieu tout-puissant! Tes voies justes et véritables, ô Roi des saints!O Seigneur, qui ne te craindra, et qui ne glorifiera ton nom? Car tu es le seul Saint; aussi toutes les nations viendront et t’adoreront, parce que tes jugements ont été manifestés.Après cela je regardai, et je vis le temple du tabernacle du témoignage s’ouvrir dans le ciel;Et les sept anges qui avaient les sept plaies, sortirent du temple, vêtus d’un lin net et éclatant, et ceints vers la poitrine de ceintures d’or.Alors un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles.Et le temple fut rempli de fumée à cause de la majesté de Dieu et de sa puissance; et personne ne put entrer dans le temple jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges fussent accomplies.Alors j’entendis une grande voix qui venait du temple, et qui disait aux sept anges: Allez, et versez sur la terre les coupes de la colère de Dieu.Et le premier ange s’en alla, et versa sa coupe sur la terre; et les hommes qui avaient la marque de la bête, et ceux qui adoraient son image, furent frappés d’un ulcère malin et dangereux.Le second ange versa sa coupe dans la mer, qui devint comme d’un homme qu’on a tué; et tout ce qui avait vie dans la mer mourut.Le troisième ange versa sa coupe sur les fleuves et sur les sources d’eaux; elles furent changées en sang.Et j’entendis l’ange des eaux, qui disait: Tu es juste, Seigneur, QUI ES, et QUI ETAIS, et QUI SERAS, parce que tu as exercé ces jugements.Car ils ont répandu le sang des saints et des prophètes; c’est pourquoi, tu leur as donné du sang à boire; car ils le méritent.Et j’entendis un autre ange du côté de l’autel, qui disait: Oui, Seigneur, Dieu tout-puissant, tes jugements véritables et justes.Ensuite le quatrième ange versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de tourmenter les hommes par le feu.Et les hommes furent brûlés par une chaleur excessive, et ils blasphémèrent le nom de Dieu, qui a ces plaies en son pouvoir, et ils ne se repentirent point pour lui donner gloire.Après cela, le cinquième ange versa sa coupe sur le trône de la bête; et son royaume devint ténébreux; et les hommes se mordaient la langue de douleur.Et à cause de leurs douleurs et de leurs plaies ils blasphémèrent le Dieu du ciel; et ils ne se repentirent point de leurs œuvres.Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l’Euphrate; et l’eau de ce tarit, pour préparer le chemin des rois qui doivent venir d’Orient.Et je vis de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes semblables à des grenouilles.Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de la terre et de tout le monde, afin de les assembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, qu’il n’aille pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte.Et il les assembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon.Le septième ange versa sa coupe dans l’air, et il sortit du temple du ciel une grande voix, qui venait du trône, et qui disait: C’en est fait.Et il se fit des bruits, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre, un si grand tremblement, qu’il n’y en eut jamais de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre.Et la grande ville fut divisée en trois parties; les villes des nations furent renversées, et Dieu se souvint de la grande Babylone, pour lui faire boire la coupe du vin de la fureur de sa colère.Et toutes les îles s’enfuirent, et les montagnes ne furent plus trouvées.Et il tomba du ciel sur les hommes une grosse grêle du poids d’un talent; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que la plaie qu’elle causa fut fort grande.Alors l’un des sept anges qui avaient les sept coupes, vint me parler, et me dit: Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur les grandes eaux;Avec laquelle les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre ont été enivrés du vin de son impudicité.Et il me transporta en esprit dans un désert; et je vis une femme assise sur une bête de couleur d’écarlate, pleine de noms de blasphème et qui avait sept têtes et dix cornes.Cette femme vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles; et elle avait à la main une coupe d’or pleine des abominations et de la souillure de ses impudicités.Et sur son front était écrit ce nom mystérieux: La grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre.Je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus; et la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement.Et l’ange me dit: Pourquoi t’étonnes-tu? Je te découvrirai le mystère de la femme, et de la bête qui la porte, et qui a sept têtes et dix cornes.La bête que tu as vue, a été, et n’est plus; elle doit monter de l’abîme et s’en aller à la perdition; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête qui était, et qui n’est plus, bien qu’elle soit.C’est ici qu’il faut un esprit intelligent et qui ait de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise.Et ce sont aussi sept rois, dont cinq sont tombés; il en reste un, et l’autre n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne durera qu’un peu de temps.Et la bête qui était, et qui n’est plus, est le huitième ; elle vient des sept, et elle s’en va à la perdition.Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore commencé à régner; mais ils recevront la puissance comme rois, avec la bête, pour un peu de temps.Ces ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur autorité à la bête.Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois, et ceux avec lui, les appelés, les élus et les fidèles.Ensuite il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est, assise, sont des peuples, et une multitude, et des nations et des langues.Et les dix cornes que tu as vues à la bête, sont ceux qui haïront la prostituée, qui la rendront désolée et nue, qui mangeront ses chairs, et qui la brûleront dans le feu.Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter ce qu’il lui plaît, et d’avoir un même dessein, et de donner leur royaume à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui règne sur les rois de la terre.Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait un grand pouvoir; et la terre fut éclairée de sa gloire.Et il cria avec force et à haute voix, et dit: Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone; et elle est devenue la demeure des démons, et le repaire de tout esprit immonde et de tout oiseau immonde, et duquel on a horreur.Car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et les rois de la terre se sont prostitués avec elle; et les marchands de la terre se sont enrichis de l’abondance de son luxe.J’entendis encore une autre voix du ciel, qui disait: Sortez , mon peuple; de peur que, participant à ses péchés, vous n’ayez aussi part à ses plaies;Car ses péchés sont montés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.Rendez-lui la pareille, rendez-lui le double de ce qu’elle vous a fait. Versez-lui à boire au double dans la coupe où elle vous a versé à boire.Autant qu’elle s’est enorgueillie et s’est plongée dans les délices, faites-lui souffrir autant de tourment et d’affliction; parce qu’elle dit en son cœur: Je suis assise reine; je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil;C’est pourquoi ses plaies, la mortalité, le deuil et la famine viendront en un même jour, et elle sera consumée par le feu; car le Seigneur Dieu, qui la jugera, est puissant.Et les rois de la terre, qui se sont souillés, et qui ont vécu dans les délices avec elle, pleureront sur elle et se frapperont la poitrine lorsqu’ils verront la fumée de son embrasement.Ils se tiendront loin, dans la crainte de son supplice, et ils diront: Hélas! hélas! Babylone la grande ville, ville puissante, comment ta condamnation est-elle venue en un moment?Les marchands de la terre pleureront aussi et se lamenteront à son sujet, parce que personne n’achètera plus leurs marchandises;Leurs marchandises d’or et d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, toute sorte de bois odoriférant, toute sorte de meubles d’ivoire et de bois très précieux, d’airain, de fer, et de marbre,Du cinnamome, des parfums, des essences, de l’encens, du vin, de l’huile, de la fleur de farine, du blé, des bêtes , des brebis, des chevaux, des chariots, des esclaves, et des âmes d’hommes.Les fruits que ton âme désirait, se sont éloignés de toi, et toutes les choses délicates et magnifiques s’en sont allées loin de toi; désormais tu ne les trouveras plus.Les marchands de toutes ces choses, qui se sont enrichis avec elle, se tiendront loin , dans la crainte de son supplice, pleurant et menant deuil.Hélas! hélas! diront-ils, cette grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, et qui était toute brillante d’or, de pierreries et de perles; comment tant de richesses ont-elles été détruites en un instant?Tous les pilotes aussi, tous ceux qui sont sur les vaisseaux, les matelots, et tous ceux qui trafiquent sur la mer, se tiendront loin .En voyant la fumée de son embrasement, ils s’écrieront, en disant: Quelle semblable à cette grande ville!Ils mettront de la poussière sur leurs têtes, et crieront en pleurant et en se lamentant, et diront: Hélas! hélas! cette grande ville, dans laquelle tous ceux qui avaient des vaisseaux sur mer s’étaient enrichis de son opulence, comment a-t-elle été réduite en désert en un instant?O ciel! réjouis-toi à cause d’elle, et vous, saints apôtres et prophètes, -; car Dieu a exercé ses jugements sur elle à cause de vous.Alors un ange puissant prit une pierre grande comme une meule et la jeta dans la mer, en disant: C’est ainsi que Babylone, cette grande ville, sera précipitée avec violence, et on ne la trouvera plus.Et la voix des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et des trompettes ne sera plus entendue au milieu de toi; aucun artisan, de quelque métier que ce soit, ne s’y trouvera plus; et le bruit de la meule ne s’y fera plus entendre.La lumière des lampes n’y éclairera plus, et on n’y entendra plus la voix de l’époux et de l’épouse; parce que tes marchands étaient les grands de la terre; que toutes les nations ont été séduites par tes empoisonnements;Et que c’est dans cette que le sang des prophètes et des saints, et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre, a été trouvé.Après cela, j’entendis dans le ciel une grande voix, comme d’une multitude de personnes, qui disaient: Halléluïah! Le salut, la gloire, l’honneur et la puissance appartiennent au Seigneur notre Dieu.Car ses jugements véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui a corrompu la terre par ses impudicités, et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main.Et ils dirent une seconde fois: Halléluïah! et sa fumée montera aux siècles des siècles.Et les vingt-quatre vieillards, et les quatre animaux se prosternèrent, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant: Amen, Halléluïah!Et une voix, sortant du trône, disait: Louez notre Dieu, tous ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands.J’entendis encore comme la voix d’une grande multitude, telle que le bruit des grosses eaux, et celui des grands tonnerres, qui disait: Halléluïah! car le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, est entré dans son règne.Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée.Et il lui a été donné de se vêtir de fin lin, pur et éclatant; car ce fin lin, ce sont les justices des saints.Alors il me dit: Ecris: Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau! Il me dit aussi: Ces paroles de Dieu sont véritables.Alors je me jetai à ses pieds pour l’adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire; je suis ton compagnon de service et de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu; car le témoignage de Jésus est l’esprit de prophétie.Je vis ensuite le ciel ouvert, et il parut un cheval blanc, et celui qui était monté dessus s’appelait le FIDELE et le VERITABLE, celui qui juge et qui combat avec justice.Ses yeux comme une flamme de feu; sur la tête plusieurs diadèmes, et il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même.Il était revêtu d’une robe teinte dans le sang, et il s’appelle LA PAROLE DE DIEU.Les armées du ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtus de fin lin blanc et pur.Il sortait de sa bouche une épée tranchante, pour en frapper les nations; car il les gouvernera avec un sceptre de fer; et lui foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu tout-puissant.Et sur son vêtement, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit: LE ROI DES ROIS, ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS.Je vis encore un ange qui était dans le soleil, et qui cria à haute voix à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu;Pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous les hommes, libres, esclaves, petits et grands.Alors je vis la bête, et les rois de la terre, avec leurs armées assemblées, pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée.Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image; ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre.Tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair.Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne à la main;Et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le Diable et Satan, et le lia pour mille ans.Et il le jeta dans l’abîme Il l’y enferma, et scella sur lui, afin qu’il ne séduisit plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.Alors je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des gens à qui le pouvoir de juger fut donné; les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris marque sur leurs fronts, ou à leurs mains, et qui devaient vivre et régner avec Christ mille ans.Mais le reste des morts ne ressuscitera point, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. la première résurrection.Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection. La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans.Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délié de sa prison.Et il sortira pour séduire les nations qui aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre; et leur nombre comme celui du sable de la mer.Et ils montèrent sur toute l’étendue de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité chérie; mais Dieu fit descendre du feu du ciel, qui les dévora.Et le Diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète; et ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles.Alors je vis un grand trône blanc, et quelqu’un assis dessus, devant qui la terre et le ciel s’enfuirent, et on ne les trouva plus.Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient debout devant Dieu; et les livres furent ouverts; et on ouvrit un autre livre, qui est de vie; et les morts furent jugés selon leurs œuvres, par ce qui était écrit dans les livres;Et la mer rendit les morts qui en elle; la mort et le sépulcre rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres.Et la mort et le sépulcre furent jetés dans l’étang de feu, c’est la seconde mort.Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu.Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle; car le premier ciel et la première terre étaient passés, et la mer n’était plus.Et moi Jean, je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ornée comme une épouse qui s’est parée pour son époux:Et j’entendis une grande voix qui venait du ciel, et qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il y habitera avec eux; ils seront peuple, et Dieu sera lui-même leur Dieu, et il sera avec eux.Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail; car ce qui était auparavant sera passé.Et celui qui était assis sur le trône, dit: Voici, je vais faire toutes choses nouvelles. Puis il me dit: Ecris-; car ces paroles sont véritables et certaines.Il me dit encore: C’en est fait; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif.Celui qui vaincra, héritera toutes choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.Mais pour les timides, les incrédules, les exécrables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me dit: Viens, je te montrerai réponse, qui la femme de l’Agneau.Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu.Elle avait la gloire de Dieu, et sa lumière semblable à une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe, transparente comme du cristal.Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et douze anges aux portes, sur lesquelles il y avait des noms écrits, qui sont des douze tribus des enfants d’Israël.Trois portes à l’Orient, trois au Septentrion, trois au Midi, et trois à l’Occident.Et la muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau.Et celui qui me parlait avait une canne d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille.La ville était bâtie en carré, et sa longueur était égale à sa largeur; il mesura la ville avec la canne, et il la trouva de douze mille stades; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales.Ensuite il mesura la muraille, qui était de cent quarante-quatre coudées de mesure d’homme, qui était celle dont l’ange .La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre fort clair.Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe; le second, de saphir; le troisième, de calcédoine; le quatrième, d’émeraude;Le cinquième, de sardonyx; le sixième, de sardoine; le septième, de chrysolithe; le huitième, de béril; le neuvième, de topaze; le dixième, de chrysoprase; le onzième, d’hyacinthe; et le douzième, d’améthyste.Les douze portes douze perles; chaque porte était d’une perle. Et la place de la ville était d’un or pur semblable à du verre transparent.Je n’y vis point de temple; car le Seigneur Dieu tout-puissant et l’Agneau en sont le temple;Et la ville n’a besoin ni de soleil, ni de lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront ce qu’ils ont de plus magnifique et de plus précieux.Ses portes ne se fermeront point chaque jour; car n’y aura point de nuit;Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux.Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge; mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau .Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau.Et au milieu de la place , et sur les deux bords du fleuve, était l’arbre de vie, qui porte douze fruits, rendant son fruit chaque mois; et les feuilles de cet arbre étaient pour la guérison des Gentils.Il n’y aura plus là d’anathème; mais Dieu et l’Agneau y auront leur trône, et ses serviteurs le serviront.Ils verront sa face, et son nom sur leurs fronts.Il n’y aura plus là de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera, et ils régneront aux siècles des siècles.Il me dit ensuite: Ces paroles certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs ce qui doit arriver dans peu.Voici, je vais venir bientôt; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de livre!C’est moi, Jean, qui ai vu et qui ai ouï ces choses. Et après les avoir ouïes et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer.Mais il me dit: Garde-toi bien de le faire; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.Il me dit aussi: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre; car le temps est proche.Que celui qui est injuste, soit encore injuste; que celui qui est souillé se souille encore; que celui qui est juste, devienne encore plus juste; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage.Or, voici, je vais venir bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon ses œuvres.Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.Heureux ceux qui font ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie et d’entrer par les portes dans la ville.Mais dehors seront les chiens, les empoisonneurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime la fausseté, et qui la commet.Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin.L’Esprit et l’épouse disent: Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi: Viens. Que celui qui a soif, vienne aussi, et que celui qui voudra de l’eau vive, en prenne gratuitement.Or, je proteste à quiconque écoute les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu fera venir sur lui les plaies écrites dans ce livre.Et si quelqu’un ôte des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part du livre de vie, et de la sainte ville, et de tout ce qui est écrit dans ce livre.Celui qui rend témoignage de ces choses, dit: Oui, je viens bientôt. Amen. Oui, Seigneur Jésus, viens.La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ avec vous tous. Amen.